Que VElotle réponde; mais non, elle se
conlentera, suivant sa lache habitude, de
deserter le terrain sur lequel elle s'est aven-
turée un moment. Palrie
Le gouvernement beige marche a la ban-
queroute: le 4 1/2 p. c. a atleint 804-I5.
On sait que récemment sept calholiques
out adressé au Hoi une requèle demandant
que les formalités civiles ne précédassent
plus le mariage religieux. Les póli lion na ires
se basaient sur quelques paroles du Saint He
re, qu'ils paraissent avoir exagérées ou mal
interprétées.
En effel, le Journal dc Bruxelles rendant
comple de I'audience accordée par le Souve-
rain Ponlife a noire nouveau ministre a Ho
me, M. le baron Aug- d'Anelhan, écrivait
Merercdi dernier ceci: Faisant allusion a
sa derniére allocution aux pèlerins beiges,
Sa Saintelé a dit qu'on s'cn élait ému bien
a tort, en dormant a ses paroles une inter-
prétation et en leur allribuant des consé-
quences que le Saint Here n'admet pas.
Le Courrier de Biuxelleq, a son tour, dit
qu'une version plus précise que eelle du
Journal de Bruxelles rnonlre que dans son
entrelieu avec M. le baron d'Anelhan: 1» Le
Saint-Pére avail en vue une pétilion, ré-
cemment adressée au Hoi des Heiges; 2°
que Sa Sainteté n'adinet point qu'on s'au-
torise de ses paroles pour melire en quel-
quesoi'le nos gouvernants en demeure de
proposer la revision de la Constitution
Le Courrier de Bruxelles ajoute qu'il ne
peut garanlir l'exaciitude de ceite version;
mais qu'il la rapporle pour ne rien laisser
ignorer a ses leeteurs de tout ce qui a trail
a ces gravesfqueslions. ,r„ - ,.?;q
Une note, insérée Diinanche dans la Se-
rname reliyieuse du diocése de Gand, confir-
me, indirectement mais de bonne source,
le récit publié par le Journal de Bruxelles
el par le Gourrior de Bruxelles. Cette note
dit que Sa Sainteté n'a uulleinenl élé sa
lisfaile de ['interpretation publique et
exagérée que quelques personnes onl
donnée a ses paroles|paternelles.
La Sernuine reliyieuse du diocese de Gand
est trop bien informée pour que I'on ne puisse
ajouler une foi entière a ses assertions.
C11EM1NS DE FER.
Voici les conclusions du compte rendu des
opéralionsjdes chemins de fer de l'État pen
dant l'année 1874
II résulle des comptes officiels
1° Que les produits des chemins de fer ont
couvert l'inlérët de tons les capitaux emprun
tés pour leur|élablissement
2° Qu'ils ont permis de consacrer a i'amor-
tissement du capital de construction les som
mes suivantes fonds consacrés a l'amortis-
sement, fr. 8G,924,943 85 centimes, frais
d'amortissement, fr. 443.228 27 c., frais
rclalifs anx emprunis, 2,808.744-07, amor-
tissement d'annuitésfligne de Monsa Manage),
302,400 45, amortissement d'annuités (ligne
de Pépinstera Spa), 26,305 fr. 17 c., amor
tissement d'annuités (materiel repris aux
Bassins houillers), 118,565 00; ensemble
fr. 91,624,183 81.
3° Qu'il reste un excédant de fr. 12,677,
542-84.
4° Qu'en outre il a été prélevé sur les bud
gets, des dépenses de premier établissement
etdeparachèvemenl,monlant a 7,502,066-56
fr. indépendamment de sommes beaucoup
plus imporlantes, également imputéessur le
budget, et consacrées a l'arnélioration du ma-
tériel de traction, du materiel de transport,
etc. (Mémoire) Total, fr. 111,803,793 21.
5° Que les sommes consacrées a l'établis-
sement des chemins de fer de l'État se rédui-
sent a fr. 293,032,831-13.
En ce qui concerne les lignes du Luxem
bourg le produit net de l'exploilation est de
fr. 3,856,S70 47 en 1874, cl le rapport de
la dépensea la recette brute est de 71-17 p.
c.
UN MOT SUR LES EXERCICES SPIR1TUELS
DU CLEHGÉ.
A l'occasion du grand Jubilé, de l'année
sainte, les ecclésiastiques sont conviés a pas
ser ensemble quelques jours dans la retraite.
