Mercredi 7 Mars 1877.
12e année. N° 1,167.
p.GiAN f
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,e Journal parait le Mercredi et le Samedi. Les insertions coülent 13 centimes la ligne. Les réclames et annonces judiniaires se paient 30 centimes la liigne. On traite a forfait pour les insertions par année
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C II E M I
E JE K S3
1 Décembre.
LA HAINE Dü PRÊTRE.
NOS DEVOIRS.
Elle est grande dans le parli libéral, elle
grandit tous les jours, la haine du prêlre.
Cela se concoit. Plus le libéralisme vieillil,
plus il louche aux conséquences derniéres
que sou principe doit produire.
Or, Ie libéralisme c'esl le naturalisme, la
nègalion pratique et théorique de Dieu: pra
tique dans la politique, théorique dans la
science.
La société, telle que le libéralisme Ia con
coit, n'a pas Dieu pour créateur et pour prin
cipe. Elle est l'ceuvre de l'homme. Allez au
fond des choses libérales et vous renconlre-
rez la haine contre Dieu et de la la haine con-
tre la religion et contre le prètre.
La religion et le sacerdoce conservent la
notion de Dieu, enseignent le devoir d'ado-
ration envers Dieu, la nécessité de la prière
et du sacrifice. Les prètres sont les ministres
des sacremenls qui font descendre la grace
de Dieu dans le monde. Celui qui combat
Dieu doit nécessairemenl combattre la reli
gion et le prêlre."
Pourquoi le prètre catholique seul esl-il
hai? Pourquoi est-ce au prètre catholique
seul, qu'au jonr des grandes perturbations,
la multitude affolée demande son sang?
Pourquoi la religion catholique est elle seule
honnie par le libéralisme qui se fait prédica-
teur de protestantisme? Pourquoi la Revue
de Belgique écrivail-elle récemment que
tous les culles devaienl èlre tolérés, excepté
le culte catholique
Ah! c'esl que l'Eglise catholique seule est
divine el que parlant seule aussi, comme l'é-
crit Proudhon, elle conserva l'idée de Dieu,
seule elle sail l'adorer. De la la haine contre
elle et contre son sacerdoce.
Qu'importeau libéralisme le pasteur pro
testant Quelle crainte lui inspirerait-il? C'esl
uu monsieur qui parle plus ou moins bien
sur un sujet quelconque.
II n'y a pas de sacrement dans le proles-
tantisme-libéral, et le pasteur n'est pas le mi-
nistre de Dieu: le pasteur peut êlre toléré.
Mais le prètre catholique tient ses pouvoirs
sacrés et sublimes de l'évêque; l'évéque tient
lessiens de Dieu, par Ie Pape qui est le
Vicaire de Jésus-Chrisl, l'organe infaillible
du vrai et du bien. Le prètre catholique re-
présente Dieu, il lie et délie au nom de Dieu.
Voila pourquoi le libéralisme le déteste.
Nous prions nos lecteurs de lire avec at
tention le passage significa!,if, qui va suivre
d'un article de l'IndépendanceL'organe ma-
connique veut réduire le prètre au droit
commun, non pas seulement dans sa vie po
litique, mais dans la société. II veut que la
société ne voieen lui qu'un hom me et qu'el-
e le traite comme un homme quelconque.
Esl-il intelligent, éloquent, riche, il sera
considéré, mais simplement coi «me les intel
ligents, les éloquents et les riches quelcon-
ques.
II ne doit ètre ni aimé, ni esti raé comme
prètre. On ne doit voir en lui rien que les
qualités naturelles.
Les mceurs actuelles, si peu c hrétiennes
qu'elles soient, déplaisent a I'Indépendance.
Pourquoi faul-il que, quatre-vingt-dix ans
après 1789, le prètre occupe encore une po
sition a part, qu'il soit respeclé comme mi-
nistre de Dieu et aulrement que les autres
ciloyens? L'Indépendance s'en indigne, n'y
comprend rien. Voici ses rèflexions
Quand nous parions de droit commun,
dit-elle, nous élendons ce mol au domaine
moral aussi bien qu'au domaine législalif.
Et ici ce n'est plus a la loi que nous
nous adressons, mais aux mceurs, aux pré-
jugés, a nos amlspotiliques eux-mèmes. Ex-
pliquons-nous.
