Samedi 6 Janvier 1877
12 année.- Nos 1,149,1,1 SO
Le Journal parail le Mercredi ct le Sarned
Un nuiriéro du journa
forfait ppfir les insertions par année
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Les insertions content 15 centimes la ligiie. Les récj-anies et an,noncesjttdiciaires se
s au Bureau, 10 centimes, Les n.umérop suppjéi.netitaires eommandés pour articles
paient 50 centimes la ligne. On traite a
Réclames on Annonces, cuütent 10 Ir. les
C' SI E£ B j^T S EB BC K B§. 1 üece'mbfe.
nislre catholique; el, enfin, nous arrivons
aux débals pour la vérificalion des pouvoirs
des élus du 13 Juin, ces débals oü les droits
essentiels du clergé furent eonlcslés d'une
mariière impertinente, sans ètre doctrinale-
menl défendus.
Done depnis le commencement de l'an-
née juspii'a la fin, c'esl un assaul perpétuel
contre la religion, scs dogmes, son cultc, scs
ministres et ses droits; il s'agit d'arracher
des ames a l'Eglise.
De l'ail, les efforts persévéranls de la secte
ont fini par alleindre ce réstillal. Une partie
de la société beige n'a plus rien de calholi-
que ni de clirétien; malérialisée a oulrance,
cctte fraction n'a rien a envi'er aux siècles
païen- les tnoins entachés de spiritualieme.
En esl-elle devenue plus betirctise?
Les événemeuls répondent d'eux-mëmes.
Cetle année qui finil dans la debacle indus-
trielle et financièrë a commence dans les an-
xiélés de la crise ouvriére; vers le mois de
Févner, cetle derniére nous tenail en éveil et
nous seutimes souffler a celte époque comme
uu vént de revolution. Nous n'avons pas be-
soin de rappeler les angoisses de Phetire pré
senté.
Dans le monde des politiciens el des babi-
les, l'aierlë est vive el louche au burlesque.
Quois'écrie-t-on avoir mis en oeuvre tant de
science el de taotique; avoir si biendébou-
lonné les vieux dogmes; avoir marché si
carrément dans la voie [irofonde et large du
pr'ogrès moderne... pour aller finalemént
s'éoh'ouer dans la baiiqueroule et la misère!
A^'rI8,
ÏBeuxième Liste
Assuróineirt Pon ne pent pas dire que ce
fut une année beureuse: nous ne voyonsau-
tour de nous que des ruines el nous allons
peul-ètre aux catastrophes. Mais une circon-
stance pourrail nous rendre celte date abso-
lutnenl nefaste, co serail de, méconnaitre les
enseignements qu'e.lle comporle.
Dans le pays les enseignements se divisenl
en trois categories de fails bien distincis. II
y a en premier lieu Paction libérale on, si
mieux on aime, les operations du Cullur-
kampf en second lieu, la crisc économique
et fiuanciére; en troisiéme lieu Paction répa-
ratrice qu'èxerce incessamment la main bé-
nie de la Providence,
Et d'abord Paction libérale. Sans parler
de ses moyens ordinaires et permanents, leis
que la presse, la propagande scolaire, les
associations, etc., el ie prend dés le débul de
celte année un caractére particulier el inac-
coutumé. C'est M. De Laveleye qui prèche la
Pour faciliter les expeditions,
MM. les abonnés du dehors sont
priés de renouvelcr leur abonne
ment par {'intermédiaire de la
poste et de vouloir payer les quit
tances qui leurs seront presentees
par les facteurs.
L'imprimeur-éditeur Vandkrghinste-
FqgsÉ, rue au Beurre, 66, a Ypres,
voulant donner un grand privilege
SeJzaete Eecloo. 9-05, 1-23, 8^2ti. 10 15. 4-22.
