ÊTREKfiES H PIE IX. te les sii'flets et les pavés ainsi que les poi- gnes de la police. La rue esi exclustvemeni réservée aux processions lihérales, mèuie quand elles sonl des provocations brulales. Voila quelqaes échanlillons de la logtqne ct de I équité des pretendus défenseurs des immorlels principes élouffes par la pra tique sous les fleur» de la lliéorie. FAUX POIDSET FAUSSES MESURES. Nous lisons dans la Baix: Le inéme jour 18 Décembre, deux hom mes élaient hien difl'éremment trailós pour iemêmeacte. L'un magistral judiciaire, élait condamné en justice, a one peine cruelle mais legale, a cause d'une alleinte qu'il avail portee a la liberie religieuse d'un subordon- iié; I autre, magistral civil, avail égale- nient mécoi i,u ia iiberté religieuse d'un grand nomliru de cilovens, mais il en étaii hruyamment felicilé par 1500 convives el par loule la presse libérale sans aucune -x ceplion. Ainsi se demontre la justesse do cette definition de la poln q ie, d'a'prés I'hunorable ami qui nous la répélail bier: La politique est Part d exploiter les passions. Un défunl a fait largesse aux pauvres qui assisteront a ses funérariies. La condition est inconstilulionnelle, dii M. Bara'ct on doil la biller, quoique M. Rara Pan approuvée lui mêrne élanl ministro de la justice. (Pest faire violence a la liberie du pauvreqtie de l'en- gager a assisler hbreinent a one messe, car s'il est libre-pcnseur il ne haute pas l'église. On pourrait deinander a M. 15 rt et a ses pröneurs intolerants pourquoi ils assistent a des services funèbres dans les temples catho- liqnes, alors (pi'ilsconsidère.ntcoilcdémarcbe comme indigne (Pun liberal qui se. respecte? Mais voici un autre argument qui rcuverse leur thése: Plusieurs administrations lihérales retirent les secours des bureaux de ineufaisance ou refusent de les accorder aux families donl un cm lat) l frequente une écolo religieuse au lieu de I école offieielle. II y a la une incontestable pression exercéesur les consciences des péres et lutenrs, une negation du droit common, line violation manifeste de la cliarle beige, et cependant aucun organe de la gauche ne blame les fanaliques qui la cAmmeltent. TOUS COMÉDIENS. II y a pen de semuines, nos lecteors s'en souviennent, M. D'Eiboutigne, le chef de file des libéraux gantois. avail, lors de la grande parade ruaconnique jnuéo a Gand en Phonnenr de R ie Kimpe. élu représentant, proclamé M. Rara Ie chef illuslredu pa cl i liberal II va de soi qu'en agissant ainsi, l'avocat gantois se moquait de M. Rara com me de Colin-Tampon el qu'il riait lout le premier dans sa barbe du ce chef illustre procréé si decrement; ce qu'il cliercltait avant tont, cétuit de jouer une niche a M. Fiére, son ennetni intime, depuis que celui- ci I a qualifié en pleine Cliambre d'homme masqué. Or, la niche fut parfaitement jouèe el depuis lors M. Rara a élé présenté, par la plupart des feuilles lihérales, comme le chef, sinon illustre, du moins réel du libé ralisme beige. Et il n y avail pas que M. Frére qui se sen til humilié do ce qui avait eu lieu a Gand: la doctrine tout entière et ses adeptes ra- geaient, silencieusement. il est vrai, mais rageainl cependant clans toule la rigueur du terme. Les Ulysses doctrinaires n'on! pas perdu leur temps: le banquet désiré a cu lieu et M. Frére a pu reprendre l'hégémonie sur son parti. II est vrai qu'il n'y est parvenu que grace a un compere, a un complaisant, En effet reprenanl mot pour mot les expres sions qui avaierit servi a II. D'Ellioungne pour décotironner M. Frére, Monsieur Peeher a qualifié l'auiocrate liégeois de chef illus tre c!u parti liberal! Mais que vont dire cenx qui onl pris an sérieux, accepté M. Bara el homologué sa qualité dc chef illustre Altendons. Peut-è'.re va-t-il se produire cm incident nouveau. Enlretemps rions et répétons ce mot si vrai chaque fois qu'il s'applique aux libéraux: lous comédtens! Nous placons en première ligne l'arrèlè du 10 de ce mois, qui étend a la généralilé j desouvriers le tarif d'abonnement créó en leur faveur: ce nest plus a one distance de 5 lieues que le travailleur pourra se rendre a la lache qui J'appelie, mais a 10 lieues, et de ce chef il ne payera par seniai- ne, pour l'aller et