Qu'est-ce qu'un prêlre? Un homme comme
un autre, ayant tous les instincts, tontts les
passions, tous les sentiments inhérents a l'es-
péce humaine susceptible de lous les vices
comme de loules les qualités aussi bien que
le premier venu; ayant droit personnelle-
ment, s il possède des verlus, s'it pratique
le bien, a la rnème considéralion, a la me me
confiance, au méme respect que lout autre
citoyen qui possède les mèmes verlus el la
méme honorabililé personnelleencourant,
s'il en est aulrement, la méme réprobation
et le méme mépris.
Or, vouloir faire de eet homme, soumis
par sa nature a loules les conditions bonnes
el mauvaisesde l'humapilé, au mèine degré
que tous lesaulres hommes, un èlre a part,
méritant une considéralion et une confiance
pariiculières par cela seul quil est prètre,
indèpendamment de sa valeur individuelle
faire cela est une chose a i.a fois absurde et
dangereuse; plus absurde el plus daqgereuse
encore quand elle s'ètend de l'individu a une
corporation, car alors les passions qui fer-
menient lonjours au cceur de lout èire hu
main, prêlre ou non, noiiI mises par lui non
pas seulement au service de ses désirs ou de
ses appétits personnels, mais en oulre a celui
des intéréts de la corporation tont entiére.
Eh bienlcelle situation morale exception-
nelle est celle que habitude, leprêjugé, Cè-
ducation font encore aux membres du cleryé.
NOUS CONNAISSONS BEAUC0UP DE L1BÉRAUX qui,
en dehors des questions politiques, trouvenl
lout naturel que Ie prètre passe aux yeux des
populations comme une espèee d'èire surna-
lurel, bien supérieur lout au moins aux au
tres hommes, représentant la divinité méme
sur la terre, el dont la parole, a ce litre, mé
rite une foi qtion ne peul accorder d celle
dïaucun autre mortel.
Les choses étant ainsi, comment s'étonner
que le clergé use, dans l'ordre politique, de
cetle influence, de cetle autorité sans rivale
que vous avez contribué vous-même a éta-
blir? II ne ledoit pas, dites-vous. Vous ou-
bliez qu'il est homme, qu'il a les mèmes
passions que vous, et qu'exiger qu'il ne fasse
pas usage, pour la réalisalion de ses désirs,
pour le triomphe de ses opinions, des armes
que vous avez mises vous-même entre ses
mains c'esl demander a la nature humaine
d'abdiquer.
Et quant aux populations, comment
voulez-vous qu'elles comprcnnenl la dis
tinction subtile que vous élablissez entre
la politique et cc qui, en dehors de la politi
que, conslilue la vie socialeVous leur avez
dit, en leur montrant un prètre: Cel homme
est le représentant de Dieu; sa parole doit
ètre écoutée plus que celled'un autre homme;
vous lui devez plus que le respect, vous lui
"devez votre confiance absolue; il est voire
guide, il est le déposilaire de la vérité; lui
seul sait ce qui est bien et ce qui est mal, la
loi elle-méme proclame qu'il a seul qualité
pour l'enseignenient de la morale Et
quand vous avez dit cela aux populations, si
ce prètre leur recommande un candidal qui
vous déplait, vous viendrez leur crierAll
mais non, ii ne sait ce qu'il ditie bon candi
dal, ce n'est pas le sien, e'est le mien! Et
vous vous imaginez que les populations vous
croironl
Elles vous répondront et ellesauront
raison: Vous m'avez dit vous-même qu'il
était le représentant de Dieu, qu'il mérilait
plus que lout autre ma confiance, quejede-
vais avoir foi en ses paroles; e'est done lui
que je dois écouter et non pas vous; vous
avez beau prétendre anjourd'hui que sa sa-
gesse et son autorité ne s'étendent pas a la
politique: lui me dit le contraire, et c'est lui
que je dois croire, vous tne l'avez appris
vez appris vous-rnème.
Qu'opposer a cela? Rien.
Qu'est-ce qu'un prètre? Un homme comme
un aulre dit I'IndépendanceNon, non.
Pour nous, le prèire est le représentant de
Dieu. II posséde des pouvoirs divins. Le prè
tre catholique, c'est le ministre de Dieu, Ie
sacrificaleur. A sa voix, Jésus-Chrisl dsscend
réelleinent sur l'aulel, avec son corps, son
ame, sa divinité. Le prêlre: c'est le ministre
du divin. le dispensateur des Sacremenls
divins. Quand nous allons confesser nos fau-
tes au Tribunal de la Pénilence, nous ne
voyons pas dans le prètre un homme quel
conque, mais le remplacant de Jésus-Chrisl,
c 'lui qui tient la place du Rédempteur. Qu'il
soit prètre de génie,obscur vicaire de village,
par son caraciére divin. il est le méme, il a
en mains les mèmes pouvoirs. L'éloquence,
le génie, la science n'ajoutent rien, rien a
son pouvoir.
