C'est encore lui qui, au mépris dès consti
tutions el des privileges de la libre vil Ie
dAnvers, s'empara de la première magislra-
ture municipale
Enfin, c'esl lui qui est l'auteur d'écrits
ignobles que I'liistorien De Thou appelait des
rabelaiseries.
Et voila Ie fetiche de nos doctrino-gueux
Celui que nos adversaires vont litrcr a l'ud-
miralion de nos concitoyens.
Nous reviendrons sur ce sinistre person-
nage el sur la statue qu'on se propose de lui
élever dans cetle ville d'Anvers, qui fut Ie
lltéAtre principal desa tyrannieel des exploits
iconoclastes de ses bundes.
LES TENDANCES DES GRANDES VILLES.
VEtoile beige observe après XOffice de
Publicitc que la plupart des grandes villes
du pays ont des administrations libérales.
Ellecilc a litre d'exemples Bruxelles, Liége,
Anvers, Namur, etc., etc.
Naturellemeni,;aux yenx de la feuille libé
rale, les minorités ne comptenl pas.
De cette statisliqiie, XEloile conclut que Ie
libéralisme représente Ie pays intelligent el
qu'il a un droit inaiiénablea la prépondérance
politique. Les catholiques c'est-a-dire Ie
pays ininlelligent out seulemenl Ia liberie
de payer des contributions.
Nous ne nous arrêterons pas a réfulercetle
thèse cent fois rebatlue.
Remarquonsseulemenl que si onappliquait
la statistique el la logique de XEloile a un
pays voisin, on arrivcrail aux consequences
les moins rassuraules pour Lord re social.
Qui ne suit qu'en France, les grands cen
tres de population, Faris, Lyon, Marseille,
etc., etc., appartiennent au radicalisme le
plus elïréné
VEtoile va t elle cn conclure que Ie socia
lisme démagogique reprósente la fraction
intelligente de la nation francaise et qu'il n'y
a guére que des réuctionnaires, des retrogra
des el des rurattx qui tiennent encore a
ces abus d'un autre age qu'on appelle la reli
gion, la familie et la propriété
Nous répéterons au surplus ce que nous
disions il y a quelques jours a considérer
revolution actuelledu libéralisme, il nefau-
dra pas de longues années pour que nous
assislions a l'anéantissement complet dc la
fraction doctrinaire du parti liberal. Elle sera,
soit absorbée,soil vaincue par le radicalisme,
el celui-ci sefera unearme conlre l'immo-
bilisme des vieux libéraux, précisément
des chiffres et de la situation que XEloile
invoque aujourd'hui conlre les cathohques.
On nous écrit de Malines:
La santé du vénérable primal de Belgïque,
S. E. le cardinal Dechamps, qui, depuis son
retour de Rome, laissait beaucoup a désirer,
est en voie d'amélioration définilive.
II y a une quinzaine de jours, rillnstre
prélat a subi une opéralion chrirurgicale
pratiquée par MM. Michaux, Lefebvrc et Hai-
rion, professeurs a l'universilé catholique.
Elle a pleinemeut réussi et a part quelques
accès de fièvre, on peut considérer Mgr De
champs comme enlièrement convalescent.
Les fidèles de Tarchidiocése et de la Belgique
enlière apprendront cette nouvelle avec une
filiale satisfaction. 'Pair ie
Le tapage que font les libéraux vaincus de
Malines au sujet des elections communales
du 20 Octobre, est pure jonglerie, pure fan
tasmagorie. Les réclamalions qu'ils viennent
d'adresser a la deputation d'Anvers ne repo
sent sur aucun fait sérieux et dénotentsim-
plement chez nos adversaires un amer dépit
d'avoir élé battus.
En revanche les catholiques ontentre les
mains des pieces éleclorules Irès-compromet-
tantes pons les libéraux. Je serais fortélon-
nési un bon petit procés n'en sortait pas. 11
me parail impossible que dame Thémis ne
soit pas appelée a dire son mot sur les agis-
sements scandaleux dc la gueuscrie malinoi-
se.
