COO petitions ndressées it la Chambre, ainsi que tie la Federation des Cercles représen tant 20,000 calholiques. Si e'esl la I'isole- ment de l'honorable représentant de Ma lines, nous Ten félicilons, el il a le droit d'en étre fier. D'ailleurs, le correspondent du Francais n'est pas trés logique, car au commence ment de sa leltre il dit: Les manifestations du parti conservateur continuent sur tous les points du pays avec un plein succès. Parlout nos amis se réunissent et de- mandenl énergiquemenl que la liberté de l'élection soit sauvegardée, que le secret du vole devienne une réalité et que les fraudes libérales soient réprimées. L'honorable vicomte de Kerckhove n'a pasdemandé autre chose, et, lorsque quel- ques jours auparavant il défendait éloquem- tnenl et énergiquemenl cette thèse au milieu d'une centaine de délégués de tous les Cer cles calholiques du pays, il fut chaleureuse- nienl applaudi el félicité. Pas plus que les Cercles, pas plus que les Associations conservatrices, l'honorable re présentant ne veut renverser un ministère que constamment il a sontenu de sa parole el de son vole, mais avec la presqu'unani- mité de l'opinion calholique, il pense que les omendements ministériels n'assurent pas (i la liberté de l'élection, le secret du vote el la repression des fraudes électorales. Nous recevons de Belgique, dit YUnivers, un appel uux armes qui monlre une fois de plus l'aboutissement des doctrines révo- lulionnaires. On sail que, depuis qu'ils ont été très-légalement chassés du pouvoir par les elections, les libéraux beiges n'ont cessé d'entretenir dans le pays une agitation qui tourne a l'émeuteel dontils voudraient pro filer, comme iIs Pont déja fait une l'ois, pour ressaisir le gouvernement. Toutefois ils n'orit pas osé jusqu'a cette heure en venir aux der- niers excès de la violence, cl e'est ce que ne peuverit souffrir tous ceux qu'ils ont si bien ameutés contre les calholiques. L'appel uux armos dont nous avons reen copie le leur reprocbe et réclamé une action plus énergi- que. Comme ces excitations sauvages ne sont pas settlement a l'adressc de la Belgique, il est bon de faire voir en France ou veulenl aussi nous tnener nos radicaux, par leurs calumnies incessantes contre tout ce qui louche a la religion et au eulle. Voici done ce que chantenl les hommes d'action du libéralisme beige Le coupe enfin déborde, C'est trop de trahisons Chassons la vile horde... Plus de concessions. OBreydel, ta mérrioire. Qui relrempe les coeurs, Assure la victoire Sur les noirs oppresseurs. Aux armes Mort aux traitres Ni répit, ni quarlier. Des moines et des prètres II faut nous délivrer (bis) lis veulent de nos frères Faire nos assassins Saclions. comme nos pères, Vamcre les noirs essaims. De Coninck, tu nos guides, Nous sauroris t'imiter Du pouvoir les séïdes, II faut les écraser Aux armesMort aux liaitrcs Ni répit, ni quarlier, Des moines et des prèlres II faut nous délivrer(bis) Et vous, Doctrinaires Qui par voire liédeur Protégez leurs repaires, Secouez la lorpeur... Assez de vos actresses; II est temps d'en finir Non, non plus de promesses, II est grand temps d'agir Aux armesMort aux traitres Ni répit, ni quartier. Des moines et des prètres II faut nous délivrer (bis) Alors luira l'anrore D'un jour plein de clarlé, Oil le Dieu qu'on adore Sera la liberté. Alors plus d'esclavage, L'hom me brisant ses fers, Secouera le servage Des Cieux et des Enfers... Oui nous voulons, Frères Avec la Vérité, La fin de nos misères Et la Fraternité (bis) Notons que eet appel est signé el qu'au basil porte, avec la date d'Anvers, le nom d'un iniprimeur de cette vuile. Nous verrons bien si le ministère, qui a Ie devoir de répri- mer ces manifestations sanguinaires, saura donner enfin la preuve de la fermeté dont ses organes ne manquent jamais de dire qu'il est rempli, mais dont on attend loujours vaiueinent les effels. LES GUEUX A L'OEUVRE. Anvers. La cavalcade gueuse