Le jour oü les libéraux, écoutant
pendancc, verront dans le prêlre un hom
me quelconque, ils auront terminé l'apos-
lasie, ils ne considéreront plus dans l'Eglise
catholique qu'une institution quelconque
de Chomme ce jour-la le libéralisme sera
litléralement la libre-pensée, il sera arrivé
au fond.
Eh bien, nous calholiques nous ferons
dans nos families, dans nos cceurs, au prêlre,
a l'évéque, au Pape, une place a part, celle
qui est due au ministre de Dieu. Nous fe ons
en sorte que la société eomprenne ce que
c'est que le prètre et que les mceurs conti-
nuent de valoir mieux que les iois el qu'elles
aillent en s'améliorant cbaque jour.
L'Indépendance a cependant raison en un
point: c'est lorsqu'elle comprend que si le
prêlre est le représentant de Dieu, il doit
combattre contre les ennemis de Dieu, méme
sur le terrain politique, que la encore il par
le au nom de Dieu. Le prètre qui a le droit de
dire a l'homme, au père: voici vos devoirs
envers vous et envers vos enfants, a le méme
droit de dire au citoyen et au fidéle: voici
vos obligations envers le pays el la religion.
Mais si le prètre n'était qu'un homme quel
conque, s'il ne parlait qu'en son nom, il se
rail un élre intolerable lorsqu'il viendrait
menacer des peines éternelles et rappeier
des devoirs. Le prètre doit ètre aimé, respec
lé, considéré comme ministre de Dieu et non
a litre de monsieur quelconque suscecep-
tible de tous les vices et de loules les verlus.»
Certes, le prêlre reste homme et ainsi il se
fait qu'il y a deux personnalilés en lui, si ou
nous permet l'expression la perso'nnalilé
sacerdotale et la personnalité humaine. Par
la première, quelles que soient les infirmités
de Ia seconde, le prêlre est investi des pou
voirs les plus redoutables et les plus sublimes.
Par la seconde, et malgré la première, il
peut toinber.
Tout, on le voit, revient a une question
religieuse, a la grande el immortelle question
de l'Eglise catholique.
Pour nous, nous trouvons dans les haines
libérales des raisons de vénérer le prètre
comme ministre do Dieu, de lui faire une
place a part dans la société, dans les maisons,
dans toules les relations sociales. Nous l'ai-
merons et le respecterons d'autant plus qu'il
sera haï et po'ursuivi. Nous habitoërons nos
enfants a l'aimer, a le vénérer. Le respect du
prètre est un grand devoir et par son accom-
plissemenl de plus en plus scrupuleux nous
travaillerons a' la restauralion sociale par la
reconslilution de la société catholique. Ou
catholique ou atliée, voila Ie dilemma qui
s'impose a tout homme.
Et comme nous sommes cotholiques, nous
proclamons bien hant que l'Eglise est l'ceuvre
de Jésus-Christ, que Ie Pape est son chef
infaillible et que le Pape, les évèques, les
prètres sont les ministres de Dieu. les guides
des consciences, les inlcrmédiaircs divins
entre le ciel et la terre.
Plus ces vérités seronl méconnues, plus
nous les proclamerons el plus nous travail
lerons a conformer nolre conduite a leur en-
seignement. (Gazelle de Liége.)
LA RÉFORME ELECTORALE.
II importe de ne pas l'oublier: c'esl M.
Malou lui-mème qui a dresséen pleine
Chambre, I'acte de naissance de la rèforme
électorale, née le 13 Juin 1876, a 3 heurês
de relevée, a la suite de la défaite des Guéux
décus dans leur espérance de ressaisir le
pouvoir.
L'enfant, lout d'abord, ne paraissail pas
viable, mais les comméres de la presse libé
rale le dorlbtérent el le friclionnèrent si bien
qu'au bout de quelque temps il pul affronter
le grand air.
M. Dara remplit le röle de «sagé-hBrnine»
il porta le mioche a la Chambre el somma
M. Malou d'accepter les fonclions de parrain.
Dans l'èspoir sans doule d'cviier dés «dé-
bats irritants, M. le ministre des finances
agréa celle proposition.