Dans cette circonstanceen un certain
monde, on se demande que vont faire ces
prêlres, qui de tous les points du diocése,
envahissent nos chemins de fer pour conver
ger vers une mème destination vont-ils
conspirer contre nous? Apporter de nouveile»
entraves a nos chères liberlés En un mot,
se liguer contre la société moderne
Aces questions, nous répondons: que nous
ne faisons pas, a l'inslar des clubs du franc-
maconn sme dans leurs antres lénébreux, un
secret du motif de nos réunions. Nos actes
pcuvent, s'étaler au grand jour, et si nos
adversaires désirent savoir le but de nos as
sembles nous leur faisons connailre bien
volonliers ce qui s'y passé.
Pour une ame chrétienne, ce n'est pas
un spectacle indifférent que de voir des pré-
tres de tousles dogrés de la hiërarchiesa-
crée, se rend re dans l'asile ou ils passérent
leurs années de fervente jeunesse, dans ce
sarictuaire ou, pendant longtemps, ils furent
inslruits et sanctifiés pour le plus auguste
ministère. La.au pied de l'autel, ou ils ne
mordent plus; devant la chaire de vérité,
dont ils ne s'approchent plus que comme
auditeurs; en face déstribunaux de la peni
tence, ou ils nevont plus pour juger mais
pour ètre jugés, ils deviennent de simples
fidéles.
Alors apparait au milieu d'eux un de ces
hommes vieillis loin du monde, dans les
travanx de l'élude, dans les pratiques de la
plus auslére vertu; et aux accents de sa voix,
la pensee de tons ces prétres se plonge dans
les régions du monde moral, va de la (erre
au ciel, de l'origine a la fin derniére de
l'homme; s'incline sur les bords de l'éternité
et va prendre au-dela du lombeau la mesure
qui donnc au monde présent, a ses biens, a
ses plaisirs, a tons ses ambitieux travaux
leur juste valeur. Alors la conscience résumé
rigoureusement sou passé, en aborde sans
management loutes les parties équivoques,
faibles, repréhensibles; fait passer une a une,
chaque pensée, chaque affection, chaque
oeuvre dans la balance de la justice divine.
Pendant cette octave de meditations,
les Prétres se rappellent tout ce qu'ade grand
le ministère qui les élablit intermédiaires
enlre la lerre et le ciel, et dépositaires, au
sein de l'humanité, de la parole et de l'auto-
rité divines. Ils songent a l'auguste mission
qui leur a été donnée, de soulager tous les
maux de la terre, de faire bril Ier conslam-
ment au milieu des sociétés le flambeau du
vrai, du juste, du bon el de consumer leur
vie terrestre au Iriomphe du bien sur le
désordre.
Aprés ces jours de sanclificalion et de
lumière nouvelle, l'assemblée se rend aux
pieds des autels, et la, par la participation a
l'unique victime du commun sacrifice, elle
fait profession d'une union intime avec l'évé-
que, qui distribue a tous le pain eucharisti-
qne.
Ensuile, ils vont deux a deux renouveler
dans les mams de leur évèque leur serment
clerical. Allez, leur dit alors le mème Pon-
life, allez en mon nom et en ina place, rom-
pre le pain de la parole aux membres
épars do mon Iroupeau. Allezchercher tous
les dénumenls, loutes les misères, toutes
les tristesses pour les vètir, les nourrir et
les consoler. Allezdans les lieux oü coulent
les larmes et essuyez-les. Calmez tous les
remords, dissipez les erreurs, enchainez
les passions qui ravagenl l'humanité.
Allez apprendre a l'enfance a aimer les
auteurs de leurs jours, aux maitres a trailer
avec dignité leurs inférieurs, a ceux qui
n'ont que le fruit de leur travail, a respcc-
ter les droits de ceux qui possèdent; faites
descendre du ciel une force et une majesté
nouvelles sur les lois humaines devenues
presqn'impuissanles, sur l'autorilé tempo-
relleen perte de son prestige.
Voila, ce que font les prétres quand ils
vont se retrempcr dans les pieux exercices
d'une retraite.
Que les francs-maqons, que les libres pen-
seurs cessent de s'alarmer. Eux, quand ils se
réunissent dans leurs secrets conciliabules,
c'esl pour tramer la ruine des ames; quand
les minislres de Dieu s'assemblcnt dans leurs
sanctuaires,c'estpour sauver ces mèmesames
rachetées au prix du sang du Christ.
