Récapilulanl loules les villes oü il y a eu lulle, voici a quoi nous arrivons Succes (les catholiques. A Bruges, Couriiai Men in Mouscron, Warnèlon, Wervicq, Audinarde, Deynze, Eecloo, Lo keren, Gramnionl, Ninove, Termonde, Ma lines, Lierre, Nivelles, Aerschol, Spa, Has selt, Tongres, Au hul et Bouillon. Succes des libéraux. An vers, Louvain. Tournai," Binehe, Braine-le-Comle, Nainur, Gembloux ct St Hubert. Voila des fails: ils étalilisscnl clairemenl el nellemenl que les éleclions co mmunales onl été funesles aux libéraux. HABLERIES LIBÉRALES. Tousles trucs sont employés par nosnd- versaires pour transformer en succes Ie dé- saslre électoral qu'ils onl essuyé Ie 2Oelo- bre. Tantól ils donnenl comme des Iriomplies éclatants pour leur opinion, des réélcclions sans lulle. (Test ce qui est arrivé erilr'anlres a Nieuporl el a Vpr es oü, si l'on devait en croire la presse libérale, Ie parti clerical au- rail élé culbulé après une lulle des plus vives. Tanlót ils chanlent victoire a propos de combats enlre libéraux comme a Charleroi, a Alh et a Mons, oü un bouclier qui reven- dique bien haul son libéralisme, a oblenu une cenlaine de voix. Enfin los marquis de Crac de la presse maconnique moment impudemmont en an- noncant qu'ilsonl élé vainquetirs a Bercbcm, a Borgerhout, a Popermghe, a Warnèlon, elc., tandis qu'ils onl essuyé un échec des plus décisifs dans ces localités el dans d'au- tres encore que ccs vérédiques personnages passent habilement sous silence. Au lieu de publier les ëclalanles vïcloires qu'ils onl oblenues dans des localités impor- lanles comme Durbuy, petite commune lux- embourgeoise de 29 éiecleurs, oü les libé raux onl oblenu 14 voix, pourquoi done ces amis de la vériié nc disent-ils aucnn mot du triomphe des caihohques dans presque loules les communes des Flandres, de Limbourg el de ia province d'Anvers oü bienlöt Pon pour. ra inscrire sur une pierre lumnlaire ces Irois mots funébres: ci gil le libéralisme. II y a, c'esl vrai, Ie succes des gueux! La gneuserie alliée aux Prussiens d'Anvers a ba11u le meeting, grace au schniclc el a la pièce de ceni sous. Beau triomphe que ce lui la! Mais, disent nos adversaires, c'est un pro- noslic ceriain pour les éleclions legislatives de Pannée prpchaine. Halte la, comperes! Tout gueux que vous êlcs, vous n'ètes pas des Nick de Périgueux et Pan prochain les éiecleurs du district d'Anvers ferorii aux gueux la nique. Los pelits éiecleurs a 10 francs qu'ils ont grisés ne voteronl pius et les communes qui environnent Anvers formeronl a-u tour de notre mélropole commerciale un cordon sanitaire qu'ils ne pourronl pas franchir. LE FOND DE LA POLITIQUE LIBÉRALE. La secle anlireligieuse éprouve de jour en jour plus de ddficultés a con ten i r les impatiences qui s'agilenl dans son sein. Nous nc parions pas des exces quolidiens desa basse presse. Le profil en est d'autant meilleur a prendre pour les libéraux, qu'on a moins de ménagemenls a garder pour dé- savouer les organes qui devienuent par trop compromettanls. Mais voici qti'un recueil des plus Imppés, palronné par lout un cénacle desommités du parti et résumant en lui, de l'aveu de ses di recteurs, tout ('effort inlellectuel du libéra lisme, la Revue de Belyique en un mot, se dépouille sans vergogne du vieux manleau de la moderation el arbore résolüinent le drapeau de la persecution paria force bru tale. L'arlicle de la revue maconnique, signé Hermann Pergameni, est assez long; deux paragrapbes suflirónt pour donner une idéé compléte de ce dévergondage polilico-re- ligieux. Non, slécrie l'auteur, si les libéraux beiges ven lent sauver leur pays et leurs idees, tl faul qu'ils recourenl a des motjens plus énergiquesil faut qu'ils travaillent sans relaclie a la suppression des cotivents ct des ordres religieux, qu'ils arraclienl l'enseignement aux mains du clergé, qu'ils arrêtenl par des mesures sévères et radi cals le développemeni inouï des miracles, des pèlrrinages et des sligmatisées, qui sont un scandals el une lionle pour noire pays. Quelles scrout ccs