Ie retour journalier, que 2 fr., plus 10 c. par bene supplementaire an uria de o lieues, Celte tnesure a un double avanlage: celui de permettre a I'ouvrier de se rendre la on son travail est le plus lucra- lif, ct celui de lui faciliter 1'habitalion du village, oü les lovers sont moins *cbers que dans les villes, et ou il se trouve dans des conditions d'économie et d'hygiéne que les cites popuieiise» n'ofl'renl pas'. A ce double point de vue, M. Beernaerl a fait chose des plus utiles au point de vue du bien-être de la classe ouvrière. Mentionnons aussi, en faveur des classes inférieures, la decision en vertu dc laquelle les voitures pour dames de toules les classes sonl cliauffées la femme du plus modeste artisan, placée dans une voiture de 3C classe, a les pieds aussi chauds que la grande dame qui a un coupon de 1™ classe. C'est la encore une de ces bonnes ntesures popu- laires que nous a nitons a citer et qui pro- duil le meilleur effet. Meltons encore au crédit de M. Beernaerl la sbllicilude avec laquelle il s'occupe de ('application de I'appareil-Maquct aux voi tures de ehemin defer, appareil qui lend a empècber les gardes de lumber lorsqn'ils" circulent le long des trains pour rccueillir les cotijions. E-ncrons que les ameliorations I roscrites a cut appareil en rendronl I'ap- plication bieiitol possible. Ce serail un im mense service rendu aux gardes chargés d un service peinblc et dangcreux. A ctMé des innovations salutaires qu'il adopte. M. Ie Ministre des travaux publics met une espéce d'acharnement fort légitime a extirper les abus, témoin l'arrélé du 22 courant que le Monileur a publïé: on se plaint a Anvers de ce que le personnel de la gare de cette ville mêtlrait a la disposition de certains expédileurs des waggons avant leur tour description el qu'il se commet- trait d'autres abus du méme genre moyen- mint salairc. Or, voici ce que le chef du departement de» travaux publics a fail: il a ordonné que cbaque demaude de inalé- riol se trouvail a l'mslanl inscrite sur un re- gistre satis hlanc ni inlerligne, et t|ne par les demandes correspoudaules a la journée du lendemain fussent chaque jour ufiichées sur un tableau extérieur, de fa con que quicon- que a bcsoin de matériel, votl iminediate- menl quel est son tour de röle. Dans ces conditions, il semblerait que toule espéce d'abus, de la part du person nel inférieur, doit êlre impossible; néan- moins des plairites out encore élé formu- lèes, et M. Beernaerl, par ledit arrêté, a institué une commission chargée de re- ebereber les abus signalés; bien décidé, il l'a déclaréa la Chambre a- faire pour- suivre judiciairement les corroirtpus et les corrupteurs si on en découvre. C'esl au commerce Anversois a faciliter l'enquèie que le ministro a instituée. Nous ne pouvons, quant a nous, qn'en- couragerM. Beernaerl a persévérer dans la voie oü il est entré: d'une part, innover dans l'inlérèl des classes inférieures; de l'aulre extirper les abus et les privileges illiciles, c'est mériter et conquérir la sym pathie générale. "7 MESURES INTELLIGENTES. Ces jours derniers, M. le ministre des travaux publics a |>ris plusieurs mesures des plus louables, donl il serail injuste do ne pas lui savoir gré. SPLENDEURS DU RÉGIME LIBERAL. On nous écrit de la vallée du Haut- Dauube Voila plusieurs semaines que les jour- naux se taisenl sur l'abbaye des bénédictins deBeuron; ce silence aura fait na tl re chez mamt lecleur de nos journaux gatholiques des illusions belas! trop peu foudees. Non, malgré les instances réilérées et parties de haul iieu, la grande eeuvre des Hohenzol- lern comme l'appeiail dernièrement la Gennanian'a pu ètre sauvée. Le 3 Décem- bre élait fixé par le gouvernement pour l'exécution du fatal décret: a partir de ce jour, toules fonctions, celles méme du Pére- curé, devaient ètre inlerdites aux moines. C'est le récil de cette journée de i'adieu que je viens faire a vos lecteurs elle fut pleine d emotions louchantes. Dés l'aurore on voyait afiluer vers Beuron une foule compacte; la religieuse population des environs, qui, dans les derniers temps deja, aitnail a se presser sons les voütes de ce temple bierilót désert, tenait a öonlribuer par sa présence au noble et grand