réforme qui est Ie minimum de ieurs droits et qu'ils doivenl exiger énergiquemem, toujours et parloul. Cette réforme nous la connaissons; elle se résumé en denx mots pompeux: l'nffranchissement de l'électenr, Ie secret absoln du vole: et les moyens aussi sont fournis lout fuits; ordre alphabètique, votation a l'anglaise, avec cloison ou couloir, et mélange général des bulletins. Cela, mais cela seul, et la pa trie est saiuée. Lorsqueces exigences, formulées d'unesi étrange l'acon, par des vamcusqui prenaienl Ie ton de vainqueurs, arrivèrenl a la cbam- bae sous forme de vceux, M. Ie Minislre des finances, aussi calmeque la Federation avait élé violente, prornil un pr jut de loi de ré forme, et Ie jour inéme de la reprise des travaux, fidéle a la parole dounée, il déposa un projet conlresigné par tons les membres du cabinet. Les libéraux obliennent un mécanisme anglais complet el uue répression de la frau de. lis vont sans doute se inonlrer salisfails el discuter comme il convient a des citoyene? Ah oui! A peine a-!-on lu Ie projet que les réclamations, les protestations, les injures, les menaces pleuvenl dru comme Ie grèle. Le mol de Tartufe est lancé et déja dans cer- taine presse on secoue l'épouvanlail de la sponlanéité foudroyante. Mais pourquoi done tout le bruit qui vient de ce cöté-la? C'est bien l'opinion libérale qui a poussé énergiquemem au formalisme qui en a déposé le gerrne dans ses ré for mes antérieures, el qui a pris l'initiative de la serrurerie éleclorale, suivant l'expression pilloresque de l'un des siens. Et a présont. qu'on les prend au sérieux et qu'on vent rend re la serrurerie efficace, ces mêmes hommes jeltenl les hauls cris! lis out la fraude en horreur, et quand on poorsuit la fraude a son origine, dans les déelaralions deslinées a créer de faux censi- laires. ils s'indignent corn me si c'élait priver des citoyens de leur droit que d'écarter du corps électoral ceux qui voudraient stibrep- tieemenl s'y inlroduire. L'explication n'est pas difficile a iron ver. Ce changement de front a précisément le méme sens que l'attaque primitive. La vraie réforine pour eux est cel le qui doit assurer la prépondérance libérale. Sous ce rapport les prétentions sont manifestes: maïs el les n'en revétent pas pour cela un caraclére moins absurde. Le législateur a la mission de tenir la ba lance égale pourlous.de consacrer le sys- lème qui répond le mieux aux exigences de la justice et de l'intérêt public, el il sera dans son röle uon-seulemenl en examinanl avec soin le mode de votation, mais encore en re- ponssanl les inlrus et ces espéces de colonnes volanles d'électenrs deslinées a se porter sur des points menacés, en égalisant les condi tions de vote pour ces ruraux lant dédaignés par le progrés liberal, el en assuranl a tons cette sécurité qui ne peut pas ètre menacée tin instant sans qu'il y ait déshonneur pour un pays libre. Nous voila peul-èlre un pen loin des br.uy- anles revendicalions de ces derniers jours; mais le bien doit ét re réalisé endépildes clamours, avec aulant de fermelé que de modéraiion. défeuseurs de la vérilé, si nous voulons bien nous absternr de la critique que Ion aitne lant parcequ'elle est toujours si facile el quelle sort de manteau a la lacheié! C'élait tout ce qui manquait encore, et tout ce quesóuhailaienl nos libéraux; que, divises sur nos prétentions el dans nos appre ciations, nous vissions du sang-froid donner de tous cötés de rudes as-aiits a la religion et miner les plus essentiels appuis de I Eglise et de la patrio. Et pourtanl, qu'avonsnous a craindre? Nous n'uvons tout ati plus a craindre que des espriis aigris et des langues mordaules. On nous recevra avec une mine dédaigneuse