Elections communales. En Belgique mème, oü, grace a Dieu, nous Ie voyons de plus en plus disparailre, n'cst-ce pasaussi son influence qui a en parlie empè- ché la reparation de legitimes griefs et main- tenu, sous un ministère catholique, des lois et des traditions libérales Les graves avertissementsdePielXne sont ainsi que trop justifies par tant de doulou- reuses expériences. Si done nous voulions hater le triomphe de l Eglise, travaillons de tout notre pouvoir a faire disparailre la pernicieuse erreur du calholicisme libéral. LES LIBËRAUX DEVENUS PARTISANS DU SYLLABUS. VÈc/io du Parlement reproduit, ce matin, avec forces exclamations indignation a froid, dirait Vindépendance un nouvel article de M. E. deGirardin contre la Belgique. Le rédacteur en chef de la France y dit que ce n'est pas V Écho du Parlement qui con- vertira la conscience universellea un autre culle que celui du succés lógilimé par la prescription. Lospetils Élats, continue M. de Girardin, onl eu leur temps et leur règne ce règne el ce temps sont passés. Maintenant, a tori ou a raison, le temps est aux grandes ag- glomérations. Allemagne grande agglomération i> Italië grande agglomération Russie immense agglomération. A quoi VEcho du Parlement réporid, fort juslement celte fois, que la violence ne crée pas le droit et que le crime ne séeouvre point par la prescription. C'est précisémenlceque nous n'avonscessé de dire a propos du crime commis a Rome en 1870. Nous voyons avec plaisir YÉcho du Parlement se rallier a celte théorie réac- tionnaire et franchement cléricale. D'aprés les statuts de TAssociation, pour êlre candidal définilif, il faut avant tout avoir été élu au poll provisoire. Mais les refus onl été si nombreux qu'il a fallu donner un croc en jambe au reglement et accepter un intrus donl il n'avait pas été question le 18 septcm- bre. M. Thomas-Mouzon a eu l'insigne hon- neurdeservir de bouche-trou C'est la première fois depuis vingt ans au moinsque les doctrinaires brugeoiséprouvenl une pa rei I le déconvenue, qu'ils se sentent aussi abandonnés. Évidemment, c'est un signe du temps. Les hommes circonspects se dérobent prudem- ment, ils n'ont plus aucune confiance dans le succés de leur parti. La coterie doctrinaire a vécu. fait argent de son nom pour le livrer a des Spciétés financiéres oü, sans rien faire, il louche d'énormes bénéfices. Mais nous prévenons d'avance les amateurs qu'ils risquenl au moins dix mille francs dont nous exigerions la consignation préa- lable. BON EXEMPLE. Le 2 juillet dernier, M. Albert Gallot, ré dacteur en chef du journal radical francais 1' Yonne,convaincud'avoircalomnié M. l'abbé Duvoye, curé de Limanion, en l'accusant dans son journal d'avoir commis un acte odieux, élait condamné par le tribunal cor- reclionnel d'Auxerre, nolamment en 5,000 fr. de dommages intéréts, 1,000 d'amende, en 1'insertion du jugement dans les journaux des deux départemenls et en trois mois de prison. Ce jugement a été confirmé par la Cour d'appel de Paris, le G aoüt suivant. Voici les noms des conseillers communanx de Gand donl le mandal expire le ler janvier 1876 et qui doivent ètre remplacés aux élec- tions du mois prochain MM. Vermandei, échevin, Pickaerl, idem, Vuylsleke, Lebègue, Van Heuverswyn, Gro- verman Burggraeve De BastVander- meersch, Vanderheyden, Colson, Hulin, Van den Berghe Aug., Van den Berghe Joseph, Voituron.. Le PréCurseur annonce que M. Vuylsleke songe a prendre sa retraite. Déja La candidature de M. Voituron ne peut évidemment plus être