Samedi 3 Mars 1877
12° année
If JE M I N li 32
1 Décembre.
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respecter cette prescription dans le cas qui
nous occupe? Nous avons besoin desoldats
prèts a maintenir l'ordre, el qui doivent fuir
Esprit de parti. Or, pourcelte raison il faul
écarler des rangs de l'armée tout ce qui, a
un litre quelconque peut nuire au principe
d'obéissance, cette base essenlielle de l'es-
prit militaire.
Nous le savons de source cerlaine, les
officiers qui fréquenleraienl une société ca-
tholique, seraient immédialemenl mal nolés
par certains chefs, et dés lors il imporle
qu'on ne les laissepas s'exposer au virus
délélère de la maconnerie.
Nous devons appeler aussi ('attention de
qui de droit sur les feuilles sédilieuses et les
chansons socialisms que l'on distribue en
certaines localilés aux soldats dans les caba
rets et tavernes. Cette propagande finira par
désorganiser l'armée, et des mesures doivent
étre prises pour remédier a ce facheux état
de choses.
LE VENDREDI-SAINT POUR LES
LIBRES-PENSEURS.
La société la Libre-pensée d'Anvers vient
d'adresser a lous les cercles libéraux du pays
la circulaire suivanle, dont nous avons un
exemplaire sous les yeux.
C'est une invitation ayant pour but de na-
turaliser en Belgique les saucissons du
Vendredi-Saint, rendus célèbres en France
par Sainle-Beuve et le prince Napoleon. Tra
hit sua quemque voluplas Les extrèmes se
touchenl et nous verroris se célébrer bienlól
['alliance ofQcielle de la Libre-pensée et de
la Charcuterie.
Voici ce morceau de littérature culinaire;
nous traduisons du flamand
LA LIBRE-PENSÉE.
P. S. Les dames sonl admises au banquet.
Voila done une nouvelle manifestation li
bérale Attendons-nous a la voir invoquée
bientót comme une preuve irrécusable de
dévouement aux immortelles conquêtes de la
civilisation moderne
«Comment! Messieurs, di ra tin candidal,
vous doutez de mon libéralisme Appre-
nez que je me suis donné, le soi disant Ven
dredi-Saint, une indigestion de cervelas
Et le parti qui s'intilule modestemenl ie
parti des lumières et de la libre discussion,
en est réduit, pour affirmer sa vilalilé, a re
courir a cette polémique a la fourchelte
N'esl-ii pas étrange cependant que ce soit
le catholicisme seul qui ait l'bonneur de sus-
citer ces manifestations de carnivores
Le ^culte israélite proscrit, par exemple,
l'usagede la viaude de porc, du lièvre, etc.
NosGueux se sont-ils jamais avisés de s'em-
piffrer de boudins ou de civet pour prolester
conlre la superstition israélite
Les journaux nous feront probablement
connaitre le menu des noces rabelaisiennes
auxquelles la Libre-pensée convie les parti
sans de Emancipation intellectueile de la
Belgique. On y verra sans doute figurer,
independamment des saucissons laïques el
obligatoires, bon nombre d'oies et plusieurs
tèies de veau et de inouton.
Nous allendous avec curiosité la publica
tion de ce chef-d'oeuvre; mais quand mêine
ils n'auraient a manger que de vieilles se-
melles gnllées au juif, les Gueux n'auraient
pas a se plaindre. La pature de leurs eslomacs
serail it la hauteur de la nourrilure quoli-
dienne de leurs intelligences.
O siècle de progrès! Jadis les hommes et
les peuples que tourmentaient des rèves de
gloire, visaient a faire grand nos génies
libres-penscurs se conlenlent de... faire gras.
LETTRE D UN PAYSAN.
Les loups-cerviers de la presse libérale
onl reproduit ces jours derniers une diatri
be invenlée contre les mandements de carè-
me.
