®laeW^.laussi
I
~«près 1877 sera ^{f&^^p^aément
sauxadisDositions du titréj. *k% ,r
Art.
Lê titre II est applicable aux lisles-electa-
rales qui seront jévisées en 1877.
Donoéa Laekén Ie 1 ^Janvier 1877.
s 1 h I v LÉOPOLD.
IE a ijar le Roi
pELCouR. nielqi 001
ióstitu'ljons. Or,
cptnaie «UN FAIT. HOR| DOUT
d'ailleurs avQué par l'Eiotk elfo-fffome
ces'professions de .foi conslit'lent un Fur
mertsonge. Presque"roos les „rh'ptes.sérieux
du libéralisme sont de i'école politique de
feu M. Defacqz, c'esi a-dire de* adversaries.,
acharnes sort de Ia Constitution be'ge» s°il_
tout au moins des disposition!» constitution*^
nelles qui consacrent l'ém^nd'P31'0!^®'^''®
et féjigiépsü desiéathtrlrqu£iyif't3 ®óril',ir®l®s
joséphistes et orangistes au fot'd de 1 ame et
its regreltent Ie régime qui org^fgs<j{j 1 asser-
v' vis^tnerit de'PFgfise aTEiat. ««u:
1 esDrit Dour
Nous avons encore,:^ipp.; depJJ^t|l:JÓns' ét
des aveuf a emprunler au dernier article-
rnanifestejepublié par M. ;E-;De Laveleye
dans la Revue de boot .hjju
II y a la une veritable mine dont (il faul
savoir exploiter successivement tous les fi-
lons.
Aujourd'hui, nous nótëfoBbrtiëf-öns a faire
connaitre un sysléme nouveau dont M. E.
De Lavelèye est Einvenieur ét qu'on póurrait
a juste titre appéleHa tMbrfo déê deux pro-
litres deitirer 1'aUentiou du lecleiiF.
9||9 D'aprèsM. De Lavejp|eyptelqupaTa rlibéra^
-BiïiBönwwRfoul parti politique et rplrgieusjbiep
outillé, doit avoir deux programmes. 'Ol j f?.
II y a d'aböril lë^programme électoijaP,^
olouvpë dWédésamét!icéins appellent Ièpldifonti
:i5'jplQ?IO Ünïn
inèup
na'-1®
leurs parmi lesquels I'Echo. du Parlement
recrute la majorilè de ses abonnés. Dans
ce programme, il ne faut metlre que ce qui
divise le moins les amis, effraye le moins
les timides et échappe'Ie mieux aux ana
s' ques des adversaires.
Nos Gueux, par exemple, se conferment
a ces préceptes du genre lorsqu'ils entrent
dans l'arène electoraleen arborant celle
divise plus que banale l'mdépendance du
pouvoir civil.
Mais, a cötéde ce programme effacé, il y
en a un autre plus large qui est l'idéal
a pöursuivée. C'esl celui que l'on déploie
courageusement... lorsque l'élèction est pas-
sée. Les publicises les plus en vüe du libé
ralisme élaborent tous les jours cette charte
de l'avenir.
Ainsi, «quand M. Laurent dit que la liberie
»:ti'asSOciatiön el la liberlé d'enseignement,
lelfes qu'on les pratique en Belgique, sont
éssentiellemenl anarchiques et meitent en
péril et la liberie et l'enseignement; quand
M. Voituron, dans le Manuel du Itbéra-
lisme, énumère loute une série de réfor-
més qui, d'après lui, découlent nècessaire-
ment des principesdu libéralisme; quand le
comte Goblet d'Alviella, dans son article
Aulelcontre Autel, émet l'opinion qu'il
faut soutenirla propagation descullesmieux
en rapport que le romanisme avec les be-
b soins de notre époque; b quand M. De
Laveleye lui-mème enfin préconise le pro
testantisme tous ces écrivains formulent,
développent et propagent le véritable pro-
gramme du parti liberal, celui qui répond,
article par article, a celte question si nuda-
ciensement posée a ia veille des elections de
Juin 1876 Vainqueurs, que ferons nous
Si nous conslations nous-mêmesce dualis
me politique, les libéraux nous accuseraient
certainement de les calomnier et de douter
de leur moralité politique. Mais c'est un des
leurs, un des docleurs de la loi gueuse, qui
vient aujourd'hui pholographier, en pleine
Revue de Belgique, le Janus libéral Ses
clichés ne peuvent done ètre suspects aux
libéraux el, aussi bien que nous, ils doivenl
les lenir pour authentiques.
