ON DEMANDE un Agent pour la
réprouvenl hautement la soumission a l'au-
torilé du Christ et de son Vicaire et ils se
mettent eux-mêmes a genoux devant tout
pouvoir qui leur promet de combatlre et de
détruire Ie catholicisme, ('unique ohjet de
(cur haine et de leur terreur.
Les libéraux, au nom de la libre-pensée, se
vantent de pouvoir lire indislinclemeni les
journaux catholiques 011 libéraux, et de pos-
séder ainsi les moyens de peser Ie pour et Ie
contre; mais en réalité, se livrenl-ils a eet
examen contradictoire? Je réponds hardimenl
que non jamais ils ne lisent dans les jour
naux catholiques les articles qui traitent les
questions religieusesel ce qui prouve pé-
remploiremcnl cetle assertion, c'ost la pro-
fonde ignorance dont ils font preuve, chaque
fois qu'il leur arrive de disculerdes questions
dedogme calholique.
Ils défigurent et altérent complétement les
doctrines de PÉglise. lis n'étudient point nos
vérilés, et ils voudraienl par force nous ino-
culer la corruption de leurs erreurs.
Un pèrede familie qui permettrait de lire
les écritslibéraux, sous prélexle que l'on doit
pouvoir e^miner Ie pour et Ie contre, ferait
la mème chose que celui qui, sans ulilité
aucune, exposerait son enfant au danger de
mourir, en lui adminislrant du poison, sous
prélexle qu'il doit pouvoir en comparer Ie
goüt a vee celui des mets nutritifsetsalulaires.
Voila pourquoi, mon lils, vous ne devez
point lire les dangereux écrits du libéralisme.
Si vous voulez former tos opinions poli -
tiques, devenir un bon citoyen, un bon
chrétien, demandez a l'étude de la religion
calholique ses féconds enseignernents. La et
seulement est la vérité.
Le libéralisme n'enseigne et ne peut ensei-
gner que l'erreur. Et, retenez bien ceci
'homme n'a pas de repulsion pour Terreur,
paree qu'elle flatte ses défautsmais il hait
a vérité, paree qu'elle condamne ses vices.
Si l'homme a une ame intelligente, il a
aussi un cceur corrompu: il aime sa liber
ie, ses vicesii souffre impatiemment qu'on
le condamne.
Cela explique pourquoi la religion catho-
lique, qui condamne le viceou Terreur, a
plus d'ennemis dans le monde, que toute
autre religion el pourquoi le libéralisme,
qui n'admel point la vérité absolue, est l'en-
nemi implacable, du catholicismequi pro-
clame son autorité doctrinale infaillible, qui
enseignela vérité immuablcel qui Yadople
comme base de ses dogmes et de sa morale.
{Franc de Bruges.)
dhroniqiic locale.
LA GRANDE RUMEUR.
Grande rumeur en ville: M. le Doyen
d'Ypres a voulu enlever a une pauvre
veuve, ayant charge d'une nombreuse fa-
tnille, son gagne-pain, et son bénéficeü!
Vraimenl?...
S'il s'agissait d'une et de beaucoup depau-
vres veuves et de families ayant charge de
iwmbreux enfants a qui la bienfaisance libé
rale d'Ypres refuse les secoursqui leur sonl
dus, et les refuse paree que les enfants fré-
quenlent d'excellentes écoles catholiques....
hatout serail pour le mieux dans le meil-
lqur des mondes, et TAvocal de la Régence
répélerait, imperturbablement glorieux: II
y a harmonie entre les vues el les ten-
dances des Administrations charitables et
celles de ('Administration communale.
Cette union double les forces de la cha-
rité pub ique. Tous les libéraux ap-
plaudissent des deux mains a ces pratiques
ordinaires de la liberté et de la bienfaisance
libérales! C'est Thistoire vraie de tous les
jours.
Voyons quel est le mensonge de la veillée
electorale:
Un chantre de TEglise de St-Martin ayant
demandé a plusieurs reprises de s'absenter,
sous div rs prétexles, des offices domini-
caux, s'absenla en réalité pour assisler avec
la société de fanfares dile«/es Bonnets blancs»
a des parlies de plaisir d'un caraclère, en
jargon liberal, plus que suspect, d'« anti-
cléricalisme. Les Witte klakken chaque fois
remorqués par un des sergents-recruteurs
du pire libéralisme, un huissier fin lirnier,
avaient crié a tue-têle: Vive de liberalen!