un ton hautain, un mépris plus aff'ectè que réel; un petit mailre, un fat. déelamera con Ire nous el loute la gent alumiéres protestera avec des blasphémes énergiques, qu'il fuut rompre le cou, biiser bras et jamhes a loute la gent cléricale! Quelques femmes du bel air débiteront contre nous des choses aux- quelles nous u'avons jamais pensé; parloul ouelles paraiirout avec Ieurs visages pla.rés leur boucliesemprunlées, lenr denture arti- ficielle, el les feront éclater leur méeonlen- tentement sur ce que nous osious leur dire la vérilé... On nous accusera d'agir par suffisance, par ignorance, par des intentions fansses et torlueuses; on nous trailer» de gens sans esprit, sans savoir vivre.... Mais ira-l-ou au dela"? Plulót, croyons-nous, on nous jettera les filets de I'hypocrisie. Eh bien qu'on ne les redoute point, qu'on pnise ses forces pour les braver et a la longue, et tót ou lard, nos libéraux, qui nous jetéreut ces filets, complement démasqués, y serout pris eux-mêmes. POUR QUI LA PAROLE EST-ELLE UN DEVOIR INDISPENSABLE? Pour qui le parole, en ces temps de dupp- rie libérale, est-elle un devoir indispensable? D'abord pour les ministres de l'église, dont les lèvres sont les dépositaires de la science de salut. Gardes dela inaisond'Israël interprêtes de la ioi, guides du peuple fidéle, ils doivenl repousser loin d'eux un silence pnsillanime dans ces moments de crise. Ce devoir, ils sauronl l'accomplir, tnalgré les clameurs sauvages de l'impiélé et de la gueii- serie libérale, malgré les tracasseries du libé ralisme hypocrite. La parole, miseau service de la vérilé si indigucmeiit outragée [>ar le libéralisme, est ensmie un devoir indispensable pour nous tons cal hol iq «u's qui savons la manier de quelque maniéreque ce soil. Comment, dit Pierrede Blois, ce que tu necrainspas de faire, je craindrais de le nomuier! Nous connaissons noire siècle, nous en voyons la tiédenr, la mollesse, I'in- aclion, ledegoiït pour louteaction religieuse, I'hypocrisie, le liberimage. la corruption, I'iri eligion; et nous resterions inuels ou ne jerions tout au plus qu'approuver Ie zéle de 11 y a a Auvers une question que la presse catbohque de céans n'a pu jusqu'ici éclaircir au moms par les explications de M. le bourg- mestre De Wael ou de ses organes. Cette question nous I'avons fait connailre, et elle resultedu fail snivant Le7aout, date subslituée a cefle du 31 juillet, M. De Wael a cerlifié, dans un écrit aulhêmique, que devant lui avait comparu Ie nornmé Dbanis, Alpbonse-Anloine, le- quel, disait il, d aprés sa declaration el sur la production du ceriificatd'autre part, a été inscrit au r-gistre de la population de not re commune ainsi que les personries composant son ménage Avenue du Corn- merce N" 243. Et M. Do Wael ajoutait Le présent ceriificat sera immédialémenl adressé a M. le bourgmestre de Namur, a IVffel de faire opérer la radiation sur son regislre, con forinément a I'arl. 13 de l'arrêté royal du 31 décembre 18G6. (Suivait la signature de M. De Wael, bourgmestre). Or, il est résulté, clair comme lejour, de la polémiqué qui a eu lieu au sujet de cette affaire, que M. De Wael n'a pu avoir le 31 juillet sous les yeux le ceriificat de Namur qu'il visait, puisque ce document n'a été dé- livré dans cette derniêre ville que le l' aoiil, et que par conséquent il n'a pu parvenir la veille a Anvers. M. De Wael, toujours prèl a taxer ses ad versaires de mauvaise foi, s'expliquera-t-il sur ce fail extrèmemenl grave S'il se tail, il passe condamnation et assu- rémeiii il sera question de facte posé pat- ui dans les régions ou il ne pourra point s'expliquer. AujonrdTiui les colonnes du Journald'An vers el de fGscaut lui sont ouvertes: dans son