Ce plaidoyer exlrait d'un journal francais
a été écrit et réfuté cent fois; il est vieux,
mais il est de ceux que le libéralisme rajeunit
volontiers pour les besoins de sa triste cause.
II accuse les Evèques de provoquer pai
leurs écritsdes polemiques sans profil
pour la religion.
En lisant de semblables choses, on se pren-
drait a douter de la raison de ceux qui les
publient; si l'on n'élait persuade que la pas
sion bien plus que la raison parle en eux.
Leur langage, quelque incoherent qu il
soit, n'est cependant pas sans enseignement;
il dévoile les tendances et les prétentions du
libéralisme. II montre au doigl jusqu'oü il
irait, s'il avail le pouvoir de mettre en pra
tique ses aspirations. Ainsi, d'après eet
article, dés l'instant ou un Evêque, par un
mandement ou un écrit soulève une polémi
que quelconque, il faut jeter l'interdit sur la
parole épiscopaleEt ce seraient naturelle-
ment les Hymans, les Bertram, mème les
Delmée et les Petrus qui jugeraient si l'Evê-
que a servi ou desservi les intéréts de LE-
glise et de la religion. N'est-ce pas la le
comble du ridicule?
Ce sont les Evèques, disent encore ces
mèmes libéraux, toujours a propos de man
dements qui par des dissertations polili-
ques, altaquent plus ou moins ouverlement
les institutions el les lois civiles. Enfin con-
cluent- ils, la confusion du spiriluel et du
lemporel est bien plus le fait de CEgltse que
celui de la société laïque.
II y a dans cette dernière affirmation au-
tant d'erreurs que de mots. II sufiit d'ouvrir
i'histoire pour s'en convaincre.
La société laïque libérale, sans remonter
bien haul compte parmi ses maitres: Joseph
II, Bonaparte; et dans ces derniers temps,
Bismark en Allemagne, Carteret en Suisse,
Gladstone en Angleterre et Victor-Emmanuël
en Italië. Se trouvera-l-il une personne sen-
sée qui osera affirmer que ces gouvernants
laïcs n'ont pas voulu absorber et détruire
partout le spiriluel en le réglementant ou en
l'étoufïant
D'autre part pourrail-on nous montrer Pie
IX, l'auguste représentant de l'Eglise, enva-
hissant ou absorbant le lemporel? Quels
sont les Etals qu'il a troublés? oü sont les
trónes qu'il a renversés, les révolutions qu'il
a faites, les rois qu'ila emprisonnés ou exilés?
Et maintenant que signifient, nous le de-
mandons, ces incriminations contre les
écrits, les paroles et les actes de nos prélats?
Supposons même qu'ils s'occupent de politi
que: de quel droit pourrait-on le leur inter-
dire? La est toute ia question. Perd-on privi-
léges de citoyen en devenant évèque et ne
peut-on plus dés lors ni parler, ni écrire
Ne sont-ils pas des Beiges jouissant de leurs
droils civils et poliliques
En vérité, il serait par trop commode pour
le libéralisme que Episcopal cessat de signa
ler aux fidèles la perversité des doctrines de
ia Itbre pensée, qu'il reslat spectateur im
passible et muet devant les iniquilés civiles
légalisées par le nombre et exécutées au nom
de la force brutale, qu'il demeurat indiffé
rent en face des législateurs qui forgent des
lois pour fermer nos églises et chasser nos
prélres. Oh! nons le savons, ce que le libé
ralisme voudrait, c'est que nos Evèques
vinssent s'humilier devant le dieu-Etal.
Peine perdue. Ils ont de trop glorieux ancè-
tres parmi les martyrs pour quo la crainte
fasse courber leur noble front devant les
idoles du libéralisme.
Et en ceci, il faut que le libéralisme le sa-
che, les fidèles sauraient imiter l'exemple de
leurs courageux pasteurs.
Un paysan du canton de Celles.
LES FRANCS-MACONS ET L'ARMÉE.