Tout ceci est de pleine noloriélé publique,
aussi bien que les renlréesen ville, rentrées
lapageuses et scandaleuses, a deux, trois
boures du tnatin.
Or, M. leDoyen, informé de ces fails, re-
présenia au jeune chantre Tinconvenance de
cette conduite et Tincompatibilité de ses
fonclionsa Téglise avec sa qualité de metn-
bre de pareille société;et il conclut.en acquit
de son devoir pastoral, a Toption nécessaire
pour Ie jeune chantre entre Téglise et la dite
société. Un délai lui fut accordé. Au terme
du délai, le jeune homme refusa de quitter
les Witte klakken.El,comme conséquence ra-
tionnelle el nécessaire de cette déclaration,
le jubé et le ebeeur lui furent inlerdils.
Voila toute la vérité et rien que la vérité.
Que certains libéraux désirent faire lour a
tour les mèmes gens chanter les offices di-
vinsel crier «A bas la calotte!» cela ne nous
étonne pas. Mais qu'un calholique, que quel-
que homme de bon sens trouve cela couve-
nable, nous ne le croirons jamais.
M. le Doyen a fait ce qu'il devait faire,
rien de plus, rien de moins.
Mais, dil-on, M. le Doyen exigeait que les
Witte klakken fussent congédiés de la mai-
son Hartcel, oii ils ont leur local, et le jeu
ne homme habile avec sa mére et il n'est
pas le maitre do la maison. Cetle allé-
gation est fausse, absolument fausse; nous le
savons pertinemmenl: M. le Doyen ne mil
qu'une condition, uneseule, au maintien du
chantre, c'était sa démission personnelle
d'une société dont toutes les allures sonl in-
compalibles avec les devoirs les plus élemen
laires d'un homme d'église. M. le Doyen
ne prétendit pas autre chose, tout le reste
est invention méchante et calomnie libérale
pure, éditée a plaisir par Tavocat cf'une
mauvaise cause, laquelle ne saurail se plai-
der honnétement.
Autre affaire. Le sacristain de Saint
Martin élait un des piliers de Tcstaminet le
Saltan.N'y va-t-il plus, y va-l il encore? iNous
Tignorons. C'est son affaire. Mais s'il n'y va
plus, nous Ten félicitons néanmomscar, un
homme d'église, un sacristain surt'out, qui
par la nature de ses fonctions a un caraclère
presque sacerdotal, un clerc en un mot,
ne devrail pas s'installer chaque soir au foyer
du Denier des écoles liberates, dans un
des centres les plus aclifs de la propagande
anti-catholique. Que eet estaminel soit un
des plus houorables (style du Progrèsel
fréquenté par l'élite de notre bourgeoise.
SoitMais un clerc de bon sens devrait
s'y trouver en tous cas dépavsé, hors de sa
place, ne füt-ce que paree que tous Ty trou-
vent comprometlanl ou compromis.
Avons-nous besoin d'ajouler qu'il est faux,
absolument faux, que IcClergé ait inlerdit
le Sultan a tous les sacristains, bedeaux,
chanlres el atilres gens d'église. C'est
la encore une invention libérale au service
de la mauvaise cause libérale. Avons-nous
besoin d'ajouter encore, a ce propos, que
MM. Vanheule ou Hynderick approuveraient
grandement le chef et les employés des bu
reaux de Tllötel dc Ville, s'ils passaienl tou
tes leurs soirées dans un estaminel calholi
que, foyer d'un Denier des Ecoles anti-libé-
rales et centre de la propagande anti-libéra
le!!! Enoncer leur lolérance c'est la démen-
tir. Connue la lolérance libérale
Et dire que c'est par suite do tous ces
merisonges, a en croire le Progrèsque
plus de quatre-vingts personnes apparte-
nant a toutes les classes et a toutes les
opinions viennent de se faire présenter a
la nouvelle fanfare de Wille Klakkenen
«qualité de mombre honoraire que un
grand nombre de musiciens civils el
militaires, qui prètaient leur concours a la
Société de Symphome de St Laurent,
viennent de se retirer et ont déclaré qu'ils
refuseraienl leur concours a Tavenir»; que
a la huitiéme et derniére procession du ju-
bilé troisième supplémentaireil n'y
avail plus le quart du monde qu'il y avail
aux précédenles, enfin, que plus de
cent élecleurs plus ou moins floitunts, ca-
TiiOMQUES mème, qui en Tabsence de lulte
se seraienl abstenus, sont bien décidés
mainlenant a aller déposer un vote de
protestation. Progrès 20 Octobre 1875).