iuléièl, il devrait s'expliquer, car il ne peut se dissimuler I'iinporiance de I'affaire. On lit dans le Journal d'Anvers: Obéissant au mot d'ordre vend de la Loge, les feuilles liberates conlinuent a ré- pandre, a Bruxelles et dans le pays, les bruits les plus faux sur l'émolipo qui s'est etnparèe de la population d'Anversa la suite de la presentation du projet de loi sur la réforme éleclorale. Autant de mots, auiant de mensonges. Jamais an grand jamais, la ville d'Anvers n'a etè aussi calme que mamtenanl. Nous croyons méme que ce calme imper turbable, doublé de mépris qu'elle garde, en presence des excitations au désordre dont elle est I'objel, irrile vivemenl nosadver- saires. Saclianl qu'ils ue peuvent compter sur notre population pour arriver a leurs fins, ils essaienl d'inoculer la fiévre émotion- naire au resie du pays. llélas a cela ne prend pas Nos conci- toyens savenl parfaitemenl qu'au fond de toutes les clameurs et les menaces liberates el gueuses, il n'y a ni loyauie in sineérité. Nous avons affaire a un parti possédé de la rage du pouvoir. De temps a autre cette rage lourne a l'étal furibond el c'est alors que l'on voit les Peeher, les Vanderiaelen et con sorts prendre des airs grotesquernent Inbu- nitiens. La première fois que ce spectacle se pro- duisit, la nouveauté atlira le.s badauds. Mais depu s, il s'est renouvelé si souvent qu'il a fini par engendrer la móuoiunie, voire méme ledégoüi.Lacoinediejmiée«par los vengeurs de la moralité publique, dcpins six a us, est usée jusqu'a la eorde; I'unprcssario dc la troupe, a Anvers, a beau s'epoumonuer et prendre ses altitudes les plus sombres, il reste Gros-Jcan comme devant. Brésil, 6; Italië, 5; Elat romains, 4; Espa- gne, 4; Etals-Unis d'Amérique, 4; Pérou,4 Pologne,2; Baviére, 1Chili, 1 Portugal, 1 D'après un des orateurs da Meetinggucux, lu prospèrilé commercials. doll sc (raduire surloul pur fimpól sur hi pah rile. II s'ensuit done qu'il fa til att ribner a la prospèrilé com mercialede notre ville, pendant l'année I87G I'accroissement par milliers des conunis pa- tenlés. Or, lout Ie monde sail a Auvers (on ne I'ignorc pas métnedans le camp gueux), que les affaires laissenl boaucoup a désirer, que.de grandes perms out été subies sur noire place, et que (trisie signe du temps) plus de QuiNZE cents itiaisotis sont a loner en ce moment. Journal d'Anvers). M. I'abbé Lecomte, nommé directeur de l'école normale de Mons, est un hom-me honorable, savant, qui fait honneur au pays et que les sociétés seienlifiques beiges el étrangéres sont liéres de coinpier parmi leurs membres. Mais il a un vice rédhibitoire il est prèlre, et voila pourquoi M. Sainctelelte el M. Bara Tont attaqué, alors que le bagage scientifique et littéraire de ces deux gau- cheurs n'ailemt pas a la cheville du savoir de M. Lecomte. Rendons-lui ceile justice, M. Delcour, mi. nistre de l'intérieur, a énergiquemenl dèfen- du la nominotion de M. Lecomte; il a rendu hommage aux émiiientes qualités du direc teur de l'école normale de Mons, el ces qua lités aucun de ses contradicteurs n'a pu les conlester. M. Sainctelelte a ricané, et M. Bara a vociféré; mais tout s'est borné la, et il est résulté du deb it que M. Delcour a doté l'institul montois d'un excellent chef, qui prouvera qu'il est a lous égards digne de la confiance du gouvernement. Décidément. la banqueroule prévue et prédite a l'Elal beige par M. Frére-Orban arrive: le 4 1/2 dépasse le pair de 4 francs, le 4 p. c. est au pair, et en pen de jours le 3 p. c. est monté de 74-15 a 7G 80. Autres symplöines de la prochaine décon fiture du gouvernement. M. Malou avait évalué, dans le budget des voies el moyens, que le produit des impöls indirects pour