Garni- Terneuzen, .(station) !8-17, 12-25, 7.30 (porie CXnversJ 8-30, 12 40. 7-43. Ternenznn Gand, 6-00, 10
Sèliniie-Lókèrèn, 9 04, 1 ■all), 8 30. (Ie Merer. 5 10 in.) Lo'kereii-Se(.zae(e, 0 00, 10 23, t 43. (le Mardi, 0,30.)
jpermghè- Ypres, 3-.13,7-00,9-28,11 -00,2-13,3 1)3.9'-2() Yprcs-Pupermijhe, 6 3:1,0-07,12-07,3.-37,6 50,3-45,9:50. IV
pêrï'righe-1 btzferbrcnick, 6 33, 12-23,7 10. lliizebrotiek Popéringlié Ypiès, 8-2:1, 4.10, 8-23.
ipres-Haulers, 7-80, 12-23, 6J4tS.Heulers-\pres, 9-23, l-o'O, 7-30.
1 Roulers-tiróges, 8:45, 11-34, 1-13,3,10, 7-36, ('0-33. Lichter v.) Liclnerv.-Thoio-oul, 4-23 m. vers Ostende. Bruges /Let
ters 8-,2ö, 12-45, 3-03, 6-42.Liclnerv.-Courlrai,'3-23'm.
Ypres-Cowrlrat 5-34, 9-46, 1 1-20, 2-35, 5-25, CoOrtrai-}>re.s, 8-08, 11-03, 2-56, 5->4ü, 8<'4£.
I Ypres-Thouroul, 7-18, 12 06, 6 20, (le Samedi a 5-50 du mum jusqu'a LanghemarcklTbouroul- Ypres,.QiÖO,. 1-237-43,
(le Samedi a 6-20 du matin de Lah'ghémarck a Ypres).
jComities-Warnêion-Le Touqiiet-Houplmes-.lrmentórei, 6 00, 12-00, 3 35, Ariiientiè'res-Hüuplines-Le 'louquei-Wmnêton-
Coeiines 7-23,2,00, 4-43. Comines- Warnélon 8 43, m 9-30 s. (le.Lundi 6 30,) Warnêton-Co/niMes ,3-30, 11-10, (Ie
r Lundi 6t50.)
Courirai-firwt/es, 8-03,1 1-00, 12-33,4-40, (Ingel6-33. 9-00 s. (Liclnerv.)Bruges-Cowr/z'at', 8-23, 12-43, 3-03,6-42.
Bruges, Blankenb, Heyst, (Slation) 7-23, 11 08, 2-30, 7-33.(bassin) 7-31, 11-14,2-36, 7.41, Heysi, Blankenb, Biugps,
3-43,8,28,11-23,5-30.
ngelmunster Deynze-Gand, 3-00,0-41, 2-16. Irigelmunstor-Deyttzie, 6 10 7-15. GanJ De.y me-Ingelniilnsler, 0-38;' 11-20,
4-41,7-21. Deynze Ingelmunster, 1-00.
lugelniunster-dnsej/tew, 6-03, 12-83, 6-13. Ansegliem -Ingelmunsler7-42, 2-20, 7-43.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerke, 6 30, 9-08, 1-35, 8 00.' Dunkerke-Furnés-Dixmude ei Liuluèrveld'e6-33, 11- 10,
3-40, 5-00.
Dixmude-iVieaporl,9-30,2-20,8-43. Nieup-/)m«, 7 30,12-00,4-20.
Thouroul-Qitende, 4-30, 9-13, 1-50, 8-05. Ostende-Ttammtl, 7-33, 10-10, 12 23, 6-15.
COURTRA I, BRUXKLLES
BRUXELLES, COURTRAI
Court ra i dép
Bruxelles arr
LILLE, T0URNAI. COURTRAI
COURTRAI, TOURNA!, LILLE
lournai
Courtrai arr
COURTRAI, GANU
GAND, COURTRAI
BRUGES
Bruges d. l5,4(Jex. 7,04 9.;
Gand a. 7,34 8,19 10,
Bruxelles 8,30 t Of355. 12,
BRUXELLESGANI), ïjRUGKS
GAND. BRUXELLES
MM. les Ecclésiasliques de l'arrondissmenl
voudronl bien recevoir les souscriplions
Toutes aulres personnes de bonne volonlé son
êgcllement considèrëes Comme wptes a recueillir
a recevoir et d trqnsmetlre les o/frandes.
