12e année. N° 1,170.
Samedi 17 Mars 1877
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i' M K iïi. IH' S 8> E E E ES. 1 Décembre.
LES AMIS DES LUM1ERES.
II n'est pas rare d'entendre proclamer des
aphorismes relcniissants dans Ie genre de ce
lui-ei 1. instruction doit sauver la société
moderne; en combattant l'ignorance on
fait disparaitre les préjugés, on rend l'hom-
me plus moral et plus libre. Ces phrases
coülentpeu d'invention et sont toujours d'uu
bel effel. L'écolequi les mil en honneur con-
naissait leur puissance sur la masse et l'avan-
tage qu'on y trouvait de faire de la propa-
gande facile sous le couvert de Phumanité.
Aussi en a-t-elle uséa outrancepour l'accom-
plissement de ses desseins, qui ne sont pas
difficiles a deviner. On reeonnait générale-
ment l'origine et le but a une caraclérislique
presque infaillible, a une cerlaine affectation
d'écarler avec soin loule idéé religieuse et
d'éviter mèrne le mot ó'édacution parlont oü
il peut être quelque peu suspect sous ce rap
port. C'est le matérialisme s'efforcant de con
quérir a son profil ledomaine intellectuel.
Par malheur, celte phraséologie ealculée,
qui trouve (anl de badauds fait encore plus
de victimes; elle travaille de bonne betire et
parlout.
L'éducation du premier age est naturelle-
ment tout d'abord l'objectif des attaques. On
guetle Penfant sur les genou.x de sa mére;
on le dispute a cette tendresse qui élève si
uaturellement vers Dieu les premières aspi
rations de sou cceur et les premiers accents
desavoix. Puis, un pen plus lard, on pro
duit le vide dans celte jeune ame on la fait
se rétrécir au milieu de Patmosphère atro-
phianle de Pécole neutre et sceplique et
quand Penseignement puremenl laïque, sans
aucun bandeau it orthodox ie, a poursuivi
celte oeuvre délélère, a vingt ans, les philo-
sophes géants, pleinemenl l'ormés, se réunis-
sent en congrés et proclament la déchéance
de Dieu. Est-il étonnantque la sociélé récol-
te des fruits de revolution etd'anarchie?Non,
sans doule, mais le principe est sauf, les amis
des lumièies onl appliqué leur système
ceux-la sont en tous lieux les fanaliques par
tisans de cette affreuse et absurde tyrannie
qui s'appelle Penseignement obligatoire. Et
d'un autre cöté, ces fougueux adversaires de
Pignorance repoussent a priori, par cela
seulqu'il vientdes catholiqties, Ie concours,
pourtanl si fécond, dc Penseignement chré-
tien et libre.
Leur inlolérance ne connait et n'apprécie
d'autre savoir que celui qui vienl d'eux ou
qui au moins porte leur estampille; car ils se
parent volontiers des plumes cléricales; ils
pratiquent résolüment le sic vos non vobis,
et quand ils recueillent un béritage de scien
ce et de progres, c'est loujours sous réserve
de leur droit de compléte ingratitude.
Le zèle vigilant du clergé et le patient la
beur des ordres monasliques onl conservé a
travers les siècles, rassemblé, reconstitué les
débris d'oü devait sortir un jour Penseigne-
'iieni moderne, si fier de lui-même; les plus
beaux écrits, les plus profondes conceptions
de la pensée humaine, les plus bienfaisantes
découverles dans les sciences portent les
noms de savants chréliens; des légions de
travailleurs, fidèles an commandement di-
vin d'aller et d'enseigner, répandent l'in-
slruction sur tous les points du globe au prix
d'un dévouement que nul labeur ne rebute
et que nul pér il ne saurait eiïrayer; les uni-
versilés calholiques brillent d'un éclal saus
égal; tout, en un mot, dans notre civilisa
tion, garde l'empreinle de la vigilanle et ma-
lernelle sollicilude de PEglise; Pévidence ne
peul èlre niée, cl pourtanl jamais le bienfait
n'a désarmé la haine.
Le libéralisme maconnique dénature et
opprime ce qu'il ne lui est pas donné de
vaincre, et il va souvent très-loin, suivant
les latitudes.