Quant a rinlerpellation dont les elections
malinoises seronl l'objet a la Chambre, on
assure qn'elle aura 'pour auteur le dépulé
prêtrophobe Bergé. Le genre rageur el sec-
lairede eet énergutnéne est bien celui qu'il
faut pour ceitc interpellation inventéedans
le seul el unique but de provoquer une tem-
pèle parlementaire, lei encore la gaoche
aboutir3 a un fiasco, tout comme cela a eu
Üeu jusqn'a présent dans des circonslances
analogues. (Putrie.)
On commence déja a s'occuper a Rome du
cinquantiême anniversaire de la consécration
épiscopale de Pie IX, anniversaire qui doit
tomber le 21 Mai 1877. Bien qu'uo an et
demi nous sépare encore de cette date mé-
morable, tout nous fait espérer qu'il sera
donné a Pie IX d'en voir le spectacle, dont
la joie universelle des catholiques fera la
principale, mais non pas l'unique splendeur.
Dans un an et demi, il y aura cinquante.ans
que Ie Pape Léon XII appela Mgr Masta'i a
l'archevéché de Spolete. Nous croyons que
c'est un fait bien rare, sinon sans précédent
qu'un évèque appelé a célébrer les noces
d'or de son sacre. Mais Dieu pcrmeltra sans
doute que celte grace soit accordée a Pie IX,
pour la consolation des fidèles et la confusion
de ses ennemis.
LA GARDE NATIONALE JUCÉE PAR
UN FRANCAIS.
Une remarquable lettre stir la mission
socialedel'Assembléo de Versailles,adressée
a XUniuers par M. de Belcaslel, renferme
une appreciation pleine de vérité et de jus-
tessesur la garde nationale, appreciation que
nous croyons devoir mellre en relief, en la
cilant de nouveau
a L'Assemblée de Versailles n'a pas eraint
de démo!ir la muraillede baïónneltes pen-
sanies, camp permanent de la discorde
qu'on appelail la garde nationale. Le
dualisme des forces militaires dans la na-
lion est un peril de plus dans les crises, et
une folie en temps normal. La magislrature
et l'armée doivent suffire au régne des lois.
Aussi n'esl-ce point la non plus un décret
de circonslance dü a l'émotion d'un jour
c'esl la vicloire definitive du bon sens fran-
cais sur une des fantaisies les plus extra-
vagantes et les plus cileries de la révolu-
lion.
Lorsqu'un Francais s'exprime avec ce bon
sens sur une institution dont nos voisins ont
eu Ie bon esprit de se débarrasser, qu'il nous
soit permis a nous autres Beiges dc penser la
même chose de la garde civique, qui pése
toujours stir nous et qui n'est qu'une mau-
vaise contrefacon de la garde nationale.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
Lorsqu'un propriétaire assure sa maison
el ses bailments de servitude, il oublie une
formalité essenlielle dans sa police.
Cette formalité consiste a établir que I'csli-
mation des iialiments assures ent faile en
déduisanl Ie prix du sol sur Icq nel ils soul
assis.Sans cette précaution, en cas d'incendie
général, la Compagnie a le droit de le dé-
duire de l'indcinnilé a payer.
Ainsi Ie propriétaire qui possède des hati
ments eslimés 50,000 fr., y compris le sol
évalué a 10,000 fr., ne doit pas s'assurer
pour 50,000 fr. mais bien pour 40,000 fr.,
et mellre sur la police que ces immeubles
soul ainsi assures, deduction faile de leur
emplacement. Par ce moyen, la Compagnie,
en cas de sinistre, n'a point a en purler, puis-
que cette déduetion a élé stipulée dans la
police de I'assurance.
Quand I'incendie n'est que partiel, si le
sinistre doit ét re estimé a la perle reel le
éprouvée, afin que l'indemnité ne puissé pas
ét re ['occasion d'un benefice pour I'assureur
comme pour l'assuré, l'indemnité doit ètre lal
réparation exacte du dommage.
