ÉTABLISSEMENT LA OUATË Affi-RlllJMATISMALB A céder el vendre de gré a gré. UN EXCELLENT créé cles écoles gueuses, et gueuses iis ont -é leurs épouses et leurs fiiles. L'émanoi- puiion, commenoée dans les écoles Galtisc continue duns les bacohanales poliliques. POURQUOI LE CLERGÉ 1NTERVIENT DANS LES ELECTIONS. La Flandre libérale s'altache a définir, chaque jour, avecplus de précision, lebui du libéralisme. L'indépendance du ponvoir civil, cette formule sous laquelle nos ad versa ires ont si longtemps cache/etir veritable programme, lui parait une hypocrisie surannée. On pouvails'en conlenter autrefois sous le régime des rois absolus; mais la souve- raineté a passé au people, et si le people n'est pas souslrait a l'empire d'une religion qui vise a la domination, la cause de I'in- dépendance nationale se Irouvera nécessaj- rement menacée par i'ascendant que le clergé exerce sur les esprits. Conclusion c'est encore la Flandre qui parleil faut faire au cathohcisme une guerre sans trève ni merci: Combaliöns donc celle religion de domi- nation par tout el loujours; disons nette- ment que nous ne sommes pas les ennemis d'une religion qui serail fondée sur la rai- son et Ie sentiment éclairé par la raison; mais faisons une guerre suns h ere el sans rel ache a eet arnas de superstitions el de préjugés a l'aidé desquelsön vent asservir la nation. Le mainlien de nos institutions, y> Ie développemcnl de nos libertés, la gran- deur et la prospérité de notre pa trie soul a ce prix. Delenda Roma. Tel est done le dernier mot du libéralisme. II fail bonne justice des protestations de tole rance et de respect pour la religion qui èmaillent encore de temps a autre le pro grammes élecloraux de nos adversaires. Lors des derniéres elections, n'avoris nous pas entendu commenter de nouveau cet axio- me vieilli: Le prêlre a Téglise; le bourg- meslre a l'hótel-de ville! Eh bien! la Flandre reconnait anjonrd'hui que ce n'élait la qu'un vil mensonge destine a tromper les badauds. Ceqne vent Ie libéralisme, c'est la guerre au prêtre jusque dans l'église, c'est le ren- versement de l'auiel, c'est la ruine de la reli gion. Delenda Roma. Et l'on se récrie aprês cela contre I'in- tervention du clcrgé dans les elections! LIBÉRALISME LIBERTINAGE. II me souvient d'avoir In par obligation de métierun article de la Meusejournal libéral de Liége, roulant sur l'adultére. II se terminait par celle apologie de ce crime contre Cordre de familie (Code pénal) L'adultére est un réve d'amour ou un exeèsde tempérament. C'est passablemenl malpropre! Vindépendance beige vienlde dépasser la Meuse. Parlant d'une comédie nouvelle qui se joue a Paris et inliluiée les Scandales dhier. Vindépendance écrit Tant que les femmes, héritières des en- seignemenls de notre mère commune, se plairont a induire les hommesen tentation, il y aura des scandales, et il ne faut pas s'en plaindre trop vivement puisque celles et ceux qui en sont la cause y trouvent, a cöté de quelques tribulations expiatoires, des jouisances ineffables. Est-ce assez dégoutant, assez immoral s'écrie la Gazelle de Liege. Voila la predica tion du libéralisme! Qu'y a-t-il d'étonnant aprèscela si les di vorces croissent et se multiplient sur le fu nnier de la civilisation libérale! L'enseignemenl liberal conduit fatalement a toules ces abominations. Construction sans Dieu a pour aboutissemcnt fatal la libre morale! Les textes que nous venons de citer feronl réfléchir les pères et mères de familie, mème des families oü la Eoi Catholique aurait perdu de sort empire. L'apologie cynique de l'adul tére et de la débauche, ne sont pas des cho- ses avec lesquelles heureusement on badine en Belgique, et nousdirons a ces families: Comprenez-vous mainlenant pourquoi l'Egli- se, pourquoi le clergé, chargé d'appliquer la loi religieuse el morale, défendent de lire, cl'acheler des journaux libéraux et de s'y abonner? pourquoi ils les stigmalisent du nom de mauvuis journaux? pourquoi ils blament les pères cl les mères assez oublieux de leurs devoirs pour s'obsliner a i n t rod a ire au