Association Libérale
UNE JEUNE FILLE
la legislature, nous croyons ne point nous
tromper en affirmant que ces six établisse-
ments recoivent sur les budgets publics la
bagatelle de 150,000 francs par an.
1! y aurail la un petit problème d'aritb-
métique a porter stir la plauche noire de
toutes lesécoles. Si 800 éléves, répartis enlre
six établissemenls coütent chaque année au
budget une somme de 150,000 francs, on
demande 1° ce que coüte chaque établisse
ment, 2° ce que coute chaque élève. Pas
difficile ce petit calcul, que nous recomman-
dons aux écoles primaires, quand leurs
moutards en seronl a la division des nom-
bres en tiers.
Comme pendant a celte operation, on
pourrait inscrire au tableau nn autre petit
probléme, tout aussi instruct if et aussi facile
a résoudre. Dans la province de la Flandre
occidentale, il y a quatre établissemenls
d'enseignemenl moyen, patronnés par les
communes. Ces quatre établissemenls réunis
recoivent ensemble 12,000 francs de subsi
de el comptent un cliiffre global de 900 élé
ves. On demande 1° combien coute chaque
établissement, 2° combien coute chaque
élève.
Et puis encore, on pourrait combiner ces
deux problêines, el les faire inscrire au
correct sur Ie cahier d honneur, en faisant
calculerla difference dn prix auquel revient
1° un établissement, 2° un élève d'aprés
qu'on s'adresse 1° au clergé, 2° au gouver
nement.
Voila de petites opérations très-méthodi-
ques et d'une arilhmétique très-facile. qui
ne dépasse point Ic niveau de l'enseigne-
ment primaire Ie plus modeste.
Mais la presse libérale non plus que les
fimelonriaires d'école, n'aime ce calcul, On
passe généraletnenl, en se garant, a cölé de
ces problèmes et Pon préfére parPer d'autre
chose. Ainsi, Pon vanlea tortel a travers
les succés obtenus par les éléves des colléges
officiels, dans Ie concours gouvernemenlal
et devant Ie jury du gradual en lettres.
Eh bien! nous nous inscrivons en faux
centre ces prétentieuses réclames. Le con
cours gouvernemenlal organisé enlre les
établissemenls d'enseignemenl moyen, ne
prouve aucunement la supériorité des écoles
laïques. El cela pour deux raisons, aussi
simples que péremploires. La première, c'esl
que de grands et gros établissemenls de
l'Etat ont éle ballus a plate couture par de
rnodestes colléges, qui sont enlrés en lulte,
contre les Goliaths officiels, a pen prés com
me le petit berger David avec son armure
trés-incomplete et trés-primilive marcha sur
le formidable géant, lout bardé et armé
d'airain et d'aeier, et lui fit mordre la pous-
siére. La seconde, c'est que les établissemenls
ecclésiastiques les plus renommés el les plus
forts ne prennenl aucune part au concours
et que, par conséquent, on ne peut préten-
dreque la lutle soit établie entre les établis
semenls du budget cl ceux du clergé. Ces
derniers ne meltenl point le quart de leurs
troupes en ligne et leurs corps d'élite ne
donnent point. Nous disons done a ces vain-
queurs vamleux:
Quant a l'examen du gradual, nous affir-
mons que ses résullats sont plus favorables
aux éléves des écoles ecclésiastiques qu'a
ceux des athénées et des colléges séctilarisés.
II y a des échecs extrèmement humilianls
pour des établissemenls trés-bouffis; et nous
savons de science cerlaine que des athénées
de premier rang ont des blessures mortelles
a pa user.
Nous concluonsen félicitant les établisse
menls ecclésiastiques de notre province de
leur prospérilé croissante et nous enregis-
trons avec bonbeur toutes les espérances
qu'ils nous font concevoir.
Franc de Bruges.)
SCANDALE ÉLECTORAL.
Fabrication de faux électeurs en gros, lel
est le brevet-firme que Ton pourrait donnor
au libéralisme namurois, a en juger d'aprés
un document imprimé que nous avons recti
de Namur et qui révéle des fails exlièmement
significalifs a charge des administrateurs
libéraux de celte ville.
II y a trois ans que le libéralisme est par
venu a conquérir la majorité au conseil com
munal de Namur.
Depuis co temps, i! ne s'est guère signalé
par des travaux utiles, mais en revanche il
s'est voué corps et ame a une oeuvre de pro
paganda politique plus que suspecte el que
M. Cooinansdefiuissail un jour a la Chambre:
tripoter la lui te electorale.