On le voil, Ic Progrès escompte parfaile-
ment ses merisonges qu'il necroil habiles el
réussis que paree qu'il les a si bien cal-
culés!...
En fin de compte, qui maintenant a fait
lort aux intéréts de la Ve Harteel; qui lui a
enlevé le bénéfice de 500 fr., de son lils
chantre? Qui? Le libéral qui a enjoint a ce
fils de rester membre d'une Société le
rendanl moralement impossible a Téglise. En
effet, le fils se dégageant de la Société, qui
empéchait la mére de conserver chez elle les
Fanfares? Personne. El elle cumulait, la
pauvre veuve, saus embarras et sans peine,
et les bénéfices de la Société des Bonnels
Blancs et les 500 francs du chantre de St-
Martin. Tout cela lui a été dit. Mais les libé
raux ne Tont pas voulu. II leur fallait a tout
prix fabriquer du scandale, et ces bienfai-
sants libéraux ont fait de leurs seules mains
la viclime. Pauvre veuve, vous assure-
ront-ils cinq cents francs de supplément par
an?...
A chacun son dü.
AUTRES MENSONGES.
Par le temps de mensonge qui court, c'est
grande besogne defdémenlir.
i-lt y*
Dés le 14 Öctabre, le Progrès ouvrail la
série des mensonges électoraux.
Nous apprenons, disail-il, que le Cercle
calholique forme en ce moment une nou-
veile fanfare. lr mensonge; la fanfare
nouvelle est complétement formée en de-
liors du Cercle calholique aussi bien que
du Cercle musical. L'administraiion les
locaux el les membres de ces trois Sociétés
sonl compleiement dislincts el sans liens
aucuns.
Les musiciens attachés aux jubés doivent
ou quitter leur place ou s'embrigader dans
la nouvelle Musique. 2(l mensenge,
sans l'ombre de fondement ou de prétexte.
On connait la suite de la série.
Conclusion de ces mensonges {Progrès du
14 Octobre):
Nous engageons nos amis a répondre a
ces violences en nous servant des mèmes
armes. Et la-dessus expulsion de la
Musique des Pompiers de tout membre de la
Société nouvelle.
a Sachons conserver nos faveurs pour
ceux qui contmuent a suivre el a dèfendre
notre drapeau, ajoute aussilöl le Pro
grès. El la dessus vite une fournée de
membres honoraires libéraux, adressée aux
Wille Klakkensuivant et defendant le
drapeau libéral.
Le brevet d'enrólemenl-libéral elait oc-
troyé le 14 octobreaux Witte Klakken. Le20
octobre, nolez, dit Ie Progrès, que cetle
société n'a aucune espèce de caraclèrepo-
litique elle est composée de jeunes
gens de la bonne bourgeoisie qui se sont
réunis dans le seul bul de faire de la mu-
sigue et de passer entre eux quelques soi-
rées le plus agréablemenlpossible.—Ainsi
ce n'est plusassez de ne pas faire de la po-
litique, de rester neulre il faut s'inféoder
corps et ame aux clubs cléricaux! Iniqui-
tas tnenl'la est sibimetipsi. L'iniquilé se dé-
ment elle-mème! Et voila comment en inven-
tant des intolérances, des violences et des
pressions qui n'onl jamais exislé, el que Ton
sail ne pas exisler, on veul justifier les into
lérances libérales, les violences libérales, la
pression libérale celles-ci tangibles,
palpables et réelles.