acte de ce dernier jour d'une glorieuse et trop conrte existence. L'église abbaliale élait comble; l'assisience éinue jusqti'aux larmes suivail d un douloureux regard les derniers actes, les cérémonies si connues, si aimées de ces monies: Ie online de lenrs visages, la joie méme^les confesseurs de la foi qui brillait sur leurs fronts el s'alliail si bien avec une humble et douce resignation contrastail singulièromenl avec les sanglols et les fré- missements de colic assistance si vrairnent catbolupie,au coeur gros ela l'ame indignée; les hommes v élaient en majonlé. La inesse commence: c'était le sacrifice (Tactions de graces pour le bienfails recus de Dien pendant douze nnnées; il avail fallu avancer l'heure hahituelle, le depart pressail! D'heureux lemoins nous out dit les splen- denrs liturgiques de cettedermére soleunité: ou se fut cru aux plus beaux jours, devanl un avemr assure! Et aprés tout. I'avenir ne l'esl il |ws pour ces serviteurs de Died? Lu messe terminée, une louclianle cérémonie vuil attendrir les assistants. Tout a coup, le cbcedr compacte de moines s'ébranle et se met en marche: ils s'avancent deux a deux drapes dans leurs amples coolies noires et portam un flambeau a la main: leur vénéra- ble abbé les suil, il porie la cros-se et la tnilre. Le cortége se fraie un passage au travers de la foule; ils chantent avec élan les versets du Sta/mi Matey, leur hymne chérie, le chant de la dmilenr que les moines aimaient lant ii repeter devanl leur Vierge miraculeu- se de N. D. des Douleurs! Elle recoil ainsi un dernier hommage. Quatorze fois ie corté ge s'arrèlc: c'est devanl chaque autel de la vaste èglise pour iinplorer ia protection des Saints patrons de l'abbaye.Qui ne se lutsenti reniué jusqu'au fond du cccur, devani l'autel de la Croix. enleiidanl prononcer avec l'ac- cent de la résigfiitlion par le Pére venerable de cette familie banuie, l'oraison Respir.e D amine xupyy hu tic fumiUiam luuut Enfin on rent re au chceur; une dernière fois, en ce Iieu si ober, tontes les lètes s'in- cl inent sous la bénéd iet ion du Dieu Eucha- rislique qui lïent entre ses mains les destinées du monde! Le tabernacle se ferme, et les moines défilent leutement et disparaissent dans les cluiires. Un moment c'est le silence profond; mais soudain l'éinolion déborde, un mouvement se produit dans I assistance: ce ne sont plus que sanglols, exclamations, j'allais dire des cris dans la foule désesperée; cependant un ordre parfait règne toujours, c'est l'élan d'une dernière priére seulanent qu'on ne peut contenir! Alors, avide d'une derniè re scène, la foula s'élance hors de l'église. Devanl la porte dn mohastére slationnent de nombreuses voitures: elle» vont etnmener lom de leur adoptive patrie les chcrs exilés; c'est a la prevenance du Prince de Hohen- zoltern qu'tls doivenl ces auxiIiaires indis- pensables a un long voyage. Bientöt les por- tes s'ouvrent, voila qu'ils paraissent! nou- veaux mouvements dans la foule... Les nom- breux novices da bord, puts les moines, jonnes et robusles pour la plupart, mais aux traits ascétiques, ca et la un vieillard véné- rable versant une dernière larme sur ces lieux oü il croyait mourir! Le Pére Abbé pa rail aussi: il munit ses (ils pour Ie voyage de sa paternelle bèuédiciion, car lui-mérne reste le dernier, comme le capitaine du vais- seau naufragé. fl faut qu'il soit présent lorsque viendra judiciairement le comuiissaire pour consoui- nier l'a tiental inique du Cullw kam/if-, une dernière fois il protestera. c'est son devoir; puis il ira rejoindre ses fils dans leur nou velle patrie. Un autre spectacle altire lous les regards: sur le seniI de la porte se lienl la pieuse fondatrice entourée el soutenue par les nobles dames de sa suite. Spectacle atlendrissant! Celte noble princesse de Ho- henzollern, naguère souveraine de ce Iieu, ne peut plus aujourd'hui sauver ses propree enfants; caltne et resignée, mais les yeux en pleurs, elle dit un dernier adieu a ceux qu'elle appelle ses fils bieu-ainiés! Mais l'beure presse. le signal du depart est donné, la foule acconipagne de ses sanglols ses diers bienfaiteurs, donl les cceurs en sont consolés! Sur la route de Sigmaringen et de Moes- kirch, et au-defë