mesures9 Sans doute, il ne s'agit pas de faire des martyrs; les temps ne sont plus oü Ion biülait cl oü l'on torturail au nom d'une opinion poli tique; les nioeurs de ITiuinanité sonl clian- gécs et l'homme XIXC siècle n'a plus Ie coeur de fer de ses aieux; mais si la repres sion a perdu son caraclère de férocilé, olio n'en exisle pas moins, ca r el le est la sanction du droit. La prison.les amendes ede ban nissement sont des armes légales pouuqüoi XE PAS s'EX SEUYIR A ce rngissemenl du fanve, grand ofTaro men l des burgraves de tout pelage. Après le premier moment de stupeur, c'est a qui amorlira de ses sourdines l'elTcl du malen- conlreux article. L'nn déplore el désavoue O les tendances autorilairos des soi-disanl progressistes, mais en cliercliant un dé- ri val if, une excuse el une justification dans lesexcès révoluiionnaires de l'ullramonta- nisme, el dans un programme apocryphe de ['association calliohque de Turnhout;on ne s'atlendait guére a voir Turnhout en cctle affaire. L'aulre se tire d'embarras plus gaillardementarticle end ia blé boutade de jeune homilie, mades folatres de poulain échappé qui jetie ses gonrmes, pour lui il n'y a que cela dans l'arlicle. Un Iroisièine declare, du haul de sa majesté doctrinaire, qu'il n'admet pasquelelibéralismesefasseperséculeur. Tout cela décèle une peur elfroyable do ce qu'en clira le public, mais ne nous prouve aucunement que l'on soit Irés-conlrarié au fond des ruades fo/dties du poulain, Nous avons, ee noussemble, une experience assez decisive. On ferail un volume avec les phrases sen- timentales du libéralisme sur la Constitution el sur le respect qu'il professe pour l'égalité des cjioyens et pour la 11berté. Cela n'a em- pêché ni les gueux deeonsommer leurs plus scandaleux attentats conlre nos institutions, des attentatsqnc l'oncüt déclarés impossibles il y a dix ans; ni leurs congénères de loute nuance, depuis le rouge écarlale jusqu'au doctrinaire' déleinl, do recucillir fort tran- quillement le benefice des fails accomplis. Ce qu'on nous recommande, cc n'cst, après lout, que le régime d'Allemagne et de la Suisse, el ces pays nous offrent, suivant ['ex pression d un grand journal de la secle, des exemples bons a irniier. Vienne une majorité libérale ce dont le ciel nous préserve et lel qui aujourd'hui protesle conlre les tendances autoriluires et les articles endia- blés. sera bien aise peut-ètre d'emhoiler le pas des progressistes, ct de tenir sa petite place et son petit rólc dans les rangs du libéralisme perséculeur. En somme que veut-on Oh bien pen do chose. La suppression des convents el des ordres religieux. et, avec elie, la suppression des articles 14 el 20 de notre pacle fondamental; L'enseignement arraché aux mains du clergé, el l'arlicle 17 arraché de la Consti tution Des mesures sévères el radicales contre les miracles, les pèlerinnges et les sligma tisées, et, comme préalahles nécessaires, la mise au rancarl des articles 0, 7, 10, 14 et 20 de la inême vicillerie La prison, Ramende ct le bannissement employés comme moyens d'application des idéés progressistes. C'est moins que rien, comme on voil, et il faudrail avoir l'esprit fait de travers pour ne pas reconnaitre que les nueurs de t'hu- manilésonl changéesque l'homme du XIX* siècle n'a plus le catïtr de fer de ses aïeux et que la repression a perdu son caraclère de férocilé. Mais Ia liberie, dira quelqu'un, Messieurs les libéraux,que faites-vous done de la liber- té, de ce que vous monlrez loujours comme voire parebemin de noblesse? Éeoutez la réponse: Continuerons-nous a nous croiser les bras en psalmodiant chaque jour les litanies de la liberie, ou bien nous lève- rons-nous enfin avec un coeur viril el cher- cherons nous a museier la louve romai- ne Cherchez maintenanl ce qui vous rcsle de la liberlé libérale Hcureusement tout n'esl pas'flni avec ccs declamations forcenées. Si l'esprit de despo tisme et d'irréligion peul obscurcir les intel ligences jusqu'au pomt de leur faire envisager comme choses naturelles et de nécessité pn- blique