Que VElotle réponde; mais non, elle se conlentera, suivant sa lache habitude, de deserter le terrain sur lequel elle s'est aven- turée un moment. Palrie Le gouvernement beige marche a la ban- queroute: le 4 1/2 p. c. a atleint 804-I5. On sait que récemment sept calholiques out adressé au Hoi une requèle demandant que les formalités civiles ne précédassent plus le mariage religieux. Les póli lion na ires se basaient sur quelques paroles du Saint He re, qu'ils paraissent avoir exagérées ou mal interprétées. En effel, le Journal dc Bruxelles rendant comple de I'audience accordée par le Souve- rain Ponlife a noire nouveau ministre a Ho me, M. le baron Aug- d'Anelhan, écrivait Merercdi dernier ceci: Faisant allusion a sa derniére allocution aux pèlerins beiges, Sa Saintelé a dit qu'on s'cn élait ému bien a tort, en dormant a ses paroles une inter- prétation et en leur allribuant des consé- quences que le Saint Here n'admet pas. Le Courrier de Biuxelleq, a son tour, dit qu'une version plus précise que eelle du Journal de Bruxelles rnonlre que dans son entrelieu avec M. le baron d'Anelhan: 1» Le Saint-Pére avail en vue une pétilion, ré- cemment adressée au Hoi des Heiges; 2° que Sa Sainteté n'adinet point qu'on s'au- torise de ses paroles pour melire en quel- quesoi'le nos gouvernants en demeure de proposer la revision de la Constitution Le Courrier de Bruxelles ajoute qu'il ne peut garanlir l'exaciitude de ceite version; mais qu'il la rapporle pour ne rien laisser ignorer a ses leeteurs de tout ce qui a trail a ces gravesfqueslions. ,r„ - ,.?;q Une note, insérée Diinanche dans la Se- rname reliyieuse du diocése de Gand, confir- me, indirectement mais de bonne source, le récit publié par le Journal de Bruxelles el par le Gourrior de Bruxelles. Cette note dit que Sa Sainteté n'a uulleinenl élé sa lisfaile de ['interpretation publique et exagérée que quelques personnes onl donnée a ses paroles|paternelles. La Sernuine reliyieuse du diocese de Gand est trop bien informée pour que I'on ne puisse ajouler une foi entière a ses assertions. C11EM1NS DE FER. Voici les conclusions du compte rendu des opéralionsjdes chemins de fer de l'État pen dant l'année 1874 II résulle des comptes officiels 1° Que les produits des chemins de fer ont couvert l'inlérët de tons les capitaux emprun tés pour leur|élablissement 2° Qu'ils ont permis de consacrer a i'amor- tissement du capital de construction les som mes suivantes fonds consacrés a l'amortis- sement, fr. 8G,924,943 85 centimes, frais d'amortissement, fr. 443.228 27 c., frais rclalifs anx emprunis, 2,808.744-07, amor- tissement d'annuitésfligne de Monsa Manage), 302,400 45, amortissement d'annuités (ligne de Pépinstera Spa), 26,305 fr. 17 c., amor tissement d'annuités (materiel repris aux Bassins houillers), 118,565 00; ensemble fr. 91,624,183 81. 3° Qu'il reste un excédant de fr. 12,677, 542-84. 4° Qu'en outre il a été prélevé sur les bud gets, des dépenses de premier établissement etdeparachèvemenl,monlant a 7,502,066-56 fr. indépendamment de sommes beaucoup plus imporlantes, également imputéessur le budget, et consacrées a l'arnélioration du ma- tériel de traction, du materiel de transport, etc. (Mémoire) Total, fr. 111,803,793 21. 