Nous, avons ainsi la mesure officielle de
la sincèrité b de nos adversaires Elle est
bonne a enregistrer et nous nous prornettons
bien, lorsquelescandidals lrbéraux viendront
exéculer leurs variations'accoutumées sur le
thèmede l'indépendancédu pouvöir civil b
de leur rappeler que ce n'esl la qu'un atlrape-
nigauds ou, comme dit M. De>Laveleye, un
simple programme de plateferme !-
Ce lieu-commun dés pro.fessiops Ue foi
libérales n'est d'ailleurs pas le seul dont M.
De Laveleye fasse justice avec une sincérilé
trop rare pour n'ètre pas louée. Presque tou-
jours, a chaque election, les candidats libé
raux se poseul en défenseurs de nos fibres
De Laveleye,
ÏÏfrent
Constitution mais, diLM..E
qui peut croire que cela est iptrssiole r
La seconde, mèoe:air mtversemenl.de l'EV'
glise par un8 pébselytisme fi'anchemefit eT
carrément anti-calholiqüé.^ .'a»™"03
C'est celle seconde voieque le professeur
liégeois conseille aux libéraux de prendre,
en les poussant aapostasier fij»rrrt^^ement Ie
catholicisme et a se proclamor protestants^
non point par conviction, mais pa,r taclique*,
attendu d'ailleurs que cela n'epgagé^a
et qu'il snffit, 'pour ètre bon gueux, de hair
le Pape ét les papistcs. e*,'t i
Voilafeü én est aujourd'hui Ié polémièjuê
rit
rapport i
mm
^êr itffégrafeménX, totW les pètijts
ill Sé*ffdtóBiriSijd'rtsiy'rèussirout.
"AU ~"x' "UJiijjsens, l'un des curaléurs a la faillilc des
Bassins-HouiHers, est parli précipitamment
it* ibsioielt
Une nouvelle réunion des administrateurs
des Compagnies des cliemins de fer e.fploitéT
pardéS'BéSstns-Röiiillér's'a ëu 'ïféu aVa'nt-hrër
Soft's' la~'présid'ébcè Hl M'; ,il'a'fötol(i'b-Ö^iC,èl,!
prince' mmm'
qu ||yffl*gTT^ilfrr,'''n*''1"'"'" gdj'l'Jfcds" péüp'ba. "U'est un nS-'
O.. iiVKBil.tfHt q.avi Ainsi, contenue le Rolterdamsclié':£btira)tt\ parle
peubonyleoiftfésencte. de teli «veoXv,fii^|que le dominé van Toapnenbargen. Nous n'avons que
11a;quesIi00 réfigtewsé Söit iniérésséè dsns nos peu de m()^ ajoutet. Nous aussi,,npuaav4p»s élevé
1111 tteis'b ti b l'fq 'é'tpe In(fe bon po. foi, !la Voii'quarid on a 'vó.ilü rapuiisser nos pèresaa
reprocber aq clergé d'éclai/-ÊV.-1^s.Huailles'
•ImntioVi nhnn rib' WOt I g9l"3l.fai^Xil9 OlTonOO^taq Opnffp'r'nQ9 ijvi
dtre vrai, c'ëst pri POUfno^W,teBBH
ïtn boniment de' parade,' spécialementpar,M,:J)^ Laveleye,feknême- impose, a tout
caifiDliqtte éoucienxfirdei'. l?ft'drtnejir déson
vEgiii(göddé>i#J(»gbjte'yè'a#,?^".H®'lJ I -«
Poser la question, c'est la résoudre, et M.
De Laveleye vient ainsi prendre une place
remarquable dans la galerie «lêja nombreuse
des apologisles involontaire^- Ce sera,
selon toute apparaence, son n^iHeur titre au
souvenir de-la poslénté.
