EN VENTE VANDERGHINSTE-FOSSÊ, CONTRADICTIÓNS LIBÉRALES. Le gouvernement francais a refuse 1'es- lampille de la commission du colportage au dernier pamphlet de M. Gladstone conlre les décreis du concilo du Vatican. Remarqnez bien que ce refns de I'eslam- pille n'implique nullemenl la prohibition du debit en librairie; il empêche simplemenl la vente sur la voie publique. Remarquez aussi que ranlorisation de colporler implique, sinon tine approbation, tout au moins un certilieat d'iiinocuilc. Dans ces conditions, el indépéndamment même de lout motif d'ordre supérieur, il était naturel que Ie gouvernement francais refusal un libelle expressément dirigé con lre la religion catbolique et répandu surtoul par les agents de la propagande protestan te. Un autre motif justifiait cette décision c'esl que le pamphlet de M. Gladstone con- tient contre S. S. Pie. IX de vils el laches outrages dont la grossiéreté a été désavou- ée, méme par plusieurs organes considera bles de la presse anglaise. L'octroi de l'es- tampille eüt done constitué une sorle de laisser passer officie!, aecordé aces basses injures par iesquelles le publiciste anglais a déshonoré son talenten lerni le déclin desa carrière. Malgré ces considerations si plausibles, la presse libérale attaque a cor et a ens la resolution adoptée par le gouvernement fran- cris. El le laxe celui-ci d'mtolerance, de fana tisme, de cléricalisme, etc., el prédit le pro- chain retabiissemenl de I'mquisilion! II est vérilablement surpeiflu de faire justice de ces clameurs; maïs il peut n'ètre pas itiulile, a propos de cel Incident, de mel- tre, une fois de plus, en lumiére, les contra dictions du libéralisme. Les mèmes journaux qni frouvenl exorbi tant le refus dc l'estampille pour l'ouvrage de M. Gladstone, approuvont parfailemenl l'interdiction sévére de publier en Allemagne les aetes ponlifieaux. Notez bien qu'au-dela du Rbin, la prohi bition de reproduire les Eneycliques ponti- ficales est absolue el que plusieurs journalis tes ealholiqties ont payé de bon nombre de mois de prison, la courageuse infraction de celte defense. Aux yeux de la presse libérale cesont des «rebelles,» et la justice a bien fail de les punir! Voila bien la logique et l'équité du libéra lisme! Qu'en France, Ie gouvernement se refuse a patrouer l'insulie et, nous le répétons, Linsulle basse et abjecte, lancéea Pie IX, on n'aura pas assez d'encre pour censurer cetle attitude réaetionnaire! Mais qu'en Allemagne, au contraire, la parole de Pie JX lui-méme soit mise a l'in- dcx gouvernemental; que i'ense gnement de LEglise soit ainsi hadlonné; que ia liberie de conscience des ealholiqties soit blessée, ce n'est rien on, pour mieux dire, c'esl excel lent, c'esl éminemment liberal, el fexem- ple est bon d imiler l (Bien public.) LA LIBERTÉ LIBÉRALE. D'aprés la loi italienne, les pères de famil ie ont le droit de se réunir pour fonder en semble, sous leur propre responsabililé, des écoles ou ils peuvent faire élever leurs en- fanls. Or, dernièrement, des póres de familie deRome, au nombre de cent, se sont con- certés et ont demandé au gouvernement Tautorisation d'ouvrir nn école a leurs frais pour i'éducalion de leurs fils. Légalement, cetle autorisation ne pouvait leur étre refu- sée; mais ces pères de familie élaient calho- liques, el il fallait a tout prix les empècher de profiler de la loi: ainsi le vent la justice révolutionnaire. Le minislre consullé répon- dil done que les pères de familie, donl la de- mande lui était soumise, élaient trop nom- breux pour que leur institution eüt le carac- tère d'école palernelle voulu par la loi. L'inlerprétaiion du minislre était évidem- ment abusive, puisque la loi n'a nullement limilé le nombre des pères de familie qui ont le droit de s'associer pour fonder des établissement? scolaires. Mais, quand il s'a- git des catlioliques, l'arbitraire est la régie et la persecution un droit... en Italië. En presence du mauvais vouloir de l'adminis- tration. les ealholiqties