5° Que les sommes consacrées a l'établis- sement des chemins de fer de l'État se rédui- sent a fr. 293,032,831-13. En ce qui concerne les lignes du Luxem bourg le produit net de l'exploilation est de fr. 3,856,S70 47 en 1874, cl le rapport de la dépensea la recette brute est de 71-17 p. c. UN MOT SUR LES EXERCICES SPIR1TUELS DU CLEHGÉ. A l'occasion du grand Jubilé, de l'année sainte, les ecclésiastiques sont conviés a pas ser ensemble quelques jours dans la retraite. Dans cette circonstanceen un certain monde, on se demande que vont faire ces prêlres, qui de tous les points du diocése, envahissent nos chemins de fer pour conver ger vers une mème destination vont-ils conspirer contre nous? Apporter de nouveile» entraves a nos chères liberlés En un mot, se liguer contre la société moderne Aces questions, nous répondons: que nous ne faisons pas, a l'inslar des clubs du franc- maconn sme dans leurs antres lénébreux, un secret du motif de nos réunions. Nos actes pcuvent, s'étaler au grand jour, et si nos adversaires désirent savoir le but de nos as sembles nous leur faisons connailre bien volonliers ce qui s'y passé. Pour une ame chrétienne, ce n'est pas un spectacle indifférent que de voir des pré- tres de tousles dogrés de la hiërarchiesa- crée, se rend re dans l'asile ou ils passérent leurs années de fervente jeunesse, dans ce sarictuaire ou, pendant longtemps, ils furent inslruits et sanctifiés pour le plus auguste ministère. La.au pied de l'autel, ou ils ne mordent plus; devant la chaire de vérité, dont ils ne s'approchent plus que comme auditeurs; en face déstribunaux de la peni tence, ou ils nevont plus pour juger mais pour ètre jugés, ils deviennent de simples fidéles. Alors apparait au milieu d'eux un de ces hommes vieillis loin du monde, dans les travanx de l'élude, dans les pratiques de la plus auslére vertu; et aux accents de sa voix, la pensee de tons ces prétres se plonge dans les régions du monde moral, va de la (erre au ciel, de l'origine a la fin derniére de l'homme; s'incline sur les bords de l'éternité et va prendre au-dela du lombeau la mesure qui donnc au monde présent, a ses biens, a ses plaisirs, a tons ses ambitieux travaux leur juste valeur. Alors la conscience résumé rigoureusement sou passé, en aborde sans management loutes les parties équivoques, faibles, repréhensibles; fait passer une a une, chaque pensée, chaque affection, chaque oeuvre dans la balance de la justice divine. Pendant cette octave de meditations, les Prétres se rappellent tout ce qu'ade grand le ministère qui les élablit intermédiaires enlre la lerre et le ciel, et dépositaires, au sein de l'humanité, de la parole et de l'auto- rité divines. Ils songent a l'auguste mission qui leur a été donnée, de soulager tous les maux de la terre, de faire bril Ier conslam- ment au milieu des sociétés le flambeau du vrai, du juste, du bon el de consumer leur vie terrestre au Iriomphe du bien sur le désordre. Aprés ces jours de sanclificalion et de lumière nouvelle, l'assemblée se rend aux pieds des autels, et la, par la participation a l'unique victime du commun sacrifice, elle fait profession d'une union intime avec l'évé- que, qui distribue a tous le pain eucharisti- qne. Ensuile, ils vont deux a deux renouveler dans les mams de leur évèque leur serment clerical. Allez, leur dit alors le mème Pon- life, allez en mon nom et en ina place, rom- pre le pain de la parole aux membres épars do mon Iroupeau. Allezchercher tous les dénumenls, loutes les misères, toutes les tristesses pour les vètir, les nourrir et les consoler. Allezdans les lieux oü coulent les larmes et essuyez-les. Calmez tous les remords, dissipez les erreurs, enchainez les passions qui ravagenl l'humanité. Allez apprendre a l'enfance a aimer les auteurs de leurs jours, aux maitres a trailer avec dignité leurs inférieurs, a ceux qui n'ont que le fruit de leur travail, a respcc- ter les droits de ceux qui possèdent; faites descendre du ciel une force et une majesté nouvelles sur les lois humaines devenues presqn'impuissanles, sur l'autorilé tempo- relleen perte de son prestige. Voila, ce que font les prétres quand ils vont se retrempcr dans les pieux exercices d'une retraite. Que les francs-maqons, que les libres pen- seurs