»rnmoü óui> 1 cjtut)i 13 ógoiu* - j
Nous trouvons dans le Roth'rdamsche cou
rant 1'article suivanl, qu'il m>us parail inté
ressant de signaler. On y vefra dans quelle
estime l'étranger tienl la faction bruyarile de
nos gueux beiges. Nous ne reléverons pas
les appréciations historiques démontrées
feusses, que contient rarttcl'fdu Rotlerdam-
sc/ie courantelles s'expliiioenl d'ailleurs
nalurellement si l'on tient oomple des pré-
jugés protestants. Les rédacteurs du journal
hollandais sont des ministry calvinistes, el
cette qualité les met a l'abri Je tout soupcon
ide parti pris on de préventi°ns en faveur
des catholiqués beiges r*"'
Voila l'expression du bon sens néerlandais!
Les prolestanls rejettent le nom de gueux et
ceux qui le portent ne sont a leurs yeux que
des filous affamés (Jan Raps), c'esl-a -dire
comme l'explique phis loin le Rollerdumsche
Courantde la basse canaille (een gemeen
boeltje). L'expression est peu parlementaire,
mais sortant d'utle telle bouche elle n'est
guère suspecte d'exagèraliott. Cela explique
pourquoi la feuille célviniste peul dire que
pour Marnix lui-même c'est une bonte qu'il
ne mérite pas que d'avoir a subir les éloges
des gueux de Belgique.
Ion
pres'idën'C
ffffW
gée pettjjapi plus de trois heures.
'"M.'^lb'M^I'dégbemsubsli tut du procuredr
du rót, a eu avant-hier une longue confer
fence avec' MM: LambuUe et Slosse, et nom-
,.m 0
bre de U:|ogrami)ies,ont etc ccbanges entre
Parizet le parquet de Bruxelles. '!lim l:': ;i
M. Pbilipparl/a assigaé a l'audience d'au-,
jourd'/bui du tiibnna-l de commerce de Bru-
xelles,^ en, rapport de sa faifiile. perspnoelfe,
lescurateurs désignés par le tribunal a cette
wnII3Nr
fails allégués dans le jugement déclaralif de
failes non
sa mtse.en failltle, so,...^.,.
de Wassy et de Filtols sont des sociélés civi
les, que ses opérations de bo'ttrse* ont 6té
pour son com pie personnel, etque, par con
séquent, c'est a-tort'^ne le tribunal dit qu'il
^laaWa^rëSAifii1lü(r tob f^fnoo
Les cttrateurs a, la faiiiite personnels de
M. 1JP b ib ppa,rt ont tn média temen tèemandé
tine angiqisa dans la marineoitomane.
üemant de regimenis de cavalerie.
Lambassaoe cbtpptgp^ tqrftyée, ün^C0D.
seilde cabinet auda»(l»ftr»ta^3na9i8nui'nl8sn
^la«slone, reppndant a une deputation
a f'-ome, a drt qu'.lmè croit pb qpb te illar.
qui5 de Salisbury sod personuellemeid blfo
ls (*uab|e> deoUinsuccês <le la conférence.L;
nps, qui au président du tribunal de la Séine qüé ce
né. Ceé- jè^éöi'éil t'^óiff^t^tri^' 'ft^cè.
M. le président ayanl fait droit a cetïe 'dè-
mande, M. Phili'ppart a assigné les curaléurs
i!en référê^odr 's'opposer a eet exêciiloire.
Vendredi le juge des référés a prononcé sur
celle opposition. Son jugement porte qu'il
n'y a pas lieu de tenir compte de l'opposilion
el que l'exécutoire doit suivre son plein effet.
M. Philippart ayant interjeté appél de ces
deux ordonnances, la cour, conformément a
la demande de MM. Hanssens elSlosse, cura
léurs. el aux conclusions de l'avocat général,
a confirmé Ia décision du premier juge.
Le bruit court que M. Philippart vient
d'arriver a Bruxelles.
