B O O M E N
VENDITIE
protester avec énergie et donner, s'il Ie faul,
son sang, pi mót pue de deserter son posle.
Mais Ie libéralisme voudrail refaire a sa
guise l'oeuvre de Jésus Christ, subslituer a
une Église divine, je ne sais quel faniöme de
religion faconnée par l'Etal el plaeèè tout
entiére sous sa tutelle. M. d'Elhoungne n'a
fait que traduire par une formule nouvelle
cette absurde et revoltante pretention.
Non, i! n'arrivera pas ce jour oü leciloyen
sera tout el oü Ie prètre ne-sera riem Le ci-
loyen sans doute sera toujours une grande et
respectable chose s'il consent a resler dans
sa sphère: le prêtre de son cöté derneurera
aux yeux du peuple chrétien le représentant
de Dieu sur la terre et continuera a recevoir
en cette qualité l'hommage de sa vénération,
desa soumission el de son filial attachement.
Les attaques insensées provoqueront seule-
ment une réaclion salutaire; a mesure que le
libéralisme travaillera davantage a discrédi-
ter le Prêtre, a le dépotiiller de sa légilime
influence, les catholiques éprouveront un
plus pressant besoin de se rapprocher de lui
el de reeonnailre hautemenl tous les droits
qu'il tienl de sa haute mission.
Quant a M. d'Eihoungne un jour viendra
peul être oü a la place des citoycns qui
veilleront sur ses dcrniers instants et qui,
hélas! ne seront plus rien pour lui. il dési-
rera ardemment voir le visage ami du prê
tre, qui seul pourra lui donner, a son heure
dernière, les deux choses qui ont encore du
prix en ce moment, le pardon de ses fautes
et l'espérance d'une vie meilleure.
Propagateur de Charleroi).
LE BANQUET PIEP,COT.
C'est bien décidément le 18 de ce mois
qu'a lieu a Liége le banquet offert a M. Pier
rot, le bourgmestre contempteur et viola-
leur de la liberie religieuse. Envisagé en
Ini-mème, ce banquet ne signifie pas grand'
chose: c'est one jonglerie bruyante a joindre
a toutes les jongleries auxquelles nous assis-
tons depuis deux mois et donl les principales
ont eu lieu a A overs et a Gaud. Mais par
suite de circonstances nouvélles et qui n'ont
rien de common avec lesalrape Piercot, le
banquet du 18 Décembre mérite de fixer Pat
ten lion.
Les vieux libéraux, les doctrinaires ancien
régime et dunt M. Fréreest le chef, comp-
tentsur cette journée pour voir celui ci res-
saisir d'une main énérgique et vietorieose
le baton du commandement que lui a si per-
fidemenl ravi son mortel enuemi M. d'EI
houngne, de Gaud, pour en doler, coin me
il l'a dit lui-même, son i I lustre ami, M.
Bara. II est, en effet, décidé dés aujourd'hui
que M. Frère assislera au banquet Piercot et
qu'il pariera. II y fera un de ces speechs a
l'anglaise, qui commencent a se vulgariser
en Belgique, et il montrera a ses coreligion-
naires que, quoique vieilli et fatigué, il n'en-
tend pas abdiquer, ni céder a personne la
direction du parti liberal qu'il regardecom-
rne sa chose a perpéluité!
Les doctrinaires wallons tiennent a leur
Frère, comme a la prunelle de leurs yeux.
El qu'ils ont été vexés et irrités de ce qui s'est
passé a Gand aux applaudissements des libé
raux venus des divers points du pays.
CE QUE LES LIBÉRAUX NOUS PRÉ PARENT.
On lit dans la Chronique
On écrit de Berlin a la Gazelle de Colo
gne que le gouvernement prussien prépare
un projet de loi ayanl pour but din Ier dire
toule espéce de pi ocessions et de pélerinages
en dehors de l'enceinte des eglises, en
Prusse.