C'esl ce que la Cour d'appel ii'Angers vienl
de decider par un arret.
Le tribunal d'Anvers a rendu son jnge-
ment en cause de MM. les curés de St-Nico-
las conlre le sieur Flor O'Squar, rédacteur
de XEc/to de Bruxellescl conlre Ie Précur-
seur.
Le tribunal declarant les articles incrimi-
nés hauternenl calomnieux condamne les
défendeurs a insérer le jugement dans les
trois jours de sa signification, sous peine de
5,000 francs de dommages et intéréts. De
plus, MM. les curés sont autorisés a faire in
sérer le dit jugement dans un journal de
Bruxelles el d'Anvers a leur choix jusqu'a
concurrence de 200 francs pour les frais
d'inserlion.
NÉCROLOGIE.
M. Jean-Baptisle Hoffman, procureur du
roi prés le tribunal de lrc instance de Malines
est décédé jeudi dernier, après de longues
soullrances, a I'age de 66 ans. Jurisconsulte
de mérite, M. Hoffman avail parcouru avec
distinction une longue carrière de magistrat
et attaché aussi son nom a des publications
estimées sur des matières de jurisprudence.
Le défunt élail chevalier de l'ordre de Léo-
pold.
Bibljogi-aiilile.
L'Ouvrage menlionné ci-dessous est
en vente chez Vandercjkinsle Fossé, roe au
Beurre 66, Ypres, au même prix que chez
es éditeurs.
Commandé par douzainë en une fois, on
recoit le 13" exemplaire gratis.
Ou l'expédie par la Poste, aussilöl com
mandé.
Clironifflie locale*
IL SE BAT LES FLANCS.
Le Progrèsaprés «s'étre battu les flancs»
huil jours durant, essaie enfin de démonlrer
que les forces du parti liberal ne décroissent
pas en ville mais qu'elles s'accroissent bien au
contraire.
El la preuvedigne du journal des niais
cl foi de M. Henri, c'est qu'en 1875 les
libéraux ont eu plus de suffrages qu'en
1872. Pas fort, Monsieur Henri, pas fort!
Nous disons,nous,que les forces des partis
se mesurent, dans les corps électoraux, sur
le rapport oü leurs suffrages se trouvenl
aveo le nombre des inscriis. Mais pour
vous, ce rapport ne dit rien, Ie chiffre de
vos suffrages est tout. Pour vous, que |e
corps électoral soit de cent ou decent cin-
quante, do cinq cents ou de mille, pourvu
que les libéraux aienl par exemple 90 suf
frages sur un nombre d'inscrils n'importe
lequelleur posilioti reste toujours la mème.
Voila bien la portee dn premier alinéa do
voire premier-Ypres. Calculs ÜUizend-
ruil! dites-vous a qui calcule smvant la
raison el les préceptes. Culcuis de Pot
uil! disotis-tfous a qui calcule comme
vous.
Nous avons done élabli, a loule evidence,
le 30 Octobre, que I s forces libérales dé
croissent, depuis 1872, non-seulemenl dans
l'arrondisspment d'Ypres, mais dans les can-
lons d'Ypres el dans la ville d'Ypres. Notre
population se Wétonrne pëu a pen des libé
raux ét elle se ïapprocbe des catholiques. Le
fait est patenliQndéniable et partant facheux
au Proyrès,qui^èn est réd uit a arguer conlre
l'évidence ét £(_éontester le soleil en plein
jour. Jeu rjélicule, tristejeu!
rl
Si Ie parli libéral ne perdait pas de ses
forces, est il vrai, oni ou non, que le nom
bre des élecleurs augmenlant, le nombre
des suffrages libéraux devrait augmenler
proportionneUemeni?
Or, celte augmentation proporlionnelle
fait absolument défaul a nos libéraux.
Répétons et eomplétons en la demonstra
tion.