organisèe par la Ligue des cabaretiers est sortie Dimanche, escortée sur tout son parcours par la police de M. De Wael, au grand complet. Pourquoi ce déploiement iuusilé de la force publique? Pour une raison fort simple. C'est que les geus de l'Hölel-de-Vilie, ceux que M. Pecher appelle les honnêles gens par excellence, avaient la conscience de la profonde atteinte qu'ils laissaient porter a l'honiieur de la cité. lis avaient peur; ils redoulaient la colére po pulaire; ils se disaienl qu'en oulrageant lout ce que l'Anversois respecte et honore, la Ligue des Cabaretiers aurait pu provoquer des représailles. Ah oui, M. De Wael et ses compères avaient peur... et en avant la po lice lis ont eu tort, cependant d'avoir peur. Chez l'Anversois, le mépris est un sentiment que nedomine pas nécessairement la colére. Et la cavalcade n'a recueilli parlout que le mépris. Mais le mépris ne persiste pas loujours. Paribis la colére prend le dessus; mais ce n'est jamais du premier momentet c'est pourquoi M. De Wael et les compères ont en tort d'avoir eu peur... Dimanche. La cavalcade de la Ligue des Cabaretiers a été grossière, obscéne et trième sacrilége. Elle avail ce triple caractère, principale- meni au point de vue politique el religieux; a d'autres points de vue, elle a tenu a être ignoble. Le char de Instruction de ta Jeunesse a soulevé ainsi le dégout de la population lout entiére. On coiriprend jusqu'a un certain point, que M. De Wael ait tenu a entourer cette ex hibition infame de la protection loute spé ciale de sa police. Ce n'était pas seulement de la provocation; c'élail la calomnie ambu lante, et.... de panvres enfants dedix a dou- ze ans lui servaiént d'instruinenls Honneur a M. De Wael Les payens respeclaient l'enfancc. II appar- tenait a nosgueux modernes de la livrer en palure aux plus détestables passions de la Ibule. Pour assouvir leur insatiable soif du pouvoir, que ne feraiènt pas ces gens-la Ces courles reflexions faites. faisons enco re deux remarques La première, c'est que la Ligue des Caba retiers a pour président d'horineur M. Ferd. Van der Taelen, échevin de la ville d'Anvers et qu'elle a pour président elïectif l'ex-caba- relier Florus, conseiller provincial et prési dent du Bureau de bienfaisance La seconde, c'est qu'il est grandement temps que l'on nous donne enfin un procu reur du Roi. On nous assure qu'il en exisle un a Anvers, et qu'il répond mème au norn de M. Ernest Bocquet. Nous n'en croyons rien. Si M. Ernest Bocquet était procureur du Roi a Anvers, il se montrerait; or, dans aucune circonstance, nous n'avons vu la silhouette d'un procureur du Roi se dessiner sur une manifestation gueuse. C'est done faire injure audit M. Bocquet que de lui at- tribuerdes fonctions qu'il ne remplit pas, et il est plus que temps que nous sachions si, oui ou non, la ville d'Anvers a un procureur du Roi. Cela est d'aulant plus nécessaire qu'elle a pour bourgmestre le triste personnage qui répond au nom de De Wael. (Escant.) SCANDALES GUEUX DE LA MICARÉME. Nous lisons dans le Journvl d'Anvers Parmi les infamies qui ont été prome- nées en ville, Dimanche dernier, nous de- vons encore citer une leprésenlalion sacrilé- gement allégorique des litanies de la Vierge. Cette gueuserie était tellemenl révoltante qu'il est impossible d'en donner une descrip tion compléte. Aussi nous bornerons-nous a ne citer qu un seul la11 en demandant pardon a nos lecteurs de devoir signaler d'aussi in- lectes polissonneries; mais il irnporte que le pays sache a quel degré d'ignominfe sont descendus nos adversatres. Voici La louchante invocation a Marie, expri- mée sous le vocable Sedes Sapientise, Siége de la sagesse, invocation que les lévres de vingt générations ont pieusement répetée, était rpprésentée par un individu assis sur... une chaise percée. Et dire que ces impies salelés ont pu, durant buit heures d'horloge, souiller les rues d'une ville que l'on a surnommée a