cessent de s'alarmer. Eux, quand ils se réunissent dans leurs secrets conciliabules, c'esl pour tramer la ruine des ames; quand les minislres de Dieu s'assemblcnt dans leurs sanctuaires,c'estpour sauver ces mèmesames rachetées au prix du sang du Christ. Ilélas, dans quel cahos, dans quelle nuit profonde s'anéantirait le monde, si le flam beau de Ia Foi contre lequel l'orgueil humain vomit sans cesse ses baves infernales n'éclai- rait plus nos horizonssi livré aux horribles doctrines d'une presse subversive, impie et sans frein, il n'y avail plus de contrepoids dans la balance... Exterminer le vice, venger la vertu, combattre le mal, défendre le bien, telle est la mission du clergé catholique au sein des sociétés. 11 n'a cessé de l'exercer, avec zèle, depuis le jour, oü il l'a recue de Jésus-Christ. Cependant en retour de ses sacrifices, on denature ses intentions, on le persécule comme son divin Maitre, on I'em- prisonne, on le bafoueet on Ie traite comme un ennemi public. A. II. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Mgr l'Évèque de Bruges a nommé curé a BeernemM. Verdonckcuré de Weslkerke. Bililiogi-aphie. Les Ouvrages mentionnés ci-dessous sont en vente ehez Vandery/iinsle-Fossé, rue an Beurre 66, Ypres, au mème prix que chez es éditeurs. Commandés par douzaine en une fois, on regoit le 13° exemplaire gratis. On les expédie par la Poste, aussitöt com mandés. Clii'oiiitiiic locale. LE CAS HYNDERICK. M. Hynderick semblait lont naturellement désigné pour les fonctions de Bourgmestre de la villed'Ypres. Liberal, M. Hynderick de- vait done bien convenir a un Conseil liberal. Au lieu de cela que voyons-nous M. Hynderick qui, le Dimanclie 30 Oclobre, se croit forcé de donner sa démission d'Échevin positivement, de Conseiller, dil-on. Pourquoi cetle démission Suivant le Proyrès, paree que vingt grincheux, qui n'apparliennent pas a l'Associalion libérale, qui cliercbenl habiluellement a jouer des niches a ['Association, qui ne complent pour rien dans le parti libéral, lui ont retire leur suffrage?... Allons done! mais c'est absurde, el M. Hynderick n'est pascet hommeabsurde, ridicule, quinleux, capricieux a l'égal d'une peiile femme en dé.veine de coquellerie. Pas possible Tel est le sentiment public, et voila pour quoi le public continue a affirmer autre chosë. Lc public sail d'ailleurs que les enfanls terribles de la Coierie répèlent tous les jours que c'est bien fait d'avoir enlevé a M. Hynde rick quarante voix que ce vole est intelli gent et significalif, qu'il vent (lire Tu ne seras pas Bourgmestre. Tu Marceleus... non ERts Zoo zingen de oude, zoo piepen de jonge Messieurs les vieux, appreuez done a vos jen nes a se taire. Si les choses s'étaienl passées, comme le Proyrès l'affirme, quelle conclusion devrait- on en lirer, Proyrès Nous n'en voyons qn'une, mais unesetile: c'esl qu'un malentendn a donnc lieu a la démission de M. Hynderick; qn'il doil retirer sa démission que vous le désirez de lout voire cceurque vous désirez M. Hynderick pour Bourgmestre, el... que vous votilez que M. Vanheule reste et demeure Éehevin. Si c'est la voire conclusion, diies-le et nous reconnaitrons que le public, dont nous avons fidélement rapporté les allégations, a élé trompè; nous reconnaitrons que vos amis en fesant les plus vives instances auprès d'un illustre petit-fils de Bon Papa, le chevalier Gustave de Sitters, pour faire accepter a ce- lui-ci la succession de M. Beke, lui ont fait un tort cruel notis reconnaitrons que les enfants terribles de la Coterie sont des ni- gauds d'avoir biagué parloul l'heureuse dé- faile de M. Hynderick et ce coup si bien réussi Nous reconnaitrons enfin que ces enfanls gatés ont mérité des verges et qu'ils sont les auteurs et les