Pannée 1876 serail de 207,269,860 fr. ei il a élé de 211,804,460 fr. 46 c. soit 4,534,600 fr. 46 c. de plus que les prévisions et 6,921,730 fr. 96 e. de plus qu'en 1875. Et ceci au milieu d'u.ie crise intense qui frappe le commejce et l'induslrie, el qui a fait que les recettes du chemin de fer sont reslées de six millions en dessous des éva- lualions. M. Fiére a done bien prédit l'avenir; il est vrai que, comme Mithicu Laensberg qui pronostiquail le beau el le mauvais temps, il est né nalif de Ltége. - Le nombre des éléves de l'uuiversité de Louvain, d aprés le tableau des inscriptions prises durant les deux premiers mois de l'ariiiée scolaire (Novembre et Décembre 1876), est de 1257; c'esl-a-dire 110 de plus que Pannée dermère, 146' de phis qu'il a deux ans, 252 de plus qu'il y a cinq ans, 507 de plus qu'il y a dix ans, etc., etc. II suffil dejeter un coup doeuil sur le relevé du nombre des éléves de chaque année, a partir de la fond.ition de l'universilé, pour constaler un progrés constant depuis 1834, ou I on conijite 86 éléves, jusqu'a 1876, ou l'on en compte 1,257. Ces 1,257 éléves sont aiusi répartis dans les diverses facultés: théologie, 134; droit, 323; médecine, 296; philosophic et lettres, 106, sciences, 193; éeolos spéciales, 205, Dapiés leur nationililés ils se decompo- senl ainsi B'lgique, 1,011; Allemagne, 43; Rays Bas, 37 France, 24; Irlaude, 19; Suisse, 14; Anglelerre, 11Luxembourg, 9; REVUE POLITIQUE. Une correspondance de I'Umvers assure, qu'en Russie le bruit est trés acerédité que le prince GortschaLoff va se retirer; il serail le bouc èinissaire de loules les lautes eom- mises et de lous les échecs subis; Ie general Ignotieff disparaitrait égalemenl de la scène, au moins momeritanément. Le portefeuille des affaires étrangéres serail destine a M. Vanlouiew,longlemps minislre de l'intérieur, aujourd'hui minislre des Domairies, bomrne sage, prudent, qui ne fera pas de coup de léte. On assure, en outre, qu'il y aurail en haul lieu quelques velléités de faire des con cessions aux Polonais, On rétablirait fusage de la langue polonaise dans les écoles et les tribunaux du royaume de Pologne. Si l'on entre dans cette voie a St-Pétersbourg, ce sera la ineilleure preuve qu'on se défie de Berlin. Tous lesambassadeursaccédités a Constan tinople ont maintenant quitté cel le capilale conformément aux résolutions qu'ils avaient prises entre eux au sein de la conférence et qui ont été ratifiées par leurs gouvernemeuls respeclifs. Leur retour dépendra de la con duite de la Turquie el de la marche des évé- nements en Orient; mais dés a présent la Nouvelle Presse libre de Vienne croit savoir que sir H Elliot, comme le cornteZichy, n'ira plus reprendre son poste, On écrit de Rome 26 jan vier, a 1'Union La santé du Saint-Père ne laisse plus rien a désirer. Sa Sainleté a célébré elle méme la SainteMesse, ce malin, avant huil heures; seulernent, par precaution et pour qu'Elle ne pril pas froid de si bonne heure, on a élevé un autel dans le salon attenant a sa chambre a coucher. Aprés avoir pris son chocolat el rèeité ses petnes heures, le Saint Père a retju le cardinal secrétaire d'Elat et plusieurs au tres cardinaux qui sont venus a l'audience. comme a l'ordiuaire, pour trailer de leurs congregations respeclives. Enfin, un peu aprés midi, a l'lieure oü Sa Siinteté a coutu- me de se rendre aux audiences publiques el a la promenade, plusieurs personnes de la cour ont élé admises dans les apparlements privés du Saint Père, el ont eu le bonlieur d'assister a son eerde ou conversation fami- liére. Les audiences publiques seront reprises diinanche proehain. Ce jour-la, le Saint Pére recevra les chanteurs de la chapelle Sixtine. Les