soutenue par l'Associa- lion libérale qui a solennellement excommu- nié cc progressisle rclaps et rebelle. lliStiiogragiliic. L'Ouvrage mentionné ci-dessous est cn vente chez Vanderghinste-Fossérue au Beurre 66, Ypres, au mème prix que ciicz les éditeurs. Commandé par douzaine en une fois, on ref.oit le 13° exemplaire gratis. On l'expódie par la Posle, aussitöt com mandé. CHRONIQUE ELECTORALE. LES CANDIDATS LIBËRAUX A BRUGES. On lit dans la Palrie Vassociation libérale a désigné dans sa séance de vendredi dernier les douze vicli- mes qui, le 26 octobre, seronl conduites au sacrifice parlegrand-Iama Boyaval Dujardin. Ce sont MM. De Busschei'e, Émile Jooris, Van Caloen-Arenls, De Ridder-Dujardin, Hector De Knuyt, Moles Lebailly, Thomas-Mouzon, Alfred Devaux, G. Jacqué, Paul Van der Ilofstadt, G. Van Nieuwenhuyze, II. Van Sieloghein. La lisle provisoire du 18 septembre étail déja passablement pileuse, mais a cóté d'une foulede nomsparfaitement ridicules ily avail cependanl quelques noms devaleur. Or, c'est tout juste Ie dessus du panier qui, au poll définilif, avail disparu. MM. Termote, De Keuwer, Guillaume Maertens, Van Damme- Mamel s'étaienl doucemenl éclipsés pour lais ser la place a des fruits sees tels que MM. Thomas-Mouzon, Hector De Knuyt, Moles, et lutli quanli. Si quelque feuille salirique s'était amusée a composer une lisle f ntaisisle de candidats, il cut fallu bien des efforts d'imagination pour parvenir a accoler tin Thomas a un Hector De Knuyt, ou a un Moles. Nous sommes mème a nous demander si 1 e Journal de Bruges, en publiant la lisle de 1'association libérale, n'a pas vouln s'égayer quelque peu aux dépens de scs crédules lec- leurs, car un pared assemblage de ridicules nullités produit, i Ia première lecture, I'effel d'une mystification. CHRONIQUE JUDICIARE. Le tribunal de Bruxellcs vient dejuger, en cause de VEcho du Parlement el de la Vérité de Tournai, centre M. Victor Jacobs, que le droit de libre discussion comporle la licence de dire a un adversaire politique qu'il trafique de son nom pour réaliser, sans rien faire d'énormes bénéfices. Plusieurs journaux libéranx céléhrcnt ce beau triomphe de la liberté de la presse. Peut-ètre y aura-t-il des illuminations, des cavalcades et des sérénades: prohablement aussi les publications illuslrées reproduironl les portraits dos honorables magistrals qui ont rendu cette mémorahle sentence. En attendant, on Iresse des couronnes a M. Bara, Ie défenseur de Ia liberté, tandis que M. Victor Jacobs, le plaignant éconduit, est malicieusemenl traité de blessé de Sep tembre. Nous avouons, pour noire part, que cet enthousiasme nous laisse froids. II ne nous est pas prouvé du lout que la liberté de la presse, entendue au sens con stitutioneel du mot, ait jamais été en jeu dans ce procés. II est jugé que la presse libérale peut dire a un ancien minislre: vous faites argent de voire nom, mais iI est jugé aussi que la presse catholique ne peut pas méme insinuer que tels ou tels personnages fassent argent, non pas de leur nom mais de leur journal. Tirez-vous de la! Remarquez loutefoisque nous n'atlaquons nullement ici, ni le jugement-rendu par le tribunal de Bruxelles, ni bien moins encore l'intégrité des juges eux-mèmes. Admeltons, si vous le voulez, que M. Ja cobs soit, a bon droit, débouté de sa deman de el que la liberté de la presse comporle les personnalités dont Phonorable représentant d'Anvers a eu le tort de se plaindre. Fort bien! Mais alors pourquoi les journaux ont-ils le droit do se montrer