Ilélas, dans quel cahos, dans quelle nuit
profonde s'anéantirait le monde, si le flam
beau de Ia Foi contre lequel l'orgueil humain
vomit sans cesse ses baves infernales n'éclai-
rait plus nos horizonssi livré aux horribles
doctrines d'une presse subversive, impie et
sans frein, il n'y avail plus de contrepoids
dans la balance... Exterminer le vice, venger
la vertu, combattre le mal, défendre le bien,
telle est la mission du clergé catholique au
sein des sociétés. 11 n'a cessé de l'exercer,
avec zèle, depuis le jour, oü il l'a recue de
Jésus-Christ. Cependant en retour de ses
sacrifices, on denature ses intentions, on le
persécule comme son divin Maitre, on I'em-
prisonne, on le bafoueet on Ie traite comme
un ennemi public. A. II.
NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES.
Mgr l'Évèque de Bruges a nommé curé a
BeernemM. Verdonckcuré de Weslkerke.
Bililiogi-aphie.
Les Ouvrages mentionnés ci-dessous sont
en vente ehez Vandery/iinsle-Fossé, rue an
Beurre 66, Ypres, au mème prix que chez
es éditeurs.
Commandés par douzaine en une fois, on
regoit le 13° exemplaire gratis.
On les expédie par la Poste, aussitöt com
mandés.
Clii'oiiitiiic locale.
LE CAS HYNDERICK.
M. Hynderick semblait lont naturellement
désigné pour les fonctions de Bourgmestre
de la villed'Ypres. Liberal, M. Hynderick de-
vait done bien convenir a un Conseil liberal.
Au lieu de cela que voyons-nous M.
Hynderick qui, le Dimanclie 30 Oclobre, se
croit forcé de donner sa démission d'Échevin
positivement, de Conseiller, dil-on.
Pourquoi cetle démission Suivant le
Proyrès, paree que vingt grincheux, qui
n'apparliennent pas a l'Associalion libérale,
qui cliercbenl habiluellement a jouer des
niches a ['Association, qui ne complent pour
rien dans le parti libéral, lui ont retire leur
suffrage?... Allons done! mais c'est absurde,
el M. Hynderick n'est pascet hommeabsurde,
ridicule, quinleux, capricieux a l'égal d'une
peiile femme en dé.veine de coquellerie. Pas
possible
Tel est le sentiment public, et voila pour
quoi le public continue a affirmer autre
chosë.
Lc public sail d'ailleurs que les enfanls
terribles de la Coierie répèlent tous les jours
que c'est bien fait d'avoir enlevé a M. Hynde
rick quarante voix que ce vole est intelli
gent et significalif, qu'il vent (lire Tu ne
seras pas Bourgmestre. Tu Marceleus...
non ERts Zoo zingen de oude, zoo piepen
de jonge Messieurs les vieux, appreuez
done a vos jen nes a se taire.
Si les choses s'étaienl passées, comme le
Proyrès l'affirme, quelle conclusion devrait-
on en lirer, Proyrès
Nous n'en voyons qn'une, mais unesetile:
c'esl qu'un malentendn a donnc lieu a la
démission de M. Hynderick; qn'il doil retirer
sa démission que vous le désirez de lout
voire cceurque vous désirez M. Hynderick
pour Bourgmestre, el... que vous votilez
que M. Vanheule reste et demeure Éehevin.
Si c'est la voire conclusion, diies-le et
nous reconnaitrons que le public, dont nous
avons fidélement rapporté les allégations, a
élé trompè; nous reconnaitrons que vos amis
en fesant les plus vives instances auprès d'un
illustre petit-fils de Bon Papa, le chevalier
Gustave de Sitters, pour faire accepter a ce-
lui-ci la succession de M. Beke, lui ont fait
un tort cruel notis reconnaitrons que les
enfants terribles de la Coterie sont des ni-
gauds d'avoir biagué parloul l'heureuse dé-
faile de M. Hynderick et ce coup si bien
réussi Nous reconnaitrons enfin que ces
enfanls gatés ont mérité des verges et qu'ils
sont les auteurs et les éditeurs responsables
de ce que vous nommez une infumie, rien
de plus, cl rien de moins.