II est fort douloureux pour nous d'avoir a
constater qu'une propagande des plus acti
ves se fait acluellement en certaines villes
dans les rangs de l'armée, au profit des
loges maconniques d'abord, et de leur fille
naturelle, VInternationale ensuite. Celte pro
pagande est fort vive depuis trois mois; elle
s'opère sur une grande écbelle, et malheu-
reusemenl les prosèlyles qu'elle fait sont
nombreux.
C'est la un acte déplorableet qui ne peul
qu'altérer le bon esprit de nos officiers, re-
lacher les liens de la discipline et enlrainer
les plus facheuses conséquences.
Une des grandes illustrations militaires
de notre siècle, le maréchal Soult, en pre
sence d'une semblable propagande, défendit
sévèrement en 1845 aux officiers de l'armée
francaise de s'affilier aux loges maconniques:
Les régies de la discipline, disait-il, s'op-
posent a ce que les militaires entrant dans
cette société. Vous donnerez des instructions
aux officiers placés sous vos ordres pour
qu'ils ne se laissent pas enlrainer dans celte
association, et vous prescrirez a ceux quj
sont déja lies de ne se rendre, sous quelque
prétexte que ce soil, aux loges el aux réu-
nions maconniques.
Le Grand Orient francais s'alarma de celte
défense et le Grand-Mailre, le due Decazes,
fit de vains efforts pour la faire rapporier,
mais le maréchal Soult répondit par un refus
formel, sans se laisser émouvoir par la pro
testation de fidélité et de dévouement au
gouvernement que fit la députation. Un or-
gane de la logQPOrienl écrivit a ce propos
que celte prolestation pouvait prêler au
ridicule, puisque le Grand Orient ne l'avait
épargnée a aucun des gouvernements qui
se sonl succédé en France depuis 60 ans,
c'est-a-dire depuis 1785.
En Balgique, il exisle également une cir
culaire qui défend aux officiers de s'affilier
aux sociélés dites secrétes. Est-ce que
le general Thiebauld ne pourrait pas faire
An vers, le 17 février.
Monsieur,
Nous avons l'honneur de vous informer
que notre société, dans son assemblée géné
rale du 14 février, a résolu d'organiser un
banquet le vendredi 30 mars, c'esl-a-dtre le
soi-disanl Vendredi-Samt, pour célébrer les
triomphes modernes sur la domination sacer-
dotale, depuis l'attenlat de Canossa jusqu'a la
chute du pouvoir lemporel des Papes au
XIXe siècle.
Tous les libres-penseurs sont convoqués a
cette fète.
Confiant dans les idéés de progrès qui arii-
ment les membres de voire Cercle, nous
avons considéré comme un devoir de vous
faire connaitre notre resolution.
Nous espérons qu'un grand nombre de
vos membres honoreront Ie banquet de leur
presence. (Prix du couvert 3 francs.)
Le local el l'heure seronl ullérieurement
annoncés par les journaux.
Veuillez, M. le président, nous faire con
naitre avant Ie 15 mars, le nombre des sous-
cripteurs afin que nous puissions vous adres-
ser des cartes personnelies en temps utile.
Agréez, etc.
Le Président,
Fr. MAGERMANS.
Le Secrétaire,
E. Van Bladel.
LES MANIFESTATIONS CATHOLIQUES
EN REGARD
DES MANIFESTATIONS GUEUSES.
Aux yeux de la Fiandre libéraleles dé-
monslralions pacifiques mais fermes des as
sociations conservatrices d'Anvers, de Bru
ges, de Namur, de Mali nes, de Gand, de
Saint-Trond, etc., etc., n'ont nulle impor
tance el nulle signification.
Ainsi prononcé et jugé en audience secrète
de la Loge maconnique.
Nos Gueux eslnneul saus doute que, pour
èlre sérieuses et efïicaces, les manifestations
de l'opinion pubbque doivent èlre accompa-
gnées de quelques bris de vitres el de cris
sédineux demandant la pendaison d'un mi-
nislre.
