blepar la gueuserie anversoise qui est
trés-compronieltanle pour un magistral, iut-
il d un callbi*e supérieur u celui de fancier)
subslilut. (Putrie).
AVERTiSSEMENT A NOS AMIS.
Nous lisons dans une feuille libérale:
A la croisade clérieale, opposons done la
croisade libérale. D ja les grands centres
s'affranchisseiit résolinnent. Resienl les cam
pagnes. Tons nos el'foris doiveut désorinais
se diriger de ce cote, ne Eoublions pas. Si
les cléricaux nous allaquent par la légalilé,
défendons-nous par les mèmes artnes "t
luons nos enncmis a coups de vote, ['our
èlro plus pacific]ue Ie triömpbe n'en sera pas
moms écrasani el dcfinilif.
A la bonne heure! et nous acceptons les
tueries a coups de vote.
Mais est-ce bien ainsi que Ie libéralisme a
coutume de comballre?
N'esl-ce pas a coups de büchers com me a
Jemmapes;
A coups de pavés com me en Mai 1857;
A coups de pierres el a coups de sifllet
comme en 1871;
A coups decasse-lète el degourdin, com
me a Oostacker, a Liége, a Bruxelleseta
Woluwe, que nos adversaires combattent
d'ordinaire?
Onl-ils bien le droit de parler de légalilé
eux, dont les chefs s'écrientVous seroz
abattus révolutionnairement, a bas les
cou vcnls etc.
Onl-ils davantage le droit de parler de
triomphe pacifique, eux dont les victoires
sont le fruit de la violence, de la menace et
de la corruption
Toujours les mèmes gueux libéraux des
Tartuffes el rien que des Tarluffes jouant
avcc de grands mots et posant pour la verlu.
de plus naturel que de le voir préférer aux
maigres appoinlements du magistral les 30
on 40 mille francs que représente la clientèle
de M. Cuylils. Mais c'est trop quede préten -
dre les cumuler avec les palmcs du tnurlyre.
Le Reichszeitung de Bonn, Eorgane de
I'association catbolique centrale, public, en
date du 4 novembre, la declaration suivante:
Nous déclarons que dans noire opinion
Rome seule est I'endroil oil pourraienl avoir
lieu des pourparlers el des négociations fina
les, si l'État von la i t mettre une fin a la lutle
civitisairice et conclure la paix
Cettcdéclaration est évidemment la réponse
a Eallégation émise par la Gazelle de I'Alte-
magne du Nordque Eon ne pourrail pas
trailer avec la curie, mais tout an plus avec
fepiscopal prussien.
II est cependant une autre moralilé a tirer
del'articuletque nousreproduisonsci dessus,
en ce qui concerne nos campagnes. Ces cam
pagnes sont aujourd'hui sérieusement mena-
cées el Ie loup liberal qui, depuis de longues
années, ravage le troupeau urbaiu, va
maintenant attaquer le trou|ieau rural. A
1 heure qu'il est, il röde dans nos villages,
nos chefs-lieux de canton et jusque dans nos
plus humbles hamcaux. Tantöt e'est sous for
me de mauvais journal, tantöt sous forme de
pamphlet toujours un pamphlet ordurier
que ce loup dangereux opére. Parfois
ainsi il enlre dans la peau du franc-macou,
se donne des airs doueereux, caressants el
bénins et cherche a erigluer les bonnes gens
et a leur faire croire que Ia religion nest
qu une affaire de boutique que les prétros
sont des exploiteurs, et qu'il faut se défaire
du catholicisme.
Cet étal de choses qui n'est que Irnp réel,
créede nouveaux dangers pour nos popula
tions, dangers sur lesquels nous ne nous
laissons pas d'attirer I "attention de nos anu's
des Flandres aussi bien que des provinces
wallonnes.