Nous lisons dans I'Eloile
Une enquête judtciaire trés sévêre est
ouverte a Bruxéllès au sujei des falsifications,
supposées, volontaires el non par erronées,
quiseseraient revélées dans des expedition*
d'acles d'appel contre les décisioos de la
deputation permanente du conseil provincial
d'Anvers en maliére electorale.
Nous ne demandons pas mieux, dit Ie
Journal d'Anvers, que de voir faire cette
enquête compléte, persuade que rtous sommes
qu'eile révélera de véritables faux en écritu-
resa charge de sommités de la gueuserie
anversoise.
Nos amis ont les pieces de conviction sou*
la main et ils exhiberontau bon moment.
Rirabien qui rira ledernier,
FA1LLITE DES BASSINS HOUILLERS.
Les curaléurs onl fait assigner la Société
anonyme des Bassins-Houillers, en la per-
sonne de son administrateur délégue, M.
Stmon Philippart, aux fins de s'enlendre au-
toriser a vendre de gré a gré ou publique-
menl les meubles-etïels el marchandises
dont se compose l'actif mobilierde la masse
faillie.
^on
Le tribunal de commerce a fixé au C jui gjj
1876 la dale de la cessation des paiements
de la Société faillie.
81 nb IgioJosIs elio'i nb 8(ioiJl80QBib 83.1
On Sa i I q tie les administraleurs de I a Bao-
qne Frarico-Holiandaise ont fennéjOpposilian
au jugement dn tribunafode commerce rende
par défaut, cjui a'prononcé la mtse en fajllite
de eet élablissêment. L'alTaire a élé appeJée'
vendredi el remise a qujnzaiiie.
Les administrateurs de la Banque Franeo-.
Hollandaise travaillenl a se présenter au tri-
BULLETIN POLITIQUE.
La tournure prise par les événements fait
sentir a la Serbie louté 1'imprudence de sa
conduite. Aussi des télégrammes de Belgrade
signalent-ils un grand abatlement dansles
esprits. L'lstokl'srgane de M. Ristitch et du
parli de la guerre a oulrancp, a qessé de pa-
raitre. Pour le momeni il n'esl plus question
ni de conquérir ia Bosnië, ni de s'annexer
les provinces serbes derAulriche. Le Post
de Berlin, va jusqu'a dire que le prince Milan
aurait solliqilé confideniielleménl J'enlremise
du cabinet de Vtenne pour faciliter la con
clusion de la pajx de la Serbie avec la Tur-
idHtol 9l 6liU8n9 9XÖ 13 919116 UCOltld 9l
On lit dans la Coxrespondance bleue:
Les nonvelles que nous recevons d'Es-
pagne sont fort graves.
Qnalre mille hommes de gendarmerie
viennent de recevoir du gouvernement es-
pagnol l'ordre de partir immédiatement pour
la Biscaye et la Navarre, ou la situation de-
vient teliement tendue que les villes qui s'é-
laient montréos hostiles a la cause Carlisle
pendant la derniêre guerre, manifestent au
jourd'hui des sentiments défavorables au
gouvernement d'Alphonse XII.
De nombreuses arrestations viennent d'a
voir lieu a Bilbeo at a Saint-Sébastien. Les
jeunes gens soumis a la conscription se réfuT
gient dans les montagnes. b
Les journaux officieux éspagnols s'occu-'
pent effectivement des difficullés que Ie cabi
net de M. Canovas trouve a appliquer la loi
porlanl suppression des franchises basques.
II est parfaitement exact, comme l'a an
noncé le lélégraphe, qu'une nombreuse reu
nion des adminislratiens municipales de Gui-
puzcoa a décidé a l'unanimité d'opposer une
résislance passive a i'applicalion de la loi sur
Ie recrulement militaire, qui est la parlie la
plus grave a réaiiser de la réforme; il se
pourrail done que les choses ne se passent
gas. aussi pacifiqttcmen'l que les journaux.'
officieux veulent bien le donner a entendre.