On les percoit ëgrifameM au BUREAU DU
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ineni priès de remellre simuUanéinont la note de la
souscriplion et Dargent qu'ellë comporle.
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faire parbenir au centre de l'ceuvre le monlanl de
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la posit) a W. le doyen d' Ypres.
2° Nous ne pourrons publier chaqae semame
que les souscriptions donl la nole et I'argent seront
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d' Ypresavanl le jcudi midi
Moniant de la tiste préeédente, 3
PAR01SSE DE ST-MARTIN (YPRES).
M, Léon Mulle,, 2
M. Philippe Van den Berghe,
M"' Adèie Maelstaf,
M™" la douairière Baronne van Zuylen
van Nyvelt,
I. A. Vanden Peereboom-Mucqnan, 1
tnonyme, 1
e. II. J. V. D.
M.Louis Biebnyck, a vocal,
J. Scheemaeker, curé pensionné,
Rosalie Verr,
PAR01SSE DE ST-JACQUES (YPRES).
M. P. Retnaul, curé,
Les Soeurs de Charité,
PAR01SSE DE ST-JEAN (POPERINGHE)
M. Demuynck, curé,
M'd Cli" Vanhil'le,
Enfanls I,.
Cesar Geeraerl,
Enfanls Quagliebeur,
Thér Malrieu,
II. Dewiekere,
Différents anotiymes,
M"' Rosalie Plaelevoel,
M. B. 1de, vicaire,
WYTSCHAETE.
Anonytne,
WESTODTRE.
La familie Fernagnt,
RejNOüVELLEMENT des Abojnnements
au Journal d'Ypres.
Jerusalem lui défendirent do pièclieti la parole do
Dieu, le premier pape a t il obéi a la defense? Non 1
le pape saint Pierre u dit II faul plulót obétr a
Dien qu'aux hommes? C'est fiien. Nous exigeons
la mème chose de nos cvêques, du nos cures! Qu'ils
obéissent a Dieu. el non pas a ces princes, a ces
gouveinetnenls, a ces autorités qui sont les ennemis
de Dieu. Nous ne vonlons pas d'un prètre vénal,
counisan, sans earaelère. Nous voulons des prètres
selon Dieu, prédicaleurs de sa parole.
Oui, oui, c'est la ce que nous voulons, a criè-
rent cent voix.
Nos pères som morts pour leur foi catliolique,
conlinua Kraft; nous aussi, nous sommes prèts a
inourir pour celte mème foi, s'd le faut.
u Avunt tout il faul que le Dieu nouveau périsse.
Nous meltron's ce irionstre infame en pièces
s'écria une voix résolue.
Hommes, fréres, reprit l'oraleur de plus en plus
animé. l.e Dieu nouveau est l'ennemi des chréliens
un despote un tyran 1 l.e Dieu nouveau nous
persécute, nous oppriirie. Les prètres de celte idole
tendenl des pièges a n are débonnairelé, ils nous
enchaineront si uous persislons dans notre inaction.
Lns prètres du Dieu-Ëial se glissent dans toutes nos
relations, ils document dans nus maisons, dans nos
écoles, dans nos cglises. Catboliques vuus lais-
serez-vous égorger sur l'autel do l'incródulilé du
nouveau paganisme Voulez vous lomber sanj
defense sous le cuuteau do ces prètres idolaires
Catbo iques, réveillez-vous s'ecria l'oraleur d'une
voix de tonnerré. Catboliques de tout le pays
caihuiiques de toute l'Europe, ue donnez pas plus
longiemps réveillez-vous. l.e chef de voire
Eglise est prisorinier vos évèques soot batonnés,
vos prètres consciencieux sont deposes. On
defend la piédicaiiun de la parole de Dieu on
chas e les pröires des écoles de vos enfanls calho-
liques, jusq r'è quand dorirnrez-vous encore Ré
veillez-vous A bas le Dieu-Etat vive l'ancien
chapelains, nos curés, nos évèques n'auront plus un
liard de ce que l'Ëiat a volé dans le temps a l'Eglise.