éditeurs responsables de ce que vous nommez une infumie, rien de plus, cl rien de moins. Proyrès, organe de la toute puissante fa milie, désirez vous ou ne désirez-vous pas M. le Chevalier Auguste Hynderick pour Bourgmestre dc la Ville d'Ypres Réponse, s'il vous plait. Voici maintenant la réponse du Proyrès: Si ie Journal d'Ypres se figure que nous écrivons pour lui faire plaisir, (ce qui arrive bier, parfois) il se trompe singu- liéremcul. Aussi nous lui laissons le soin de résotidre lui-même el comme il l'en- tend les questions qu'il nous pose.... Eu «attendant, que Ie Journal d1 Ypres cher- che a seiner la zizanie el la discorde dans nos rungs, il est dans son róle, mais s'il pen.se qne notis allons l'aider dans cette noble lache, il se irompe et pas peu. Que signifie cetle réponse pas du lout sibylline 1" Que le Proyrès ne sail sur lequel de ses qualre pieds se tenir; 2° Que s'il répondait: Je désire le Che valier Aug. Hynd orick pour Bourgmestre, il sè me rail la zizanie et la discorde dans lesrangs du par li liberal. II ne s'agit done pas settlement de quelques grincheux tout on plus bon a «laisser courir sans les voir el sans inquiéter. 2" Que s'il répondait au contraire, sincère- ment el naïvement: Nous ne voulons pas d'un Hynderick pour Bourgmestre, il in- disposerait toute une puissante familie. Casus perptexus! casus perplexus!' dirait la docle faculté, el voila pourquoi la fille Carton est niuclle! Mais ne voila-t-il pas pour rendre le cas plus perplexe, que Monsieur Ie Chevalier Auguste Hynderick entre lui-mème (out harnaché de sa dignité et le visage décou- vert dans le champ-clos du débat. A eet aspect, le Proyrès manque des qua lre pieds a la fois, et, le nez contre lerre, i) jure qu'il ne relèvera la lettre du Chevalier que paree que la toi l'y oblige. Et, pour calmer le courroux du noble chevalier, il lui déclare nel que le Chevalier a lort de se facher de se voir a I'étal de souffre-dou- leurv. Monsieur Ie Chevalier, dit-il, souve- nez-vous que, depuis 1848, ily a loujours cu tin et parfois deux soujfre douleurs. Et pour finir, le Proyrès, s'adressant a la canlonnade, ajoute trés-pliilosophiquement: II aurait pu, nous semble-l-ilfacilcment se «consoler et ne pas planter la les 582 élec- leurs qui lui ont donné leur loyal et sym- pathique appui. (Superbe.) Ceci dit, voici la lettre Ypres, le 18 Novembre 1875. Monsieur le Rédacteur du Progrès, Dans voire numéro du 14 Novembre, n° 91, vous voulez bien vous oectiper de moi et dans un article, irès-bienveillaut d'ailleurs, vous cberchez a expliquer le motif qui m'a determine a quitter les fonctions d'échcvin. Vous atlribucz cette resolution a un senti ment de suscopt i bi I ité exagérée ou dedcpii, en presence du résultal du scrulin du 26 Oclobre. M. Hynderick, dites-vous, a obtnnu 582 voix; il n'en a doneeu que 21 de moins que la moyenne de tous ses collégues; et passant ensuite a l'élection de 1872 vous ajoutez M. Hynderick avail obteini plus de 50 voix de plus que certains de ses collégues ceux-ci ne s'en sont pas montrés froissés. Je ne sais, Monsieur le Rédacteur, ce que vous voulez démontrer par cette com'paraison ces deux elections ne sont pas idenliques en 1875, le parti liberal seul a pris part au scrulin, tan dis qti'en 1872 les deux partis ont voté et si, dans cette circonstance, j'ai obteuu quelques voix de plus que mes collégues, il n'en est pas moins vrat que le Collége des Bourgmes tre el Éehevins tenait alors U lète de la liste et, dans mort opinion, c'élait justice. Chacon entend la dignité a sa manière et si vous ne voyez dans le scrulin du 26 Oc lobre, qu'une mesquine question de cliiffres, moi jo l'envisage sous un autre point de vue. Pendant les six années de mes fonctions