Nous trouvons d'ailletiés'très-nata'rêl qbe
les villes les plus importantes du pays bas-;
que, qui ont donné tant de preuves de leurJ
amour pour la liberlé, au risque de cotnpro-
jjpslttulions, comma gg/a
■^i^Pwrossent mainieftam^e p^),esle
jparsf^ attitude', contre la ®>nd|5te r
^erriement cehtfal. Celui-cè en réconi^
fff ,t'ur 'brdeur conire Ie carlisme, qu, a|
matl les luéros ti'ans toute leur itiftégrjté |Pn
enlèvo ces tftsfi'tulions. CeinIpu.giiorSévgJ
nous j'avinns pn-w:e. el ces preteudus n
(notes n ont pas elé sans la ofériter Mai!"
'1 ne faut pas se faire illusion, ce rfe seroni
pas les libéraux basques, qui, par leur aiti
tude, sau verent-les-ftjcros.
e8 al 13 ibais
BULL'Efflv TÉLÉGRAPHH3UE.
janvier.
Ie!ts
cent
Des depêches pri.
|i|la»iinople, en dale d'hier, annon-
ent qu aprés le depart des ambassadeurs i,
concessions ,que n'em avaient demande lr-<
petissanées.
au-.vialdaiJ .£*-9 ,80-8 ,6*-s:i ,8£--h
que''ifö
<ieS Turnue^l élla
D-at»T>^Srn«kd!i„sis,f;''
*"»T»?!^«ï8Wlt,ïeVcé"tóSfKi
11sav»"-sl la P4He,'»Arës avoir hooleose-
oient man q ude? rem plir' sêS profnessdè, doit
coBtmttet* de jouir des-avantages du traité d»
LAnglelerre a une sériettse responsabililé
dans celte affaire; Ie gouvernement doit in
former le pays des conséquencesde Pinsuccé»*
de ia conference.;,M. Gladstone a conclu en
disant qu'il ne veut pasirepreadre la direc
tion du parti libéral.
Berlin, 22 janvier. Divers symplömei
signalent l'éventualiié de négociations pour
la patx entre la Turquiq et la Setrbie.
La Serbie montre un grand empréssemenl
pour arriver a une p'aii concluè separèmenl,
Mais ccci demande confirmation.
ASSOCIATION INTERNATIONALE AFRICAINE,
Avis. 0J
Les correspondences adressées de Ptnlé-
rieur du Royaume au. Président, ou au Se-
crétaire de I Association internationale afri
catne (placée sous Ie patronage de Sa Maies
te), ayanl son stége rue de Luxembourg,
7. a Bruxelles, sont admises par Ia ooste
FRANCHISE DE P0RT::A P
Le montant des souscriptions au profit
I oeuvre peut ètre versé dans tous les burea'n
de poste du Royaume. II sera délivré a
parbe versante, un mandat poste dans I;
lorme ordinaire, mais EXÊMPT DE TOUI
DROIT el peut éi re adressé, étralemertt
FRANCHISE DE PORT, au Tréso^ier de L
vre, rue du Luxembourg, N° 7, a Bruxelles
Clironifjiic localcJ'
M. Jean Van fseghem, bourgmestre d'Ot
tende et dernier specimen libéral de noir
province a la cbambre des repróseutants, i
depuis quelquesannées enfourché un dada
II feut qu'a cbaque session, fors de la dis
cussion du budget de l'intérieur, il attaque
la Députation permanente au sujet de ia ré
partition des subsides accordés pour l'amé-
lioration de la voirie vicinale. A sa' suile, el
tout naturellement,
Le Progrès monle en croupe et radole a vee Itti
Cette monomaöie prouve une foisdeplm
que le dépil aveugle qui s'y laisse aller.
Ni le jóiirnal ni- Ie Représentant necóe-
naissem Ie' premier mot de l'affaire dontüs
ont la prétention de parler. Lieurs paroles t'
fon t fo i1 1
D'abord ils oubJienl tpu? deux Tart. 15-
de la loi provinciale, qui cpnfie au Gotiver
neur l'instruclion préalable des affairesso»
ntises a la, Reputation. C'est done ce fonc-
tionnaire qui ,préseute des propositions a
collége, lequel- ne peut leg examiner nilé
approuver avant qu'il en soit saisi.
