r8 m Is s BOOMSI, INSTEL GSOOT MUIS GBAZÏNGEM KANARIEVOGELS, M M S0 - g P' IS o r; réi C H N E S CHÊNES, EIKEN, POPELIEREN TE YPRE. ATTENTION des murmures qui éclalent dans la foule, on I'arrache de cet asile, on !e Iraine de nou veau jusqu'a ce qu'il lombe épuisé sur la voie publique, on le jebe, comme un ballot, sur une voiture quelconqne, on allelle a celle-ci jusqu'a des gamins, el on donne au drame, pour épilogue, une scène de carnaval sinis- tre! A Ypres, ce ne sont pas des ultramonlains ou des cléricaux qui ont protesté, c'esl la ville enlicre, c'esl le parquet, c'est Ie Comité d'inspection, c'est le Ministre de la Justice qui se sont émus. Soyons de bon comple: si des fails aussi graves el aussi repréhensibles s'étaienl pas sés a Courlrai, le sentiment public s'y serail soulevé comme a Ypres; a Courlrai il y a un Parquet, a l'asile Ste-Anne un Comité d'in spection, ils eussent fait leur devoir, comrne I'ont fait a Ypres Ie Comité d'inspection et le Parquet. UNE QUESTION. Pourquoi Ie Progrès, en critiquant la pro testation adressée récemmenl par Ie Comité d'inspection d'Ypres a M. le Ministre de la justice, appuie-t-il seulement sur les noms des membres de ce Comité, noloirement con- nus comme calholiques?... Evidemmenl les membres libéraux, pré sents a la séance, seront excessivement flat- lés d'apprendre par le Progrès qu'en signanl cette protestation comme leurs collégues, ils ont posé un acte d'aliénation mentale. Du reste le rédacteur du Progrès, en invilant le Comité d'Ypres a protester conlre des fails qui se seraient passés a Courlrai, fails que ce Comité ne connail pas et dont il n'a pas a connaitre, nous parait être un écbappé de quelqu'asile spécial, imparfailement guéri. UNE RÉPONSE! Quclqu'un que le Progrès connait bien, et que l'arrondissement connait trop, se montre, dans les colonnes de ce journal, excessivement vexé de nos quolibets sur la derniére et chaleureuse réunion de l'Associa- tion libérale. II nous demande d'un air gour- mé, si nous serons grandement salisfaits d'apprendre que la dite Association se recru- te a dèborder, et qu'elle compte a ce jour, pas tout a fait, mais lout prés, de qualre cents membres? Extrèmement salisfaits. Monsieur! Mais serait-il indiscret de vous demander a notre lour comment il se fail que cette Association de quatre cents membres, a quelques unilés prés, se réduise au temps élecloral a ce point, qu'on compte aux réunions qui se liennent a cette époque, vingl irenle membres présents, ou même beau- coup moins, y compris les pompiers de service et ies comparses de l'Hötel-de-Ville et des administrations qui en dépendent? Nos Gueux auraient-ils une garde civique non-ac- tive, et n'ayant d'existence que sur le pa pier?... Ce ne sera pas pareille troupe qui aaous fera peur, savez-vous! DEUX MORTS. Aprés YAvenir des Flandresle Progrès annonce avec une satisfaction aussi idiote que peu dissimuiée qu'un ecclésiastique, dont nous avons relalé dernièrement Ia mort re grettable, aurait mis fin a ses jours par strangulation. On seperd en conjectures, affirment I'Avenir el son congénére yprois, ■sur les motifs qui auront por té ceprètre au suicide. En livrant un nom honorable au vent de la publicité, en ajoulant, sans res pect pour la douleur d'une familie, une insi nuation perfide a une épreuve cruelle, YAve- nir et son copiste donnent la rnesure de la délicatesse et de la hauteur de leurs senti ments. Cha cun sail a Bruges, que le respectable et infortutjé Directeur de l'Instilut dessourds- muets de cette ville était, depuis quelque temps, alleint de cette démence spéciale qu'on ap,oelle la folie mélancolique. Déja il avail élé pour ce motif en traitemenl a l'éta- blissement de