Les moines lui sont particulièrcment
odicux. Leurs immenses services lui revien-
nent sanscesse a Pesprit, et lui, qui en a si
largement profile, il cherchea se défaire de
ce souvenir importtin, et il se venge a la fa-
con de tous les ingrals, en mordant la main
qui Pa nourri. Au besoin il se débarrassera
par la force de la lèpre des couvcnls.
Quand le nouveau régime des grades uni-
versilaires le menace parmi nous des consé-
quences d'une lulteau grand soleil de la li-
berlé, ses plus ardenls perdent contenance
et reculent; ils font la guerre a la liberté de
Penseignement et déclarent qu'elle n'est bon
ne qu'a peupler te pays de crétins calholi
ques.
Les écoles sécularisées succombent au con
cours devant celles des Pelils Fréres, chaque
fois que la lutle s'engage mais il resle la
ressource d'appeler ignoranlins ces admira-
bles instituteurs de lajeunesse, des'einparer
misérablemeni d'une chute individuelle pour
les calomnier dans leurs moeurs, et de les
recommander aux émeutiers et aux commu
nards. La loge s'occupera bien, dans l'inté-
rèt du peuple, d'wrac/ier les antes atEglise,
ce qui est toujours beaucoup plus facile que
d'inslruire el d'élever modestemenl et labo-
rieusemeut.
Les jésuites ont le lort impardonnable d e-
tre des mailres en éducalion, de répandre
abondamment la bonne semence et d'obtenir
de magnifiques résultats. Sur ce terrain, la
secle ue se sent pas de force a lutler avec
eux; mais le plus stupide dénigremenl les
poursuivra sans relache; l'expulsion comple-
ra parmi leurs désagréments habituels; en
Amérique, un de leurs colléges sera brülé par
la populace en délire, el eux-mêmes, en Eu
rope, tomberont martyrs sous la balie du ré-
volulionnaire.
En vérité les amis des lurnières ont de
belles raisons de rire du parli de leteignoir!
Leur nom mèrne est inensonge, et leurs pé
riodes sonores ne servent qu'a donner le
change sur la propagande anti-religieuse ei
sur les plus funesles plans de domination. Ne
nous y irompons jamais et ne laissons pas
induire lesautres en erreur. Dans Penseigne
ment chrétien, calholique, est le salul. C'es1
lui que nous devons faire connaitre et aimer,
que nous devons propageret défendre; c'est
pour lui que nous avons le devoir de récla-
mer justice en tout temps.
PAS DE FAIBLESSE
Monsieur Pavocat de Burlet, dans le re-
marquable discours qu'il a prononcé a l'As-
semblée des calholiques de Bruxelles, s'est
exprimé en ces lermesC'est un devoir
impérieux pour le dernier d'enlre nous, de
parler et de parler net, s'il croit avoir quel
que chose dc bon a dire, pour éclairer ses
amis.
Prenant texte de cette invitation émanant
d'une des voix les plus franchement calholi
ques de l'assemblée, on nous permellra de
dire loute notre pensée au sujet de Pattilude
politique de nos députés passés et présents.
Lesorateurs qui ontsoulcnu le ministère,
relativement au projet élecloral modifié,dans
la discussion qui vient d'avoir lieu, ontsuivi
les anciens errements de cette politique nua-
geuse el oplimiste qui nous a été lant de fois
fatale. De tous les moyens de défense qu'ils
ont en leur pouvoir, ils ne veulenl faire usage
que du bouclier, destine a parer les coups
les plus rudes; quant a leurs armes, ils les
jettenl par dessus les remparls.
Certes, la moderation est une belle chose,
et tous les calholiques Papprécientmais la
vraie modération n'oblige point a des capi
tulations de conscience, et ne force pas la
majorilé d'un pays a se Iivrer pieds et poings
liés aux haineux adversaires qui l'atlendenl
dans l'ombre. Oui, la modération a ses de-
grés, el lorsqu'elle tombe en dessous de zéro,
elle jetle Ie froid, décourage el fait tnourir
les meilleures causes.