Énsüiteces censeurs n'ont pas pris le ébk
de assurer s'il n'exisle pas cerlaines rég?
qui délerminent Ie mode a suivre danst
répartitionlis feraienl bien cependant d'
s'en informed. La chose sera facile au jn"'
dal, aujourd'hui qu'il posséde un représen
lam au Conseil provincial. II y a la,la ma''®'
mrnmmmmm
V
-Le «inistre des finsnpes,
J. MALOU. j'
Le ministre de la justice,
T. DE LANTSHEERE.
Le minisire des affaires élrangères,
c^-d'aspremo-xt-eynde:*.
.V9fljjgisffipjC^A5fl^e(ir>s;i:0q Vs«VÓ\
Le ministre de la guerre,
TmEBftPBW." ■^■«TnTilMPWPMCM
Le ministre des iravaux publics,
nj.^A.cW^flNAERTr. .84"
(.08,(1 .ib-iuM e!) .8*4 ,85M>I ,00 ti
wascutsriK
£6.0 66,8 ö£,£*l "1,6 *8,0 .m
«Só'ffrsfmiftttf *0t« ;'8'! ö0-" r:'-T
TT 0O" 11,* €8,8 6SU $8.8 00.0.
&8 Le sujet est intéressant et merite a tous les
863
payslJxeek'qm pfesawp1 en 1 au
'f Ü'Ürangc el a Mnr.ijix.el '^öh'fiÖJiyèreB^Je
iéBouWpi^eurs-éfforis. --ij
Eaz-consertyifion du nom de j
^destp^atiques 'guevses-futföifuvr&Pïïft
eux voies S ymem
modifier ja situation déplorabi1] felle au libé-
ratisfifl^'^ajjijberlg.de l%Ii?b» st M
La' première mèfië!aü rén'Verserhertt dé Ha
rrtuoo
tï. V. O 'JL H Cl JFT'B A x.»
-aéxTy jii>-
uféfcs pefcuitgiresi.-nécesiirti'eaopdkir.
CTGfltlüH^rS'
meg, d üri 'Henibgzj;, d'un f)alheen, non c^je^ K g.f
d'uftJffarnix II a,it est vrat,'défendu et approure-.-Q
B.jle sac des églises comme éiant t'cxpreision d'ur, Ata suite de nouyelles importante*, M. E.*
i^alrf&'Érié^ c^laios geeu^ de tiié(^èséQXBmissions
de gurire, mais cela ne prouve milfement que son
conseil ait jamais accepté leurs sauvages espera: -
ces.comme ï'idéal d'un parli o,u Je. ro.QVen de,pon:
I"16 jP4L§rj's'è"tfeK5a ÜfrieIIe elié- memoo'aurnil J -
;1ique.)Pbi>1 ex déc 1^ren'eust élé que depuis
.!».s,uccédaiè>Pfeslsingfte. Mais assimiler, n'importe
^;söüsiqulél)3bi!hti(lè~"bue, l'aiUeur(flu,.Bijpnkwif
libéraux brabancons de notre temps, c'est plus
qu'un mensonge hislgrique, c'est une injustice a
l'égard de Marnix. IljrS'la 'uné; c/rffe re ne'eVir'dlê:
rifeTI'é1 jqu'une observation superficielle peut seule
tUUsxju'icP
toeconnaure. r;ü v ,00-6
Tous les partisans de ces nou.v^aux admirateurs
»ide,Mflrnix ne l'oni its pa's co'nsjdèré, kpnime 'üa
perséóVileur jusqu'au moment ou ce'ux-ci se inirenl
n en'(êtfe'ij'e le représeijter comme un libéral(nvcrncé?
ii De ces deux opinions, Pu»B t*feut-'tAiiltTé
interrogeons lui-mêrpe, jttous voyons q.