II fit plusavec une générosilé qui ne de-
vail point, belas ètre payée de retour, il fit
cadeau a sa filleule d'une layette brilaiinique,
lout'örnée de rubans tricolores beiges.
Ainsi parée la réforme electorale reparul
a la Chambre sur les bras de son parrain.
Chacun s'empressa autour du poupon, et l'on
de visa longuement sur la layette. Les uns
trouvaiént la flatieffè anglaise du maillol de
trés-mauvaise qualité; lesaulres déclaraient
que les cocardes et les nceuds tricolores
étaient trop chargés; d'autres enfin se plai-
gnaient, et non sans raison, de Tabsence des
linges indispensables pour mainlenir !a pro-
prelé du corps.... éleclornl.
Bref, le parrain qui s'atlendai' a des com
pliments, fut assez désappointé.
Cé fut bien pis encore lorsque, qnelques
joursplus lard. le jprécoce enfant, insligué
par sa nourrice, une gueuse d'Anvers, au
lieu de sourire a son parrain et de bégayer
dada, se mil a brail Ier A bas Malou d bas
Malou
Placide de son naturel, le chef du cabinet
ne perdit point patience. II voülut méme
faire droit aux critiques dirigées contre la
layette; il donna une aulre flanelle pour le
maillot, il changea les noeuds tricolore^
mais, cédanl, nous ne savons trop pour
quoi, aux résisiances du sage-homme
et de la nourrice gueuse, il ne s'occupa niil-
lement de pourvoir l'enfant des linges mdis-
pensables.
Alors qnelques dames d'expérience et fort
conservatrices des traditions de la propreté
fiamande remontrérent a M- Malou que pour
élever un enfanl, il ne suffit pas de l'émmail-
lotler et de l'ènrubanner, mais que l'hygiène
ëxige avant tóut de lui lenir le corps sec et
net. Beaucoup méme sont d'avis que si Ie
parrain ne veut pas céder sur ce point, c'est
peine perdue que de s'occuper plus long-
temps desa filleule, déja trop exposéea l'in-
fluence pernicieuse el mals'aine de sa gueuse
de nourrice.
Voila ou en est anjourd'hui la réforme
électorale
Nous ne pouvons, pour noire part, qu'ap-
puyer trés-énergiquement les remonstrances
adressées a M. legüjjnistre des finances par les
matrones conservatrices.
Nous lui conseillons en oulre, dans l'inté-
rêt de l'enfant, de se défier absolumenl de la
nourrice: celté particuliére a fort uiauvaise
reputation elelleconserve encore anjourd'hui
des relations' suspecles avec loute une légion
de commis, voyageurs el autres, qui font les
habieurs et s'aHnbueni mensongèrement des
trailemènts de irois et quaire mille francs,
alors qu'iis out grand'peine a nouer, comme
l'on dit, les deux bouls de i'année.
Et, pour, quitter le ion de l'apologue et de
Fallégorie, disons lout nel nolre avis sur la
situation.
Aux manifestations tapageusesdu theatre,
de la taverne el de la rue a suec.édé le peti
tionnement cahne et legal des communes et
des associalions conservairiqes.
Deux courants d'opinion trés-marqués di-
visenl ainsi le pays.
C'est au gouvernement a choisir la voic
qu'il veut prendre.
II esi bien élabli in untenant que les Gueux
d'Anvers ne veulenl a aucun pnx la réforme
électorale sincère et compléte qu'iis ré-
clamaient au 1 udemain de leur défaite du
13 juin.
Ce qu'iis venlent, au contraire, c'est le
ma in tien d'uné situation fraudulëuse dont ils
espèrènt, I'an prochain, a Anvers surtout,
recueillir le bénéfice.
Ou leur accorde le couloir qu'iis avaieut
réclamé a cor et a cri, sous prêtexlc qu'il
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£ODSSaS3BBBEBBa
Poperinglie- Ypres, 5-15,7-00,9-28,11-00,2-15,5.-05,9-20 Ypres-Poperingh'e,. 6-30,9-07,12-07,3-87,6-50,8-40,9-bO. Po-
perinspie-Hazebrouck, 6 53, 12-25,7-10. Hazebrouck-Poperinglie-Vpres, 8-25, 4.-108-25.
Ypres-Routers, 7-50, 12-25, 6-45.Itoulers- Ypres, 9-25, 1-50, 7-50.
lloulers-finzjes, 8-45, 11-34, 1-13,5,16, 7-36, (9-55. Licliierv.) Licluerv.-Thourout, 4-25 m. vers Osiende. Brtig'ès-ftott-
lers 8-25, 12-45, 5-05, 6-42. Lichterv.-Courtrai, 5-25 m.