foyer domeslique de véri la bles comtnis- voyageurs de la prostitution clandestine! LE RÉGIME IDEAL DU LIBÉRALISME. Qui ne se rappelle ce bean temps de liberlé! qui a amené en 1870, la chute du doctrinarisme, au soulagemenl universel de la nation. Les fonctionnaires n'osaient aIIera Ia messe que le matin, de très-bonne hcure, de peur de se compromettre. Un candidal a un poste quelconque étail éconduit s'il avail le malheur d"a.voir un oncle curé ou un cousin vicaire. Avoir fait ses études a l'Université de Lou- vain, étail une cause notoire d'inaptitude. Quant a élever ses enfants, comme on l'entendait, il n'y fallait pas songer: l'ensei gnemenl ofliciel étail plus strictemenl obli gatoire encore que Eabomiemenl a I'Echo du Parlementjournal du ministère. II est vrai qu'on avail Ie droit de se procla- mer libre, lout en portant au cou la trace du collier dont on était attaché Heureusement les temps ont change! A CII AC UN SON DU. LA Ml LICE ET LE LIBÉRALISME. II n'est pas hors de saison de rappeler, a cette epoque ou les miliciens de fan prochain doivent se faire inscriru, que cc soul les li- béranx qui ont porlé le contingent militaire de dix mille a douze mille hommes, aug- nientanl ainsi de deux millec ha gut' unrtée le uombre des jeunes gens apprtés d servir; que ce soul les hbéraux également qui ont supprimé en 1870 la substitution, ce mode de liberation populaire et accessible a toutes les bourses; que "la suppression de la sub stitution a entraiuè immédialemenl, comme cela se comprend aiscmenl, la bausse du prix du remplacement; qu'enfin, si les libé- raux revenaient au pou'voir, pour Ie malheur de notre patrie, il y aurait la plus grande chance de voir èlablir poor eux, le service militaire obligatoire, pour faire comme leurs amis les Prussiens. Or, le ^emplacement, si pénible qu'il soit clans les cireonstances actuelles, est encore un adoucissement an service militaire, qui serail supprimé par le service personnel obli gatoire. LA PEINE DE MORT. Un débat d'une tri le aclnalité a été sonle- vé par M. Woeste, a propos de la discussion générale du budget de la justice. Avec beaucoup d'esprils éminents, I'hono- rable dèpulé d'Alost s'elTraie des progrés de la criminalilé et il n'hésite pas a les attribuer en partie, du moins, au relachemenl de noire legislation pénale et a l'abolïtion vir- tuellede la peine de mort. A l'appui de cette these, il invoque les fails el la statistique, véritablement écrasante, alléguée duns sa deruiére mercuriale par M. le procureur- général Delecourt. M. Woeste a fait ressorlir avec beaucoup de juslesse que l'a pp! ica t ion uniforme du droit de grace aux condamnés a mort équi vaut a Pabrogation de la peine capitate- Or, cette abrogation doit ètre l'ceuvre de la loi; ellene peut pas ètre l'ceuvre d'un ministre. On objecte contre la peine de mort que c'est one peine irréparable. C'est mie ex cellente raison pour ne l'appliquer qu'a bon escient; mais ce n'est pas un motif sulSsaut pour ne pas l'appliquer du lout. Les assassins savent désormais que, qtioi qu'ils fassent, ils n'ont plus a craindre I'ap- plicalion de la peine capitale. Si Polspoel, Dessous-le-Moustier el autres aimables ci- toyens de la méme Iren.pe voierit passer de- vanl leur cellule un gardien qui leurdéplait, ils peuvent se redire le vers célébre de Victor Hugo: Aprés Ie discours de M. de Lantsheere, nous conseillons a tous les gardiens et em ployés des prisons de se irmnir d'excellenls revolvers. Puisque le pouvoir déserte sa mission de défense sociale, il fant bien user du droit de légilime défense, individuelle. Mais ce que nous n'admeltrons jamais, c'est que ce retour a l'état de nature ou, pour mieux dire, a l'état sauvage soit un gage de progrés et le symplöme d'une civi vilisation. A d'aulres NÉCROLOGIE. Nous apprenons Ia mort inopince dc Mon seigneur Wemaer, Vicaire general de Sa Grandeur l'Evêque de Bruges, Archiprèlre de la ville de Bruges, Prélat domeslique et Prolonolaire apostolique de Sa Saintelé le Pape. Les émincnles qualités du vénérable défunl el les services