Le moment ria jamais été mieiix choisi
pour imiler en cela le gouvernement pruts
sien. On éviterait ainsi a MM. les procession-
nards. évèques. chanoines ou bedauds, le
désagrément d'etre appréhendés au collet
par des agents de police.
Ainsi, il ne s'agit pas settlement d'inter-
dire les processions jubilairesdans les-
quelles les libéraux veulent voir des ma
nifestations politiques, mais mème de
metlre un vclo sur les processions de la
Féte-Dieu!
Voila ce qui nous attend tout d'abord, si
jamais les libéraux reviennent au pouvoir!
Et ces gens-la osent crier: Vive la Con
stitution!
INTOLERANCE MINISTËRIELLE, SYMPATHIE
LIBÉRALE.
La presse gneuse critique M. le minislre
de la justice qui n'a pas voulu proposer un
arrèté de grace en faveur du nommé Ver-
hust, coudamné a la prison et a I'amende,
pour avoir maltraité jusqu'au sang plnsieurs
pélerins Ie Lundi de Pentecóte. Selon cede
presse, ce refus est ['abomination de la dé-,
solution.
Rappelons la conduite de Verhitst lors dn
pèlerinage d'Oostacker, et des faits résultera
a tonle evidence que M. le ministre de la
justice ne pouvait pas faire grace a un gueux
comme Verhnst.
En effet, celui-ci est un des raresassom-
meurs dont les sanglants exploits ont été
signalés par la policg. Le commissaire de
police Lanckman a altesté devant Ie tribunal
que, dés le ntaiin du 17 Mai, Verhust injn-
riait prèlres et pélerins de la manière la plus
ontrageante, qu'il l'avait vu, lui commissaire
de police, donner au rrtoins vingt-cinq coups
de baton aux pélerins; que le condamné
était prés du cabaret la Fraternïté a la tète
d'une bande dont il paraissail èlre le chef, et
que de plus il avail porté un coup de baton
vigonreux sur la lête de l'agent de police
De Priester. Le soir Verhust se rendilau
Café de Commerce coifféd'un tricorne.
Voila le héros liberal auquel M. De Lants-
heerea refuséde faire grace! Assurément, la
conduite de l'honorable ministre de la justice
n'a pas besoin de justificationII suffit que
l'on fasse connaitrc les faits hideux qui ont
motivé la condamnalion de Verhust. Seule-
ment il faul que la presse gueuse ait perdu
loute pudeur pour demanderqne la clémen-
ce royale s'élende sur un coupable de cette
espéce, qui, sans motif aucun, fait cooler le
sang des ciloyens paisibles et inoffensifs et
qui, dans sa rage, maltraité en outre la po
lice!
FÉDÉRATION CATHOLIQUE
DES INSTITUTEURS COMMUNAUX.
On annonce qu'tine Federation catholique
des instituteurs communaux vienl de se fon
der a Malonne, et qu'elle compte déja plu-
sieurs cenlaines d'adhérents.
Nous recommandons ce fait aux institu
teurs communaux des provinces flamandes.
Nous croyons qu'ils feraient une oeuvre ex
cellente, mêmeau point de vuo pédagogique,
en se rallianl a la sociélé fondée par leurs
confrères wallons. II fa ut que le corps en-
seignant se dégage du réseau dangereux
dans lequel la Loge, la Liguc.de CEnseigne-
ment et. d'autres sociétcs a tendances libre-
penseuses, voudraient l'enlacer.
La Federation des instituteurs qui a fonc-
lionné a Bruxelles en Septembre dernier, a
fait ses preuves et montré sori facies libéral.
A moins d'être volonlairement dupes, les in
stituteurs qui pensent avec tons les bons
esprits du pays el de l'élranger, que l'at-
mosphèrede l'école doit être religieuse» ne
peuvent manquer de rompre avec cette Fé-
dération.