Pour comparer 1872 a 1875, il est raison-
nable dc prendre pour lerme de comparaison
parmi les élus dc 1872 ceux qui ont élé sou
mis a rééleclion en 1875,
Nous disons done
En 1872, sur 911 inscriis le plus favorisé
des élus libéraux avail 550 suffrages. En
1875, le plus favorisé, sur 1035 inscrits a
624 suffrages.C'est l'équilibre parfaitenire
les forces libérales des deux années. Done de
ce cólé pas le moindre progrés ou accroisse-
ment libéral.
En effet a une fraction d'unilé prés
911 550 1035 624.
Bien plus en 1872, le moins favorisé de
ces élus avail sur 911 inscrits 524 voix, tan-
dis qu'en 1875 le moins favorisé sur 1035
iriscrils ne compte que 582 voix. Done en
1875, les forces libérales reculent de ce cólé
de 13 suffrages.
En effet a fraction d'unité prés
911: 524 1035 595 ou. 582 plus 13.
Et si l'ön prend maintenant la moyenne
des suffrages ohtcnus par les élus prémen -
lionnés dc 1872 cl par les élus dc 1875, on
Irouve que les forces libérales dc 1872 claient
de 537 suffrages sur 911 inscriis et qu'elles
ne sont plus en 1875 que de 603 sur 1035.
Soit done une perle dc 7 suffrages.
En effet encore une fois a fraction prés
911 537 1035 610 ou 603 plus 7.
A cede irrefutable demonstration, le plus
malicieux des rédacteurs du Progrès (nous
dislinguóns toujours Ie plus rrndré, du plus
niais et du plus brutal)s'écrie qu'il necroyait
pas lesséininaristes susceptiblesde pareilles
aneries. que nos observations n'onl pas
de bon sens etc. Pour lui, on ne peut juger
des forces d'un parti que par le nombre de
suffrages dont ce parti dépasse Ia majorilé
absolue des inscrits. En d'aulres lerines, dans
un corps élecloral qui ne coinpterait que 100
inscrits et ou les libéraux auraienl 60 suffra
ges, les catholiques 40, la position des par
tis scrait la mème que dans le corps électo-
ral oü sur 1.000 inscrits les libéraux auraient
510 voix conlre 490. Dans ces deux corps
électoraux, suivant le systéme du Progrès,
les libéraux dépassanl de 9 voix la majorilé
absolue, leur position serail égalemenl bon
ne, égalemenl forte, A chacun son gout,
a chacun son bon sens, a chacun ses
aneries. Mais si nous disions tout haut ce
que nous pensons tout bas, contre vous,
Progrès, que ne dirions-nous pas. Osez dire
qu'on ne conquiert pas plus facilementll
suffrages sur 510 élecleurs que 11 suffrages
sur 60! Osez Ie prétendreen loules lettres,
et en toules lettres nous oserons dire Ane-
rie sans pareille!
Pour nffirmer Ie mouvement ascendant de
voire parti, vous alléguez que le plus favori
sé de vos élus de 1875 dépasse la majorilé
absolue des inscrits de 106 voix, tandis que
Ie plus favorisé de 1872 ne dépassail la ma-
jorité que de 94 voix. Mais le nombre des
inscrits de 1875 étant dc 124 supérieur au
tolal des inscrits de 1872, il est évident que
celte difference de 12 voix ne signifie rien
au point dc vue de la bascule de vos forces;
rien que le maintien du statu quo sur ee sèul
point, car vous n'atteignez ainsi en 1875 sur
le total des inscrits que le mème tantième
pour cent que vous aviez en 1872.
En effet, toujours a une fraction d'unité
prés
911 94 1035 106.
Oil done est le gain; oü le progrès des
forces libérales? Ce progrès, vous le procla-
mez a cor et a cris et avec force injures dou-
blées de déloyales avocasseries. Oü esl-il?
Evanoui.
Mais ballons le Proyrès plus plalement
sur son propre terrainAdoplons. uour un
moment et par pilié, sa base de comparaison,
comparaison qui n'est pas raison, lecteur.