sans nombre qu'il a rend ijs a la cause de I'Eglise détermineronl un deuil général dans tout le Diocese. Les catholiqucs d'Ypres lui doivent une recon- naissance loute particuliére pour sa partici pation personnelle aux développemenls de nol re Collége episcopal. La méinoire de ses verlus sacerdotales et les grands exemples qu'il lègue a ses successenrs sont la meilleu- re louange qu'oq Jm puisse dècerner comme la rneilleure consolation de ses innombrables amis. Monseigneur Wemaer n'élait agé que de 63 ans. Ou annonce la mort du lieulenant-gé- néral en retraite Jules Ahlay. M. I'abbé AValle, ancien aumónier de la prison, et directeur des Colletlines. a Bruges, est décédé le lb Décembre, a I age de 78 ans et 3 rnois. NOMINATIONS ECCLÊSIASTIQUES. Mgr l'Evêque de Bruges a fail les nomina tions suivantes: Curé de N.-D. de la Potterie el co directeur des Ecoles dqminicales de la'ville de Bruges, M. Van Zieleghem, vicaire de Pi11hem Cure a Pollinebove, M. Debreuck, curé a Slype. Curé a Mariakerke, M. llubregt, vicaire de Thouroiit. Curé a Slype, M. De Blauwe, vicaire de Nolaire-D ime a Bruges. Curé a Croinbeke, M. Robyn, curé de Noordscbote. C Si a* »ia i cj as c Soe a. le NOS INTÉRÉTS INDUSTRIELS, COMM EliCiAUX ET AGRICOLES. Nouscédons la place de la Chronique loca le au discours de notre honorable Représen tant, Monsieur Berten. Certes on ne pent faire valoir avec plus de raison et defend re avec plus d'aulorité les intéréts de la ville d'Ypres et de notre arrondissement. Au nom ♦de ses commettants, nous remereions M. Berten de la perseverance de ses efforts pour faire pré va loi r enfin nos droits trop long temps méeonnus et nos intéréts trop long temps méprisés. Au nom de ia justice distri butive et de l'égalité devant le budget, nous demandons el nous ne cesserons de deman- derque notre situation induslrielle et com- merciale soit mise au niveau de la situation des autres ariondissements. II ne faut pas, paree que les ministères libéraux ont sacrifié nos intéréts aux intéréts des provinces xval- lonnes, que cette injustice se prolonge indé- finiment. Aprés un déni de justice doit suivre la réparation. Qu'un ministère ami ne puisse pas réparer a la mème heure tous les torts fails aux provinces darnaiides, nous Ie coin- prenons; mais que nous devious ètre les der- niers a recevoir ce qui depuis longtemps, nous est dit équitablement, nous ne l'admel- Irons jamais. Nous cédons la parole a M. Berten: M. Berten. Dans son rapport sur lc budget de la delte publique en discussion, la section centrale a signalé la situation pen productive du canal de Bossuyt a Courlrai et a exposé qu'elle entraine pour le gouver nement l'obligation de payer l'intégralué du minimum d'intérèt, dont la garantie était d'abord représenlée comme devant ètre plu- töt morale que matérielle. II y a lieu de rechercher la cause de l'in suffisance de produit du canal de Bossuyt et d'y trou ver un rem éde. Cette cause me parait reseller évidermnenl du non-achévemenl du canal de la Ljs a l'Yperlée, qui est inconleslablement et qui a tonjours été considèré comme lc complément nécessaire et indispensable du premier, qu'il reliera directement a la mer par les canaux aboulissanl aux ports d'Ostende, de Nieu- pört el dc Dunkerque. La nouvelle voie navigable, dont je récla me l'achèvement, sera la plus courte non- seulement vers ces ports de mer, mais aussi vers toutes les localités de la Flandre occi dentale se trouvant sur des canaux; ainsi pour ne citer qu'un exemple, le parcours d'Ypres a Mons, qui par la voie actuelle est de b7 lieues, se irouvera réd uil a 2b lieues. La réduclion d environ moitiédu parcours aura pour consequence une diminution pro- porlionnelle dans les frais de transport et une augmentation considerable de navigation sur le canal de Bossuyt. II est hors de doule qu'une fois celui de la Lys a l'Yperlée termi né, ces deux canaux transporteront la houii- le venant du bassin dc Mons en destination des ports de mer que je viens de citer, ainsi que des villes d'Ypres, Dixmudc, Furnes et de leurs