3 Home, non pour déiundre
liberlé de sa periséê, mais pour faire cesser cette
ii incertitude et ce dpule'qui fait quedé peuple st
«.jettddanè'iyiWilfé'de l'alhéisme et de l'irréligion,
'ii se'péraurfdant qu'il n'y a ni Dieu ni vraie re
it,. 08,8 esllaxinp^ 3
igion, soil que chacun peut servir Dieu a sa guise
qqtpjyittit l'Eglise de
or f j; - i
t |j'g I Ui
Antérieurement déja nous avCS protesté, dit le
Rollerdgmsche Courant, conire 3 tbèse dequel-
ques publicistes qui prétendent repr®senter les gueux
beiges d'aujóiird'hui c'est-a diodesultraradicaux
'el des'libres pénseurs comme parlageanl fes idéés
des hommes de liberlé qui or, vécu 'dans notre
j" v U ihliJJU I
age tieroïque. Nous avons traité celte question a
l'occasion des fêtes dé la Pacification de Gand Ces
fèles ne nous déplaisaient pas par-hvs mêmes, mais
nous redoutions de les voir explores par des gens
résolusü tout sauf a tine pacification sérieuse.
A celte époque I'esprit de parti tr»vestit nos vues
c'esl pourquoi il nous a été agreab'e', en parcourant
la livraison de janvier du (fevuc protestante
trés-enthousiaste du. Kulturkampf) d'y rencontrer
un allié dans la pei'sonne de notreestimé concitoyen
le dominé J. J. van Toorenentergen. Ce savant
ccrit, a propos de deux livres sCr Marnix de Sainte-
Aldegonde, ce qui suit
Les auteur? des ouvrages dof' n?l)S parions onl
eu raison dé n'e tóuclier qu'incidstn|nem aux efforts
des hableurs anversois, pour fore passer Philippe
dé Marnix pour uri champion df 'a lu'le entreprise
contre le cleiicalisme actuel par 'es libéraux beiges
avec toute l'ardeur de' fours appétits politiques.
C'est lè un regrettable traves'ssementdu caracr
tére et de la vje (Je .Majnix. L1 resurrection j(du
nom de gueux adopté par ces aimirateurs de Ph.
ii Marnix, ne rend pas plus accepab'es les homma-
ii ges qui lui viennent de ce cólé. Nous n'examine-
roris pas si le d' van Violen a pJ réussir justifier
i. le moins du monde le parallèlelu'd a cru pouvoir
ii établir, il y a deux ans, entrè c^rla|nes factions de
ii notre temps et les réfurmés du 1' siècle, mais
ii nous constaterons un faitle rfifn de gueux né
a peul plus êire h'morablement frlé.
A I origine il avail élé adopt? pour exprimer
ii fidélilé que vouaienl.au roi, les adversaires de l'ln-j
ii quisilion mais aussitót apié» 1560ceux qui
n s'affüblaient.déce nom lombé'l'M dans un com-
ii plet discredit. 1r| ij
ii Avaiit qii'ünc artiiée se fdji écculée, la sou.mission
JeS seigneurs élail générale, e non de gueux
n'éveilla plu's d'autre sóuvenv i!ie celui des ico-
ii noclastes. Dès ce.moment gvzuserie signifiait
ii les excès et les violences dont 00 50 tendail cou
ii pable dans la révolte légitime Cfo conire le roi
ii d'Espogne, qui foulait aux piéo3 'es priviléges du
•y^otf HÜfftWWè'Vólfru rapetjsser nos pècp?;|è
'taillé Mh> ïWtMi^'é'iameüra ke'nolre temps, i
onl sans cesse ft,lg>.imd)»y5g mot de liberlé
der/ffoy?,, 1% Genestet iui.mmnéplés'.'jugeant de son
point de vue impartial, le|appellerait des filous iIn
fantes Jan Raps)1,' paree qu'ils manquenfoabsolu-
mént 'dé sèrïeux sur le terrain de la religion. En
politique nous combaltons pour la liberté de tous,
sans en excepler les'caboliques romains, mais aus?:
en religion nous voulons maintenir les idéés de 3
réforme, qui sont ies nölres, contre les idéés catho
liqués. Ainsi, nous demeurons fidèles a I'esprit de
nos pères: nous agissons par conviction, nonpar
absence de convictions, et nous ne méprisor® nulle-
me/U pour emprunter l'expression du dominé Cun
ning, loutes les éminentes quaiités que Dieu a
loujours répandues d'une main prodiguè sur nos
frères catholiqués romains.
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