Proyrès, organe de la toute puissante fa
milie, désirez vous ou ne désirez-vous pas
M. le Chevalier Auguste Hynderick pour
Bourgmestre dc la Ville d'Ypres
Réponse, s'il vous plait.
Voici maintenant la réponse du Proyrès:
Si ie Journal d'Ypres se figure que nous
écrivons pour lui faire plaisir, (ce qui
arrive bier, parfois) il se trompe singu-
liéremcul. Aussi nous lui laissons le soin
de résotidre lui-même el comme il l'en-
tend les questions qu'il nous pose.... Eu
«attendant, que Ie Journal d1 Ypres cher-
che a seiner la zizanie el la discorde dans
nos rungs, il est dans son róle, mais s'il
pen.se qne notis allons l'aider dans cette
noble lache, il se irompe et pas peu.
Que signifie cetle réponse pas du lout
sibylline
1" Que le Proyrès ne sail sur lequel de
ses qualre pieds se tenir;
2° Que s'il répondait: Je désire le Che
valier Aug. Hynd orick pour Bourgmestre,
il sè me rail la zizanie et la discorde dans
lesrangs du par li liberal. II ne s'agit done
pas settlement de quelques grincheux
tout on plus bon a «laisser courir sans les
voir el sans inquiéter.
2" Que s'il répondait au contraire, sincère-
ment el naïvement: Nous ne voulons pas
d'un Hynderick pour Bourgmestre, il in-
disposerait toute une puissante familie.
Casus perptexus! casus perplexus!' dirait
la docle faculté, el voila pourquoi la fille
Carton est niuclle!
Mais ne voila-t-il pas pour rendre le
cas plus perplexe, que Monsieur Ie Chevalier
Auguste Hynderick entre lui-mème (out
harnaché de sa dignité et le visage décou-
vert dans le champ-clos du débat.
A eet aspect, le Proyrès manque des qua
lre pieds a la fois, et, le nez contre lerre, i)
jure qu'il ne relèvera la lettre du Chevalier
que paree que la toi l'y oblige. Et, pour
calmer le courroux du noble chevalier, il lui
déclare nel que le Chevalier a lort de se
facher de se voir a I'étal de souffre-dou-
leurv. Monsieur Ie Chevalier, dit-il, souve-
nez-vous que, depuis 1848, ily a loujours
cu tin et parfois deux soujfre douleurs.
Et pour finir, le Proyrès, s'adressant a la
canlonnade, ajoute trés-pliilosophiquement:
II aurait pu, nous semble-l-ilfacilcment se
«consoler et ne pas planter la les 582 élec-
leurs qui lui ont donné leur loyal et sym-
pathique appui. (Superbe.) Ceci dit,
voici la lettre
Ypres, le 18 Novembre 1875.
Monsieur le Rédacteur du Progrès,
Dans voire numéro du 14 Novembre, n°
91, vous voulez bien vous oectiper de moi et
dans un article, irès-bienveillaut d'ailleurs,
vous cberchez a expliquer le motif qui m'a
determine a quitter les fonctions d'échcvin.
Vous atlribucz cette resolution a un senti
ment de suscopt i bi I ité exagérée ou dedcpii,
en presence du résultal du scrulin du 26
Oclobre.
M. Hynderick, dites-vous, a obtnnu 582
voix; il n'en a doneeu que 21 de moins que
la moyenne de tous ses collégues; et passant
ensuite a l'élection de 1872 vous ajoutez M.
Hynderick avail obteini plus de 50 voix de
plus que certains de ses collégues ceux-ci
ne s'en sont pas montrés froissés. Je ne sais,
Monsieur le Rédacteur, ce que vous voulez
démontrer par cette com'paraison ces deux
elections ne sont pas idenliques en 1875, le
parti liberal seul a pris part au scrulin, tan
dis qti'en 1872 les deux partis ont voté et si,
dans cette circonstance, j'ai obteuu quelques
voix de plus que mes collégues, il n'en est
pas moins vrat que le Collége des Bourgmes
tre el Éehevins tenait alors U lète de la liste
et, dans mort opinion, c'élait justice.
Chacon entend la dignité a sa manière et
si vous ne voyez dans le scrulin du 26 Oc
lobre, qu'une mesquine question de cliiffres,
moi jo l'envisage sous un autre point de vue.