Nous leur recommandons spécialement
pour comballre ces dangers la constitution
immédiale de réunions catholiques rurales
et Renvoi gratuit, en seconde main, de bons
journaux. L'oeuvre de Ia bonne presse doit
s'irifiltrer partout, afin de restreindre aulanl
que possible l'ceuvrede la tnauvaise presse.
Que nos amis ne s'endorment done pas el
qu'ils redoublent de vigilance et d'ardeur
La situation actuelle et la sanvegarde des
inlérèls sociaux dans l'avenir l'exigenl.
(Putrie).
CHRONIQUE JÜDICIA1RE.
Vendredi dernier, le tribunal correction-
nel dc Courtrai avail a s'occuper de l'affaire
des billeis iucendiaires qui out éié jet és dans
certairies propnétés apparlenant a des libé
raux a Avelgh m.
Aussi tol que ces billets avaient été répan-
dus, les pamphlets flamands qui servenl ha-
bituellement Eadininislraiion libéraleen
firent retomber la responsabililé sur les ca
tholiques.
Mais nos amis, forts de leur innocence, ne
se deconceriérent point.
Un de ces billets fut envoyé au parquet, et
une enquête minutieuse fut ouverte.
Dés les premiers jours, les soupcons pla
néren l sur un liberal dernier teint, el qui
occupe certaine position dans le village.
Bien lót ces soupcons changérent de face et
devinrenl de véritables preuves.
Vendredi matin done un gros liberal
d'Avelghein comparut devant le tribunal de
Courtrai pour répondre de Ia grave accusa
tion qui pèse sur lui, d'èlre l'auleur de ces
billets incendiaires.
Les journaux libéraux ne parient pas de
celte affaire.
L'affaire est remise a six semaines.
La cour de cassation a rendu hier un
arret dans l'affaire du sieur Leplat, élève-nor-
malisle de Huy, coupable de sacrilege. Sur
les conclusions conformes de M. le procureur
général Ch. Faider.ia cour rejette le pourvoi
du dem.'indeur et le condamne aux dépens.
L'arrèt décla re que la cour d'appel de Liége
n'a nullement contrevéuu a la loi en con-
damnant le sieur Leplat, éléve normaliste,
pour avoir outragé le Saint Sacrement, objet
du culte catholique, et cause un trouble mo
ral a l'exercice de ce culte.
NECROLOGIE.
M. Bekc, curé démissionnaire dc Lamper-
nisse, est décédé a Dixmude, Ie 9 uovembre,
a I 'age dc 80 ans.
M",c veuve Douxfils, édileur de I 'Ami
de l O'dre, et sa tamillc, deja si éprouvés
dans leurs affections les plus chères, viennent
d'essuyer un nouveau deuil, Mllc Adéle Julie
Ghislaine Douxfils a succombé avant hier,
dans la 2D année de son age, a l'affection
dont el Ie souffruit depuis quelque temps.
Mllc Douxfils se distinguail par les plus
beaux dons de l'esprit et du coeur. Toute la
population de Namur s'assoeiera a Ia douleur
de sa familie.
LA QUESTION DU MARIAGE.
Uti niécreaiit du Pruyiès nous signifie que
le mariage civil esl tv seal el vént able
manage, la cérémonie a C ég Use une (or-
maliié.
LEglise paria bouche de I'ie IX dit:
Qui ne sail ou qui peul ignorer partni les
catholiques,... qu'il ne peul y avoir parui
les pjdéles de mariage qui ne soil en me-
/he temps un sacremeni; qu e.ypue cube-
ïiexs, l'union de I homme ei de la femme
hors du sacremeni, QUELLES QL'E 90ie.NT
D All.I.EURS LES FORMALITÉS C1VILES ET LÉGALES,
ne peul él re autre chose que ce concu
binuge honleux el funeste, tant de fois
condamne par l'Eglise; qu'ainsf le Sacre-
inent ne peul sa separer de ('allianceeon-
jugale, el que c'est a la puissance ecclé-
S1ASTIQUE qu'il appartient EXCLUS1VEMENT
i) de régler tes chases qui louchenl au ma-
riaye en quelque la con que ce soil. (Al
locution consistoriale du 27 Septernbre
1852.)