Foin des instituteurs froltés de libre-pen-
sée! Tachons de conserver des maitres d'é-
cole religieux et croyanls, c'est le inoyen
d'épargner au pays des manx incaIculables
et de vraies calarnités sociales. Qu'on'se rap-
pelle les instituteurs rationalistes de France
aprés 1848, les anti-curés, coinme les appe-
lait M. Thiers.
ST GENOIS.
On écrit de Sl-Genois a la Patrie
Grand émoi dans notre commune: le
vacher Van de Putte, condamné par la cour
d'assises de la Fiandre occidentale a lb an-
nées de travaux forcés, est sorti de prison
sainedi dernier!
Continuera-t-il a articnler conlre les
chefs du libéralisme de St-Genois les graves
accusations qu'il a formulées contre eux
dans les prisons de Bruges, de Gand el de
Louvain II est encore trop fraichemenl.
débar,qué el trop dépaysé pour pouvoir rien
augurer a eet égard.
Les libéraux semblent en proie a une
grande anxiété: ils ne le regardent que du
coin de l'ceil et observenl un silence de
carpe.
Qui vivra, verra!
Si quelque chose se passe, je vous lien-
drai au courant.
CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS.
La Ghambre des représenlants a voté
Jeudi par G8 voix contre 19 et une absten
tion. le projet de loi relatif au domicile de
secours, et, par 68 voix contre '18 et une
abstention, le budget de la guerre pour
I'exercice 1876.
Au début de la séance, M. Woeste a ,dé-
veloppé le projet de loi qu'il a présenté,
de concert avec trois autres membres de
la droite, en faveur des miliciens qui ont
en reeours au remplacement administrate.
Cette question sera discutée plus lard.
M. le baron Kervyn de Lettenhove a
encore demandé oü en était la question de
la caisse de prévoyance des instituteurs
primaires, question dont la solution, comme
on sait, a été ajournée en Avril dernier,
afin de laisser au gouvernement le temps
nécessaire pour faire évaluer les conséquen-
ces financières approximatives du projet de
loi présenté par M. Kervyn il y a quatre
ans. M. le ministre des finances a répondu
que la commission chargée de l'examen de
cette question poursuit activement son
travail, mais que celui-ci n'esl pas en co ra
assez avancé pour être soumis a la législa-
ture.
CSï e*«üj iqj eae 8 3e.
L'ENQUÈTE DE ST-JEAN.
L'enquète ordonnée par la Deputation
permanente sur les faits électoraux de Sl-
Jean, a eu lieu Mcrcredi. Les patrons du
Progrès n'en sont pas contents,... parbleu!
Cette enquête a eu lieu, dit le Progrès, en
serre chaude. Sans doute, en voyant
avorler l'nne aprés l'autre, toutés leurs pe-
lites combinaisons pour terroriser les té-
moins, en trouvant les honorables membres
délégnés par la Deputation permanente, Mes
sieurs Soudan et Van llee, courtoisemenl
mais fermemenl decides a assurer la bberté
des témoins et la sincérilédes (émoignages,
sans doute le délégué des Hospices et M.
Carton, extraordinaire avocat, et avocat ex
traordinaire... du barreau de Sl-Jeanont
en quelque peu chaud. On dirail qu'ils ont
sué sang et eau que cela ne nous étonnerail
pas. Mais que l'enquète de St-Jean ait été
faite en dehors des conditions habituelles.usi-
lées pour des informations administratives
analogues; qu'on ait procédé Mercredi a St-
Jean, contraircinent aux régies de l'équilé,
de la justice et de la loi. nous le nions et
nous meltons le Progrèsses fondés de pou-
voirs et ses avocats licenciés, au défi de l'é-
tablir.