Que penserait-on d'uu homme attaqué
par de dangereux ennemis el qui, sous pré-
texte de modération, reslerait les bras croi-
sés au lieu de se défendre Noire ministère
se trouve dans cette situation, el il ne
veut pas, que ses amis viennenl a son se-
cours; bien mieux, il les engage a se croiser
les bras, el a se laisser paisiblemenl dépouil-
ler avec lui
Quelle dignilé Et comme les libéraux
doivent ètre heureux de cette inqualifiable
attitude
M. de Burlet et ses amis, ne sont pas de
l'avis du ministère; leurs voix se sont éle-
vées éloquenies et persuasives, au sein mèrne
de l'assembléeet bien certainement, ces
messieurs out été en celte circonslance, les
véritables inlerprêtes de la grande majorilé
des calholiques.
La droile est trop habituée a arranger nos
affaires a sa guise; elle s'occupe bien plus
de se montrer complaisante onvers le pou
voir, que de défendre nos droits legitimes et
mèconnus. II est tempscroyons nous
qu'elle s'inspire mieux des véritables senti
ments des populations calholiques. et qu'elle
puise dans la foi qui semble lui faire défaut,
l'énergie el le courages: nécessaires a la dé
fense du droit el de la vérité.
II est temps enfin, que les calholiques ne
jouent plus 'e röle de dupes; car si nous
avons un présent plein d'anxiélé et de péril,
sachons faire notre rnea culpa, et regarder
sans crainte nos faules passées, afin qu'elles
nous servent d'enseignemenl pour l'avenir.
Des 200 membres du congrés, les calho
liques possédaient 140 voix et les libéraux
60 seulement.
Que /ail la majorilé? Elle nomine un ré
gent libéral qui s'empresse de choisir des
minislres de son opinion. Ce fut sa première
faute, les autres suivirent de prés.
Dans l'opposilion, les calholiques ont tou
jours eu un langage plein de mansuétude;
par esprit de modération, ils n'ont eu que
faiblesse lorsqu'ils étaient au pouvoir.
Ayanl la majorilé, ils ont acceplé des ca
binets mixles, landis que leurs adversaires
ne leur ont jamais fait pareille concession.
Bref, nous n'avons pas assez rencontré dans
nos hommes d'état, cette virilité qui donne
a un parti la force nécessaire pour revendi-
quer ses droits. Chaque fois qu'un ministère
calholique a quitté le pouvoir, il a laissé la
situation de son parti plus précaire; paree
que sa fatale modération l'empèchait de se
servir de son passage aux affaires pour réta-
blir l'équilibre, el revendiquer les droits de
ses commettants mèconnus sous les admini
strations libérales.
En 1847, le gouvernement libéral deslitue
trois gouverneurs el onze commissaires d'ar-
rondissements calholiques, el nous laissons
faire Bien plus, nous aidons le ministère
el nous lui rendons la lache plus facile qu'a-
vant ce coup de Jarnac.
Peu de temps aprés, cncouragè par celte
aimable moderuiion, nos adversaires abais-
senl Ie eens élecloral de facon a asservir les
campagnes; et la droile donne son appro
bation
On nous vole nos bourses et nos fonda-
lions, Fori porte atteinte au lemporel des
cultes, a la liberie de la chaire, aux lois de
la milice concernanl nos religieux; nos cime-
liéres sont profanes; I'enseignemenl religieux
est méconnu; le Christ est l'oulé aux pieds
dans nos colléges officiels, et fioalement I'on
en est arrivé a rejeter un évèque dans sa
calhédrale, el a disperser nos processions
Si la modération des calholiques conduit a
de pareils résultats, elle est mauvaise, et s'en
servir encore ne serait plus de la faiblesse,
mais de la couardise.
Nos hommes d'Elat ont beau a dire, ils ne
sauront jamais nous faire approuver cetle
situation, que nous devons en grande partie
a ce qu'ils appellenl pileusemenl du modé-
rantisme.
Nous n'avons fail jusqu'ici que des conces
sions, pas autre chose, el nous en sommes
arrives, hélas! a trembler devant une oppo
sition deloyale, dont I'armo est Ie pavé, et
I'argumeul ur.e injure.
Quand on défend la vérité, I'on a lort de
s'effrayer pour si peu; il y a, grace a Dieu,
dans la Belgique calholique, des hommes de
cceur el de foi sur lesquels on peut compter.