arrondissements. La ville d'Ypres, qui recoil aujourd'hui les charbons dc Mons par chemin de fer, paye pour transport, 65 francs par 10,000 kilogrammes, tandis qu'ils lui parviendraient moyennant 32 francs par les nouveaux canaux. Un fait accompli vienl confirmer ce que j'avance quant a ('augmentation de trans ports a résuller de l'acliévement du nouveau canal: ceux qui s'effectuenl actuellement par le canal de la Mandel, récemment rendu na vigable, aiigmentenl déja les transports sur celui de Bossuyt el lendenl a améliorer sou prod uit, ainsi qu'il conste du tableau conté nu dans le rapport de la section centrale et de la réponse du gouvernement a la demnn- de qui lui a été fuite, pourquoi il ne récla- iiiait qu'un crédit de 190.000 fr. pour le pavement du minimum d'intérèt en 187G, tandis que pour les années antórieures il a cunstammeui payé une somme supérieure, voire mème la garantie intégrale de 200,000 francs. Cette réponse porie, en e.lïet, pour motif que le gouvernement prévoit un ae- cróisseinent de recedes provenant de l'ex- ploitation réguiiére et normale du canal de la Mandel. L'angrnentalion de transport que procure au canal de Bossuyt celui de la Mandei, qui ne dessert que la ville de Ron Iers, est eer- lainomenl pen de clio.se en compaiaison de ee quo prod ui ra le canal de la Lys a l'Yper lée qui don dessservir, ainsi que je l'ai déja dit, Irois ports de mer et deux arrondisse ments. II me parait que Ie gouvernement, qui ad" met l'uiilité du canal de la Mandel, ne peul méeonnaitre celle du canal de la Lys a l'Y perlée. qui reliera les canaux de la Flandre a ceux du llaiuaul et du nord de la France. Je n'nbuserai pas de la parole qui m'esl accordée, pour reproduire tous les argu ments que j'ai fait valoir, a pliisieurs repri ses. (Jaus celle enceinte, pour l'achèvement du nouveau canal. Je me borncrai a rappeler qu'il est indispensable pour le transport de la houille, des pierres de taille, du fer, des engrais, de la eliaux el de toules les ma11res pondéreuses nécessaires a I'lnduslrie, au commerce et a 1'agriculture de Parrondisse- rneul ipie j'ai l'honueur de représenter, lequel, a dél'aut de cette nouvelle voie navi gable, paye aussi double coüt de transport pour l'expédilion de ses produits induslriels et agncoles. Je sais que le gouvernement est en posses sion des rapporls' des ingénieurs qui ont él chargés de consiater l'état d'avancement des Ira vaii v cff -ctués au canal de la Lys a l'Yper lée et de ('importance de ceux qui restent a faire pour terminer ce travail, qui est le vériiabie trait d'union devant eombler la seule lacune exislant anjonrd'hui dans Ic grand, cercle, que les canaux -1 voies naviga- bles des deux Flandres tracent sur la carle de ces provinces. Les rapporls que je viens de citer émettant un avis favorable a l'achèvement du canal de la Lys a l'Yperlée, j'ose espérer que le gouvernement, sullisammenl éclairé,prendra enfin une determination pour l'achévemenl de ee canal et qu'il pourra me donner une réponse satisfaisante et rassurante pour les populations, qui réclamenl vivement et avec impatience la continuation des irnvaux de ceite voie navigable, d'une ulilité générale, incontestable et qui aurait du ètre lerminée depuis longtemps, tant dans Tmtérèl de ees populations que dans celui de I'Etal RECOMMANDÉ AU PROGRÉS. Ee Munileur conlenail le rapport sui- vant adressé au Roi par le ministre de I'in- térieur Sire, Un recours est adressé a Voire Majeslé par Ie gouverneur de la Flandre occidentale con tre la decision de la deputation permanente vaiidanl ies elections communales de Staden. L'annulalion, par le bureau electoral, d'un bulletin macule a l'iulérieur de laches d'en- cre, avail donné lieu a une reclamation de la part d un candidal, M. Van den Bogaerde, qui, par la validation de ce bulletin, aurait dó ètre proclamc éiu par le benefice de I'age, an lieu de M. Boom. La décision de la depu tation declare celle réclamation non fondée. La quest ion est de savoir si un bulletin contenant a l'intérieur des laches d'eucre doit ètre considèré comme