Ypres-Courlrai 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25, Courtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49.
Ypres-Thourout, 7-18, 12 06, 6 20, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langbemarck). T,h<ourout-Ypres, 9-00, 1-25, 7-45,
(le Samedi a 6-20 du matin de Langhemarck a Ypres).
Comines-Warnêion-Le Touquet-Houplines-Amenhères, 6 00, 12-00, 3-35, Armenlièrcn Houpline? Le Teuquel-Warnêton-
Comines 7-25, 2,00, 4-45. Comines- Wamêlon 8-45, m. 9-30 s. (le Lundi 6-30,) Wa rnê ton - Comines 5-30, 11-10, (le
Lundi 6,50.)
Courtrai Bruges, 8-05,11-00, 12-35,4-40, (Ingel.) 6-55. 9-00 s. (Lichterv.)Bruges-Courtrai, 8-25, 12-45, 5-05,6-42.
Bruges, Blankenb, Heyst, (Station) 7-25, 11-08, 2-50, 7-35.(bassin) 7-31, 11-14,2-56, 7.41, lleysl, Blankenb, Biuges,
5-45, 8,25, 11-25, 5-30.
Ingelmunsier Deyme-Gand, 5-00, 9-41, 2-15. Ingelmunsier-£%»ze, 6-10 7-16. GunA-Daynie-Ingelmunster, 6-58, 11-20,
4-41, 7-21. Deynze-Ingelmunster, 1-00.
Ingelmunster-.Arase<;/iew, 6-05, 12-55, 6-13. Ansegbem-Ingelmunster7-42, 2-20, 7-45.
Licbtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerke, 6 30, 9-08, 1-35, 8-00. Dtzni'erA'e-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-35, 11 10,
3-40, 5-00.
Dixmude-AYeu/wt,9-50,2-20,8-45. Nieup-ZHxm, 7-30,12 00,4-20.
Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thourout, 7-55, 10-10, 12 25, 6-15.
Selzaeie-Eecloo. 9-05, 1-25, 8-25. Eecloo-Se/zaele,5-36, 10-15. 4-22.
Gand-Terneuzen,
Selzsete-LoAere», 9
(station) 8-17, 12-25. 7,30. (porte d'Anvers) 8-30, 12-40. 7-45. Teroödjfcn-Gïwut, 0-00, 1
1-04, 1-30, 8-30. (le Merer. 5-10 m.j Lo'keren-Sétóoetè, 6-00, 10-23, 4 45,-(tt> Mardi, 9,30
10-30, 440.
O O 11 El E a I? O IV D A If C S S
COURTRAI, BRUXEI.LES.
Courtrai dep. 6,37 10,53 12,33 3,42 6,35.
Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,25 6,10 8,54.
COURTRAI, TOURNA ILILLE.
Courtrai dép. 6,37 10,56 2,54 5,34 8,47.
Tournai arr. 7,28 11,47 3,48 0,39 9,41.
Lille 7,38 12,08 4,00 6,35 10,00.
BRUXELLES, COURTRAI.
Bruxelles dép.
Courtrai arr.
'5,22
8,00
8,28
10,46
12,21
2,44
O O.J
7,56
6,47.
8,44.
LfflLE, TOURNAI, COURTRAI.
Lille dép. 5,15 8.22 11,05 2,22 4,43
Tournai 5,42 8,56 11,29 2,40 8,59
Courlrai arr. 8,34 9.47 12,26 3,38 6,33
COURTRAI, GANI>
Courtrai dep. 6,42 9,49 12,31
Gand arr. 8,01 11,08 1,51
BRUGES, GAND, BRUXELLES
GAND, COURTRAI.
3,44
5,04
6,40.
7,50.
Gand dpp.
Courtrai arr.
4,24
5,34
BRUXELLES,, GANI), BRUGES
5,15
6,37
9,38
10,56
1 28
2,54
7,21
8,47
Bruges d. ü,49ex.7,04 9,39 12,34, 2-52,ex. 6,43.
Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07, 7,58. 9,31.
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4-00, 7,15, 9-31. 10,40.
Bruxelles dép. 7,20 8,14 11,06 1,36 3,02 ex. 4,59, ex.
Gand arr. 6,00 8,38 9,41 1,23 3,89 4,11 6,29
Bruges 7,15.9,23 1-0,34 2,38 5,01 /,22
5.55
7,17
8,38