toutes les turpitudes de la persécution brutale, il est eucore des hommes qui croienl au droit cl a la puissance de la liberlé fondée sur la justice. Ceux-la ne s'abandonneront point lani qu'il leur reslora ne fül ce qu'un troncon de leurs franchises pour repousser la plus odieuse des agressions. Que le> lèvcurs du radicalisme jeltenl seule nenl les yeux sur cc qui les entoure el ils verront si les calho- liques sont disposés a demander grace et dans la situation de se rendre a merci. GUEUX, GUEUSES. II n'y a plus soudement des Gueux a An vers; on y trouve aussi des gueuses. Le pré sident de ("Association libérale, un Monsieur qui porie le nom d.e Pêché ct qui donne au catholicisme le gentil nom de serpent cleri cal, a, dans une rénnion de la gneuserie, te nue aprés les élections, au theatre des Varié tés, conviéces dames aux douceurs du libé ralisme avancé dans les termes suivanls: II y a 2b ans, le parti liberal élail timi de. Ses attaches dans le coeur du peuplen'é- laienl pas les memos. Ces lomps sont passés! Aujourd'hui nous avons la conscience de noire force el nous devons oser. Nous avons la conscience de notre lorcè baséc sur l'anion indestructible de tons eeux qui veulenl Ia palrie libre, forte, indépendante. ARR1ÈRE done la limidilé des temps passés cl que désormais la devise du libé ralisme soit: EN AVANT! (Longues accla mations.) Le libéralisme timide est mort, vive le libéralisme oscar! Voila qui renlre juste dans le programme de la Revue de Belgtque. En avant, la prisonIamendele bannisse ment! En avant les moyens lég aux l Enfin, un certain A. Michiels, congréga- niste a postal, a donné, dit 1 Opinion d An vers, la signification ton le criiiëre de la journée du 26, dans ia question suivanle faite a la foule On vous a demandé aujourd'hui si vous éiiez pa pistes ou gueux et vous avcz ré- poudu... lei un imense cri retentit d'un bout a l'aulre de la salie. Gueux Le Précurseur analyse ce mème discours en disant II caractérise la intle actuellemenl enga- gée enlre I'élément papiste et lêlémcnt libê- ralel conclut a la nécessité pour le pays d'exlirpcr I'element papiste dc nos destinées nationales. Plutól gueux que papis'es ct I'extirpa tion du catholicisme! par la violence legale, voila done le double cri de guerre de ces bons libéraux, qui ne sont pas les ennemis de la religion, selon le saint et verlueux M. De Wael. Pour terminer celle scène de Pandemo niumM. Vander Taelen, l'arni personnel de S. M. Leopold 11, a prononcé lui aussi un discours ad usum fann in arum et dont le Précurseur parle en ces lermes: M. Vander Taelen prend la parole: Mesdames cl Messieurs ou plutót amis et amies et la salie de trépigner. Nous baissons le rideau. SITUATION DANS [.'ARRONDISSEMENT DE NAMUR. On écrit de Namur Notre échec n'est pas découragcant les libéraux nel'emporlant en moyenne que d'une soixantainede voix. II n'a manquéque4 voix a M. Melot pour passer au lcr tour, 16 voix a M. Lamboite el 2b a M. Rueot. Dans les communes des environs, nous" avons élé plus heureux qu'a Namnr: a Tami- nes, vicloire compléte de nos amis, et aussi a Moustier, a Spy, a Champion, a Sorinne, etc. a Dave, les candidals de M. Lomba, bourgmestre, out échoué, el a Wépion, ceux de M. Drion, de Marlagne, ont été battus. Vicloire relative a Namur et vicloire com pléte dans la plupari des communes rurales, telle est, de par la journée d'hier, noire po sition, et c'est un présage heureux pour d'autrcs lulles, oü l'on nous Irouvera unis, armés et indomptables. L'aveu suivanl fail par la Mause de Liégo au sujet des élections de Namur, est précieux it enregistrer II est regrettable que l'écarl enlre le nombre des voix obtenues par les libéraux el le nombre de celles qu'on a donnéës aux ca tholiques ne soil pas plus considerable de (rente a cinquanlc. Cela lienl a la puis- sante organisation du Cercle calholique. Nous lisons dans I'Union de Charleroi Dans l'arrondissement de Charleroi, le résultat de la lulle nous est plutót favorable que désavanlageux. DEUX POIDS. Les fcuilles gueuses d'Anvers