échevinales, j'ai sacrifié a la chose publique mon temps, ma liberie el mes propres inté réts je pouvais done m'attendre a l'élection derniére, non pas a une cerlaine gratitude, mais au moins a tin témoignage de sympa thie de la part de mon parti or, c'est cette sympathie qui m'a fait défaut et dés lors j'ai pris la resolution d'abandonner des fonctions que je n'avais jamais ambilionnées, potir les laisser a des mains plus dignes et qui avaient toute la confiance du parti liberal. C est dans cetordred'idées que j'ai notifié, le 29 Oclobre, au Conseil communal, ma démission, par la lettre suivante Messieurs, Dans l'élection communale du 26 Octobre dernier, nos adversaires politiques se sont génóralement abslenus et ceux d'enlre eux qui onl pris part au scrulin, ont déposé des bulletins blancs. Ceci est de noloriété. C'esl done uniquement le parti libéral qui a pris part au vole el vous en connaissez, Messieurs, le résultal. En présence de cette manifestation libérale el attendu qu'il en résulte que je ne posséde pas la confiance pleine el entiére de mon parti, je considére comme tin devoir d'hon- neur de résigner mon mandal d'échevin. Je ne puis comprendre Facte d'hostilité posé a mon égard par le parti libéral, car j'ai la conscience de n avoir jamais fait de tort a personne el de m'èlre dévoué de la maniére la plus absolue aux intérèis de ma ville natale el a ceux de ines concitoyens, sans aueune distinction. En conséquence el conformément a Part. 57 de la loi communale, j'ai l'honneur de nolt-fier au conseil que j'ai adressé au Roi ma démission d'Échevin de la ville d'Ypres. Agréez, Messieurs, etc. Ypres, 29 Octobre 1875. Je vous prie. Monsieur le Rédacteur, de bien vouloir insérer la présente réponse dans votre proehain numéro et d'agréer l'assu- rance de ma parfaite considération. A. HYNDERICK. Le Journal d'Ypres, dit le Progrès, lais- se entrevoir clairernent que les elections de Sl-Jeun seronl annulées, a raison de fails imputes a I'Administration des Hospices de la ville d' Ypres. Un instant. Vous avez imprimé ad usum slultorumOn nous assure que /'Évêché a décidé de faire annuler les elections coni- munales de Si Jean. A cela nous avons opposé, qu'en cas d'an- nulation éventuelle de ces elect ions, la faule en serail, non a CEvèché, mais a Ad- rninistration des Hospices civils de la ville d Ypres. Nous eussions pu dire tout aussi bien, l'administralion de la Banque Nationale ou la Compagnie des I ils militaires. Mais il parait que le hasard, qui nous a fait choisir cetle administration la, de préférence a toute autre, était un hasard diablement intelligent. WINTERAVONDEN der dienaren van den heili yen Joseph of verhaat der gunsten verkregen door de niudliiigd voorspm.di v.ni deug Olierijken Patriarch, doofden Eew. Pater Huguet.Sclioon boekdeel groot in-8° vnn 372 bladz met versier den omslag Fr. 1,73. Gent, drukkerij van J. en 11. vander Sclieltien, Onderslraat-, 2ö. Sedert eenige jaren is de-devotie lot den 11. Jo seph de gansche wereld door, op eene verbazende wijze aangegroeid Zells voordat Z. Heiligheid Pius IX den machtigen Patriarch lol beschermer van de Kurk in deze rarrtp<poedige lijden had aangesteld, wordt hij door .de geloovigen in hunne bijzondere noodwendigheden met den besten uit.