juste litre la Cité de Marie Ne sommes nous pas aulorisés a demander plus vivement que jamais jusqu'a quand le pouvoir tolérera de pareils excès? Ou bien les calholiques outragés, et insnllés dans leurs croyances les plus chères, devront-ils se lever pons se faire justice eux-mémes L'impudenr de la presse libérale n'a plus de bornes. Qu'on enjuge par les lignes sui- vantes que nous extrayons d'une feuille libé rale de la co pita le «suitedes mascarades. Les porteurs de soutanes de tuutes couleurs s'étaienl pru- dcmrnenl abslenus, Dimanche, d'encombrer les rues, lis avaient eu la sagesse de ne pas contribuer par leur présence au succès déja si grand de la cavalcade libre-penseuse. L'élément clerical s'y trouvait du reste trés dignement représenté. Aussi, le lende- main, dés l'aube, s'empressaient-ils de re- prendre possession du pavé et de respirer un air plus pur que celui des sacristies. Quelques-uns, cependant, ont dit se repentir d'etresorlis trop tót. Une scène assez dróle se passait Lundi, vers 7 heures du matin, rue des Fripiers, au coin de la rue de I'Ecuyer; elle n'a cer- tainement pas été la seule de ce genre dans la ville. Une bande de masques passaient par la, regagnant gaiement leurs domiciles, lorsque s'avance a leur rencontre un de ces va-nu- pieds, vètus d'une sale robe brurie et porlant comme coiffure une simple eouronne de cheveux ras, un d ces èlres, en tin molqui choquent ouvertement la pudeur el la dé- cence la plus vulgaire. La troupe joyeuse se metaussitöta danser en chanlant autour de eet homme saint de sa corde traditionnelle et l'accable du cri consacré A bas la calotte!» jusqu'a ce qu'il se décide a tourner les talons el a fuir aussi viteque le lui permeltaienl les plis gê nants de son cilice. La course furibonde de cel oint du Seigneur a fort amusé. les té- moins, assez ra res a cette heure matinale. II est regrettable que ces parasites, nien- diants et parresseux, au lieu de rester pieu sement enfermés dans lours riches inonasté- res, paissent impunèmenl et effronlément élaler chaque jour dans nos rues leur cy- nique el grotesque accoutrement. Des masques d'occasion aposlrophanl et poursuivant de leurs invectives, ces masques de profession se trouvaienl parfaitemenl dans leur röle. La victime de cette bizarre mésaventure a düjurer, mais un peu tard, qu'on ne la re prendrait plus a marcher a la rencontre de ses semblables, le lendemain d'un carnaval.» Le Précurscur parlait hier de spartiates qui exposaient sous les yeux de leurs enfants, des ilotes ivres pour leur inspirer l'horreur de l'intempérance. C'est lecas dans ('occurence. Un langage aussi ignoble que celui de la feuille bruxel- loiseesl de nature a dégoüter tout honnéte homme, de la presse qui est au service du libéralisme. a Bruxeci.es. La cavalcade de Dimanche que les jour- naux avaient essayé de faire mousser par des réclames soutenues, n'a été qu'une colossale mystification pour la population faubourien- ne. Décidément l'esprit des gueux n'est pas invenlif et la haine ne suffit pas a l'inspirer. Aucun des chars dont on avail dit merVeille ne sorlait de la platitude la plus inepte et la plus absolument béte. Le char de la Ré- forme electorale oü se traduisait une pensée quelque peu politique, était garni d'une vingtaine de dróles costumes en don Bazile, grimacant des priéres ou singeanl des béné- dictions. II faut bien dire cependant que ces affreux voyous s'étaienl proposé d'insuIter parlicu- liérement aux plus intimes de nos senti ments en faisanl une parodie de l'apparition de Lourdes. Tout cela était forlement en- velopé de soltise, mais l'imention y était, dans tout ce qu'une intention de gueux peut avoir d infame et de crapuleux. Un individu habillé de blanc (on nous assure qu'il est tombé en défaillance, place St-Jean et qu'on a dü l'emporler dans une maison voisine) rcmplissait le röle exécrable de figurer la Mère de Dieu. Ce sacripan était entouré d'une