L'écril que nous avons sous les yeux arti-
cule a ce sujet des fa its d'une precision et
d'une pertinence telles que le doute n'esl pas
permis. Les accusations sont nombreuses,
elles potirraient éire plus nombreuses encore
si le temps n'avait fait défaut pour colliger
complélement le dossier du libéralisme na
murois mais ce qui est plus grave encore,
c'est que chaque allegation est baséesurdes
cbiffres et des documents officiels.
Nous regrellons beauconp que Ie défaut
d'espace nous empècbe de reproduire Enu
meration des faux électeurs que signale la
piéce dont nous parlous. Elle nous prendrait
plus de quatre colonnes et (lienlion ne cent el
trenle deux cus descriptions plus que sus-
pectes et qui altérenl visibiement la sincérilé
du système élecloral.
Comme le dit le Bien public, la lricliinose
libérale a en vu li i les lisles namuroises dans
des proportions plus considerables encore;
mais, malgré tous leurs efforts, nos amis,
contenus dans les délais trés courts délermi-
néspar la loi, n'ont puaciieverleurlaborieuse
enquête.
Les résullats qu'ils ont obtenus n'en sont
pas moins trés graves et mérilent d'allirer
raltcnlion du gouvernement el de la légis-
lalure. II faut absolument trouver un reméde
a d'aussi flagrants abuset nous espérons que
eetle question sera portée d'urgenee a la tri
bune dés Couverture de la procliaine session
parlementaire. Court ier de Bruxelles
CI1RONIQUE ELECTORALE.
Voici un specimen de la facon révollanle
dunt les libéraux tripotent ie mot est sé-
vère inais juste une éleclion c'esl un
document secret, monita secreta, que l'un
des conseillers communaux d'Auvers, M. E.
Pécbcr, a envoyé a ses amis
Sous ce pli, nous envoyons un tableau
de la composition des bureaux pour Election
du 26 octobre.
II est de la plus haute importance que
les scrutateurs soient de nos umis.
La loi stipule que les scrutateurs seront
chöisis parmi les électeurs les plus imposes
de la section electorale.
C'est pourquoi nous vous prions de de-
mander, sans perdre de temps, aux libéraux
les plus imposés, s'ils veulent aceep'ter la
place de scrulateur. Atissiiót que vous aurez
leur consentement, faites-nous parvenir leurs
noms.
Vous devoz également rccommander a
ces mémes amis poliliques d'etre de bonne
heurea leur bureau, paree que lesscrtitaleurs
doivenl él re pr is parmi ceux qui sont présents
avanl que Ic scrutin soit ouverl.
!,e vice-président,
(Signé) Edouard Pocher.
11 s'agit tout bonnement de faire en sorte
que les scrutateurs, dans les bureaux, soient
tous libéraux, afin que les billets suspects de
ne pas émancr de gueux puissenl ètre annu-
lés sous n'imporlequel prétexte, pendant que
les billets de gueux marqués de facon a se
faire reconnaitre des fréres et amis entreront
tous dans l'urne électorale. Mais nos amis
d'Anvers sauronl faire échouer celte odieuse
manoeuvre.
Bililiogra phie.
LesOuvrages mentionnés ci-dessous sont
en vente chez Vanderghinste-Fossé, rue au
Beurre 66, Ypres, au mème prix que chez
les éditeurs.
Commandés par douzaine en une fois, on
regoit le 13° éxèmplaire gratis.
On les expédie par la Pos e, aussi'ö; com
mandés.
Clironiqiic locale»
Le Progrès irouve que nous n'avons a
alléguer conire l'Administralion communale
d'Ypres que des anecdotes plus ou moins
piquantes a la charge de ses membres et des
coquilles lypographiqiies plus ou moins
dróles a la charge des proles de son impri-
meur. Tout au plus avons-nous artictilé, il y
a trois ans. quelques griefs sériënx déclarés
non fondés par la justice.
Rappelons les principaux griefs arliculés
en 1872, tous restès deboul en 1875 et la
plupart aggravés aujourd'hui.
Voici, entre autres choses, ce que nous
disions en 1872:
«L'industrieel le commercequi produisent
la richessë et Pindépcndance; I'enseignement
et l'éducation qui forinent Pbomtne intelli
gent, fibre et moral, le travail el jusqu'a la
pauvreté, lout est exploilé par la cartonuerie
dans un intérèt de domination et d'ècrasante
prééminence.