Depuis Voltaire c'est toujonrs la méme
histoire, la mème morale et la mème politi
que. Un mot caraclérise tons ces agissements
el ce mot c'est MALHONNÉTETÉ
LES DERN1ÉRES NOUVELLES.
QUESTION DES EAUX.
Le Progrès est mirobolant, il n'y a qu'a
le citer.
II s'agil de la question des eaux.
lc Phase.
17 Octobre 1875. L'administraiion
communale vient de recevoir aujourd'hui
méme le projet ayant pour objet l'amélio-
ration de notre sysième des eaux... II
parait qu'il ne serail pas aussi coüteux
«qu'on Ta supposé d'abord (Tanl mieux).
Si nous uvons bien compris les deux étangs
seraienl mainlenus et devraient étre ap-
profondis; ensuite on tacherail d'y con-
duire quelques sources pour alimenter ces
réservoirs... d'une plus grande quantité
d'eau. Nous rien dirons pas davantage
de peur de nous tromper... Nous n'avons
jamais été partisans du grand projet
qui devait coüler cinq a six cent mille
francs pour doler en définitive la
ville de la méme eaux Dévaser
les deux étangsnous a toujours paru la
base de ce qu'il y avail a faire;puis y aug-
menter le volume des eaux, si possible, en
en y conduisant les sources qtion pourrait
découvrir; enfin, y faire exécuter tons les
ans des travaux de faucardnge afin
d'empècher les eaux d'ètre gatées par les
detritus végétaux qui entrent en fermen-
tation, pendant les grnndes chaleurs. Nous
avons tout lieu de croire que ces travaux
se rapproehenl de ceux préconisés par la
Commission spéciale qui a été cbargée
d'étudier la question.
Nos compliments a la Commissi»n spéciale,
si pour arrivcr a des conclusions aussi sim
ples et aussi primitives il a fallu que Ton
dépensat en études préalables quelquedix
mille francs!! Electeurs, quinze inille francs
employés a une nouvelle canalisation eussent
fait un pen mieux votre affaire! Quoi qu'il en
soit, réjouissez vous que cinq ou six cent
mille francs ti ai ent pus été dépensés pour
doler, en definitive, la ville de la mème
eau!!!
2° Phase.
20 Octobre 1875 Pour remédier a la
pénurie des eaux alimenlaires pendant une
partie de l'année el a Taltération qu'elles
ont pu subir dans les étangs, dans les fos-
sés ou dans les puits de la ville»... pé
nurie et allération qui existent depuis un
a siècle, est il vrai que Tadministration
actuelle n'a rien fait? Ecoutez et jugez:
Voulant en finir avec des pallialifs, elle
a décidé de chercher a couper le mal dans
sa racine. La question a été étudiée sous
toutes ses faces; puis elle a été sounusea
Texamen des hommes les plus compétents
du pays. Le Conseil communal est déjd
saisi du rapport de cette Commission la-
quelle aélaboré un projet qui doit fournir
v a la ville des eaux de la meilleure quali-
té Tanl mieux!) et en quantité plus que
suffisunte. (Tant mieux! Tanl mieux!)
Done on doitsavoir gré a TAdministra-
lion des efforts qu'elle a fails {au bout de
trente huil uns!) pour parvenir a un
grand projet diensemblc (Et le Progrès
du 17 qui n'est pas partisan du grand
projet! de nature a faire cesser a lout
jamais (/I la bonne heure!) et sans trop
compromeltre les finances (Bravo!) les in-
convénienls d'un système dc distribution..
Le travail est prés d'aboutir (Tanl mieux!)
les études des hommes spéciaux sont ler-
minées. Tanl mieux! Tanl mieux!)
3° Phase.
Encore le méme 20 octobre. Discours de
M. II. Carton a, iAssociation libérale
Messieurs, la question des eaux n'a pas été
perdue de vue elle a été soumise a l'exa-
men de plusieurs ingénieurs, de plusieurs
savants et en dernier lieu d'unecommission
composéede trois hommes trés compétents,
el on est arrivé a ce résultat (Ecoutez
que tous les rapports se conlredisent ei se
réfulent. »(On ne saurait, Monsieur Henri,
meltre mieux les qualre pieds dans le plat!)