dizaine de figures palibulaires qui avaient la pretention de représenler nous tie savons quoi au juste, mais qui, dans tous les cas, représentaicril trés bien la fine fleur de la canaille. L'iau de Lourdes... eau; Voila ce que ces messieurs avaient trouvé do plus fin comme plaisanlerie. Les ordres religieux ont été pareillement l'objet d'avanies sans nom; on cut dit que la population des lupanars avail fait tons les frais de la parade. Et M. le bourgmestre Anspach le chapeau illuslré d'une carte du denier des écoles, regardait tout cela du iiaut du balcou de i'hölel-de-ville Le Journal d'Anvers nous apprend qu'a l'exemple des calholiques de Bruxelles nos amis d'Anvers out I'm ten lion de protester contre lesscandales commis Dimanche der nier dans notre métropole comnierciale. Si l'autorité, foulant aux pieds ses devoirs, ajoute noire confrère, resle I'armeau bras, en marqnant Ie pas lorsque les gueux ou- tragent nos croyances et violent nos liberies, ce n'est pas une raison pour que les calho liques restent muets et inactifs. L'adminislration des contributions vient de demander a tous les receveurs de dresser un tableau donnant, pour les années 1873 a 1876, le nombre et le monlant des décla- ralions supplétives de contributions qui ont pu être faites aux röles des ler, 2C, 3° el 4e trimestres, dans chaque commune. Elle de- mande, de plus, un élat indiquanl le nombre des chevaux mixtes déclarés. BULLETIN POLITIQUE. Nous avons parlé, il y a quelque temps, des résistances qui se manifestaient en Alle- megne a la politique centralisatrice de M. de Bismark. Le grand chancelier a pronoucé au sein de Reichstag, un discours dans le- quel il a parlé assez longuement des affaires intérieures de l'Allemagne. Nous y trouvons le passage suivanl La puissance de la diversité des races a loujours été trés-grande, le courant du par ticularisme est loujours demeuré trés-fort mais, depuis que nous jouissons de la tran- quillilé, il est devenu plus fort que jamais. Je dois le dire, le /lot qui poussait a Cunilé de l'empire recule en ce moment; il est sur- venu une sorte de reflux. Ainsi, de l'aveu mème de M. de Bismark, il se manifeste une reaction violente dans tons les petits Etats annexes violemmenl a ['empire d'Allemagne. Nous en avons trouvé une preuve dans le vote qui a repoussè Ber lin comme siége de la cour suprème de jus tice, et qui a choisi Leipzick pour capitale judieiaire de l'empire. Nous en avons une seconde dans le rejetdu projet de loi du ra- chat des cbemins allemands. Pour que le conseil fédéral ail osé résister aussi ouvertement a la pression de M. de Bismark, il faut qu'il se sente soulenu par ['opinion publique en Allemagne. La Prusse est allée trop vile dans son oeuvre d'unificalion. Elle ne pourra de long- lemps briser le vieil attaehement de la Saxe, de la Baviére, du Wurtemberg a leur an- cienne autonomie. Ces petits Etats n'avaient jadis ni les impöts écrasants d'aujourd'hui, ni les lois inililaires prussiennes, et ils vi vaient heureux el libres sous leurs dynasties. Les inoyens employés par M. de Bismark pour leur imposer son joug cenlralisaleur, etsurtoulle Kulturkampff, qui a blessé si profondémenl les calholiques, nesont pas de nature a leur faire goüter leur annexion a l'empire. Le grand chancelier a conslaté ces résis tances publiquement dans sot. discours au Reichstag; mais il n'a pas dit quels moyens comptait prendre pour les vaincre, s'il ferait des concessions aux particularisms ou s'il les inlimiderait par de nouvelles exigences. M. de Bismark, pour se débarrasser de ces difficullés, ne chercherail-il pas une diver sion a ['extérieur On lélégraphie de Rome a la Nouvelle presse ttbre deVienne que le cardinal se crétaire d Etat a commencé des négociations pour uné représentation avec les gouverne- menls du Paraguay, du Chili, de la Bolivie, de l'Equateur et de la Colombie. Le Pape en- verrait des inlcrnonces et les gouvernemenls auraient