Mais si, comme le dit M. de Burlet, c'est le
dernier acte de la tragi-comédie qui sejouo
en ce moment, nous ne voulons pas en être
les spectaleurs indifférents, et encore moins
les complices. Voila pourquoi nous désap-
prouvons la politique minislérielle relative
ment an projet élecloral corrigé. el mis a la
portee du libéralisme.
Un pay san du canton de Celles.
La fermelé des calholiques dans la reven-
dicalion de leurs droits et leur vaillance dans
la lulte contre la fraude gueuse, exaspèrenl
le libéralisme. Comme en 1870 ses organes
avaient récemment lué l'opinion calholique;
elleétait morte, et ils s'attribuaient déja ses
dépouilles. Mais petit bonhomme vil encore,
le défunt se porte bien, el de la les menaces,
les appels a la force brutale qui récommen
cent.
ÜEloile, toujours modérée, chacun
sail ca,résumé les demandes de la Fede
ration des Cercles calholiques, el se répand
en imprecations dignes deCamille: «Cercles
el associations s'écrie la cömuiére les
poings sur les hanches, doivent pourtanl
bien savoir que si leurs adherents se hasar-
denla parler de lout cela a la Chambre,
ce seront autant de paroles qu'emporlera
le vent, u moins quelles ne te changent au
point de le transformer en tempète.
El qui done, ma mie, fera la tempète? Sonl-
ce ceux-la qui récemment déclaraienl hypo-
critement ne point vouloir sortir de la lé-
gablè?» Cela mérile une réponse.
Commentpendant trois semaines, sous
les excitations de la presse gueuse, le parti
de la fraude a fait daus les rues le diable a
quatre, il a vociféré, manacé, moleslé,
poussédes ens révolutionuaires, el ce lumul-
te est innocent, c'est l'expansion de la vie
libéraie; el quand les catholiques se réu-
nissent paisiblemenl, discutent avec calme
el adressent leurs voeux aux représentanls de
la nation, ils jellent des brandons de dis-
cordedans la discussion; ils défient, ils
menacent les grands centres de population,
et exeitent davantage coulre eux l'esprit
public
En lisanl ces niaiseries gueuses, il nous
semble entendre Tartufe prèchaiu la mo
rale et Emérique cxaltanl la probité.
Dans une correspondance de Bruxelles,
adressée au Francaisil est dit Ou assu-
re que I'aUilude prise par l'honorable M.
dc Kerckhove a l'Associalion conservatrice
de Bruxelles, a été désapprouvée a droile
et que s'il y persisle, il restera isolé ou
peu s'en faut.
Nous savons aussi bien que Ie correspon-
dant bruxellois dii Francais ce qui se passé
dans la droile parlementaire, et nous aiies-
lons que la conduite de l'honorable dépulé
de Malines y a été généralement approuvée;
du resle, il nc peut en èlre aulreinenl,
puisque M. de Kerckhove a lenu le langage
de lous les Cercles calholiques, de loules
les Associations conservatrices, de plus dc
Po|>eringhe- Ypres, 5-15,7.00,9-28,11-00,2-15,5-05,9-20. Ypres-Poperingfie, 6-30,9-07,12-07,3-57,6-50,8-45,9-50. Po-
peringhe-Hazebrouck, 0 83, 12-25,7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-28, 4-10, 8-23.
pres-Haulers, 7-50, 12-28, 6-43. Haulers- Ypres, 9-23, 1-50, 7-50.
Holders-Bruges, 8-45, 11-34, 1-13,8,10,7-36,(0-50. Lichierv.) Licliterv.-Thourout, 4-25 m. vers Oslende. Bruges-- Ho ti
lers 8-23, 12-45, 5-05, 6-42. Lichierv.- Cour trui, 5-25 in.
Ypres-Courtrai 5-34, 9-40, 11-20, 2-33, 8-25, Courtrai-Ypres, 8-08, 11-03, 2-86, 5-40, 8-49.
Ypres-Thourout, 7-18, 12 00, 6-20, (Ie Samedi a 5-30 du matin jusqu'a Langhemarck). Thouroul- Ypres, 9-00, 1-25, 7-43,
(Ie Samedi a 0-20 du matin de Langhemarck a Ypres).