Cortemberghe. Si done il a posé facte .qn'énoncent YAvenir des Flan dres et Ie Progrès, cet acte de sa part est un acte de démei ice, contre lequel protesle tou- le une longue carrière sacerdotale, vouée au travail, au dévouemenl, au soulagement des plus lamentable!; infirmités humaines. Mais un autr e suicide, bien constaté celui-la, a ém u récemment la population de Bruges. Un ho mme s'est tué, qui avail été un sectateur c'u libéralisme exalté, un apótre de la libre pensée. Aprés le passage du premier train de B lankenberghe a Bruges, on a ramassé sur la voie ferrée les débris sanglants et éparpiIlés de son corps. Cet horame, qui a fini par un crime, était juge d'instruction a Liége, il s'appelaitM. Pe- litban: tous lesjournaux l'ont nommé au- jourd'bui. Le Progrès, qui parle d'un malheureux insensé, ne dit rien de cet homme! Cependant on n'en est pas d se perdre en conjectures sur le motif qui a poussé le ma gistral a se donner la mort. Voici ce qu'en dit la Meuse de Liége, journal que le Pro grès ne suspeclera pas: II est vrai que M. Petilhan s'est suicidé, il est vrai que les bruits les plus graves el les plus flétrissants pour la mémoire de ce magistral, circulent au sujet des causes qui l'ont poussé an suicide... Les faits re- prochés a M. Petilhan sont de la plus haute gravilé: il s'agirail, nous assure-t on, d'un détournement de sommes importantes, on parle de plus de 50,000 francs, k que ce juge d'instruction aurait commis dans l'exercice de ses fonctions de magis- trat. Une mort volontaire a élé pour lui, le moyen de se soustraire au juste chaliment que méritait un tel crime Une lelie fin n'est-elle pas en effet, le di- gne couronnement d'une vie de libre-morale et de libre jouissance? Qu'en pense le Pro- grèsl SPÉCIALEMENT DÉDIÉ A LA CHRON1QUE. Si le Progrès croil nous turlupiner en re- produisanl de niaises plaisanleries que des rédacteurs de la Chronique paraissent avoir pondus,il se trempe fort. Que la commère du Progrès le sache bien: en nous traitant de feuille bien pensante, urmêe de pied en cap, contre te libéralisme, el le ne nous donne qu'un regret, c'est que nos armes contre un péril social,ne soient pas mienx fourbies; en nous caraclérisant comme un écho, mé- me loinlain\ du Bien Public comme une feuille selon Pie IX, e.lie nous fait un hon- neur que nous ambilionnons et dont nous ne sommes pas peu fiers. Quant aux révolutionnaires de l'espécede la Chronique et du Progrès, pas n'est besoin que les Xavériens fourbissent contre eux quoique ce soit: la vue d'un seul bonnet a poil suffit a les tenir en respect. Et les pelits frèresl... Ils se réservent, comme brancar diers, pour le jour ou il faudra ramasser, mutilées et sanglariles au pied des barrica des, de pauvres victimes égarées par des prosaleurs malsains. A cette heure, ceux-ci seront tapis dans quelque trou, guettant la curée. Bien heureux seront alors les désillu- sionnés qui auront la chance de rencontrer le regard, chargé de miséricorde et le pardon, d'un humble religieux, échappé a la fusilla de, et qui aura traversé le feu pour les se- courir. C'est l'hisloire d'h'er, ce sera peul-ètre cellede demain. La chanson du petit navire, on la recommence toujours ACTES OFFICIELS. Par arrèté ministériel du 21 février, la chasse a tir a la bécasse, dans les bois, est permise,dans loutes les provinces, du 1 mars prochain jusqu'au 15 avril inclusivement. Par arrèlés royaux du 26 février sont nommés Chevaliers de l'ordre de Leopold: Ed. Van Doorne, sous-intendant de lre classe, a Louvain. L. Dufief, major du lr ré giment de Ligne. A. Getteman, major du lr régiment de ligne. P. Blomberger, lieute nant colonel du 1" régiment de chasseurs a cheval, commandant de l'école