ilaliens peuvent com- prendre qu'ils n'onl plus qu'a réclamer avee énergie la liberlé de l'enseignement; mais il est facile de prévoir qu'on ne sera pas pressé de leur faire justice. LA MACONNERIE ET L'ARMÉE. La propagande a laq nel le la maconnerie se livre dans les rangs de nos officiers est permanente et a redouhlé d'intensiié depuis deux mois. Elle s'est exercée au camp sur une assez vaste échelle et de vraies escoua- des de macons de haul parage se sont abal- Lus sur Beverloo pendant la période des manoeuvres. Sous prélcxle de voir ces man oeuvres, ces missionnnires se sont inlroduils auprés de plusieurs officiers supérieurs el soul, grace a eux, en relation avec bon nombre tie suballcrncs. Tont ccla est en vue deselections d'Oclobre, et parliculièrement en vue des elections anvcrsoises qui seront d'ici a deux mois, la grosse question du jour. Loin de rrioi la pensee de dire que l'armée soit mie pale electorale que le premier venu peut pélrir a sa guise; je suis, au contraire, le premier a reconnaitre qu'elle possède l'instruction et riutelligcnce nécessaires pour agir politiquemenl en plcine connaissance de cause; mais il n'cn est pas moins vrai que Ton doit empècher tjtic la maconnerie se glisse dans un personnel oü elle tie peut que nuire et désorgaiiiser. On defend, m'assure-l-on, aux militaires de faire pariie des accociations religieuses, telles que la soeiélé de Saint Vincent de Paul. S'il en est ainsi, pourquoi lolérerait-on dans l'artnce le recrutement au profit des loges? La loge a causé de déplorables rava ges dans l'armée francaise, elle est une lépre pour l'armée allemande; ne négligeons done rien pour qu'elle ne puisse s'emparer de nos soldais. Celte secie cosmopolite, ténébreuse el qui agil hypocnlement, n'a rien de bon a apprendre aux défenseurs de l'ordre el de la nationalilé en üelgique. UN MAGNIFIQUE ÉLOGE. L'Eloïle dite bulge dit a propos de la belle letlre ècrite par feu M. Adolphe Decbamps, en 1871, au Pére Gratry, que nous avons publièe, que M. Decbamps a terminé ses jours comme un doeteur de i'Eglise en ap- profondissant son histoire. Bien que la commère orléaniste cherche a mettre dans ces lignes une pointe d'ironie doctrinaire, nous n'y voyons pas moins un magnifique éloge rendu a la mémoire du regretté défunt que la Belgique catbolique pleurail naguère. En effet, les docleurs de l'Ecjlise n'élaient pas prècisémenl de petits esprits; nous dirons mème que si le monde aeluel a encore quel que vigueur et quelque lumiére, ces docleurs y sont bien pour quelque chose. Un docleur de fEg/ise est avant tont un génie bienfaisant, un défenseurde la morale, de la justice et de la liberlé, truis ehoses as sez respectables, nous seinble t-il, pour que l'on s'ineline devanl ceux qui les defendant et qui savent parfois les faire Iriempher. Et quand ces docleurs meurent, les regrets de lout un people et l'admiralion des siècles les suivenl dans la tombe. Ce n'est pas ainsi que meurent les docleurs de la Revolution, lis tie laissent derrière eux que des ruines, des désaslres et du sang. Conservons done précieusement la mé moire de notre Dechamps, de eet homme d'Elat éminent, mort comme un docleur de LEglise en approfondissant son histoire. Souhailons a nos adversaires l'idée d'ap- profondir aussi 1'histoire de l'Eglise, Ce serail pour eux le ntoyen d'élever leur ame, de purifier letircceur et de ledépouiller des basses passions et des haines idiotes qui le rongent. Qu'ils approfondissent l'histojre de celle qui est la mére de la civilisation moder ne, l'histoire de cette Eglise infaillible et in- vaincue qui depuis dix-buit siècles a raison des Césars, des démagogues et des s po ha ten rs, el ils verroni que jusqu'a présent ils font fausse route et qu'au lieu d'ètre des es prits forts ils sont tont simplement des esprits fort faibles, encroülés de préjugés et d'aue- ries. Le conseil est bon et il y aurait profit pour l'cngeance libérale de le mettre en pra tique. Cela vaudrait cent fois mieux