Pour les chréliens, a l'Eglise il y a done
lout autre chose qu'une simple formuliié,
qu'une pure cérémonie, il y a facte qui cou-
stitue seul Ie vér liable mariage-, au contraire
a fllólel-de-Ville, abstraction faitede facte
religieux. les forrnalités nodes ne vont qu'a
legaliser un concubinage honleux el funeste.
Tel est d'ailieurs, Dien merci, le sentiment
général en Belgique. Nous défions méme le
mécréant du Progrès d'accepier sans rougir
dans son ménage, ne fiil-ce que pour les tra-
va u x les plus mfimes, une femme qui ne
serail mariée que civilemeni. Tuut honnéle
époux aussi bien que toute honnéle mere
n'éprouveront que du iné| ris et de l'horreur
pour celte creature, avilie par l'estampilie
méme de l'flótel-de-Ville!
ne seront plus exposés a vivre dans uno
union illicile et réprouvahle. Parlez'. afin
que l'Eglise soit libre de toute entrave et
puisse agir jiour le bien des ames.
Le Pape engage done, invite (invito) tons
les bons catholiques d réc/umer toujours des
gouvernemeuls la liberie de l Église a user
de la parole a cetle fin, et d demander aux
gouvernements que le sacremeni de mariage
précéde le conlral civil.
Eh bien.ccla est horrible pour le mécréant
du Progrès; car il se fet ait ainsi que les curés
n'eussent de ce eöté plus d'angoisses de cons
cience et qu'il y eüt moins de chréliens vi-
venl, sous l'ombre du contrat civil, dans un
concubinage honleux et funeste
Le Progrès a peur:C'est Pon/ra forme/,
dit-il, du chef infallible de l'Eglise. il fa u l
c]tie le sacremeni de mariage précéde le
conlral civil. Nolez bien, c'est le Pro
grès qui souligne les deux derniers tnois.
Tous les adeptes du Pape chercherout a
l'exécuter, dussent-ils pour cela violer la
Constitution, le Code civil en rigueur.
Et la preuve de leurs projels' révolution-
naires,c'estqii'imcorrespondautdu Courrier
de Bruxelles est d'avis avis abominable
qu'en ville comme au village les futurs
ne devraienl pas se présenter.... en habit
gala. devant l'offieier de l'État civil
Pau-
vre Constitution, pauvre Code civil, maigré
toute voire rigueur, vousne résisterez a celte
elfroyable violuiion
UNIVERSITY CATIIOEIQUE DE LOUVAIN.
Voici les résuUals généraux des examens
qui ont éié suhis par les éludianls de fUni-
versité, inscrits pour la deuxième session des
jurys combinés de 1875.
599 récipiendaires claient inscrits.
De ce nombre, 35 ne se sont pas présentés
aux examens.
Des 5G4 qui ont subi l'examen, 103 onl
été ajournés, et 4G1 admis de la nianière
suivante
49 avec la plus grande distinclion
130 avec distinclion
282 d'une inanicre satisfaisante.
La Meuse, confidcnte non suspecte de M.
le substitut Wouters, indique aujourd'hui le
vrai motif de la retraite de ce magistral. M.
Wouters reprend le cabinet de M. Cuylils, a
Anvcrs, comme nous l'avons déja dit. Rien
Jeudi matin esl décédésuhilemenl a Ypres
M. Ernest Van den Peereboom, ancien com-
missaire d'arrondissemcnt a Courtrai, élu
représentant a Gand en Juin 1857, rappor-
letn de la lot sur I abolition des octrois
vice-president, puis pendant plusieurs an
nées président du la Chambre des représen-
tan Is.
Büsliogpajihie.