Pendant les six années de mes fonctions
échevinales, j'ai sacrifié a la chose publique
mon temps, ma liberie el mes propres inté
réts je pouvais done m'attendre a l'élection
derniére, non pas a une cerlaine gratitude,
mais au moins a tin témoignage de sympa
thie de la part de mon parti or, c'est cette
sympathie qui m'a fait défaut et dés lors j'ai
pris la resolution d'abandonner des fonctions
que je n'avais jamais ambilionnées, potir les
laisser a des mains plus dignes et qui avaient
toute la confiance du parti liberal.
C est dans cetordred'idées que j'ai notifié,
le 29 Oclobre, au Conseil communal, ma
démission, par la lettre suivante
Messieurs,
Dans l'élection communale du 26 Octobre
dernier, nos adversaires politiques se sont
génóralement abslenus et ceux d'enlre eux
qui onl pris part au scrulin, ont déposé des
bulletins blancs.
Ceci est de noloriété.
C'esl done uniquement le parti libéral qui
a pris part au vole el vous en connaissez,
Messieurs, le résultal.
En présence de cette manifestation libérale
el attendu qu'il en résulte que je ne posséde
pas la confiance pleine el entiére de mon
parti, je considére comme tin devoir d'hon-
neur de résigner mon mandal d'échevin.
Je ne puis comprendre Facte d'hostilité
posé a mon égard par le parti libéral, car j'ai
la conscience de n avoir jamais fait de tort a
personne el de m'èlre dévoué de la maniére
la plus absolue aux intérèis de ma ville natale
el a ceux de ines concitoyens, sans aueune
distinction.
En conséquence el conformément a Part.
57 de la loi communale, j'ai l'honneur de
nolt-fier au conseil que j'ai adressé au Roi ma
démission d'Échevin de la ville d'Ypres.
Agréez, Messieurs, etc.
Ypres, 29 Octobre 1875.
Je vous prie. Monsieur le Rédacteur, de
bien vouloir insérer la présente réponse dans
votre proehain numéro et d'agréer l'assu-
rance de ma parfaite considération.
A. HYNDERICK.
Le Journal d'Ypres, dit le Progrès, lais-
se entrevoir clairernent que les elections de
Sl-Jeun seronl annulées, a raison de fails
imputes a I'Administration des Hospices de
la ville d' Ypres.
Un instant. Vous avez imprimé ad usum
slultorumOn nous assure que /'Évêché a
décidé de faire annuler les elections coni-
munales de Si Jean.
A cela nous avons opposé, qu'en cas d'an-
nulation éventuelle de ces elect ions, la faule
en serail, non a CEvèché, mais a Ad-
rninistration des Hospices civils de la ville
d Ypres. Nous eussions pu dire tout aussi
bien, l'administralion de la Banque Nationale
ou la Compagnie des I ils militaires. Mais il
parait que le hasard, qui nous a fait choisir
cetle administration la, de préférence a toute
autre, était un hasard diablement intelligent.
WINTERAVONDEN der dienaren van den heili
yen Joseph of verhaat der gunsten verkregen
door de niudliiigd voorspm.di v.ni deug Olierijken
Patriarch, doofden Eew. Pater Huguet.Sclioon
boekdeel groot in-8° vnn 372 bladz met versier
den omslag Fr. 1,73. Gent, drukkerij van J. en
11. vander Sclieltien, Onderslraat-, 2ö.
Sedert eenige jaren is de-devotie lot den 11. Jo
seph de gansche wereld door, op eene verbazende
wijze aangegroeid Zells voordat Z. Heiligheid Pius
IX den machtigen Patriarch lol beschermer van de
Kurk in deze rarrtp<poedige lijden had aangesteld,
wordt hij door .de geloovigen in hunne bijzondere
noodwendigheden met den besten uit.-lag aanroepen.
In alle landen werd de II. Joseph op eene bijzondere
wijs vereerd overal worden linn heiligdommen en
kei ken toegewijd. De maand Maart werd met bui-
lengewonen luister overal gevierd; boeken en tijd
schriften in alle talen verschenen te zijner eer;
kot torn de eerediensi van den heiligen voedstervader
en beschermer van Jezus nam op korte jaren eene
uilbieiding die rephl wonderlijk mocht lieelen. Da
wondere gebeurtenissen en buitengewone gunsten,
welke die godsvrucht bekroonden en aanvuurden,
iiebben den E. P- Huguel stof opgeleverd lol een
fraai boekwetk, dat in liet Vlaamsch overgedrukt
is. Het behelst een en dertig lezingen voor de dagen
der maand van den 11. Joseph; maar die lezingen
vervatten ieder een zeker aantal verschillende ge
schiedenissen, zoodal zij voor eiken winteravond
eene afzonderlijke lezing kunnen aanbieden. De
veilaaiirant is eenvoudig, de taal bevattelijk, ze.I's
voor degenen, die minst gewoon zijn luamsche
boeken te lezen. Als de Winter voor de deur staal
met zijne lange avonden, zou liet boek aan velen
uiterst welkom, en vooral, hoogst nuttig en voor-
deelig zijn.