Partout ailleurs, dans toutes nos villes voi-
sines el jusquedans nos villages, nous voyons
la prospérilé nailre et vivre de I'industrie et
du commerce: Courlrai, Roulers, Iseghem,
Lichtervelde, Tbiell, Poperinghe, Wervicq
el Comities se développont, s'enrichisserit,
pendant que nous glissons rapidement et
tristement sur la penlede I'abiine.
Trente-trois ans d'adminislration carton-
née, sans controle et sans conteste, nous out
voués a la décrépitude el a la mort.
Nos anciennes industries, la rouennerie la
annerie, l'huilerie, la saunerie, les fours a
cbaux, la rubannerie elle mème, etc. sonl
amoindries et anéanlies.
Nos industries nouvelles out été I'objcclif
de lout le mauvais vouloir de la coterie:
accusations perfidies entrave de toutes
sortes, rien ne leur a été épargné.
La coterie n'a patronné qu'une institution,
tine settle L'atelier modèle.
Et quel modèle d'alelier?
II a eoülé jusqu'a ce jour aux contribuables
environ 70,000 fr.
Qu'a-l-il produil
II a produil beaucoup de mauvais sujols
et peu de bons ouvricr.s.
II a formé pour la France quanlité d'ou-
vriers; pour nos families ouvrières presque
autanl d'enfanls perdus; pour la ville d'Ypres
il a puissamment aide a la dépeupler. Le
cbiffre de noire populaton est diminué en
peu d'années de 1,400 antes. Les families
indigentes n'y out gagtié qu'en misère.
Voila le chef-d'oeuvre induslriel de la
coterie depopulation et apprauvrissement
continus.
Qu'a fail encore la Coterie
Elle a élevé a gi'ands frais et mainlenu au
prix de sacrifices énormes lout un sysléine
d'écoles.
L'école primaire, la Looijequ'a-t-elle
produit
La coterie a poussé les cnfarils les plus
'intelligents dans les pelits emplois, dans les
petits posies et dans les administrations pu-
bliques. El ceux qui devaienl élre, ici com
me aifleurs, l'élémcnt industriel ascendant,
sont deveiius, en grand nombre, des déclas-
sés faméliques, qui, loin de pon voir sttslen-
ler el élever leur familie, peuvent a peine
suffire aux besoins égoïstes de leur nouvelle
position. Mais on les croil a jamais rivés a la
coterie, et empèchés de devenir fortunés el
indépendants! Cela suffil.
L'école moyenne, et le collége communal
dont un seul élève coüte, bon an mal an, 600
francs aux contribuables, qti'il soit fils de
richard, de bourgeois ou d'ouvrier I'en
seignement moyen de la coterie, qu'a-t- i!
prod it it
Des fonclionnaires, de toutes sorles
d'induslriels, de eommeicanls, point.
II faut a la coterie yproise des hommes-
liges il faut que les forces vives de la popu
lation yproise, éparses par lont le royaume
se dépenscnl ailleurs, sans profit el au détri
ment du présent ct de l'avenir de la cité
yproise
Sa domination est a ce prix!
Voila pourquoi encore, de tout temps la
coterie a favorisé les alliances des families
yp'roises avec Element militaire, essen l iel le
nient mobile et nomade, et qui distrait a la
cité ct ses accroissemenls naturels el ses res
sources natives.
Tels sont les fruits d'un enseignemenl que
l'on a déclaré vouloir cornpléier encore et
qui coüte deja aux contribuables, en dépen-
ses ordinaires, plus de 60,000 fr.par anüü
Que sera ce quand lesécoles de filles se
ront complélement organisées?
Nous n'en avons encore qu'une seule, on
nous en promet quatre.
L'école gratuite élémentaire otï l'on
fait des demoiselles maniérées de celles qui
devraient élre des ouvrières bonnêtes,
celte école a deja coüté plus de 100,000 fr.
Depuis les trois ans qu'elle exïsle, I'ensei
gnement primaire, qui ne coüiait guére que
8.000 fr. par an, en coüte aujourd'hui plus
de 20,000!!!...
Et il faut maintenant encore:
1° Un atelier d'apprenlissage potir filles,
oü l'on formera des ouvrières comme a Cate
lier modèle l'on formait des ouvriers!!
2" Une école primaire payante; -
3° Une école moyenne pottr filles!
Tel est le programme de la coterie.
Bourgeois d'Ypres, sans exagération voire
budget de Enseignement doil monter, si
vous laissez faire, a 80,000 fr. et plus par
an!!! RéUéchissez-y.