Nulle part le code électoral ne trace, et
il n'avait pas a tracer, de régies pour des
informations de ce genre. L article 34 s'oc-
cupe d'une espéce tout a fait différente et son
texte l'indique. L'enquète dont il est question
a l'article 3b. n'a pas la moindre analogie
avec ses renseignements que le Collége de
la Députalion juge parfois a propos de pren
dre sur les lieux, avant de statuer sur la va-
Iidité d'opérations électorales. ou sur loute
autre affaire adminirative, dont la solu
tion dépend de lui. L'art. 3b donne en edel
aux parties on a leurs fondés de pouvoirs,
qualité pour assister aux enquêtes en matié-
re de réclamat'ons conlre les inscriptions,
radiations ou omissions indues sur les listes
éleciorales. Mais pourquoi? Paree que la, il y
a des parliesdes intéressés bien determines,
dont l'int-rèt direct est, dés avant l'ouvertu-
re de l'enquète, parfailement défini. Mais
dans ('information qui a eu lieu Mercredi a
St-Jean. avant l'enquète, oü élaient les
parliesII y avail eu, disait-on, des faits de
pression. Oü étaient les coupables el, yen
avait il vraimenl? Elait-ce M. Vanden
Bogaerde? Toute IVIministralion des Hospi
ces? Le Progrès l'avait donné a entendre.
Etail ce M. Proot? Etait-ee M. Opromer?
Mais c'est precisément ce que l'enquète devail
établir, el avant ['instruction on n'en pou
vait absolument rien savoir. Et Monsieur
Carton lui-même. quelque licencié qu'il füt,
n'en savait pas davantage: soulignant ainsi
son vif intérèt a assister a l'enquète, il s'est
en effet, nouveau Janus, présenté suc-
cessivement comme couseil des Hospices,
comme fondé de pouvoirs do M. Proot, et
comme avocat d'office de M. Opsomer!
M. Opsomer! Ah! celui-la au moins, a dit
viclorieusemerit ie Patrice ou le Patrie de
Si-Jean, celui-la est bien direclement portie
en cause.
Pas le moins dn monde, au point de vue
de l'information qu'il s'agissait de faire, gra-
cieux licencié. On avait a rechercher si des
faits de pression ou de corruption électora le
avaient été posés le 26 Octobre a St-Jean.
On avail dit que l'élection des nonveaux con-
seillers pourrait bien-être le fruit de la pres
sion. Mais nul n'avait incriminé direclement
do ce chef aucun des nouveaux élus.
Ou n'avait done que faire, a l'enquète, de
M. Opsomer, de ses collègues, des membres
de la commission des Hospices, ou de leur
prélendu fondé de pouvoir; mais s'ils avaient
quelque chose a dire, on devait les entendre;
on les a enlendus, on entendait lout le
monde.
En somme pour qui sait lire entre les li-
gnes du Progrèsil est clair que l'expédi-
tion de M. Van den Bogaerde el de son aco
lyte, a fait un four complet. Ces messieurs
ont un peu proteslé, et beaucoup pesté, puis
Henri s'en alia comme tl était venu, l'o-
reille plus basse, et les sourciIs plus cir
conflexes que jamais.
Oui, mais on a soigneusemenl car/ié dans
la commune, qu une enquête alla.il s'ouvrir
on rien a rien sulVraiment! Et depuis
trois semaines, \e Progrès, Ie criait sur les
toils! Et la commission des Hospices avait
désigné des délégués! Comment l'eüt el Ie
fait, si on n'avait rien su? On n'avait rien
su dans la commune? Et l'arrêté de la Depu
tation permanente y était connu depnis plus
d'une semaine! On ne savait rien. Et la
veille de l'enquète, a la brune précisément,
deux afpdés que nous pourrions nommer,
s'en allaient confesser tons cenx qu'on sup-
posait. pouvoir être entendus le lendemain!