LOuvrage mentionné ci-dessous est
en vente cbez Vanderghinste Fossé, rue au
Beurre 6G, Ypres, au méme prix que cbez
es éditeurs.
Commandé par douzaine en une fois, on
recoil le '13° exemplaire gratis.
On I expédie par la Posle, aussilöt com
mandé.
Le seul, le veritable mariage est le maria
ge religieux; facte civil n'est, aux yeux des
chréliens, qu'une simple formuliié d'enre-
gislrement par laquelie il faut passer pour
s'assurer les effets civils qui dérivénl du ma
riage veritable.
Ainsi est reconnu a César ce qui est a César
et a Dieu ce qui esl a Dieu.
C'est ce que déclarait Pie IX au Roi de
Sardaigne dans sa letlre apostulique du 9
Septernbre 1852:
A César ce qui esl a César, et a 1 E-
glise ce qui appartient a l'Eglise. Que le
puuvoir civil dispose des clfels civils qui
dérivénl du mariage, maïs qu'il laisse a
l'Eglise le droit d'en régler la vabdilé enlre
les chréliens. Que la loi civile premie
pour point de depart la validitc ou la non-
validitc du mariage telle que l'Eglise l'au-
ra déterminée; et partanl de ce faitqu'il
est hors de sa sphère de constituer
qu'ello dispose alors des effets civils.
Mais a quel propos les blasphemes du
Progrès
A propos des parollesque Notre Saint Pére
le Pape adressa le 3 Oelobre dernier a un
groupe de pëlerins beiges.
Fils bien-aimés, dit Pie IX, je vous en-
gage avec tous les bons catholiques, a él re
fermes, constants, unanimes a réclainer
toujours des gouvernements la liberie de
l'Eglise.... Purlez, cl par mi les nombreu-
ses de.mandes d adresscr aux gouverne-
menls, demandez que le sacremeni de ma-
rioge precede le conlral civil; el de la sorte
eesseronl les arigoisses de conscience des
curés qui, en certains cas, se trouvent dans
une position Irès-difficile; et les conlrac-
lanls qui se contenlcnt du contract civil,
Mais beureusement a tout mal, il y a re-
méde, et Ie reméde du Progrès esl béroïque
le voici Dorénavanl l'oflicier de l'État civil
sera invariablemeiit en habit brode, sanglé
de son écbarpe, fépée au flanc el la plume
derrière l'oreille. Aulremeiit dit il necélé-
brera qu'en costume oiïiciel, revêtu de ses
insignes et entouré de lout le decorum et
l'éclat quo comporte la cérémonie du
mariage civil. Ne diruit-on pas Ia réve
doré d'uu aspirant bourginestre? Ce n'est
pas tout: Futurs et témoins devront être aussi
dorés sur tranche, reluisants, parfumês et
pomponnées par dessus le marebé le tout
sous "peine de congé el de refus pour at-
leinte portee au prestige de la cérémonie
qui s'accomplil. En d'autres termes il
ne faut surioul pas que le magistral lolère
la moindre atieinle au prestige de la céré-
monie qui s'accomplil, soit de la part des
futurs époux, soit de celle de leurs co-as-
sistants.
Nous n'bésitons pas, ajoute le grave
Prngiès, d'appeler Inattention de nos amis
poliliques sur ce point important.
Proficiat
Tenez, Progrèsen presence de cet aver-
tissement comminatoire, pour la première
fois nous regrettons de ne pas nous être ma-
riés devant voire Majeslé municipale, mais
en veston Bismark, cravatte bleue,et cbaus-
sure écrue. Nous eussions voulu vous voir
nous congédiant avec intimation de queue
de inorue, carcan blanc el souliers vernis!
Allons done, laissez les particuliers faire
leur toilette a leur guise, et par vos origina-
lités n'engagez pas a des originalités et de-
mies.