annoncenl que leurs patrons ont organisé les jours pré - cédant l'élection une bandearmee ayaul pour mission de surveiller les éiecleurs. Or. ces feuilles onl jeté feu el Hammes lorsqn'a Lou vain nos amis, voyant l'inertie de la police, avaient mis sur pied des jeunes gens qui devaienl préserver les paisibles habitants de tont mauvais trailemenlel les out cent fois ma ud 11 ces stokslagers comme ei les les appclaienl. Mais aujourd'hui les gueux font dans leur inlèrèt ce qu'a Louvain on faisait dans l'inlé- rêl du bon ordre, et les mêmes jouniaux applaudissent NÉCROLOGIE. M. Charles Vamnossevelde, président du Cercle calholique de Termonde, vient delre frappé dans ses affections les plus chéres par la mort de sa bienaimée épouse Dame Rosa lie De Smet, seeur du Très-Révérend Përe De Smet, le célébre missionnaire en Amérique. Celte mort cause un deuil général dans (out l'arrondissement de Termonde, oü la défunle était regardée a juste litre comme la mére des pauvres. A un esprit dislingué elle unissail les plus belles qualiiés du coeur. Elie est mortecomme elle a vécu, pleine de foi et d'espéranee en Dien, emporlant avec elle le fruit dc ses bon nes ceuvres. L'Ouvrage mentionné ci-dessous est en ven le chez Vanderghinste -Fossé, rue au Beurre 66, Ypres, au mème prix que chez les édileurs. Commandé par (lóuzaine en une fois, on recoil le 13° exemplaire gratis. On l'expédie par la Posle, aussilól com mandé. f'iif «n h|Eic locale. OU L'ON' VOIT QUI A PAYÉ LES BALAIS. IL les a payés, les balais, otii, IL les a payés, el généreusement encore! Eh bien, vrai, nous la trouvons coquette l'aventure: il faut que ce soit le Progrès qui nous la conté pour que nous y njoulions foi. Done ils y élaienl, les balais, les patrons du Progrès Ie confessenl: bien ou mal, plulót mal que bien, ils s'en excusent. lis y étaienl, je l'avoue, dit le Progrès pileux; oh! non pas d l'enlrée précisément, comme C af- fir me mensongèremenl le Journal d' Ypres, mais enfin prés de Cenlrêc d'un bureau elec toral', ou prés de l'enlrée des Halles, oü se trouvait un bureau électoral! Lecleur, saisis- sez-vous la nuance?... Non... ni moi non plus. N'iqiporte, ils y élaienl,... un marchand les y avail providanlieilemenl deposes cc jour-la, mais un vrai marchand dc pom- mes de terra et de Cheluvell encore! Un dróle de marchand loulefois, qui a deux ob- jets a vend re pour pager sun layer (admirez cominc lout s'encbaine) ct qui ne Irouve rien de mieiix que d'exposer I'un sur Ie pavé pu blic, pendant qu'il va colpoilanl l'aulre. Mème pour un Mercure de Gliclti volt (centre d'irradiation libérale) voila qui n'esl pas foil. Ce marchand de tubercules nous pa rail lui- rnême un lanlmel tubercu/eux. Or, aussilól aprés que Ie résultal (provi- denliel?) des éleclions fill coiitiu, il arriva que des ouvriers enivrés (par quelle provi dence, Piai/i èsé) s'emparérenl des balais, les emmancliëreiii, el se inireni en devoir de bul aye r la Grand' Place. C'étail la consigne avant, el les rnslres élaienl trop ivres apparemmeiu pour s'aper- cevoir que l'exëcii'ier après, c'élail se diver- tir cruellenient aux depens dc quelqu'un qui n'est pas précisément un culoiin. Soudain, Deus ex machina, iniervinl rbomine provi- denlicl, que 1 e Progrès voile sous une initia le trop Iraniparente. M. Cdonna quel- que chose (quelque pelite chose... pen de chose... comme c'esl nature!) aux ouvriers enivréspour qu'ils s'en a/lassent (Irés élé gant, cel imparfail, Progrèspour qu'ils sen aliassent au plus vile, sans tam bours ui trompelies. El les drölesde délaler en elïet,... mais avec les balais! Qui ne fut pas eoiitem?... Le marchand dc tubercules naturellemeiil. Sa douleur se Iraduisil mème d'une facon lout a fait anormale, et vraiment providentieUe: il se fendit en larmes (lexluel). On ne savait probablemenl, par quel liniment recöHor ce inalbeureux fendli, lorsque providenlie/lement sorlit de la cou lisse le providentiet M. Car... (parole d'hou- neur, nous sommes en pleine féeric.) Q ie vóuliez vous qu'il fit! II se fendit lui