Appliqiions son systéme au moins favorisé
des élus de 1872 et au moins favorisé de
1875. Que constalons nous?
Eu 1872, le moins favorisé dépassail de
68 voix la majorilé des inscrits, eten 1875,
le moins favorisé ne la dépasse plus que de
64 voix. Done reeul, toujours reeul, de tou
les les facons reeul.
Reeul, Progrèsquoi que vous en ayez,
el reeul par la seule force du sentiment pu
blic.
En 1872, nous vous avions combatluavec
toule nos forces;
En 1875, nons vous avons abandonnés a
vous-mèmes, a vos misères, a vos injustices,
a vos hontes, et tandis que nous nous con-
fimons dans l'abstention, vous, vous aviez
mis en ceuvre votre dernier homme, voire
derniére influence, vos derniéres ressources,
et vous n'avez su avancer d'un pas, d'un seul
pas! Vous n'avez su que reculer!
Signe du tempsSigne du temps
Et cependant, Monsieur Henri, vous vous
éliez promis une majorilé écrasante.
Et le corps élecloral vous a répondu Bcrni-
que I a Une majorilé qui vous donnat de
nouvelles forces morales pour l'avenir.
Bernique!Vous vous éliez promis«plus de
cent suffrages d'électeurs flottanls, catholi
ques mème. Va-t'en voir s'ils viennent,
Jean, et Bernique S'ils élaient venus,
nous vous le répétons vous n'auricz plus
qu'une majorilé de hasard. Voila ce que c'est
que de habler.
Peur seule réplique depuis quinze jours
vous ne trouvez qu'un mol, pas une raison
Laches que vous étes diies-vous el ré-
pétez-vous sans ccsse.
Monsieur Henri, ce n'est ni fier, ni noble,
ni sense, pas plus dans voire journal que
dans voire Association.
UN FaMEUX NEZ.
Un nez a placer sous vitrine, au musée
d'Ypres,cntre une salamandre raise it
I'esprit devin. par feu Monsieur Becuwe, et
I'instrument de snpplice d'un grand inquisi
teur quelconque, c'est Ie nez de l'un des
plus imposants patrons du Progrès. Ce mon
sieur, cn presence du fait constate par I'en-
quèle, ne peul plus raisonnablement mellre
en doute que la responsabilité du retard, que
nous avons signalé, dans la remise an Greffe
provincial, d'un paquet de réclamalions élec-
torales intéressant I'arrondissemenl d'Ypres,
n'incombe uniquement a la poste. Mais on
étalt excessivemenl grincheux, I'autre jour
au Proyrès. II est des temperaments atra-
bilaires qui supporlent mal les petites misè
res de la vie politique. Ce Monsieur est de ces
tempéramenls la: il essaie de rompre les
chiens; il espère, en suivant une autre piste,
trouver un autre coupable, dont I'immola-
lion lui paraitrait lout aulremenl salisfaisan-
te que celle d'un employé des-posies.
II pretend que le paquet en question,
expédié en franchise de port, sous le conlre-
seing de Monsieur le Commissaire d'arron-
dissement, contenait, outre les réclama
lions introduiles d'office par ce fonctionnaire,
d'aulres réclamalions émanant de tiers, fai-
sanl usage de Faction populaire. Crime assu-
rémenl irrémissible, violalion flagrante des
lois sur la postel...
Nous attendons de notre cóté, s'écrie-t-il,
la fln de l'enquêle: nous espérons qu'elle
fera la lumière sur ce point comme sur lés
autres. Mon Dieu, Proyrès, ne vous échauf-
fez pas: nous n'y trouvons rien a redire. Bien
plus, nous souhailons vivement qu'on ap
pelle en témoignage les patrons du Proyrès
eux-mémes. lis paraissent merveilleusement
au courant de ce que peut reufermer un pa
quet seelté, coufié aux soinsde la poste. Nous
serions ravis de savoir d'oü leur vient un
flair aussi extraordinairement subtil.