Comines-Warnêton-Le'rouquet-Ilouplines-Ameziitères, 0 00, 12-00, 3-35, Arinentières-llouplines Le Tuuquel-Warnêton-
Comines 7 -25, 2,00, 4-45. Comines- Warnêlon 8 45, ni 9-30 s. (le Lundi 0-30,) Warnêlon-Comtwes 5-30, 11-10, (le
Lundi 6,50.)
Courtrai Bruges, 8-03,11-00, 12-35,4-40, (Ingel.) 6-33. 9-00 s. (Lichierv.)Brug'és-Courtrai, 8-23, 12-43, 5-05,6-42.
Bruges, Blankënh, Heyst, (Station) 7-25, 1108,2-30,7-33. (bassin) 7-31, 11-14,2-56, 7.41, Ileysl, Blankenb, Biuges,
3-43, 8,25, 11-23, 5-30.
Ingelmunster Deynze-Gttzit/, 5-00, 9-412-15. Ingelmunsler-Dey/ue, 6 10 7-15. Gand-Deynie-ingelniunster6-58, I 1-20,
4-41,7-21. Deyn le-Ingelmunster, 1-00.
Ingelmunster-dMse^/iem, 6-08, 12-58, 6-13. Anseghem-Ingelmunster7-42, 2-20, 7-45.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerke, 6 30, 9-08, 1-33, 8-00. üunkerke- Furnes-Dixmude et Lichierv et de, 6 35, tl 10,
3-40, 5-00.
Dixmude-AYeitpo7<,9-80,2-20,8-45. Nieup-öwm, 7-30,12 00,4-20.
Thouroul-Oslercüe, 4-50, 9-15, 1-80, 8-08. Ostende-Thouroul, 7-33, 10-10, 12 23, 6-15.
Selzaeie/tee/oo, 9-08, 1-28, 8-23. Eecloo-SeLraete,5-35, 10-15. 4-22.
(\and-Temeazen, (station) 8-17, 12-25, 7,30. (porte d'Anvers) 8-30, 12-407-45. Ierneuzen-pand, 1
$e\iar.le-Lokeren, 9-04, 1-30, 8-30. (Ie Merer. 5-10 m.) Lokeren-i>e/zaefó, 6-00, 10-25, l 48. (le Manli, -)
c o k r b a p o w d a ar c n 8
COURTRAI, BRUXELLES.
Courtrai dep. 0,37 10,83 12,33 3,42 6,35.
Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,23 6,10 8,54.
COURTRAI, TOURNA!LILLE.
Courtrai dép. 6,37 10,56 2,84 5,31- 8,47.
Tournai arr. 7,28 11,47 3,48 6,39 9,41.
Lille 7,38 12,08 4,00 6,35 10,00.
Bruxelles dép.
Courtrai arr.
BRUXELLES, COURTRAI.
5,22 8,28 12,21 5,38 6,47.
8,00 10,46' 2,44 7,86 8,44.
LILLE, TOURNAI, COURTRAI.
Lille dép. 8,18 8,22 1 1,05 2,22 4,43
Tournai 8,42 8,56 1 1,29 2,40 8,39
Courtrai arr. 6,34 9.47 12,20 3,38 6,33
COURTRAI, CAND.
ÜANO, COURTRAI.
Courtrai dép.
Gand arr.
0,42
8,01
9,49
11,08
12,31
1,51
3,44
5,04
6,40.
7,36.
Gand dép.
Courtrai arr.
5,15
0,37
9,38
10,50
1.28
2,54
4,24
5,34
7,21
8,47
BRUGES, GAND, BRUXELLES.
BRUXELLES, GAND, BRUGES
Bruges d. 0,49ex.7,04 9,39 12,34, 2-32,ex. 6,43.
Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07', 7,88. 9,31.
Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4 00,7,15, 9-31.10,40.
Bruxelles dép. 7,20 8,14 11,06 1,35 3,02 ex. 4,59 ex. 5.53
Gand arr. 6,00 8,38 9,41 1,23 3,59 4,11 6,29 7,17
Bruges 7,15 9,23 10,34 2,38 5,01 7,22 8,38
Plus de dogmes, aveugles liens,
Plus de jougs, tyrans ui messies,