que de balifoler lourdemant sur les hommes qui meurent comme des docteurs de LEglise. Paine ACTES OFFICIELS. Par arrèté royal, en date du 23 Aoüt, sont nommés: Inspecteur gènéral des élablissements de bienfaisance et des asiles d'aliénés. M. Ch. Oudart, inspecteur des mèmés élablisse ments. Par arrèté ministériel, en date du 31 Mars, M. le docleur A. Vermeulen, ancien membre de la commission supérieure d'iri speet ion des élablissements d'aliénés, est délégné, en qualité de ctimmissaire spécial, comme adjoint a l'inspecleur des'tlits élablis sements, pour la surveillance du service sanitaire el liygiénique. CIIRONIQUE JUD1CIAIRE. M. Ie vieaire Duchesne a signé, bier ma- tin, un pourvoi en cassation contre Barrel de la cour d'appel de Liégc du 21 courant. NÉCROLOGIE. M. L. Vermeerscb, curé a Hooglede, est décédé le 22 de ce mois, a Lage de 72 ans. M. Decroix, vieaire a Wevelghem, est décédé le 26 Aoüt, a Lage de 48 ans et 9 mois. Le 24 de ce mois, est pieusement dé- cédée en son chateau de Nevele Mme Adilie Mulle de Terschueren, a l'ago de 72 ans. La défunle était la mére de l'honorable repré sentant de Thielt et de M. le Minislre résidcnl deS. M. le Roi des Beiges. BIBLIOGRAPHIE. By dc heeren Joseph Van In en Cic, druk kers te Lier, komt le verscbynen Geschiedenis der Zusler/cens der armen uil het franseh van M. Leon Aubineau door II. D. R. Lid van den Sl Jozefskring van Lier. Wy ontleenen aen het voorwoord van den vertaler: En voute ebez Vanderghinsle-Fossé, li- braire, rue au Beurre, 66, Ypres. Prix 60 centimes. Plusieurs ouvrages nous sont parvenus trop lard pour publier les notices bibliogra- phiqties dans le présent numéro. Elles parai- tronl dans la prochaine edition. ebez IMPRIMEUR-LITHOGRAPIIE, rue au ISeurre. YPS.5ES, Pour tons les ouvrages cómmandés par douzaine en une fois, on revolt le 13e exempt aire gratis. •fuuruée du Chrélien avec Epitres et Evangiles de tons les Dimanches, for mat de poche, jolies reliures, de 4 fr., 6 fr. et au-dessus. Apprauvé par Mgr Dupanloup. Vie de la Vierge Marie, écrite au xvi° siècle par le P. Abbé Dom Silvano Razzi, et traduite de l'ilalien avec une notice biographique el des noles, par Ernest Razy. fr. 3,60. lia France et Ie Cceur de Jésus, par le P. Victor Alet de la Compagnie de Jésus. fr. 0,75. €*esehie<£eitis der Zusterkens der ar men, uit bel franseh van M. Léon Au bineau door II. D. B., lid van den Sl Jozefskring van Lier. fr. 0,60. taeESïHEJü'eüB op dc Tien Geboden Gods, door M. Feijen, kapellaen der O.-L.-V. kerk le Breda. fr- 0,30. Ave Maeia der Congreganislen. Pleg- lige Mei-Zangen op bet Wees Gegroet, door M. Feijen. fr. 0,30. USeliBasigste nederlaridsche Spraakkunst, opgesteld len gebruikt; der lagere scho len, door II. J. Van Wees. fr. 0,20. lfeIdeI»a«seE6spjcs. Leesboek voor de middelsteen hoogste klasse, der. R. K. bijzondere scholen, door J. A. Mesker. fr. 0,46. ^IT. Ei. Tous ces livveslsoui ers uaagasiu et sea-osat expétiiés gaai* Ia poste aussitut tlemati- «Eés. ©Ia eoa i93tic locale. LES VIEUX CATIIOLIQUES DU PROGRÈS. On lil dans le Progrès Les Vieux-Calholiqnes paraissent déeidés a abolir le purgatoire, Rien de plus nalu- rel: ils ne gagneraient rien en effet a maintenir celte institution, puisqn'ils sont tous dés a présent voués aux peines de l'enfer. Mais la suppression dn purgatoire pourrait bien présager la fin prochaine de l'enfer, et le ciel catbolique Ini-mème est peut-èlre menacé. Sans ciel et enfer, l'ui- tramonlanisme serail singuliérement com- promis. Notts pouvons done nous réjouir une fois de plus de bacte de vigueur qui a décidé le Vieux Catfio/icisme a briser avec Rome. Suil une page du sectaire Doellinger, qui démontre une fois de plus com bien bas est tombé eet homme. Avec la foi s'étenl la rai son, le bon sens, l'esprit d'équité. Gageons néanmoins qu'au moment des élections, le Progrès pariera de son respect pour la Religion de ses pères, et continuera de prétendre qu'il n'est interdil aux calho- lïquesde le lire que pour