plus susceptibles que les particuliers et méme que les anciens mi- nistres? A ceux-ci on peut reprocher ce que M. Jacobs a appelé la prostitution financiè- re; a ceux-la on ne peut laisser, mème de trés-loin, entrevoir un (haler sans qu'ils cou rent mcltre leur vertu sous la protection des huïssiers! La liberté de la presse!... II s'agit de s'en- tendre. Nous sommes hion convaincus, pour noire part, que si une feuille catholique (bsait d'une autorité libérale ohsolumenl la méme chose que ce que la Vérité de Tournai et I 'Echo du Parlement ont écrit de M. Jacobs, cette liberté coal era i l bel et bien a cet auda- cieux journal quelques milliers de francs de dominages-inlérèls. Etsi un libéral quelconque veul bien nous garantir contre les conséquences évenluelles d'une aussi téméraire expérience, nous som mes prèls a imprimer, en ajoutant des noms, que M. X.... ou M. Z..,. deputéliberal, rnent a nos intelligents Ediles que l'eati n'est pas.... trés bonne en ville, le Progrès ne se contient plus el c'est a peine si une attaque de nerfs bi-hebdomadaire suflit a trahit' ses fureurs. Le bon journal passé maitre dans l'arl de a eniamé la derniére fois la question par son cóté amusant (pour nous). Nier le fail, il ne le peut pas. Pallier l'in- curie et l'incapacité de ses idoles, il le peut moins encore! Mais on n'est pas du Progrès pour rien. Et voici dans ton te sa simplicité écrasante l'argumentalión de nolre bon confrère: L'eau est mauvaise: soit. Mais vous, qui notts faites des reprocbes a ce sujet, prott- vez un pen que vous feriezmieux: E.xposez- nous un sysléme réellemenl bon et surtoul pen coüleux elfoi de Progrès nous votons pour vos candidats ciéricaux qui représenleront a l'Hölel de Ville non-sett- lemenl la morale el la religion des Jésuites, mais la parlie la plus intelligente de la population yproise! Cetle riposte.... aqueuse du Progrès nous remel en inétnoireune anecdote dont le hé ros fut le tragédiën La ride: A part l'esprit que deploy a ce dernier pour se sauver d'u ne mauvaise position c'est tout a fait cela. La ride, tin jour, eiiassait sur les terres de jo ne sais plus quel grand seigneur. Un garde surgit devanl lui. De quel droit chassez-vous ici? Le célébre tragédiën qui jouait a cette époque Ie röle de Mahomet s'arréle, loise le garde du haul de sa grandeur et avec un geste majeslueux et théalral: Maitre Progrès voudrait bien lui aussi nous répondre avec autanl de superbe: Mais comme on ne lui reconnut pas précisémet t l'esprit d'un Laride et qu'il a trop oublié Ie cotiseil du bon Lafoiilaitie, qui lui criail avant nous: il se fait qu'avec nos Ediles il resle dans cette mare oü les électeurs sont décidés a le laisser palanger. Ques'il vent un amusement plus convena- ble, il a pleine liberté d'y faire une chasse aux canards: ses lecteurs, qui en font, gra ce a lui, une consommalion énorme, le re- mercieronl de cette délicate attention. Quanl a nous, nous aurions bien mauvai se grace MM. du Progrèsde vous sauver du pétrin: Dévidez vous-mêmes cel écheveau que vous avez embronillé. Prenez lecon des Conseils communaux de Courlrai, de Rou- Iers, de Renaix, etc., que nous imilerions, nous attires ciéricaux, el puisque vous avez voulu présider nolre administration communale, tacbez de vous lirer d'affaire. bles: settl vous souteniez qu'il n'y avail rien de fondé dans nos assertions et que tout élait pour le mieux dans la meilleure des villes possibles. Aujourd'hui vous abondez dans notre sens. L'avett est naif: Notts en tiendrons