Nos pères avaient eu söiti de faire en sorle que ceux
qui servenl a l'autel eussenl a vivre. Dans ce hut
nos pieux ancêtres avaient doté l'Eglise. Mais le
Dieu-Etat lui a tout raviel si jusqu'a ce jour il a
puyé les prètres, il est loin d'ayoir soldé les inlérèts
de ce qu'il a volé El inaintenaril on voudrail encore
retirer le tempore! 1 Quoi nos prètres conscion-
scieux mourronl de faun N'esl ce pas la la plus
révoltaule lyranniè 1 Qu'esl ce encore C'esl uu
attentat criminel cuntre nous. Car nous avons le
droil d'exiger cle nos prètres les véiilés divinem.en'.
léVolëés. la doclrine pleine et enuère de Jésus
Clirist. Qui osera nous contester ce droit s'écrie
l'oraleur avec feu. Somtnes-nous done les esclaves
d'un prince Sommes nous les serfs du Dieu nou
veau, du D.eu pjien, du Dieu-Eiat Existons nous
pour ie gouvernement, ou le gouvernement exisle-
l il pour nous? Je vous le demande Laisserez-vous
encbainer vos convictions religieuses laisserez-
vous fouler aux pieds voire Eglise
Non, jamais, cria-C on avec impétuosité. Et l'a-
gilation de la foule devenaitde plus en plus grande.
Hommes, dèfendons nous, s'écrie Kraft. La
defense est perm se On nous attaque on nous
menace. Ou lisez vous dans la Bible que les prédi
cateurs de la paroie de Dieu doivénl demander a un
roi, a un empereur, a un rriiifislre franc miigori la
permission d'annoricer toutes les parties de l'Ëvan-
gile? qu'ils doivenl demander a un prince la per
mission d'enseigner au peuple les vérités c.itholt-
ques Quarid el ou le Suuvéur a-t-il dit a ses
apöt es, a ses évèques et a ses'prètres Ensèi'ghéi
lous les peuples mais seulement avec la pet mis
sion de /autorité civile? L n'y a pas une syllabe de
ce genre dans la Bible. Qu'iI serail juli de faire
dépendre la préJication de la parole divine de la
permission d'un bomine Rappelez vous la conduite
de i'apótre saint Pierre. Lorsque les autorités de
Dieu vive sa parole
Ces mots (rappent comme la foudre el font sur
les audileuis l'effel d'un vaste ineendie. L'agilation
de la foule devint extraordioaiie'. i.es femiries pleu-
raienl, les hommes se mordaient les levies, des
voix émues jusqu'uu plus haul point crièrent. A
bas le Dieu-Etat Vive l'ancien Dieu vive
notie religion
Le baf bi l'ul inquiel. Il eherche un issue pour
s'ésquiver. Kra.fi lit une longue pause, il laissa la
tempèie s'iipaiser avanl de continuar d'une voix
solennelle.
li Conciloyens que notre serment d'aujouid'bui
soit A bas le Dieu nouveau, le Dieu de paga
nisme, le Dieu-Eiat! Faul-il vous dire un moyen
sur de renverser ce Dieu nouveau? Envoyez dans
les Cliambres et Assemblees des liomms opinions
cullioliques. Ainsi ne dorincz pas aux proehaines
éleetions. Defendez voire personne, vos enfanls,
voire religion contre le Dieu-Eiat, le féroce tyran.
Avanl de terminer je vous demandetai qui veut
encore laisser sou noin sur celte adresse contre
l'itifaiilibilité du pape
a Parsonne s'éerièrent tous les signatures,
n Faut-il dépbirer l'adresse
ii En mille inoroeaux répondirent une foule de
voix.
Kraft, a la graadejoiede tous, déebira en mille
inorceaux i'ud.esse qu'il jela au vent.
n Tenez, le Dieu nouveau s'envole, crièrent les
habitants de Hallislieim. C'esl ainsi que devra dis-
parailie quieonque voudra oppiimer noire religion l
Nous ne sommes pas des esclaves nous sommes
des hummes libres.