'Mais parions, en dehors de Ia farce et de
toutes vos soltes pretentions: alors nous vous
disons sans délours, qu'a notre avis il est
toujours convenable que futurs et témoins
bonorent par leur tenue civile l'autorilé cbar-
gée de recevoir leurs declarations. Ces soins
de la tenue nous paraissent dus a la di-
gnitédii premier fonctiorinairedela commune
dus également par les conlractants a eux-
mèmes, abstraction faite des caracléres
qu'on attribue a facte civil, qui, quoi
qu'on dise el quoi qu'on fasse, aux yeux
des chréliens ne doit jamais être qu'une
simple formalilé d'enrcgistrement, forma-
lilé, nous le voulons bien, des plus impor-
lanles et indispensable. Prétendre que le
gala est du ici au mariage méme qui, aux
yeux du chrótien, n'est pas conféré par l'au
torilé du pontife municipal, c'est provoquer
direclement et juslifier la tenue la plus sim
ple el la moins distinguée. Prétendre atta-
cber a I'habil de cérémonie cette signifi
cation contraire a nos principes, c'est nous
mellre, nous catholiques, en demeure de
ne créer point ainsi de malentendu.
Dans ces conditions, qui pourrait done nous
blamer de chercher a l'éviter?
Mais c'est la le petit cöté, la face tout a
fail minuscule de la question.
Pour nous, la grande question, c'est d'é-
clairer les esprils, de former les convictions,
de délerminer les volontés dans le sens d'une
réforme chrétienne de noire législalion civi
le et athée sur le mariage.
A toute evidence, les promoleurs el les
défenseiïrs acbarnés do la preeminence et de
la suprémalie du conlral civil sur Ie sacre
meni, out visé el tra va i Heul conslamment a
óier au Sacrement son prestige el a le faire
lumber peu a pen en disuélude. C'est bien a
cetle fin qu'ils onl rélégué le Sacrement a
farriére-pian el font rendu purement facul-
lalif.
Si I'excellent fond de nos rriccurs chré-
tienues qui se perd, bélas, si rapideinent
dans nos grands centres, n'avail oppose
une resistance énergique a cctle action délé-
lére, dans quel clou que de corruption ne
serious nous pas déja engages! Les inceurs
cbrélieiines s'effucant, qu'est-ce qui arrèlera
les ravages de celte legislation athée el ex-
clusivemenl buinanilaire?
En borme logiqne, enlre chréliens, le con
trat civil ne peut être autre chose que l'ac-
cessoire du sacrement. II doit se borner a
donnet' la garantie de la loi aux effets civils
du mariage religieux. Isoléde ce dernier, il
consacre une des plus gravesalteintes porlées
a la familie et a l'ordre social. En effet, Ie
ben qu'il établit n'esl-il pas sans valeur mo
rale, lacbe et essentiellement fragile alors
qu'il a besoin d'èlre, solide,ferme et indisso
luble Mais que dire des monslruosités que
fanlérioté du mariage civil consacre éven-
tuellemenl Le mariage civil lie immdiéale-
menl les futurs époux devant la loi. Si l'un
d'eux trompant la religion de f'aulre, veut
s'en tenir au mariage civil et refuse de passer
a l'églisè, il en a légalement le droit ce qui
revienl a dire qu'tiri fibre penseur, peul par
ce guet-apens infame mais légal, condamncr
une personne honnéle a vivre avec lui dans
un honleux concubinage Ce sont la des faits
posiufs que notre législalion sur le mariage
civil aulorise
Inutile d ajouler que demandant pour les
chréliens, que le sacrement précéde le con
lral, nousne voulons pas anéanlir l'orga-
nisalion de 1 Étal civil; arrioindrir ou suppri-
mer les garanties de l'État civil. Nous recon-
naissons au contraire, avec I e Courrier de
Bi uxelles, I utililé et ia légilimilé iutriusé-
ques du conlral civil; nous reconnaissons
le droll incontestable de la puissancepublique
a connailre Ie fait du mariage, pour lui fuire
pioduire ses iff eis civils. Mais nous procla-
mons, en méme temps, bien hautque ledroit
de régler I union méme dans le mariage
nappurlieni qu'a Dieu.