LORENZO of hel vermogen van den godsdienst,
gevolgd dour Silva of de invloed der deugd door
eenen rchollunder, die het katholiek geloof om
helsd heeft. Gent, druk van J. en II vanher
Schelden. Schoon boekdeel in-8" van 304 bladz.
Pi ijs fr. 1,30.
In de reeks kaïholieke leesboeken welke bij J. en
II vander Scheiden, verschenen zijn, bekleedt bo
vengenoemd werk eéne voorname plaats. Hel is wel
maar een herdruk van een boek, dat sedert ettelijke
jaren in alle talen overgezet en in vele huisgezinnen
te vinden is; maar tiet is een tber boeken, die tot
de nakomelingschap overgaan en wier invloed zich
over meer dan een geslacht uitstrekt. Vele leesboe
ken worden op deze dagen gedrukt en de vvereld
ingezonden, zelfs maar al te vele; zoogezegde treffe
lijke romans, die slechts dienen om de winter
avonden door te brengen zonder in geest of hert een
nuttig of heilzaam spoor le laten, worden met hoopen
uit de volksbibliotheken gehaald, soms enkel door
d aantrekkingskracht van eenen nieuwen titel, van
een titel, van een opschrift dat de nieuwsgierigheid
verwekt; terwyl wetenschappelyke, godsdienstige,
waerlyk nuttige werken op de schappen onder het
slof blvven liggen Lorenzoliet hoek heeft, gelyk
men zegt, zyné proeven gestaan za| don by val
der romans ontmoeten en levens, wat wel het voor
naamste is, liet hei t vervuld laten met kiemen van
deugd, met eet bied en hoogachting voor den gods
dienst, die zulk gewichtig aandeel Heeft in" den
levensloop der menschen.
VIE DE LA BIENHEUREUSE MARGUERITE-MARIE
(1 vol.in-18, 1 ff.), par l'ab'oé E. Daras, auteur
des Vies des Saints pour tons les jours de l'année
(-1 vol. in 12. 14 fr.), et des Saints et Bienlieiiretix
du xvm" siècle (2 vol. in 12, 6 fr.) Paris,
tiaume et Or, éditeurs, rue de l'Abbaye, 3.
Paray-le-Monial, 'M"e Bick.
Une nouvelle edition de la traduction si estinn'e
du nouveau-Testament de M. lechanoine Gattme,
vient de parailre (I). Sur le tlésir qui leur en a
élé souvent exprimé les éditeurs ont repro
duit en tin senl volume, intégralement el en gros
earaclères. les dettx volumes de ('edition précé-
denle, au moten d'un papier parfailement opaque
dans sa linesse. Cette traduction du Noiiveau-Tes-
lamenl,approuv5tè Rome pour son exactitude,
sa fidéuté, sa precision el sa Ci.arté, est pré
cédée d'une Itili-pduclion el d'une Concordance des
Evangilessur la vie de Notre-Seignenr, ses Para
boleset ses Miracles. Les Epitres des Apötres et
l'Apocalvpse onl des notices préiiminaires qui en
expliquent le sujet et qui en font comprendre le
sens. Des notes et des remarqnes (au nombre de
quatre mille), présentent a chaque page un ré
sumé clair et subslantiel des meilleurs commenlai-
res dc la Sainte Ecnlnrc; ellcs réfulenl les erreurs
de la propagande protestante, et entretienneot
l'espril de foi par de courles exhortations et de
pieuses reflexions,
(I) 1 vol. in-12, 6 fr. Paris, Gaume et C",
éditeurs, 3, rue de l'Abbaye.
RÉPONSE DU PROGRÈS.RÉPONSE DE M. HYNDERICK.
Nohs avons dit de susceptibilité exagérée mais
non pas de dépit. (Note du Progrès)