En présence de ces avis contradicloires,
('Administration a, d'après moi, le devoir
d'hé si ter. (Encore! llélas! Quand done
nos intelligents et nos zélés vont ils con-
clure? Aurons-nous encore duranl trenle-
huit ans de l'bésitalion cl de mauvaises
eaux Car elle ne peut nous grever d'un
demi million de dettes qu'a bon escient et
avec la certitude de nous doler d une eau
meilleure que celle que nous avons.»El
voila oil nous en sommes, foi d'Henri Carton!
Qu'en dites-vous, Monsieur Vanheule? Pas
malm, n'esl-ce pas, le docteur et licencié en
droit
QUESTION DES ÉCOLES.
En réponse aux justes reproches adressés
aux écoles communaleselau collégecommu-
nal.Ie Progrès ne trouve que la réplique sui-
vante Une grande part des dépenses sont
supportées par TÉtal el par la province,
preuve évidente que ces élablissemcnts
réunissent toutes les conditions voulues
pour répondre a leur destination. La
réplique est pire que médiocre. Légalilë ne
signifieici nullement moralité, ni religion.
Veul on avoir idéé des sentiments inspirés
dans ses écoles par notre grand maitre de
Tenseignement Qu'on lise ce que nous co-
pions vingl lignes plus bas
Si le clergé Temporlail la classe ouvrière
en serail la première victime ses enfants
ne pourraient plus respirer que Tatmos-
phère viciée par Chaleine d'un petit fi ére;
la jeunesse enliére serail condamnée a étre
pétrie dans un motile qui lui imprimeruit
une forme indélébile de crétin isme.
Ceile appréciaiion sommaire de Téducation
religieuse en dit long sur Téducation donnée
dans les élablissemenls de la ville.
QUESTION DE LA BIENFAISANCE ET DES
HOSPICES.
Cilons toujours Le but évident du parli
clerical n'est pas seulement le monopolede
Tinslruction publique, mais encore le mo-
nopole de la bienfaisance. Bejigieux et
religieuses disposeraienl en muitres des
diverses fondations. Lecouvent deviendrait
le principal el les pauvrës Taccessaire la
caisse du couvent engloutirait la majeure
pur tie des libérulilés et nous lumber ions
bien vite dans des ubus uussi nombreux
qu'odtëux.
Voila bien le libéralisme impie, calomnia-
leur de TÉglise el de toutes les institutions
nées de son sein. L'Eglise suivant Torgane
des candidats libéraux, c'est Tinfame, la
grande proslituée Et des électeurs catho
liques pourraient voter pour ces gens-la
Aucune conscience calholique, quelque vio-
'entée qu'on la suppose par des menaces, par
des promesses, par des intéréts, ne saurait
s'y trouver autorisée. Calholique el honnête
homme ou ne peut sous aucun prélexle con-
niver avec le mal, le ratifier, y applaudir.
Et queserait-ce qu'un vole de plusou de
moins, se dironl peul-étre quelques nns
Un votedeplus? Ce serail un encouragement
de plus, une approbation de plus, un applau-
dissemenl de plus. Et tónt cela c'est le mal
moral. Les intéréts ne pésent rien dans la
balance suprème le bien et le mal moral s'y
pésent seuls. Mal beu ren x qui Toublic.
Ce matin 4 beu res, est décédé, munt
des secours de Notre Mére la Sainte Eglise,
M. Pierre Beke, Bourgmcstre de la ville d'Y
pres.
Une correspondance de Warnêton, reeue
ce midi, arrive trop lard pour étre insérée.
BURGERSTAND VAN YpEREN,
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également les souscript ions au bureau
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9
n
9
9
9
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GEBOORTCN.
Mannelyk ges'actit 7. Vrouwelyk geslacht 6.
BUWELYKEN.
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werkster Gisquiere, Henricns, daglooneren
Dultioo, Ptiaraïlda naeister. Heugebaert llen-
ricus, timmerman, en Verbaeglie, Silvia, tonder
beroep.
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Desmyttere, Cecilia, 7S jaren, zonder beroep,
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Mannelyk geslacht 0. Vrouwelyk geslacht