Ce n'était pas assez sans doute des objur
gations, des menaces de procés en calomnie
qui s'élalaienl depuis Irois semaines dans les
colonnes du Progrès. II n'eüt fallu entendre
que des témoins sly lés d'avance par la ter
reur; il eüt fullu laisser contröler tous les
lérnoignages pour assurer les exéculions
futures; il eüt fallu laisser les accesrts cir
conflexes de M. Henri Carton faire leur jeu
a St-Jean. On en rit si volonliers a Ypres et
ailleurs! II eüt fallu permellre a M. Carton
de diriger l'enquète, de fasciner les témoins,
de faire balbutier les bouches ouvertes pour
dire la vériléAlors on eüt eu une jolie
enquête, une enquête anodine, une enquête
selon le cceur du Progrès. Messieurs les délé
gués de la Députalion permanente ne lont
pas enlendu ainsi, et nous les en félicilons.
Nous voulons, onl-ils opposé poliment
aux assauts désespérés de M. Henri Carton,
nous voulons assurer la liberté des témoins
et la sincérité des lérnoignagesvous n'y
tenez pas, lanI pis; nous, nous y tenons.
Avez-vous quelque éelaircissement a donner?
Nous vous écoutons: nous sommes ici pour
cela. Ce n'est pas cela, vous prolestez? Trés-
bien nous actons votre protestation. Et
maintenant renlrez chez vous, et tenez vous
les pieds chauds.
Ainsi füt fait. Nousavons eu une enquête
scrieuse, aussi le Progrès est d'une colére!
LE PBIX RÉEL ET ACTUEL DU
REMPLACEMENT.
Qui ne se souvient des supputations du
Progrès, relalivement a I'élévation du prix
du remplacement direct? On ne parviendrait
désormais, affirmait le Progrès, a trouver,
a défaut de remplacants adminislratifs,
de remplacants directs, qu'au prix de
3,000 francs et au dela! C'élail la un des
effets désaslreux de la loi cléricale de milice!
Or, I'élévation du prix du remplacement
est un effet naturel de la suppression de la
substitution, et cette suppression dérive...
de la loi libérale de 1870!
Mais quel est le prix réel el actuel dn rem
placement direct? Les Annatesparlementai-
res vont vous l'apprendre, sans contestation
possible.
Dans la séance du 7 Décembre dernier, a
la Chambre des représenlants, Monsieur le
ministre de la guerre a déclaré qu'il avait
fait dresser un relevé de tous les conlrats de
remplacement déja passés; eet étal est arrèté
a la date du 6 du présent mois de Décembre.
A cette dater 322 miliciens s'étaient déja fait
remplacer, et la moyenne du prix de rem
placement payé est 1,383 francs .66 c.!
Que nous sommes loin des Irois ou quatre
mille francs du Progrès!
Encopiant servilemenl les billevesées ïnlé-
ressées des gazettes de trottoir, sur le prix
du remplacement, le Progrès mentail
comme loujoursavec une rare effronterie.
Comme ces léméraires affirmations poür-
raient avoir pour effet de décourager l'idée
du remplacement chez certains péres de
familie, nous croyons de notre devoir de
rélablir la vérité, appuyée sur des docu
ments officiels et qu'on ne conleslera pas.
UNE EXCELLENTE MODIFICATION
EN PROJET.
La Chambre a entendu les développemenls
du projet de loi dü a l'initiative parlemen
taire de quatre membres de la droile, MM.
Woeste, deKerkhove, Meeus et Simoms. La
presse libérale avait prélendu que ce projet
de loi tendait a spécifier, dans les limites
const it u lionnelles, les exceptions au principe
de l'anlériorilé du marioge civil sur le
sacrement.
II n'en est rien. La proposition de MM.
Woeste el consorts tend a modifier Particle
72 de la loi de la milice. Si elle était adoptée,
les 200 fr. que versenl les miliciens en vue
d'obtenir un remplacant administratis
seraient désormais reslilués avec les inlérêts,
a I'expiralion du temps de service, a ceux
des postulants anxquels Ie département de
la guerre n'aurait pu fournir de rempla
cants.
Nous croyons rendre service a nos conci-
toyens en reproduisant l'avis ci-après que
publient plusieurs Semaines religieuses.