d'équitation. Ch. Dubois, du 2e régiment de guides, déla- ché a l'école d'équitation. G. Vanden Bus- sche, du ler régiment de ligne. SUCRIOEN MARKTEN. H0MMELMARKT. BURGERSTAND VAN YPEREN z 5 1 I 2 I g &r a I I I I I I I I I I I II g I I I I II I I II I I II SI II I I II I I »e MIS I I Mil S3 w 1"^ II il II I I I II II II I I g I I I g II II I g I IIIIgg II II II I I I I II II |c 25 111(1gs i" 2 9 ce x Ui' cr> re o g g 3 ce g •s w v. H w H DO Z O O X O er re re' re" ea g g pa 53 ra O ea os □3 Z C/J oo ra pa ■—3 O rji rjs P3* AIDE-PHARMACIEN capable est de- mandé pour Gand, Pharmacie rue des Champs, 46. Appointements élévés THÉAT RE GKAADSAllT - COIKTOIS GRAND'PLACE, A YPRES. Aujourd'hui Samedi3, Dimanche 4 et Lundi 5 Mars 1877, (Pour la Cloture) GRAND SPECTACLE FÉÉRIQUE, REPRÉSENTATION VARIÉE A la demande des nombreuses fa milies, le Spectacle commencera a 7 1/2 heures pour terminer a 9 lieu- res 3/4. Ouverture des bureaux a 7 lieures. THE A TER GRAND§A11T - COURTOIS GR00TE MARKT, YPEREN. Zaterdag 3, Zondag 4 en Maandag 5 Maart 1877, (Voor het Slot.) BUITENGEWQONE VERTOONING, geheel en ganscli vernieuwd. Op het verzoek der talrijke familiën zal de vertooning ten7 1/2 ure begin nen om te eindigen kwart voor 10 ure. Opening der bureelen ten 7 ure. ÉTUDE de IjAWWOY, IVotaire Coaasiiaes. 1°LUNDI 5 MARS '1877, a midi précis dans un bois si tué a Wervicq, prés des cabarets Koelenberg Merle et Rossignol VEM E PUBLIQUE d'une partie de beaux propres aux Charpentiers, Tonne- liers et Charrons. 20 LUNDI 12 MARS 1877, a 3 heures de relevée a l'Estaminet St. Eloi, a Houthem. ADJUDICATION de 2 hectares 81 a. 50 c. de TERRE et PRAIRIE situées a Houthem Section 13. N° 222 et a Wytschaete, Section C. Nn 872. Mise-a-prix fr. 18,200. ETUDE de MEUKIÏjÏ,©]*- a Coiniiics. Comines prés de la ville au bois et au pré de l'Hermitage, au cöté méridional de la route pavée menant a Wervicq d'une grosseur et d'une qualité re- marquables. Bois blancs, Frênes, Peupliers et Bois coupé a Vendre Publiquement LE LUNDI 5 MARS 1877, a une heure de relevée. OPENBARE VEBKOOPLNG van allcrscliownstc IEP BIIV en ander te 7 Paperiaghc. Ten verzoeke van het bestuur der Burgerlijke Godshuizen aldaar, WOENSDAG 7 MAART 1877, te beginnen om 1 ure namiddag lr Opeene Weide, aan den noord kant van den steenweg naar Uper, niet verre van d'herberg Middelburg, gebruikt door Louis Vancayseele. 2" Op eene Weide, aan den oost kant der groene straat gebruikt door Louis Lammoot,. En 3°0p eene Weide, aan den oost kant der Crombeke Calchiede, niet verre van stad, gebruikt door Ferdi nand Uauspie, alwaar ook zullen ver kocht worden ;2 schoone IEPEN, staande op eene Weide, bij d'herberg St Eloy, langst de Proven Calchiede, gebruikt door Lesy. Door het ambt van den Notaris LAVA, te Poperinghe. STUDIE van den Volas-is E.AMBIÏV, TE YPRE. met gewin eener premie, DEN MAANDAG 12 MAART 1877, ten 9 uren, in het Brouwershuis, eene der te verkoopen herbergen, Statie straat le Yper, van Een schoon gewezen Brouwerij, 16 II E 1\ B E R G E iN ANDEB IIUIZEN. BOUW GRON DEN 1I0STEDEKEN, WEIDEN, MEE BSC II, EN ZAAILANDEN gelegen te "Yper, St. Jan, Zonnebeke, Passchendaele, Becclaere, Dickebusch en Elverdingbe; verdeeld in 43 koo- pen. VERKO OP ING csi eeticu JESCJI® dienstig voor wagenmakers^ kuipers, timmerlieden en bakkers, in den bosch toebehoorendè aan de Burgerlijke Godsbuizen van Wervick gelegen bij d'hoi'stedè gebruikt door sieur Dominique Victdor, te Wervick, gehucht de Trompette, op ecnen kilomeier afstand van de kalsij van Wervick naar Cruvseecke. Den MAANDAG 12 MAART 1877, om 1 ure 's namiddags. De Notaris VUYLSTEKE, te Wervick, is met deze boomvenditie en deszelfs ontvangst gelast, MS" YPSE. Er zal