pèlerins de Besanqou ne seront recus que la semaine prochaine. Mgr Paulinier doit re- meltre au Saint-Père une somme d'environ 150,000 fr. pour le denier de Sa i n t - Pierre. On télégraphe le 27, de Berlin, a la Gazel- te de Francfort Le tribunal de première instance a ordon- nè aujourd'hui l'abolilion de l'assoeiation des ouvriers socialistes allemands, ayant son siege a Hambourg, el de l'association electo rale social isle de Berlin, el a condamne MM. Hanisch, OErassi, Greifenberg et Geib, chefs du pari i socia I isle, a plusieurs inois de prison. Chambre des dépulés. Le projel de loi accordant un crédit de cent mille francs puur les populations affamées de l'lnde a élé adopté a i'unanimilé. Le minislre de I'instruction publique a déposé un proj :l lendant a faciliter la gra tuite de l'instruclion primaire; un projet d organisation du service des hospiialiers dans les hópilaux nnlitaires et civils, a élé renvoyé a la commission du budget. La Chambre s'est ajournée a jeudi. Le Message du président Grant, annoncé ce malin, rappelle le danger imminent que le pays a couruil croil que le projet du Congrès offre le moyen prudent et const il u- lionnel d éviter une arise; le pays ilemande la paix; le président croit que le projet sera acceplé sans résistance. Loirdres 29 janvier. Des dépêches privées de Constantinople, en date nu 28, annoncenl que la Porie, suivant le conseil de la France et de l'Aulriche, a invité la Serbié et le Mon tenegro a envoyer des delegués pour négo cier la paix. Le Times est d'avis que les capacités de M. Gordon qui est maintenant au service du Kliédive, ledésigneni pour le poste de gou verneur de li Bulgarie. Uue dépêche parliculiére de Constantino iJ en date du 27 janvier, annonce que la a publiéun édil ordonnanl le désartnemeu complet de Ia population civile. Les mililaires, la police et les voyageurs ces dei nierss'ils sont munis d'une auiorisa lion spéciale, pourront souls porter de armes. BIBLIOGRAPHIE. iülirouiiiue locale. LES ENNEMIS DE LA FRAUDE. Rien ne peul donner une idéé du délire qui s'est einparé des folliculaires et ardélions gueux, petits, moyens et grands, a la lecture du projet électoral présenté par If Cabinet, Notre Progrésassez poissard d'habitu de, n'esl cette fois qti'un écho élouffe de: fureurs épilepliq-ues qui font rage sur Ie: bords de l'Escaut; un pale et incolore re flut du Précurseur ou de I'Opinion d'Anvers. On dirail vraimenl que Messieurs Ie Gueux de tous poils s'étaienl imagine de bon ne foi, que M. Malou allail leur offrir loi juste le petit bout de loi qu'il leur fallait pont evineer le ministère catholique et installer! sa place la G leusèric, dans les hólels de li rue de la Loi. Que prouve tout ce bruit, sinon que no1 adversaires, ou nos ennemis. pour pariet comme le Gueux Nam Van der Taelen, - sont parfaiteinent cou vu i neus qu'ils ne pen vent reconquérir Ie pouvoir que par la vio lence on par la fraude? La violence! ilse ont essayé aprés le 13 Juin: ils n'ont rétis; qu'a effrayer le pays el a le dégoüter pij que jamais du libéralisme encunudlé! Alors, a l'abri d'uue agitation facliee e faveur d'une réforme electorale it fang lust dont on se moquail au fond comme d Colin Tampon, ou a tenté de glisser frail duleusement dans le corps électoral d'Anver tout juste ce qu'il fallad de faux patentable! pour assurer le iriomphe des gueux en 187! Rien n'est plus élémentaire: ponr loute nt) catégorie de palentables, il suffil d'une décli ration et d'un ceriificat délivré p3r le patron pour qu ils soient assujetlis au droitS'ils df clarenl jouir d'un trailement de 3,400 fr les voila imposés a fr. 43-20 de patente, t le tour est fait: iIs passent d'emblée élecleu généraux! Dans