Voila les dépenses de I'enseignement et,
remarquez-le bien, de I'enseignement liberal
seul.
Car eet enseignement el celte éducalion
de la coterie ne sauraienl convenir aux fa
milies calholiques.
Les calholiques orit a payer d'abord leur
propre ens ignement, qui n'éinarge pas pour
unsou au budget communal. lis doi vent payer
ensuile une seconde fois pour les caprices de
la coterie!!!...
Puis encore, comment ces écoles libérales
sont elles généralement fréquentées, sinon
grace a la contrainte administrative? Tout
fonclionnaire, tout employé, lout fournisseur
des administrations et de la coterie, se voil
forcé de sacrifier ses convictions et sa cons
cience a des intéréts mesquins et aux intéréts
de la'coterie?
Voila bien encore le Cartonisme
Ce n'est pas toutla coterie a fait de la
Bienfuisancepublique son meilleurmstrument
de régne.
Le pauvre el les enfants des pauvres sont
a sa merci jusqu'ici elle ne s'est emparée
que des garcons elle entend s'emparer aussi
des filles.
Bourgeois d'Ypres, si vous laissez faire
nos matadors, ce que nous avons prévu, ce
que nous avons prédil arrivera. Les filles
seronl encascrnées dans leurs écoles commii-
nales, comme les garcons le sont deja dans
la Looije et ailleurs sous peine, pour
leurs families, de se voir impitoyablcmcnt
refuser lout secours et assistance.
C'est la régie de la coterie, c'est son parti
pris, c'esl sou reve Que ce réve se réalise et
alors, adieu dentelles, adieu salaire et bien-
étre des ménages u vriers....
Les immefises propriélés, les immenses
ressources de la Bienfaisanee jointes aux ser
vices co ninunanx meitent encore aux mains
de la coterie la plus considéruble clientèle
qui se trouvat jamais. La coterie excrce ainsi
son action sur toule la classe des artisans ct
des négocianls. Des promesses el des mena
ces sans hornes lui out fait avoir raison
jusqu'ici des moins fiers et des moins désin-
léressés. Qui dira leur nomhre?
Mais ce n'étail pas encore assez. La
Coterie devuit encore mieux uliliser cel in
strument de régne.
Combien de gens qui ont de l'argent des
Hospice> ei de quel secret et de quel mystére
on a tjujours enlouré leurs noms?
n'y a pas jusqu'a la prcsselibérale et iinpie et
jusqu'aux écoles sans prétres qui n'aient été
failes bénéficiaires de l'argent de la Bienfai
sanee publique!
En présence de tous ces griefs et de beau
coup d'autres présents a la mémoire de tons,
devons-nous nous félicitcr de ce régime rui-
neux ponr la prospérilé de la ville, ruineux
pour les finances, ruineux pour la morale,
ruineux pour la religion? Dcvons-nous dè-
clarer que lout est pour le mieux dans le
mcilleur des mondes el parce que la coterie
el ses créatures sonl replies devons-nous
trouver que le sort fait au rcste dc nos conci-
loyens est excellent?
Non, non, nous devons protester,nos amis
dussent-ils juger que 1'heure de la fiille n'a
pas sonné, dussent-ils, vu Ie résullat de l'é-
leclion communale de 1872, trouver que la
lulte est encore inutile, serail sans résullat a
l'heure présente.
Nous devons protester et protester tou-
jours, parce que cette protestation est le cri
de la conscience, faffirmation du devoir, la
reserve des droits méconnus de nos conci-
toyens calholiques; parce que eetle protesta
tion doit avoir enfin el aura son contre coup
dans les actes et dans les fails. L'avenir est a
la cause de la justice ct de la vraie liberlé!
Nous apprenons que l'Assemblée générale
des membres de l'Associalion conservatrice
est convoquée pour demain afitt de statuer
sur l'opportunité de la lutle ou de l'absten-
lion el sur la désignation des candidats, s'il
y a lieu.
Une correspondance de Warnélon, remise
trop lard, sera publiée Mercredi.
«louriice du Chretien avec Epitres et
Fvungiles de tous les Dimanches, for
mat de poehe, jolies reliures, de 4 fr,.
6 fr. et au-dessus. Approuvé par Mgr
Diipanloup.
Ypres, Vunderqmste-Fossé66 rue au
Beurre. Paris, Dupuy24 rue Sl-Sulpice.
tic campagne, sortant de l'école et
sacliant le francais, ayant 14 ans»
désire une place de bonne d'en-
fants.
S'adresser a OR EEL. (Abeele).