bonne note et il vous en cttira, Progrès, d'a voir ainsi trahi vos mailres. Ces candidatscontinue l'organe de la colerie, représenleront a CIlótel- de- Ville non-seulemcnt la morale el la religion des Jésuitesmais la parite Ut plus intelligente de la population yproise Pour ce qui est de la morale el de la re ligion des Jésuites, Progrès, rien de plus vrai. Nos candidats professeronl celte mora le, paree qu'ils savenl qu'elle est la bonne et qu'ils ont la conviction qu'elle rant mieux que cel Ie de certains de vos candidats, celui de Poperinghe en léle. Mais nous rogrettons de ne pouvoir aussi complélcment nous associer au second éloge que vous décernez a nos futurs candidats. Pas tant de modestie, ami Progrès, Avant de proelamer qu'ils re- présenteronl la parlie la plus intelligente de la population yproise, songez done un peu a nos Ediles el n'alloz pas croire qu'un calotin puisse avoir autanl d'esprit qu'un de Sluers, un Verschaeve, un Vanden Bogaerde, un Van A/leynes ou aulant d'inteiligence qu'un Augusle Brunfaut. Franchement, a voir les allures du Pro grès, on dirait que pour notre bonne admi nistration communale ily a des points noirs f horizon! NÉCROLOGIE. Encore urié éfoile libérale qui s'éelipse au firmament! Le pamphlet hebdomadaire de Burgervriendorgane des doctrinaires d'Ise- ghem, annonce, dans son numéro de Di- manche, qu'il cesse de paraitre. Pourquoi? Paree que sa santé, assure-t-il, ne le lui per- rnet plus Prends tes aises, Burgervriend, dors le sommeil des mortsQue la lerre le soit lége re! R. I. P. NOMINATION ECCLËSIASTIQUE. Mgr l'Evêqup de Bruges a nomtné cttré a Hevst, M. De Tollenaere, vicaire a N. D. a Courlrai. Cüli vom 3 nc loca le. LA QUESTION DES EAUX. Depuis que nous avoirs pris la liberté grande de faire observer fort respeclueuse- L'article du Progrès n'est pas sansêtre des plus inslruclifs: Nous parions gros qu'il se sera fait verlemenl reprimander par ses maitres. Ainsi il nousdemande tont d'abord d'ex- poser un projel peu coüleux. Que diable! Cela ne serail guère difficile: el l'exécttlion du projet düt-elle coüierun peu citer nous n'hésiterions pas a préférer la santé de nos concitoyens a l'orneinenta- tion d'une salie: d'aulre part nous Irouve- rions bien moyen de réaliser des économies, par exemple en rognant quelque peu le planluretix budget de nolre cher collége communal ou en évilant de créer des places a 2,300 fr. paree qtCttn secrétaire n'est plus a méme de faire sa besogne: II est vrai que quand on se dit liberal, et qu'on tient les cordons de la bourse d'autrui on n'y regarde pas de si prés: Tailler dans le cuir des con- tribuables est chose loujours Iouable et une fois qu'on prend du galon on n'cn saurait trop prendre. Parlanl des candidats «ciéricaux,» le Pro- giès, avec une malignité qui n'échappera a personne, assure qu its possèdenl des connuissances telles d pouvoir rendre d la ville sa prospériié. C'est done bien vrai, ami Progrèsqu'elle a perdu sa prospériié. Lors de la derniére lutte élecloralc nous avions prouvé ce fait par des cbillres et des arguments irréfula- A M. AUGUSTE BRUNFAUTCONSEILLER COMMUNAL, ET AU PROGRÈS. A la veille de ('election communale de 1872. on lisait dans le Progrès du Jeudi 27 Juin, N° 3,251: Aujourd'hui, que la Fricadel/eschoolest sous la direction de la Ville el que M. Attgus- te Brunfaut doit demander aux Electeurs le renouvellement de son mandal, y auratl-il indtscrélion a demander au Progrès si ce grief est bien aussi imaginaire qu'on aurait pu le croire et si