prés du Vatican des chargés d'affai res. Constantinople, 15 mars.II n'y a rien de vrai dans les nouvelles publiées receui. ment sur le Sultan el sur l'èlat intérieur de l'Empire. Sa Majesté se porte a merveille et sa santé ne laisse rien a désirer. Elle travuille tous les jours avec ses minislres. Non seulement il n'y a aucun arrèl dans l'applicalion des réformes, mais le gouver nement déploie la plus grande aclivité pour faire fonctionner régulièrement la Constitu tion et les réformes qui en découlent. Les projets de lm qui doivenl étre soumis aux Chambres sont prèts. La plupart des dépulés sont arrivéset Couverture du Parle ment aura lieu incessammenl. Sainl-Péterbourg, 12 mars, 3h. Dans nos cercles diplomaliques on laisse claire- ment entendre que, d'aprés les rapports a- dressés de Berlin par le général Ignatieff au prince Gortschakoff, la Russie peut, quelles que soient les circonslances, compter abso lument sur l'appui moral de l'Allemagne. On assure en mème temps que personnel- lemenl le prince de Bismark se serail montrö complétement d'accord avec les réclamalions formulées par le cabinet deSaint Petersbourg et que mème il aurait déclaré qu'elles con- slituaienl le minimun des garanties qui de- vaienl étre formellement exigées. Saratjevo, 12 Mars, 1 h. Depuis trois jours de grandes distributions darmes sont faites aux musolmans, Suleyman-Pacha, gé néral en chef des troupes tvirques dans l'Her- zégovine. s'apprèle a poursuivre les insurgés dans les formidables positions qu'ils ont pri ses dans les gorges des vallées de la Naren- ta et de la Piva. II attaquera d'abord les camps de Kline el de Jajie. Paris, 15 Mars. II se confirme que le bateau de la poste d'Ouessant a péri corps et biens. dliroiiitfiic locale. LES DEUX FONT LA PAIRE. Nous le constalions derniérement: Si nos Gueux, tenus en bride par le sentiment si profondémenl religieux de nos populations, n'osenl pas encore promener publiquement dans nos rues, sous prélexle d'enseignement laïque et non sectaire, les abominables ou trages au culte el au sacerdoce calholiques, qui ont fait frémir d'horreur les ames hon nêles a Bruxelles el a Anvers, nos gueux sont cependant de la mème race que ceux qui ailleurs déshonorent notre Belgique, hé- las! avec la complieilé de certaines autorités com muna les. Le Progrèspróneur el porie- voix des écoles non sectaires, le Progrèsqui a des liens non ignorés et trés-directs avec l'en- seignement qu'on donne ou qu'on recoil dans ces éeoles-la, nous en fournit la preuve dans son dernier numéro. Tous les journaux calholiques de la capi tale ont rapporlé avec un accent justemerit indignè le fait monstrueux de cel homme, de eet abruli de la libre-pensée qui, sous la protection de Ia police, a Dimanche promené au beau milieu de Bruxelles, une image du Sacré-Cceur, portam en exergue cel exécra ble blasphéme: VOILA CELUI QUI A TANT Al MÉ LES FILLESU C'est avec épouvante et avec dégout que nous reproduisons cette parodie infame du cri d amour qui s'échappe du Cceur sacré de Celui qui a aimé Uhumanilé, jusqu'a mourir pour la sauver! Mais enfin, il faut bien que I on sache ce que vaient les zélaleurs du Denier des écoles, el ce qui se cache sous cette étiquette: enseignement la'ique el non sectaire. Voila done ce qu'on promène a Bruxelles; voici ce qu'on imprime a Ypres dans Ie Progrès: Le Journal d' Ypres, ce n'est un mys- tére pour personneest du dernier mieux avec Dieu le Père, il tape sur le ventre a Dieu le luis et le St-Espril vient lui rnan- ger dans la main!...» Ou le voil, entre le blasphéme de Vabruli Bruxellois, et le blasphéme du ratnolH Yprois il n'y a que l'épaisseur d'un cheveu: ils accusent bien une commune origine: la haine, une haine corse, insatiable, idiote, contre le culte calholique. Et les gens v qui pensent et écrivent ces choses viendront protester do leur respect pour la religion, a

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2