encore, je n'en diuitc pas, ce sont les mèmes scènes san» cesse rèpélèes. Les families accourent pour dire un dernier adieu a un fils bien-aimè. a un frére, a tin tend re ami d 'en fa nee; les parents a ménen t leurs enfants avides de recevoir une dernière bénèdiclion de leurs bienfaiteurs expulsé»! El moi-tnème, le dirais-je, en tracanl ces lignes je no puis retenir mes larnies, el je comprends settlement maintenanl pourquoi personne jusqu'ici n'a lentéce navrant récit. Ce soir encore, errant sur la colline de tnon village d'oü j'aimais lant, a écouter naguère la belle sonnerie de l'abbaye, je piètai mon oreille inquiète: Itélas! tons est silence! Mais mon cceur m'enlrainanl, je pénélrai dans 1'église déserte et un objet nouveau vint frapper mes regards: devanl Pantel deSaint- Joseph une peine lampe votive répand tout a l'entour son doux reflet et donne un mys- léritux éclat au beau tableau du Patriarche, oeuvre des moines. C'est l'effel d'un vceu de la communaulé dans le cas oü le grand saint lui procurerait un nouvel asile; de pieuses mains l'entretien- dront longtemps: puissc-l-elle brüler encore au retour de ceux qui la suspendirent! Aujourd'hui le Pére Abbé, enlouré de la plu pari de ses trioine», forrne dans l'antique abbaye de Sl-Cltarles a Volders, en Tyrol, une nouvelle communaulé. H. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. Lundi matin, a Tissue des offices du chceur, Mgr l'Evèque de Bruges a rèuni MM. les cliauoines de la calhédrale, et, aprèsavoir déploré la grande perte qu'il vient d'éprou- ver par le décés dc Mgr Wemaer, II leur a annoncé le remplacement du regret té défunl, eu sa qualité d Archiprélre du cha- pitre el de la ville de Bruges, par Monsieur le chanoine Piekre Maes; et, en sa qualité de Vtcaire-général et de chanoine titulaire, par Monsieur le chanoine honoraire Bnuxo Van Hove. Sa Grandeur a ajouté qu'Elle espérail que le Chapitre, le Clergé el les fidéles de la ville et du diocese parlageraient les cunso- lations et les esperances que ces nominations Lui inspirent. C B» r o il l«4 ne l»esile. ACATOXil «l« B'a.rj'OBïiIissrasicïat rt'lTju'os. Noël! Noel! Que le règne du Christ arrive! Eu ce jour, tel est le cri de Tutti- vers catholique. Répondons a cette grande voix par nos prières, par rtos offrandes et par nos oeuvres. Souvenons-nous que Dieu s'est fait homme et a institué son Eglise pour régénérer le monde; que nous sommes les enfants de cette Eglise et que nous devons ètre ses coopérateurs. La situation sociale est mauvaise. Tons les liens se détendent ou se bri- sent. Toutes les forces de la société semblent Hotter au basard, toujours prêtes a s'entrecboquer et se dót rai - re; toute puissance humaine tourne a la tyrannic et toute Iiberté humaine dégénéré en licence. L'anarcbie ct le despotisme apparaissent comme les deux tonnes entre lesquels le monde se balancera désormais. Nos progrès matériels n'aboutissent qu'a la surex- citaiion de toutes les convoitises; la diffusion de 1'enseigeement laique a la contagion générale de la ftèvre ré- volutionnaire. L'autorité, la familie et la propriété a la fois, sont ébranlées et chancel antes. D'ou pout venir le sal ut, si non de Dieu? Comment s'exerccra Taction de Dieu, si non par son Eglise? Catholiques, associons-nous done a Toeuvre de TEglise eta Taction de son Chef infaillible, qui nous conduira a travers les oppressions, les deserts et les mors de noire siècle. Regardons Notre Saint Pore Pie IX, au milieu de notre société malade de toutes les défaillances, de toutes ies folies et, de toutes les corruptions: Nous le voyons déponillé des moyens et des ressour ces que la foi et la picté des siècles avaient mis darts ses mains. L'aban- donnerons nous dans la détresse, dé- pourvu de tout ce qui est matériel le nient nécessaire pour le gouverne- Celaest impossible. Ce seraitajou- ter notre prevarication a tant d'au tres prevarications. Ce serait appeier sur nous les chatiments düs a ceux qui n'assistent ct n'honorent pas Pére et Mère dans la nécessité. Pctits nous donnerons notre obole; riches nous donnerons notre or. La perséention dont, graces a Dieu! nousavons eté préservés jusqu'a cette heure, multiplie saus cesse les besoins et les victimes. Les largesses de Notre Pére commun, en méme temps que Sa Sainteté a déja a pourvoir a tous les frais généraux du gouverne ment dc TEglise, dont le budget ordi naire est supprimé, ont a faire face aux i>lus pressantes nécessités de cent Evèques, de milliers de Prêtres, de millicrs de Religieux et de Religieu- ses, tons spolics ou exilés pour leur fidélité a Dieu et au Saint-Siégc. Pas un malheur public, pas de catastro phe ou de cataclysme qui ne réclame pour ses victimes la générosité et ia bénédiction de Pie IX.