I invention, marquee au coin de la plus grande méc/iancelén'est pas devenue une réalité. Quant a nous, nous croyons savoir qu'une portie des produits de la susjtie école vont chez M. le Conseiller, ce qui chez lui loujours d'aprés le Progrès fait preuve de la plus grande wdélicutesse. Nous continuous d'enregistrer les felicita tions que recoil de toutes parts M. Charles Breyne au sujet du brillant succés qu'il a ob- tenu récemmenta Roulogne-sur-Seine. Nous avons dotiné dans un de nos précé- dents numéros l'apprécialion des journaux francais: voici comment s'exprime a son tour une feuille beige, I 'Echo Musical: u™ du ll',d"s Le 28 septembre, tin malfaiteur s'est in- lrodtiii danslademeuredeThérèse Dcscamps, a Reninghe. Sauste J kanjs' e - Francoise Frémyot de Chantal, SA VIE ET SES O EU VUES. MÉMOIRES SUR LA VIE ET LES VER,TUS DE SAINTE ClIAHTAL, Folltla- Irice de l'Ordre de la Visitation Sainte-Mai ie, par la Mère Francoise-Madeleine de Ciiaugy, secrétaire de la sainte et cinquième supérieure du premier monastère d'Annecy (1). Les dames religieuses du premier monastère de la Visitation d'Annecy, gardiennes du tombeau de sainte Chantal, et en possession des documents les plus intimes et les plus aulhentiques sur son exis tence, pensant que les merveiiles opérées par le Seigneur dans sa pieuse servanle devaient êlf e fidè- lement conservées. non pas seulement pour l'édi- fication de l'Ordre de la Visitation, mais aussi pour cel le de l'Egiise enlière, onl voulu donner une édition nouvelle et complètede la vie et desceuvres de la Bienheureuse. Pour bien faire comprendre tont l'inlérêt de cette publication, il nous sutlira de reproduire ici quelques passages empruntés ii la Préface du volume qui vient de parailie. Gricc it des, circonstances exceplionnelles, Soeur Frangoise-Madeleine élait merveilleusement préparée a rédiger ses Mémoires sur la vie et les vertus de Sainte Chanial, lorsqu'elle fut ebargée d'écrire pour ses Soeurs de la Visitation la biographic de leur illustre. l'ondatrice. i> Comme écrivain, celte fille de saint Francois de Sales possède les qualités maitresses avec une touche originate, elle a lei graces du naturel. 11 he noble simplicité, une imagination fertile, un goiit exquis. I. étude et la méditation l'avaient rendue très- familicre avec l'Ecrilure sainte. File s en élait nour- rie, pénélrée de telle sorte, que son style se tci- gnait, it sou insu, des couleurs employees par les auteurs sacrés. Les passages tirés de cette source, les allusions, les'applications abondent sous sa plume, el cela, avec un admirable a-propos. La Mère de Chaugv s'est appliquée a mcltre en relief les traits caractéristiques de Sainte Chan tal, surtoul it déyojler les splendours intimes de sa grande ame, ii les faire fayonner an dehors. Pour alteindre ce but, le talent nesufllsail pas il fallail y ajouler l'élévation, la süreté, la finesse du coup d'oeil que donne seule une haute vertil. Pour nous révéler la grande Sainte, il ne fallait rien moins qu line partoile religieuse I'auteur des Mémoires étail a la hauteurde cette tarbe. Fcirlement trempée dans les eaux de la grace, cotilnmière des plus hé- roïques sacrifices, elle excellait a discerner les opé- rations divines, les tnyslérieiises transformations par lesq nel les l'Esprit-Sainl f.it passer les antes privilégiées. Aussi, c'est merveille comme la Mère de Chaogy nous introduit dans le coeur de Sainte Chantal elle nous en montre les ressorts les plus secrets, les élans les plus sublimes, avec