aussi deredicf, et généreusement, (cel aveu a dü comer a sa modeslie) et renvoya Ie bon- liomine, complétemeiit restauré, a sa clien tèle de Gheluvelt. Ou dit cependant que ce f ndu jnra/mais un peu laid, qu'on ne le prendrait plus a pareille mystification, (sic) Ei voila, ami lecleur, comment ce fut au résumé ce bon M. "'ton qui paya les pots,... non les balais cassés. Eli bien, puisqu'ils sont payés ces balais, de grace qu'on les rapporto bonnèlemeni a lTlöicl-de-V'ille: Ou prélend (mais on esi si niécbanl au village) que la aujourd'hui on poUrrait en faire emploi... en familie: un s'y balaie, s'il faul le croire, enlre soi et dru: c'est gai, el lout a fail providential! MONSIEUR SOCIUS. Un bon point au correspondant de Wyt- scbaele, qui écrii au Progrès sous le nom de Socius. I! y rend eompte de l'enlrée provi dentieUe, au conseil communal, de deux libéraux, qui vonl décidément meltre celle commune, jusqu'ores enlénébrée sur le rail de la civilisation a 1'Yproise. Nous avoos parlé de cetle surprise el Ie Progrès, deux numéros duranl, nous en a rebattu les oreil- les. Mais I'ami Socius a des bonheurs d'ex- pression vénlablement inédits évidemment dans sa joie, il se surpassed trouve des ima ges pleines d'une poésie.... ruminante, qui sent son vétérinaire d'une lieue. Socius cherche a faire saisir quelle inten- silé de lumière projetlera sur le conseil de Wytschaele, l'enlrée de ses deux amis. I! ne peul dire que ce sont des chandelles.... ro- maines. Non certes, ils n'onl rien de commun avec Rome; fi done! Les appeler louide. suite des phares, serail peut être bien ambi- lieux.... il s'avoue que ces amis la, liennent davantage du lumignon fumeux, el il fin it par trouver le vrai mol ce sont deux lan ternes qui lacher onl d'éclair er la commune!! Deux lanternes Lanternier de Socius, y songez-vous L'un des élus se nomme Joye de son nom patronimique si on allait d:re désormais: Lanter ne de Joye!... Sonl-ce pas plutöl des lanternes de Rochefort Mais ces lanternes ne sont pas seulement lanternes', ce sont encore des.... ai bres, qui porleront leurs fruits. Eli bien!voila par exemple, des étres uniques, et je comprcnds la liesse des Wytsehaelois, d'avoir mis la main sur deux exemplaires aussi rares! Lan ternes, ils tacheroni d'éclairer la commune (économie nette pour le budget), arbres d fruits, ils seront, a grand profit, exploités par leurs adminislrés! C'est égal Socius s'y entend pour lanlerner ses amis: il les acco- mode a une sauce bien piquanle! Bravo, et un bon point a Socius I» a VIE DE LA BIENHEUREUSE MARGUERITE-MARIE (1 vol. in-lS, 1 fr.j, par l'abbé E. Da ras, auteur des Vies des Saints pour ions les jours de Pannée (4 vol. iu 12, 14 fr.), et des Saints el llienheureux du xviti" siècle (2 vol. in 12, 6 fr.) Paris, Gauine et C'r, éditeurs, rue de l'Abbaye, 3. Paray-le-Monial, Ai110 Dirk. Une nouvelle edition de la traduction si eslimée du nouveau-Testament de M. lechanoine Gaunie, vient de paraiire (1). Sur le désir qui leur en a élé souvent exprïmé les éditeurs ont repro duit en un seiil volume, inlégralement et en gros caraclères, les deux volumes de l'édilion précé- denle, au moien d uu papier parfaitement opaque dans sa (ine.sse. Clot le traduction du Noiiveaii-Tes- lament,approuvéea Rome «pour son EXAcriTiiDE, sa F1DÉLITÉ, sa i'uécisiox el sa Ci. vktÉ, i> est pré cédée d une Introduction et d'une Concordance des Evangiles sur la vie de Nolrr-Seigneur, ses Para- boles el ses Miracles. Les Epilres des Apótres et I Apocalypse ont des notices piéliminaircs qui en expliquenl le sujet el qui en font comprendre le sens. Des notes et des remarques (au nombre de qualre mille), présenten! a chaque page un ré sumé clair el substanliel des mèiliëurs commentai- res de la Sainte Ecriture; elles réfulenl les erreurs de la propagande protestante, et enlreliennenl l'esprit de foi par de courtes exhortations et de pieuses reflexions. (I) 1 vol. in-12, 6 fr. Paris, Gatime et C°, édileurs, 3, rue de l'Abbaye.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2