ses opinions pure- menl politiques. RECOMMANDÉ A NOS EDILES. On nous assure, dit la Gazette de Liége, que les géanles, les colosses et autres phé- nomènes plusou moins aulhentiques ne se ront plus tolérés sur le champ de foire de Liége. De plus l'autorité communale a mis a l'octroi des emplacements sur les boule vards, des conditions utiles et prévoyantes qui devront étre rigourensement observées; ainsi dans les loges, les exereices acrobali- ques sont expressément iriterdils a tout en fant agé de moins de 16 ans. Le proprièlaire d'un spectacle de cnriosilé qui transgresse- rail cette defense serail immédiatement ex- pulsé du champ de foire. Les forains ne ponrrontnon plus organiser dans leurs baraques des loleries on tombolas sous quelque forme que ce soil, ni exploiter des exhibitions coniraires a la décence et aux bonnes moeurs, cas dont le Collége éclie- vinal s'est réservé le droit exclusif d'appré- ciation. C'esl Ie 8 Seplembre que le Roi el la Reine se rendront a Courtrai. II y aura un concert gala auqnel assiste- ront Leurs Majèstés. On y ehantera une can tate flamande. L'exécution se fera par 300 chanteurs. La musique de celte cantate est de M. Pierre Benoil el les paroles sont l'ceu- vre de M. Ad. Verriest. L'exécution aura lieu sous la direction de M. F. Van Eeckhout. Onl promis leur concours: Mme Lemmens- Sherringlon et MM. Godefroid et Blauwaert. Prix d'enlrée, 6 Ir. La l'ète commencera a 7 h. du soir. Le grand festival international qui aura lieu a Courtrai, le 13 Seplembre prochain, promet d'êlre des plus brillants. L'on comp- tedéja bon nombre descriptions et tous les jours la commission des leies recoit de nou- velies adhesions. Avis aux retardataires. Primes offertes par la ville aux corps de musique qui prendront part a la fèledu 12 Seplembre: Première calégorie: 1° prime, 600 francs; 2°, 300 fr.; 3- 200 fr. Deuxièmecalégorie: lc prime 300 francs; 2% 200 fr.; 3% 100 fr. Troisième categoric: 1" prime, 100 francs; 2s 76 fr.; 3°, 75 fr.; 4% 5° et 6% 50 francs. Primes offertes par la ville aux sociélés chorales: Première categorie: le prime, 300 francs; 2», 200 fr. Deuxième calégorie: F' prime, 200 francs; 2% 100 fr. Une médaille en vermeil (grand module): 1 o ati corps de musique Ie plus nombreux; 2° a la soeiélé chorale la plus nombreuse. Une médaille en vermeil: 1° au corps de musique le plus éloigné; 2" a la société cho rale la plus éloignéc. Une tombola sera offerle aux directeurs des sociélés musicales: premier prix, une pendule, offerte par les membres du collége échevinal; deuxième prix, une coupe offerte par les membres de la commission des fétes. Un lir international aura lieu le 12 Sep lembre a la cible chinoise. Les corps de pompiers qui désirent pren dre pari a ce lir sont priés de se faire inscri- re avant le 31 Aoüt courant. Prix offerls par la ville aux corps armós: lr prix, douze couverts en argent; 2C, buit id.; 3C, quaire id.; 4C, Irois id.; 5C, une louche; 6U, douze euillères a café en argent; 7C, une monlre en argent; 8C, un couvert en argent; 9^', six cudlères a café en argent; 10% un revolver. Trois prix exiraordinaires: l1' prix, deux couverts en argent; 2°, un id,: 3% un re volver. Une prime de 50 francs et une médaille en vermeil, grand module, au detachement qui viendru du point le plus éloigné, la distance sera mesurèe a vol d'oiseau: une mé daille en vermeil, grand module, au deta chement élranger qui aura la plus belle tenue; une medaille en vermeil, grand mo dule, au detachement beige qui aura la plus belle tenue; une médaille en vermeil, grand module, au detachement élranger lo plus nombreux; une medaille en vermeil, grand module, au detachement beige le plus nom breux. Tir special offert a MM. les officiers des corps de musique. ainsi qu'a MM. les offi ciers des corps armés: le" prix, une coupe, offerte par M. le bourginestre de Courtrai; 2% un revolver de guerre a percussion centrale, offert par M. le commandant du corps des sapeurs pompiers de Courtrai. Les