Conciloyens Au elief suprème de noire sainio
Eglise catliolique au vicaire de Dieu sur la terre
au pape inlaillible un triple Hosanna
Kraft descendil de la tableau milieu d'apptnudis-
sements sans fin. Jonas fiére Simson et Jéliu
avaient disparu. FIN
ne sommes pas des esclaves
Bravo, s'éerièrent les paysans, Qu'aucun gen
darme n'essaie de vous toucher du doigt I
ii Continuez Monlrez nous le Dieu nouveau
nous voulons le voir complétement.
Le liailli compril l'impossibililé de forcer les
cboses avec le baton de olice. II ne fit que plus
attention aux paroles du courageux Kraft, dans l'es-
poir d'y découvrir un terme injurieux a la Maiesté
royale.
ii Conciloyens, le Dieu nouveau est celui qui
veut délróner l'ancien Dieu el le chasscr de sou
royauine Quel est ee Dieu nouveau C'est le Dieu-
Elat. Ce Dieu-Etat, celte idole ose toucher aux
revelations de I artcien Dieu qui a parlé au genre
humain par ies palriarehes, par les propbètes, par
son divin Fils, et qui pariera jusqu'a la fin des
sièeies par sa sainie Eglise; ii ose en retranclier
queique chose, y ajouler, el plus tard il les suppri-
mera complétement. Déja, cc Dieu nouveau veut
arracner a nos eiifan'ts dans les écoles le pain spiri
tual de tous les jours, les vérités religieuses car les
ptêfres, les envoyés de Jésas-Cliristil veut les
chasscr des écoles. Le Dieu nouveau, le Dieu-Etat
veut s'opposer a l'accomplissemenl de celte parole
que Jésus a adressée a ses prètres Aliez, en-
eeigncz toutes les nations. Je vous le demande,
le 'uouvel Etui palen qui fait tuut cela, n'esi-il pas un
insurgé conlre l'ancien Dieu? h'agit-il pas comme
un nouveau Dieu
I. C'esl cela, c'esl bien cela, s'éerièrent les pay
sans avec impétuosité.
ii Conciloyens! Ecoutez le deuxième point de l'a
dresse II est ainsi coiiqu Que si le clergé annoii-
i^.iil du Iiaut de la cliaire la doctrine de l'itifaiilibilité
papale, daigiie voire Altesse royale avoir la bonté
de retirer le tempore! a tous les prètres qui le
feronl. Conciloyens, savez vous ce que signifie
relrait du temporel Cela veut dire qu'on relirera a
tous les prèlrc? consciencieux leur traitemenl. Nos
RÉCIT POPULAIRE.
-
Suite. Voir le numero précédent.
Pendant que deux gendarmes faisaienl tons leurs
effoils pour traverser la feule qui les empeehail
J'approèber de la table, Kraft jetait un regard bau-
lain el dédaigneux sur le bail I i en proie au plus vif
emppiTemeni.
Vous voulez me faire arréter, moi, homme
libre, innocent
Vous soulevez le peuple
Non, j'insiruis le peuple sur les attentats que
l'on commei contie lui, contre sa religion.
Le prince a plein pouvoir sur les prètres dans
la conirée, répondil le bait I i d'un Ion injurieux, se
tvananl de l'unilorme qu'il poriait. Les calolins ne
?uvenl rien enseigner qui déplaise au souvetain.
Cela est faux 1 Les prètres ne sont pas envoyés
PT le prince pour prêeher l'évangile, mais par Dieu.
serail juli de voir un prince couper a sa guise les
es a I» parole de Dieu Plus d'un prince effacerait
sixième commandement, p us d'un le septiéme,
us d'un Ie neuvième. Un lel prince serail un tyran,
)t le peuple qui le supporteraitne mérilerail certes
que le knout el l'eselavage.
Silence, silene»! rebellie, s'écria le bailli.
H a raison, répundit une voix courageuse do
mili-u de la foule
Deséendezgendarmes, arrèlez a l'instant cci
nllramohlain, ce lévolutionnaire dil le bailli avec
autorité.
Lus gendarmiis s'avancèrènt. I-es murmures des
geus de ILiltisheim s'élevèrent inenacanls et teni-
bles
M Ie bailli, veuilfez otivrir les oreilles et les
yt'ux s'écria KraftRegardez auteur de vous.
loule I» commune me protégera contre voire vio
lence. loule la commune vous montrera que nous