autanl de facilité qu'elle dérouie la série de ses actions exté- rieures. Si le grand mérite d'nne biographie reli gieuse consisle a nous révéler Tame d un Saint, a nous dévoiler ses sentiments iutiines et ses vertus secretes, pour ('edification de tons, el spécialement pour I usage pratique de quiconque aspire a la vie parfaite. les Mémoires de la Mère de Chaugv peu- vent êlre cités comme nn inodèle dn genre. L'édition que donne aujourd'hui au public le premier monastère de la Visitation d'Annecy a été faite sur l'autographe de la Mère de Cbaugy, aulo- grapbe eonservé dans les archives de celte commu- nauté. C'est la première fois que le texle original des Mémoires sur la vie et les vertus de Sainte Chantal est reproduit dans son intégrilé ef toule sa pnreté. (1) Les Mémoires sur la vie et le.s vertus de sainte Jeanne Francoise Frémyot de Chantal formeel 011 trés beau volume in-S° cavalier, en rich i d'on fac simile d'autographe, Prix 8 francs franco E. Pion el Cie, éditeurs, 10, lue Garancière, a Paris. Passer du grave au doux, du plaisanl au sévère, s Du droit qu'un esprit vaste ct ferme en ses des- [seins i) A sur l'esprit grossier des vulgaircs humanist Ne forcons point notre talent, Nous nc ferions rien avec grace, m Certfs, l'on atirail cru que la candidature de M. Brunfaut, l'un de nos principaux fabricants de uomelles devait surtoul êlre nccueillie avec faveur par ses nombreux confrères. Ceperidant il y a eu, au premier moment,un peu d'hésilation parmi eux; mais ils ont bientöl compris qu'on leur avait inspire des craintes chiinériques; nos adversaires loujours si inventifs, quand il s'agit d'cxciter la défiance el de semer la division, étaiont parvenus a inventer contre lui UN GRIEF IMAGINAIRE, cn allanl soufflar a l'orcille de tous nos marchands de detilelles, que M. Brunfaut ne briguail la place do conseiller communal, que pour avoir l'École Lamotte, après qu elle serail passée sous la direc tion de la ville. C'elait Id une invention gratuite et marquee au COIN- de la plus crande néchancetê. D'abord ce sera it une question a examiner, si un conseiller communal pourratt contracter pour le travail d'une école dé- pendant de la commune. Cart. G8 de la loi commu nale dispose: II est inlerdit a tout membre du consent '2° de prendre part direclemenl ou indi- rectement dans aucun service, perception de droits, fournnure ou adjudication quelconnue pour la commune. D'ailleurs do nombreux precedents sont la pour altesler que MM. les co seillers ont loujours, sous ce rapport, fail preu DE 1.A PLUS GRANDE DÉLICATESSE. con- ve Armentières. Parmi les nouvelles du monde musical, nousdevons signaler le brillant succés ob- tenu par la Societe Lyrique d'Armenlières, au grand concours de cliant d ensemble qui a eu lieu a la fin de J u 11 leta Boulognc-sur Soine. p," 9ettp Sociélé sous I'babile direction de M. Charles Breyne d A pies, a remporté en première dt tston, seconde section, le Premier prix ascen- Ce succés ne surprend pas. M. Charles Brevne nest ni un tnconnu, ni un nouveau vonu dans le doniAine de I art Profcsseur de chant trés distin-ué aussi bon chef d orchestre que directeur haluufiles masses chorales, ,1 s'est faii^onnaitre contnï com- [os.tcui seneux par ui.e grande cantate orebestrée genre otalorio, dédiée au Roi des BeGes et nous nous souvenons a voir admirée lors de' la que pro- nitere exécuiion en presence de Sa Majesié, quand y quelques annees, elle visita la ville d'Ypres.»

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2