-lag aanroepen. In alle landen werd de II. Joseph op eene bijzondere wijs vereerd overal worden linn heiligdommen en kei ken toegewijd. De maand Maart werd met bui- lengewonen luister overal gevierd; boeken en tijd schriften in alle talen verschenen te zijner eer; kot torn de eerediensi van den heiligen voedstervader en beschermer van Jezus nam op korte jaren eene uilbieiding die rephl wonderlijk mocht lieelen. Da wondere gebeurtenissen en buitengewone gunsten, welke die godsvrucht bekroonden en aanvuurden, iiebben den E. P- Huguel stof opgeleverd lol een fraai boekwetk, dat in liet Vlaamsch overgedrukt is. Het behelst een en dertig lezingen voor de dagen der maand van den 11. Joseph; maar die lezingen vervatten ieder een zeker aantal verschillende ge schiedenissen, zoodal zij voor eiken winteravond eene afzonderlijke lezing kunnen aanbieden. De veilaaiirant is eenvoudig, de taal bevattelijk, ze.I's voor degenen, die minst gewoon zijn luamsche boeken te lezen. Als de Winter voor de deur staal met zijne lange avonden, zou liet boek aan velen uiterst welkom, en vooral, hoogst nuttig en voor- deelig zijn. LORENZO of hel vermogen van den godsdienst, gevolgd dour Silva of de invloed der deugd door eenen rchollunder, die het katholiek geloof om helsd heeft. Gent, druk van J. en II vanher Schelden. Schoon boekdeel in-8" van 304 bladz. Pi ijs fr. 1,30. In de reeks kaïholieke leesboeken welke bij J. en II vander Scheiden, verschenen zijn, bekleedt bo vengenoemd werk eéne voorname plaats. Hel is wel maar een herdruk van een boek, dat sedert ettelijke jaren in alle talen overgezet en in vele huisgezinnen te vinden is; maar tiet is een tber boeken, die tot de nakomelingschap overgaan en wier invloed zich over meer dan een geslacht uitstrekt. Vele leesboe ken worden op deze dagen gedrukt en de vvereld ingezonden, zelfs maar al te vele; zoogezegde treffe lijke romans, die slechts dienen om de winter avonden door te brengen zonder in geest of hert een nuttig of heilzaam spoor le laten, worden met hoopen uit de volksbibliotheken gehaald, soms enkel door d aantrekkingskracht van eenen nieuwen titel, van een titel, van een opschrift dat de nieuwsgierigheid verwekt; terwyl wetenschappelyke, godsdienstige, waerlyk nuttige werken op de schappen onder het slof blvven liggen Lorenzoliet hoek heeft, gelyk men zegt, zyné proeven gestaan za| don by val der romans ontmoeten en levens, wat wel het voor naamste is, liet hei t vervuld laten met kiemen van deugd, met eet bied en hoogachting voor den gods dienst, die zulk gewichtig aandeel Heeft in" den levensloop der menschen. VIE DE LA BIENHEUREUSE MARGUERITE-MARIE (1 vol.in-18, 1 ff.), par l'ab'oé E. Daras, auteur des Vies des Saints pour tons les jours de l'année (-1 vol. in 12. 14 fr.), et des Saints et Bienlieiiretix du xvm" siècle (2 vol. in 12, 6 fr.) Paris, tiaume et Or, éditeurs, rue de l'Abbaye, 3. Paray-le-Monial, 'M"e Bick. Une nouvelle edition de la traduction si estinn'e du nouveau-Testament de M. lechanoine Gattme, vient de parailre (I). Sur le tlésir qui leur en a élé souvent exprimé les éditeurs ont repro duit en tin senl volume, intégralement el en gros earaclères. les dettx volumes de ('edition précé- denle, au moten d'un papier parfailement opaque dans sa linesse. Cette traduction du Noiiveau-Tes- lamenl,approuv5tè Rome pour son exactitude, sa fidéuté, sa precision el sa Ci.arté, est pré cédée d'une Itili-pduclion el d'une Concordance des Evangilessur la vie de Notre-Seignenr, ses Para boleset ses Miracles. Les Epitres des Apötres et l'Apocalvpse onl des notices préiiminaires qui en expliquent le sujet et qui en font comprendre le sens. Des notes et des remarqnes (au nombre de quatre mille), présentent a chaque page un ré sumé clair et subslantiel des meilleurs commenlai- res dc la Sainte Ecnlnrc; ellcs réfulenl les erreurs de la propagande protestante, et entretienneot l'espril de foi par de courles exhortations et de pieuses reflexions, (I) 1 vol. in-12, 6 fr. Paris, Gaume et C", éditeurs, 3, rue de l'Abbaye. RÉPONSE DU PROGRÈS.RÉPONSE DE M. HYNDERICK. Nohs avons dit de susceptibilité exagérée mais non pas de dépit. (Note du Progrès)

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2