portant un signe de nature a violer le secret du vole. (Code electoral, art. 99, Nu 4). La negative est soutenue par le commis- saire de I'arrondissemenl de Roulers et par le gouverneur, qui se fondent sur une décision de Voire Majeslé du 1G Aoüt 1872 relative aux elections de Marche. Aprés avoir établi que la surcharge d'une lellre ne constitue pas une marque prolnbée quand ce fait, étant isolé, ne se rattache pas a un système el peut ètre considéré comme purement accidentël, le rapport au Boi ajou- le: II en est de mème du bulletin annulé par la deputation permanente comme étan t laché d'encre. Ricn n'indique que les laches aienl été produiles dans une intention frau- duleuse. Quand de pareilles particularilés si constatent sur un bulletin isolé, il sembli que ce serail ajler au dela des intentions du législaleur que de prononcer la nullité di bulletin. A Staden, il s'agit, comme a Marche, d'un bulletin isolé. Mais c'est la scule analogie que présentent les deux cas. Les laches d'encre qui exislaient snr un bulletin contesté aux éleclions de Marche en 1872 étaient peu visibles, landis que celles qui oni determine l'annulalion d'un bulletin aux elections de Staden sont fort apparentes et de nature a faire reconnailre le bulletin a distance. Quelle que soil la cause qui Ies ail prodiiitos, elles constituent évidemment des marques prohibées, et c'esl a bon droit que la deputation, d'accord avec le bureau élect (oral, y a vu une irregularis juslifian- I'aiinulalion du bulletin. J'ai, en conséqnence, I'honneur, Sire de soumettre ii voire Majeslé uri projet d'ariété mainlenant la décision de la deputation per manente. Le Ministre de l'intérieur, Dklcour. Ce rapport est suivi d'un arrètè royal du 10 Décembre mainlenant la décision de la deputation permanente de notre province. Nous apprenons la mort de M. P. Moreau, pére, décédé aujounlTiui en eette ville, a i'age de 80 ans. Excellent compositeur de mfisique, il a forme beaucoup d'élèves. Son enterremenl aura lieu Mardi prochain, a 10 heures, en l'église de S Jacques. II parait qu'un grand nornbre de rnusiciens se proposent d'honorer la mémo.ire du pieux défunt, en prètant a son service funébre le concours de leur chant. Vendredi, vers II 1/2 heures du matin, un incendie a rèduit eu cendres un hangar renfermanl un tombereau, une herse el 100 kilog. de pa 11 le, appurtenant a P. Kinoo, demetiranl a Westvleteren. Le tout est deve- nu la proie de fiammes, mais grace an seconrs empressé des voisins. I'on a pti se rendre mail re du feu et l'empêcher de se communiquer a la ferine et a une pile de hois placées l'u ne et l'a u l re a nn métre de distance du hangar incéndié. Bien n'élait assure. Mardi, a 2 heures de relevée, le cadavre de M. VandmnerscG Roussel, agé de 03 ans, banquier a Men in, disparu de son domicile depuis le 21 Novembre dernier, a été retire du bassin de celle ville. L'auiopsie a été faile par un homme de l'a il en presence de l'aulorilé locale de Menm, qui a constate que la mort était Ie résultat de la submersion. On dit ipie Ie malheuretix était atteinl d'a- liénalion mentale. Les recettes des chemins de fer de l'État ont rapporté, durant Ie mois de Septemlji-e, S.368.814 li'. 15 c., soit fr. 108,228 78 c. de plus que pendant le mois correspondant de 1874. Durant le mème mois les posies ont rap porté fr. 083,803 38 c., soit fr. 3,348-12 c. de moins. Les telégraphes, fr. 198.3G0 89 c., soit fr. 2.0G3 91 de plus. La marine, fr. 287-432-09 c., soit 7,350 fr. 3G c. de plus. DU D' PATTiSON, soulage instantanément et guérit radicale ment, Gotitte llhgainaiisines de toute sorte, mal aux dents, lomba- gos, irritations de poitrine, et maux de gorge. En rouleaux a ,50, et demi rou leaux a 80 C",es, chez BECUWE, pharmacien. DE MARECllALLERIE ET FORGE, A LOUER. ÉT U DE de Mc LAMfJOY, Notaire a Comines. VEN TE PUBLIQUE I)E BEAUX HOlS-IBliJkNCM, PEUPLIERS, ORMES et CIIÈXES. Tu peux tuor eel homme avec tranqiiillité. w en pleine activilé, sis ii Sainle-Marguerite- lez Coinmes. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2