nolaires cantouaux sont loin d'ètre découragés par leur insuccésdevanl leSenat, Dans une reunion générale de tous les nolaires cantouaux de Belgique, tenue le Dunanche 22 Aoüt courant, a l'hólel du Grand Cafe, rue des Eperonniers a Bruxelles, il a eté pris plusieurs mesures importantes. La reunion elail encore plus nombreuse et plus animee que celle du 27 Juillet 1873, dans laquelle fut fondée la Federation des nolaires cantouaux pour l'unité du ressort et l'abolition du privitége. II parait certain, d'apréscequel'on nousdit, que la proposition de loi qui a échoué au Sénal sera représeritée a la Legislature a l'ouverture de la session prochaine. En attendant, la permanence de la Federation a été décidée, et il a été pro cédé au renouvellemenl du Comité. Out été élusMM. De Lean, notaire a En- sival, président d honneur; Slassart, notaire aArgenteau, président effectif; Gislain, se crétaire de la charnbre de discipline de l'ar- rondissement de Ni velles, nolaire a Nil-Saint- Vincent, vice-présidentStorme, nolaire, conseiller provincial et bourgmeslrea Wae- reghem. viee-président; Maroy, notaire a Ixelles, lez Bruxelles, secrétaire. Membres; MM. Opsomer, nolaire, bourg- meslre et conseiller provincial a Denter- ghem; Amelot, président de Ia charnbre de discipline de l'arrondissement de Gand, No taire a Synghem; Chrisliaens, nolaire a Pas- schendaele, président de la Charnbre de dis cipline de l'arrondissement d'Ypres; Syoen, notaire a Loo; Verhruggen, notaire a Alosl; Marsusé, notaire a Bury; Serruys, nolaire a Ostende; Farcy, nolaire a Zonhoven; Deb voye, nolaire a Canne; Ilerla, notaire a Di- son; Pecqueux, notaire a Haesdonek, Bos- seliaert, notaire a Deynze; Butaye, nolaire a Messines; Delhy, notaire a Thon-Samson; Goyens, notaire a Montenaekcn; Lambot, nolaire a Andeleur; Vandam, notaire a Ne- der-Zwalm, président de la Chambrede dis cipline de l'arrondissement d'Audenarde Lestrade, nolaire a Cambron Saint-Vincent; Neesen, notaire a Celles; Peelers, notaire a Liezele; Reding, Notaire a Fauvillers; Rut- Wellicht zal men het nul beseffen dal wij door die vertaling betrachten, namelijk de schoone en belangrijke Instelling der Zusterkens der Armen in Vlaanderen doen kennen en dezelve doen i) waardeuren. Wij hebben hooien verhalen dal, op zekeren (lag, de Overste van hei SNovjcenhuis aan de Zns- n lerkens die zich daar bevonden vroeg wie van hen, door hel lezen van het werkje van M. Aubi- ii neau, op het gedacht gekomen waren van Zuster- ii ken der Armen te worden Het getal was tamelijk ii groot. Welnu, wij ook, ronduit gesproken, wij ii verhopen dat de lezing onzer vertaling, hoe ge it hrekkig ook, in onze Vlaamsche streken denzelf- ii den uitslag moge hebben. Het werk der Zuster- ii kens is, immers, e.ene der nuttigste Instellingen ii van onzen tijd. Het is, le midden der ellenden ii onzer l'J,lc eeuw als eene nieuwe veiopenbaring ii vau Gods Voorzienigheid ten opzichte der armen, a als de uiterste, de verhevenste uitdrukking der ii Christelijke Liefdadigheid. Den armen, versleten, a verstouten werkman den grijsaard van iedereen ii verlaten, de oud geworden zwakke vrouw opne- ii men en huisvesten voor hen liet dagelijksch ii brood gaan bedelen ben op hunnen ouden dag, ii als eene dochter, met het gebedeld stukje brood, ii doch meer nog tnet een lieflijk woordje met e> n ii vriendIijk lachje, voeden, ondersteunen, en troos- ii ten; hen kleeden, verwarmen, naar ziel en lichaam ii hijslaan do wanhoop van menigen voorkomen en de begeerlijkheid van velen intoomen, en alzoo, ii beier dan de grootste staatsmannen het zouden ii kunnen doen, een der gewichtigste, een dor drilt ii geosle vraagstukken van hut maatschappelijk le- n ven de vulksarnwede oplossen ziedaar, onder ii het suciaal oogpunt beschouwd, het werk der n Zusterkens der Armen. li I 33 R. A. I R E Dans eet aveu sincère, dépouillé d'ariifice, J'aime a vüus voir, Progrès, vous rendre ninsi [justice.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2