le courant de 1876, on fubriqtia pi ce procédé, a Anvers seulernent, 1449/i'" électeurs. Nous disons faux élecleurs: I fraude est en effet palpable el grossiére, 187 est une année de crise commerciale et indu trielle comme on en vit raremeni: comin?1 expliquer, sans la fraude, que 1449 age11 d'affaires, leneurs de livres. commis,e" aient, daris le désarroi des affaires, vu sul lement s'élever un Iraiiement médiocre1 1000 ou de 1200 francs, a un lraitr"'e d etal-major, se chiffrant, bon an mal ain 3400 fr. ou davantage? VIE DE JEANNE D'AIIC, par M"»> de Laboulay^ v. Philippe Repchel, Librairie centrale, ,.ue non, il Paris, et cliez H. Pélagaud, 48 rn« m 0U! Lyoi.-Pnx franco tfr. 50. 8-ru« Mercière.jj Ce livre trouvera écho dans les caturs. Dèsm' la France, on ne peut étendre itvoquer lé souveni?" t"" vierge de Domremy sans eprouver un sentiment patriotique et de légitime fierté. J' jog Plusieurs ouvrages excellents ont été publiés sur ce - Celui dont nous parions ajoute a son actuated un b b d'cxdcution, un charme de stylo qui en assurent le snoc Oui, au milieu des tristesses et des angoUses de l'h présente, c'est une généreuse et sainte pensée que de inviter a fortifiier nos ames en les élévant vers cette T' si douce, si hroïque, si sainte, qui, en des temps nlustrm blés que les nótres, eut la gloire d'être le salut de sou Fut-il jemais plus opportun de nous faire entendre d^ui maniére bussi consplanle, eussi persasive la parol- 1'espérance, du patriotisme, du déuouement;' de uous fa' admirer et aimer dans t'ange sauveur de la France les v« lus qui peuvent encore nous sauverj de nous montrer a> dessus des agitations huinaines la souveraine sagessc dir geant les événemenls, se servant des instruments les pk faibles pour l'accomplisscment de ses desseins et donnar te succes tinat a ceux qui savent agir, prier el souffrir po» la bonne cause Telle est la pensée du livre, tel es le souflie de foi u triotique et chrétenne qui l'anime. Pour faire aiusi com- prendre et aimer Jeanne d'Arc, fatlait il prendre le ton 4 t'exhortation ou du pan'ègyrique; fellait-it se livrer b j. tongues discus, ions? Mrae de Laboulaye a préfdré laisser t parole aux fails eux-mêmes. Mettant A profit les savani travaux qui ont fait la lumière autour de notre héroine, el nous présente Ie récit le plus fidéle de cette gtorieu'se i douloureus destinée, et nous peint dans leur noble simpl bité tous les traits de cette grande figure. C'-st la ce qui rend son livre si attachaut et ce qui Is donnera d'exercer sur un grand nombre de lecteurs un douce et satuiaire influence. I! nous manquait, écrit Mgr d'Orléans, un livre simpt et populaire, d'une lecture altrayante et facile, débarras sé de eet appareil d'érudition lequel rebute, parfois, t le plus sérieux leeteur, et qui trafêt néanmoins de li vierge de Domremy un portrait si fidele, si délicat et s exquis, qu'il put répondre aux exigences les plus rigou reuses de la critique et en méme temps charmer les coeur: Cette lacune, Madame, grbce a votre travail, est rempli maintenant. Mgr l'évêque de Verdun, sous les auspices duqueles publié eet ouvrage, le recommande aux mères cbrétienne comme l'un des meilleurs qu'elles puissent meltre aux maim de leurs lilies. C'est auss a ces ames délicates que M"'e de Laboulayi s'adresse dans sa préface. Nous reconnaissons que soi livre réunit toutes les qualités qvi peuvent les instruire les intéresser, les aider a grandir dans les verlus qui foo les vraies chrétiennes et les vraies Franfaises; les détour- ner des lectures malsaines et fausses, et leur faire sent» qu'il n'y a de beau que le vrai et de noble que le dévoue- ment.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2