Sans ètre doués d'un organe nasal aussi
dislingué, nous potiyons toutcfois aflirmer
et de bonne source, que le Monsieur du
Proyiès, en insistant, s'infligerail un nez
encore plus.... long qu'il n'est fin. Et main-
tenant fiat lux!
UNE QUESTION.
A propos de raezd'assez longue dimension,
il nous revient en mémoire que le Progrès a
fait naguére grand lapage d'un prétendu
faux eu écriture publique que Clionnète
journal, mettait complaisainment a la charge
de l'un ou de l'autre membre du eerde ca-
Iholique. II s'agissait d'une requèteélectoralo
sur laquelle on aorait, a son insu, apposé la
signature du réclamant, le sieur B..., char-
culier. Le Progrès, auslére vengeur de mo-
ralitépublique, s'ètait bigrement sCandalisé;
il annonQait a sa vertueuse clientèle, qu'il
avait ému le parquelil appelail la vindicte
des lois, sur des gens qui avuienl, disait-il,
leur place marquée sur un bane de cour
d assises, plulót que sur un banc d'Ég Use,
etc. Puis tout a coup, aprés de si impé-
lucuses effluves, le silence le plus impé-
nélrable. Pius une ligne, plus une injure,
plus un mot, plus rien La justice doit avoir
eu le temps d'éelairer de sa lanterne sourde,
tous les recoins de celle lénébreuse affaire,
el cependant nous n'avons pas appris qu'au-
cun de nos amis eüt jusqu'iei été peridu.
Le Progrès quia eu Chonneur de la mise
en train,ne pourrait-il pas nous renseigner sur
I issue de celte affaire Nous avons prédit au
Progrès et au parquet, qui faisait mine de le
suivre, qu'ils se préparaierit«« four complet,
avons-nous prédit juste?... Convene? que
vous distinguez mal, le bancsur lequel il
convient a nos amis de s'asseoir Nons
risquerions moins de nous tromper assure-
ment, en affirmant que la place des vólres
est hélas, irrévocablemenl fixée sur un banc
dfhuitres.
VIE DE LA BIENHEUREUSE MARGUERITE-MARIE
(1 vol. in-1 8, I fr.j, jpai- l'abbé _E. Daras, auteur
des Vies des Saints puur lous les jours de l'année
(4 vol. in 12, 14 IV.), el des Saintsrl Itienheiireux
du xviii" siècle (2 vol. ui 12, 0 fr.) Paris,
Gaiime et 0", édiietirs, rue de i'Abbaye, 3.
ParaY-le-Moniah.Sil1,'-'. tlick.
V .y.-r, t< i
Hue nouvelle'.edition de' la traduction si estimée
du nouveau Léstaumil de M. le cliaiioine Gaiinie,
vient de paraiire (li. Sur ie désir qui leur cn a
élé souvent expriiné les édileurs out repro
J ii it eu un sen I volume, iiilégratenieut el en gros
caraetèrès, les deux'Volumes de l'éduion piéeé-
denle, au ino-.en d'un papier parfaitrmenl opaque
dans sa finesse. Cetle traduction du Nouveau-'Tes-
lamcnl, approuvée a Rome pour son exactitude,
sa FinÉurÉ, sa EKÉcisiois el sa Ci.auté, est pré
cédéc d'iine Introduction el il'iine Concordance des
Evangilei sur la vie de Notrr-Seigneiir, ses Pnra-
boles et ses Miracles. Les Kpitres des Apötres et
I'Apocalypse ont des notices préliminaires qui en
expliquent Ié sujet et qui eu font comprendre le
sens. Des notes et des i'emarques (au nombre de
qnalre mille), présentenl a cliaqne page un ré
sumé clair et subslaptiel des nieilleiirs commentai-
res de la Sainle Engine; elles réfulrnt les erreurs
de la propagande - protestante, et entreliennent
I'esprit de foi par de courtes exhortations et de
pieuses retlexions.
(1) 1 vol. in-12, G fr. Paris, Gaurne et C°,
édileurs, 3, rue dc I'Abbaye.
i.