Ces prétendus amis des institutions repre
sentatives aboulissent done en dernière ana
lyse a proclamerla souveraineté de l'émeute
et le gouvernement de la rue.
Or, c'est précisément contre ces manifes
tations désordonnées, c'est conlre cette pres-
sion sèditieuse exercée sur les pouvoirs
publics qu'ont voulti protester les associa
tions conservatrices.
II est doric naturel que les Gueux jettont
de hauls cris: mais la protestation qui leur
est opposée n'en portera pas moins ses fruits.
Comme M. le Bourgrneslre d'Oostacker l'a
très-bien dit I'Association conservatrice de
Gand, il est éiabü aujourd'hui qu'il existe
une opinion publiqne plus digne de con-
sidéraiion que celle qui remue moins d'argu-
ments que de pavés.
Cette dernière a pu triompher en 1857,
elle a essayé de nouveau de s'imposer en
1871 et elle s'est bien promis de saisir toutes
les grandes occasions pour s'emparer du
pouvoir que lui refuse obstinémeiit, depuis
six ans, le pays légal librement consulté.
Mais, plus que jamais, les catholiques sont
décidés a résister a ces détestables moyens
d'intimidation et a maintenir le pouvoir a
sesorganes légaux et réguliers. Cette resolu
tion leur est diclée, non-seulement par les
intéréts légitimes qu'ils out a coetir de dé-
fendre, mais encore par un sentiment pa-
iriotique aussi juste qu'élevé. II est en effet,
hors de doute que si l'émeute réussissait une
fois encore a se substiluer au gouvernement
régulier du pays, c'en serait fait des institu
tions reprèsentalives en Belgique. Notre pa-
trie deviendrait le jouet des factious et n'au-
rail plus rieu a envier a cette belle républi-
quo mexicaine dont des accés de fièvre
émotionnaireviennent tous les six mois
modifier le gouvernement et compromettre
les deslinées.
M. Frère-Orban a dit un jour que ia lat
te des pa rits est la vie honorable des nations.»
Ont! it peu prés comme les querelies entrc
parents sont la vié honorable des families.
C'est une singulière maxime a prêcher dans
un pays qui a pris celle devise: L'union
fait la force.
Quoi qu'il en soit, la lutte existe et elle
nail inévilablemenl do la collision de deux
principes inconciliables: le libéralisme et 1c
catholicisme. Mais de la lutte a l'anarchie,
du combat loyal au guet-apens, il y a encore
une cerlaine distance que, sous nos yeux,
les Gueux s'apprêleni ii I' ancbir. A Anvers
ils foui bissent, en vue des prochaines élec-
tions, des armes pronibées; dans tout le
pays, ils en appellenl d'avance a l'émeute
pour infirmer les dèsaveux tjue leur inllige-
rait le scrutin.
II est bon, il est mème nécessaire que les
catholiques répondent a cette attitude frau-
duleuse el sèditieuse par ['affirmation caté-
gorique et ferme de leurs droits. Nous pro-
clamonsdèsaujourd'bui qu'un gouvernement
issi de l'émeute ou de la fraude patente eom-
mise a Anvers, ne serait pas, a nos yeux, le
gouvernement honnèle et legitime de la
Belgique. II nous serail aussi ódieux que le
regime de l'élranger el nous nous croirions
autorisé a nous servir conlre lui de toutes
les armes liciles contre ['usurpation. Libre
aux Gueux ue dédaigner celte calme mais
trés nette declaration mais I'histoire beige
et celle entre aulres des règnesde Joseph II et
de Gutllaume 1 atlestenl ce fait remarqüable:
les gouvernements qui prétendent, en Bel
gique, faire de l'arbilraire et se passer du
concours dc la population conservatrice et
Popetinglie- Ypres, 5-15,'-00,9-28,11-00,2-15,5-05,9-20. Ypres-Poperi7ighe, 6-30,9-07,12-07,3-57,6-50,8-4»,9-30
neringhe-Ilazebrouck, 6 53, 12-25,7-10. Hazehrouck-Poperinghe-Ypres, 8-26, 4-10, 8-25.