voortsgevaren worden op MAANDAG 12 MAART 1877, om 10 ure 's morgens, ten kantoore van Domeinen te Ypredoor bet ambt van den Notaris VAKBERSSEERSCH tot de Openbare Verpachting, VOOR 3, 6 OF 9 JAREN, begonnen den 1" Januari 1877, wassende op de Esplanade en het Minneplein E T U D E de M> MESJKIILIiORf, Motalï'e k ïtOEBjisaes. WERVICQ-SUD, Rue de France, prés du Pont, En Ia demeure de M. Alfred Lepou- tre, voiturier. VENTE PUBLIQUE par changement de domicile, d'un MOMMEE IS 3-3 H1ÉMGE et d'un bon MATERIEL DE VOITURIER, Comprenant CI1EVAUX, CHARIOTS, CHARETTE, ETC. ETC. EiS.1; SjmiïsIb S© Mars Sfte?. a une heure de relevée par le Minis tère de IT MEURELLCJfiL S T U D IE van Mtcr A L F 0 N S V A L C K E te IBixEsasssSc. OP DONDERDAG, 15 MAART 1877, om 1 ure namiddag in bet bosch van Houthulst onder Mcrckem, ten ver zoeke van den beer Maes-Vandamme, grondeigenaar te Iseghem, KO OP DAG van 40 K00PEN Perssen van 11 tot 18 centimeters dikte. 40 KOOPEN Kepers van 30 tot 55 centimeters dikte. 2000 groene Sparrebusschen. 60 KOOPEN Snoei op de rekken. Te vergaderen aan de Melane. SAXENSCHE GOEDE ZANGERS, TB a&SMDSPiEIV in de Drie Koningen, Groote Markt, TE YPEREN. CSK SJIÏMAWSiE des représentanls dans les villes et les campagnes pour des articles très-ntiles qui ont oblenu la grande médaille a l'Expositionde Philadelphie.Toule personne active, liomme ou dame, pourra réaliser d importants bénipees sans nuiie en rien a ses occupations. S'adresser f° au Z)r de fAlliance a La Chaux-de-fonds (Suisse). Afï. avec timbre de 30 cent. (6572). ■Jinan VEURNE, 21 Feb, fr. 16,50 tot 20,50. 28 Feb. fr. 19,00 tot 20,75 de 145 liters. BERGEN (Frankrijk). 8 Jan. fr. 13,54. 31 Jan. fr. 13,24 per hectoliter. POPERINGHE, 2 Maart. fr. 100 a 000 de 50 kilogr. van den 24 Februari tot den 2 Maart 1877. GEBOORTEN. Mannelijk geslacht 4. Vrouwelijk id. 2. STERFGEVALLEN. Vanheule, Jacoba, 77 jaren, zonder beroep, weduwe van Decneuvel, Josephus, Sint Jans- Hospitaalstraat. Bottin, Anna, 80 jaren, zonder beroep, weduwe van Vercamer, Bernardus, Bol- lingstraat. Gastel, Carolus, 38 jaren, zonder beroep, echtgenoot van Vandelanoitte Rosalia, Meenensiraat. Vanuxem, Maria, 11 jaren, Rijs- selsi,raat. Possenier, Nathalia, 84 jaren, zon der beroep, ongehuwd, Rijsselstraat. Vermeu len, Helena, 14 jaren, Meenensiraat. Kinderen beneden de 7 jaren. Mannelijk geslacht 3. Vrouwelijk id. l. U' <*-. H H Zn fO >3 CO PJ W CD K er Z -i -- re" H ea" (Z o: ts re 3 (t 3 j; i ri J O O pa -O re O - O CO O I CO 4s* co I ps c O r~" ïs: O co 00 I bS -4 I I NS O o re o o J2> o o - 0_ o_ yr 10 2. KO hO co co CO CO 4>s -4 w tO N» I CO CO oc o I 5 re O O o o o O O -rr 3C CO CO O O re o o o o o 0_ yr vr O o a c. c. co co I 00 I o o 2 o O c- TT 7T Cf, to -4 ST O p- ZS mO CSq bO Zs "O rs O TT co CO O I O OO I Cl KS I CO co I Cl I -* I NS 4^ to CO I CO KS I O CO I 4*» O I co l c. P- X esq 2: *o G re - "O re o -> O re I hS hS tO 4^ O I Cl CO to to to to - I tO CO CO to W i? i-iK re cr K 015 I I to to to CO I I (X^CJbSO CO to to CO O CO C7 4--> O re &G esq G to Z co re O o P P- o O pr 7T per CO to to to to O CX C. Co |{N CO to I to to CO CO I CO to W c —3 m V*. Z G X- Onr - cor- M C/j CO ci 9? to CO w Q5' to CO CO p.- 4!S Q5' S Mo P* w -*• CO oc CO 4^ to I CO 1 CO CO CO CO I 00 III O I PT o r-i T5 to G ja EZ to to to to rO CO O 4^ CO OO 00 I I I o I I I rO to to to to 4»* tO tO N P r— TT C3 t*3 cjq or CO PC 2 z V) ft Wi C9 O CJ P •X) O 3 S3 W t» -5 rx» P CS 3 Si P5 •O P_ Cft Sö e^- CD 3 o 35 P Cc G 2! p 3 2! H M m O j-, 53 G P3 G Z O C3 G 5» 53 C5 G 53 Ui 3 V. li. i ■■in miui ifla.raixBjn -j- go-soai11*-* R-'l HlflW KiXv.c/ 'r.,vri'»ir.r.'''?:Vi VAN DER -«-=>

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 3