La Colonic des Itides, 114. rue de
Rivoli, Paris, tient le premier rang
parmi les maisons lesipltis iniporlan
tes de la capitale, par ses grandes
opérations eomtnerciales en tissus
exotitpues.
La Colonie des hides, fournisseur des
principales cours d'Europe, vient de
recevoir de nouveaux envois de ses
fabriques des Indes.
C'est le véritable] Cachemire de
l'Indetoutes couleurs, pour robes et
costumes.
Le Velours des lndcségalement
pour robes et costumes. L'on n'a qu'a
écrire aux Directeurs de celte impor
tante maison pour recevoir franco
les échantillons.
ON DEMANDE un Agent, pour la
vente a la commission de C1IARRONS
L)E MOINS, a Ypres ct dans les environs.
S'adresser au bureau da Journal.
Les person nes qui désirent voir
paraitre leurs nomadresse et pro-
fession dans IIndicateur général de
I Industrie et du Commerce (6° année)
distribué partout gratis, n'ont qu'a
envoyer 2 fr5 en timbres-poste, 41 rue
d'Edimbourg a Bruxelles. On recoit
également lessouscriptionsau bureau
du Journal.
A vaincre sans peril, on triomphesans gloire.
Bravo! til Lucien.
Bah! reprit Georges avec Bonhomie, j'ou-
blierai mes niécomples, je guérirai de mes Bles
sures. et voos me reverrez gal comme autrefois.-.
Mais il faut un aliment ii mon aclivilé: je Ie
trouverai sans sorlir d'ici; je soignerai la ferme,
je perfeclionuerai les cultures, j'élèverai vos Bes-
liaux;je vaux êire voire fermier général; je dé-
fricherai, je sèmerai, je planterai, el je serai
acclamé. dans un prochain concours regional,
comme le premier agriculleur de la province!
line salve d'applaudissements accueillit ces pa
roles, et chacun embrassa le converti.
Le lendemain, Georges reparlit pour Paris,
emporlaut la demission de Lucien poui' la faire
parvenir au minislre de la guerre, et rnoius de
quatre mois aprés, il élail de retour, ayanl vendu
son usine et payé ses créanciers.
C'est a pen de temps de la qii'eut lien Ie ma-
r ia ge de Bertlie de Crémilly et de Lucien de Cer-
nay dans ce vieux chateau qui avail failliétre
vendu, el que Bertlie et les larmes de madame
de Cernay avaient si heureusement sauvé d'une
adjudication judiciaire.
Aujourd'hui toule la familie vit au sein du bon-
heur et de la tranquillité.
Georges a lenu parole: a un récent concours
i»ricole. il a ohtcnu la première médaille d'or
décernée au plus beau specimen des bêtes ovines.
FIN.
CONSTITUTIONNELLE Anvers, 2 octobre 1875.
d'Auvers.
Le comploir universel d'imprimerie et d>'
Iibrairie de Bruxelles vienl de publier une troisiè-
me edition revue et angmenléc de l'opuscule
Un mot sur la danse aükessé aux peres et
Al Ér ES ET A LEURS ENFANTS, par J. J. NïSSEN,
curé-doyen de Slavelot.
Suns le litre de Le Protestantisme, M. I'avo-
cal Jui.Es Camarif.r vienl de publier chez
MM. Closson et Cc a Bruxelles une courte réponse
aux articles que M. de l.aveleye a rédigés en faveur
de la gluriücation du protestantisme.
a
a
Onguent et Pilules uTIolloway. Maladies:
des l'einmes. Chaquc cliuiiil a ses dévordres
paiTiculierschaque Age ses infii uiilés propres,
chaque saison ses maladies spéciales. Mais la fem
me. sous tous les climals cl en loute saison, est
sujetten certaines indispósiliuns qui le plus s.ou-
veul, lésultenl d'un délaul de soms, d'un mauvais
régime ou d'une organisation déliile. Pour tous
les dérangements particuliers au sexe, les remèdes
d'Holloway confèrent el assurent au système l'ai-
sance et Ie bien-être, en méine tnnps qu'el es
établissent süremenl la inarche naturelle de chaque
organe. Sous leur iuflueuce réparatriee s t lfeetiuu t
les plus rapides ameliorations, l.e corps se déve-
loppe, l'esprit s'éveille. Dans ces preparations, il
n enlre pas un atöme de inercure ou d'iiigrédient
nuisible. Par conséquent la mère de familie, le
garde malade ou le patient n'ont hesoin d'aueun
conseil d'avoir reeours a ces retuèdes.