La S. Congrégation de la Propagande a
fait prier les évèques de France de refuser
l'autorisation de quêler dans leurs dioceses,
a toute personne même ecclésiastique, venue
de I'Orient, pour recueillir des offra-ndes en
faveur des missions ou des ceuvres de cette
contrée, et qui ne serail pas spécialement
recommandée par le cardinal préfet de la S.
Congrégation.
Si done un Chaldéen, nommé bruis Akras,
venait a se présenter dans la villeou Ie dio
cese, pour y sol I ici ter la chairité des fidèles,
sous le prétexte de la construction d'une
église chaldéenne a Constantinople, il est-
utile qu'on sache que eet étranger n'a aucu-
ne recommandalion, ni de la Propagande,
ni de i'autorilé diocésaine, el qu'il ne mérite
aucune confiance.
Le 2 courant, vers 9 heures du matin, un
incendie a réd ui l en cendres avec ce qu'elle
contenail, une maison a deux demeures, sise
a Neuve-Eglise, apparlenant au bureau de
bienfaisénce de cette commune et habitée par
les families de Lucien Brack et Félix Bartier.
Le feu a pris naissance dans la demeure
des époux Brack, absents en ce moment, et
y a été communiqué par leurs jeunes en fa n I s,
dont l'ainée a 6 ans, en jouant avec des a 11 u-
metles chimiques sur le lit de leurs parents.
Les pertes sont évaluées a la somme de 1500
fr. Rien n'étail assuré.
TE LOCRE.
r—
MAANDAG, 43" DECEMBER 4875,.
te beginnen om 44 uren voormiddag,
op de hofsteden, respectievelijk ge
bruikt door Srs Joannes üecaestecker
en Benedicties Beschildergelegen te
Locre, weignig zuid van het gohuelite
de Klytte, zullen er open baarlijk ver
kocht worden 445 koopen schoone
IEPEN, ABEELEN, ESSCHEN en andere
BOOMEN, waaronder eenen sehoonen
EIK en eenen NOTELAAR van 2 meters
dik.
Op gewoonc voorwaarden en door
]iet ambt van den Notaris VANDER-
fflEERSCH, te Ypre.
Bestuur der
Registratie en Itoiueiiicn.
DÉD1Ó A 31. LE 31 EMS TUE DE LA JUSTICE.
Pilules d'IlolowayDans les cas de maux de
jambes, ulcères, plaies serofuleuses el gonflement
desglandes, I'Onguenl d'llollowav opère sans cau
ser de souffrances, mais suremenl el avec una rapi-
dilé qni tienl de la magie. On doit frailer ies parlies
ma lades avec eel Onguent après les avoir lolionnées
avec de l'eau liède. Le pouvoirs curaiifs de ce mer-
veilleux Onguenl n ont jamais été contesiés par aucun
de ceux qui en ont fail usage il ne conlienl aucune
substance nuisihle el n'a jamais par conséquent
cause aucun mal, tandis qu'il est prouvé par des
rapports aulhenliques que son emploi a ellectué des
guérisonsinnom bra bies dans tous les pays, même lors-
que tous ies aulres moyens avaient été mis en usage
sans succes. Ce remède est aussi bénin dans sen
action qu'il est puissant et bienfaisanl dans ses
résultats.
VAN
BUREEL YPEIt.
7 orni?n,Vnnger der Domeinen te Ypcr zat op
ZATURDAG 18 DECEMBER 1875, om 10 uren
s morgens, ten zijnen kanloore overgaan lot de
verpachting bij geslotene soumissiën op zegel, voor
0 jaren in le gaan den 1 January 1870, van de
1 ischvangsl in de vaart van Yper naar Nieu-
poort le beginnen van liet sluis van Boesinghe tot
aan de brug van Knocke.
De soumissiën zullen moeten ingediend worden
ten gemelde ItantoOre ten laalsten den dag der
verpachting voor 10 uren 's morgens en zulien er
aldaar op du zelfde uur publiek geopend worden.