Ygres-Roulers, 7-50, 12-25, 0-45. Routers- Ypres, 9-25, 1-50, 7-50.
lionlers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-13,5,16, 7-36, (9-55. Lichterv.) Lichterv.- Thouroul, 4-25 m. vers Ostende. Bruges-/tou-
lers 8-25, 12-45, 5-05, 0-42. Lichterv.-Courtrai, 5-25 m.
Ypres-Cour (rat 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25, Courtrai- Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49.
Ymes-Thourout, 7-18, 12 06, 6-20, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langhemarck). Thouroul- Ypres, 9-00, 1-25, 7-45,
(le Samedi a 6-20 du matin de Langhemarck J Ypres).
Comines-Warnêton-Le Touquet-HouplineS^rwtenttém, 6-00, 12-00, 3-35, Annenlieres-UouplinesLe Touquet- Warneton-
Comines 7-25, 2,00, 4-45. Comines -Warnêton 8-45, in. 9-30s. (le Lundi 6-30,) Warnéton-Co?mw<w 5-30, 11-10, (le
Courtrai«races 8-05,11-00, 12-35,4-40, (Ingel.) 6-55. 9-00 s. (Lichterv.) Bruges-CW(rat, 8-25, 12-45, 5-05,6-42.
Bruges, Blankenb, Heyst, (Station) 7-25, 11-08,2-50, 7-35. -(bassin) 7-31, 11-14, 2-56, 7.41, - Heyst, Blankenb, Bruges,
ng'elmunster Deyn ze'-Gand5-00, 9-41, 2-15. Ingelmansler-Deynze, 6-10 7-15. Gand-Deyme-Ingebnunster, 6-58, 11-20,
4-41 7-21. Dey ma-Ingelmunster, 1-00.
neelmu'nster-ittsep/tem, 6-05, 12-55, 6-13. hnsegtiem-Ingelmunster7-42, 2-20, 7-45.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerke, 6 30, 9-08, 1-35, 8-00. Danfcer/re-Furnes-Dixmude et Lichtervelde0-35, 11-10,
Dixmude^iViewpor(,9-b0,2-20,8-43. Nieup-Dtirm, 7-30,12 00,4-20.
Thourout-O.tirnde, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thouroul, 7-55, 10-10, 12 25, 6-15.
Selzaeie-isec/oo, 9-05, 1-25, 8-25. Eecloo-Seteqete,5-35, 10-15.4-22.
Gand-Terneuzen, (station) 8-17, 12-25,7,30. (gone d'Anvers) 8-30, 12-40. 7-45. Torheozen-Qand0-00, 10-30, 440.
Selxaete-Lo/rerera, 9-04, 1-30, 8-30. (le Merer. 5-10 in.) l,okeren-5e/;ar(e, 6-00, 10-25, 4-45. (le Mardi, 9,30.)
con.3aEsi»03vr>AHrcKS.
COURTRAIBRUXELLES. BRUXELLES, COURTRAI.
COURTRAI, TOURNA!L1I.LE.
LILLE, TOURN.YI, COURTRAI.
Lille dép. 5,15-8,22 1.1,05 2,22 4,45
Tournai 5,42 8,56 11,29 2,40 5,39
Courtrai arr. 6,34 9.47 12,20 3,38 6,33
COURTRAI, GAND.
GANn, COURTRAI.
Gand dep.
Courtrai arr.
5,15
6,37
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
BRUXELLES, GAND, ÏRUGES.
Bnixelles dép. 7,20 8,14 11,06 1,35 3,02 ox. 4,59 ex. 5.55
Guild arr. 6,00 8,38 9,41 1,23 3,59 4,11 0,29 7,17
Bruges 7,15 9,23 10,34 2,38 3,01 7,22 8,38
SOCIÉTÉ