Maintenant quel est Ie mode que les catho
liques emploienl et emploieront pour qu'il
soit finalemen! donné satisfaction a cel im
mense intérèi de la priorité du sacrement sur
le contrat civil
Parlez, dit le Sainl-Pére, parlez!
Telleest la voie qu'il nous monlre d'uu mot.
II faut doric parler fermemetii, conslamment,
unanitnement; pa r I e r selon les occasions, par
la voie de la presse, de la chaire el de la tri
bune. II nous faut éclairer les intelligences,
rectifier les idees et assainir ainsi l'atmospbé-
re sociale. Sans doule on ne peut exiger des
gouvernements qu ils ne tiennent compte ni
des circonslances, ni des eonseils de la pru-
dence, ni des perils du moment. Mais la pa
role a une bien autre puissance que fépée, et
quand elle sert la vérilé, et quand elle se
répéte, toujours ferme, constante et unanime,
eitefinit par étre irrésistible. La raison finit
par avoir raison. Le droit chrélien ainsi
triomphera!
A BON ENTENDEUR, SALUT.
La neutralilé que les circulaires ministé-
rielles prescri vent aux fonclionnaires de l'État
a été méconnue et violée sur plusieurs points
du pays pendant la derniére période éleeto-
rale. Nous pourrions citer des faits a l'apptii
de notre assertion. Nous nous contenterons
pour le moment de recommander a MM. les
minislres, informés de ces fails, nous le
savous de se monlrer sévéres et dc ne pas
broucher. La tnansuétude cl la longanimilé
sont certes de belles ct aimables vertus, mais
en politique, el les ne trouvent guére leur
place. On aura beau ratiociner de toutes les
facons, nous soutiendrous mordicus qu'tin
homme payé par tous, doit resler neulre vis
a vis de lous.
11 est temps que le scandalo cesse el que
v
it
Gaume et Cia, éditeurs, rue de l'Abbaye, 3.
Paray-le-Monial, M"° Bick.
Une nouvelle edition de la traduction si estimée
du nouveau-Testament de M. lechanoine Gaume,
vient de pa rail re (1). Sur le désir qui leur en a
été souvent exprinié les éditeurs onl repro
duit en un senI volume, intégralement el en gros
caraetères, les deux volumes de I edition précé-
dente, au nioicn d un papin- parl'ailement opaque
dans sa tinesse. Cctle traduction du Nouveau-les-
lameul,approuvée a Rome pour son exactiïto-e,
sa FiDÉi.rrÉ, sa precision et sa Ci.akté, est pré
rédée d'une Intl odncliou el d'une Concordance des
Ëvangiles sur la vie de Notre-Seigneur, ses Para-
boles et ses Miracles. Les Epitres des Apölres el
I Apocalypse ont des notices préiiminaires qui en
expliqueut le sujet et qui en fout coiupreiidre Ie
sens. Des notes et des reniarqnes (au nouilire de
qiialre mille), présenlern a cbaque page nu ré-
Miiué ciair et substantiel des niéilleiirs coniinentai
res de la Sainle Lcriture; idles réfulenl les rrrrurs
de ia prupagande protestante, el enlrelieiiiieul
l'esprit de foi par de courtes exhorlations et de
pieuses reflexions.
(I) 1 vol. in-12, 6 fr. Paris, Gaume et C°,
éditeurs, 3, rue de I Abbave.
VIE DE LA BIENHEUREUSE MARGUERITE-MARIË
(1 vol. in -1 8, 1 ti-.), par l'ablié E. Dai-as, auteur
des les des Sa mis pour lous los jours de l'aonée
(-4 vol. in-12, 1-i fr.), et des Saints el Bienheureiix
du xviii" siècle (2 vol. in-12, 0 fr.) Paris,