— Permettons- lui d'être toujours l'Ange consolateur des malheureux. Corn me son cceur de Pére, a Texemple du Cceur divin, s'ou- vre pour les em brasser tous, fesQns en sorte que sa main paternelle puis- sc en les bénissant ètre généreuse et abundantea Tinstar de la main divineouifaisons en sorte qu< Notre Saint Pére ne doive pasphr laisser la misère saus secours qu'il m Iaisse ia douleur et Téprcuve sat consolation et saus reconfort. Soyo généreux et Dieu nous le rendra. A rapacité des ennemis de TEglise n< opposerons la générosité dc ficlèies enfants. Quand nous aurons mis Notre Sa Pére Pie IX a méme d'être Ia Prcr deuce visible de tons ceux qui so l'rent perséention pour la justi alors nous pourrons compter a\ plus d'assurance que la Providencu divine éloignera définitivement d< notre cltère Patrie, de nos families ei de nous-mêmes les jours mauvais el redoutablcs que traversent nos ivöfv si malheureux d'Italie^ de Suisse - d'Allemagne... Assistons notre Pére comnutn, Dieu nous bénira. Nous publierons Samedi la p- mièrc listc des offrandes. A "WIS. DÉD!É AU BROGUES. M. FRÉRE, assistait, cela va sans dire, au banquet Pier col. Noblesse oblige! On attendait de M. Frére la glorification du coup d'Etat de M. le bourgmestre de Liége. Or, Tattente générale n'a pas élé décue et i! a fait plus que Ton n'espérait, Après avoir félicité M. Piercot Je ce qu'il a refréné Currojance sneer dolde el su mainlenir les droits impreteriptibhs et inalténables du pouvoir civil, lesquès sonl consticrés pur la Constitution et sontlu garantie de f ordre public, M. Fiér a commence un procés en régie conlre lep- tholicisine, le clergé el la Papauté. Le talent de M. Frére, son utilité estle savoir mentir. On peut dire qu'il ment ave une noble impudence. Aussi, dans l'oca- renee, a-t-il soulevè les plus unanimes jp- plaudissements et mérité les plus sincées felicitations. L orateur avait entrepris une lacbe grn- diose, car pour violée oulrageusemenlet scandaleusement, la Constitution Ta élt.a Liege,. deux fois consécutives, par M. Pier cot. Venn- faire du libéralisme après ce; incidents ct a propos de ces incidents, pa- raissait malaisé. Eb bien! cela n'était pas au dessus des moyens de M. Frére. Comme ces preslidigilateurs littéraires qui savent réunir dans une méme rime les idees les plus dissen.blables, le demi-dieu de la gauche ne s'est pas ému de la difficult de son röle. De prime saut, il s'est élancé dans l'elo- quence de haute école, dans les effets lonilruants el les aspirations sentimentales envers la Iiberté. II a du reste un discours passe-parloul qu'il rééd.te dans tou.es les grandes occasions, discours oü T.nfailDbililó CU ,pe' lc S,Jllal>us, les Encycliqucs'etvla MM. les Ecclésiasuque's de l'arrundisstc voudronl bien recevoir les so ascriptions. Toutes aulres personnes de hunne volonléi} égalemenl cunsidérées comme aples tl recto d recevoir el d Irunsmellre les offrandes. On les percoil égalemenl au BUREAU Dl JOURNAL D' YPRES el da NIEUWSBLAD. Boar permettre une exacte comptabililé 1° Le donateur el son intermédiaire sunt inslam- menl pries de remeltre simultanémenl la note de'la souscriplion et t'argent qu'elle comporte. Les personnes qui seraienl embarrassëes pour faire parvenir au centre de l'teuvre le montant de leur souscriplion, peuvenl l'envuyer en inuiiduls sur la |iu«ie a M. le doyen d' Ypres. 2° Nous ne pourrons publier chaque semui/te que les souscriptions dont la note el l'urgent seront parvenus au centre de L'cuuvre, cliez M. le Doyen d' Ypres, avam Ie Jeudi midi. Le plus terrible des enfants Que la ville de Liége ait porté dans ses flancs,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1875 | | pagina 2