WYNEN,
MATERIALEN
VENDZTXE
D'ORNEMENTS EN PLATRE,
125 KOOPEN EEKEN,
L. S1ROUX et Fils,
"qnalion dèborde el que Ie dégout devient
jnsurrnontable.
Empëcher ces manifestations de la con
science pubhque est chose dangereuseim
possiblecar il arrive un moment oü loute
patience est a bout.
Que Ie gouvernement y songe el ne ss
laissc pas émouvoir par des protestatione
iniéressées. be fait est la brutal, inéluctable.
poule la partie saine, morale, intelligente de
la nation a des haul-le-cceur qui indiquent
une situation grave. S'il est encore des hom-
nies (l'Etat en Belgique, ils Ie comprendront
et agiront en conséquence.
Gazelle22 mars),
Peul-on, avec plus d'impudence, transpo-
ser les röles, traveslir les victimes en provo
cateurs et vice-versa Peut.-on dire au gou
vernement avec plus d'audace que, s'il rend
justice aux calholiques, il lui faudra compter
avec l'émeule et pis encore
LE LIBERALISME ET LE POÜVOIR.
Un parti qui aspire a gouverner l'Etat doit
être conservateur. C'est la une vérité de sens
commun qui n'a jamais souffert de contesta
tion pour un esprit sérieux, et quand on la
considère bien, celte vérilé élémentaire est
la condamnation immediate de l'opinion li
bérale. Sur ce point, et malgré toutes ses
hypocrisies, Ie libéralisme estenaveu, sans
s'en donter. II s'appellera lui-mème progrés,
civilisation, liberie, independence de l'esprit
et du cceur; mais, a part quelques cas ex-
ceptionnels oü il sent Ie besoin d'avoir nom
république conservatrice ou républiquc ai-
mable, il ne s'avance guéredans ce dernier
sens; on ne cite pas d'exemple d'un libéra
lisme conservateur. Ces mots hurlent d ètre
ensemble, el. paruneespéce de pudeur, le
parli se rend justice en s'épargnanl la peine
de les accoupler.
Dans le fait, issu de la nègation et es-
senliellement cosmopolite, J'erreur libérale
se manifeste sur toule la surface du globe
comme élément de dissolution des Etats.
El Ir est, suivant les néccssilés, autoritaire
et oppressive, ou révolulionnaire et non
moins despotique, ici ruinant le principe
(i'autorilé par les exces du pouvoir et par
les atteinles portées au droit; la conspirant
conlre le tröne et Pantel; ailleurs, monar-
chique par exigence de position, mais con-
tredisant cetle altitude par ses complaisan
ces pour les idéés radicales, ses sympathies
pour la république subversive lorsqu'elle se
produit ailleurs, el mème sa complicité taci-
te du silence el de Tindulgence dans les at
tentats de la démagogie el de l'lnlernaliona-
le. La franc-maconnerie universelle de qui
el le procédé, ou plutöl avec laquelle elle s'i-
dentifie, a la main dans toutes les apostasies
sociales, dans lous les bouleversements, el
n'en parvient pas moins, par une fascination
étrange, a attirer a elle des princes et même
des princes puissants.
Nous ne savons que trop, par malheur,
quelle influence le libéralisme maconnique
a exercée dans notre patrie. Sa domination
s'est èlablie lenlement, sur les ruines des
idéés d'union qui onl marqué les premiers
temps de notre indépendance, et une fois
assurée du point d'appui, sa propagande a
commencé une oeuvre de destruction qui
ne s'est plus arrètée. On a vu l'exclusivisme
prendre pied et bientöt tröner en maitre
une centralisation passionnée et la pression
envahir le domaine électoral, Taction ad
ministrative, la nomination aux emplois pu
blics et jusqu'aux délibérations des Charn-
bres; les lois de parli se succéder sans rela-
che; l'esprit de bureaucratie anti-religieuse
altérer nos plus précieuses libertés, et quand
ie pays avail parlé, l'émeule prétendre cas-
ser ses décisions en proférant des cris sinis-
tres devant Tenceinte lègislative et devant le
palais du souverain.
Mais ce n'est pas dans la politique -seule-
ment que s'exercail le funeste travail. De
Tatmosphère oü elle se meut depend la
durée des succes, et Ton a savammenl, ma-
chiavéliquement préparé le milieu. Lasociété
s'est vue altaqnée de toutes paris le scepti
cisme a pénétré par Técole les journaux et
Ie théatre onl attisé la haine et propagé l'im-
moralité mille influences plus impies. plus
délétéres les unesque les autres, onl agi sur
la familie pour la désagréger, sur le people
pour Ie démoraliser. Aujourd'hui le mal est
arrivé a son comble. Nos grandes villes sonl
devenues le théatre des scènes les plus scan-
daleuses, et il se trouve, bonte des dé-
fenseurs officieux, des avocats du blasphéme j
pour plaider dans la presse la cause des mi- i
sérables qui insullent cyniquement a nos
prélres et a notre foi, dans des cavalcades
publiques et sous l'ceil de I'autorilé qui s'ab-
stient.
Que si vous demandiez les causes de cetle
guerre si acharnée, de ce paroxysme de la
fureur, le libéral qui serail franc vous don-
nerait une réponse presque honleuse Nous
voulons le pouvoir.
Le pouvoir, oui, voila le puissant mobile,
qui fait taire les scrupules et legalise les at
tentats. V onl-ils bien songé Le pouvoir
est une des fortes assises, un des élements
constilulifs de la sociélé, et ils Tont trans-
formé en un instrument de révolulion. Le
pouvoir est provideritiel et dans sou principe
il émane d'en haulils en onl fait une chose
humaine, au fond aussi respectable a leurs
yeux que Test pour le païen Tidole qu'il a
pélrie. Le pouvoir se constilue el se transmel
par des voies légilimes; eux l abaltent au cri
sauvagehou hou démission et le
reconstiluent, au gré de leur caprice, sous
les auspices des pavésde Térneute.
Et pourtanl, élant ce qu'elle est, un parli
anti-gouvernemental par essence, la secte
libérale ne lulle passeulemenl pour Ie pou
voir; elle a Toutrecuidance de le réclamer
comme un droit, de prétendre qu'elle settle
est capable el digne de Texercer.
Urte telle situation nous (race impérieuse-
menl le devoir. Si Ie libéralisme ne nous
laisse d'autre alternative qu'une dislocation
sociale ou son triomphe a lui, c'esl a-dire cet
absolutisme du mal qui n'est qu'un avant-
coureur ou une autre forme de décomposi-
lion, le catholique qui aune TEglise el le ci-
toyen qui aime son pays n'ont pas a hésiter:
ils doivent énergiquemenl et parloul repous-
ser Tennemi, sans crainte des péripéties ni
des périls de la lulle.
i'Iti'oiiiqiie SucttSc.
RÉPONSE AU PROGRÈS.
Que le Progrès est done impati.nt! Si par
aventure Tespace nous manque pour report-
dre a Tune ou l'aulre des billevesées qu'il
édite deux fois chaque semaine, ne voila-l-il
pas que Prttd'homme triomphe de notre si
lence! Patience, que diable! Quand nous
avons jugé opportun de vous réportdre, Pro
grès, vous n'avcz jamais, nous semble-t-il,
perdu pour attendre. Vous avez pit conslater
au surplus, dans nos derniers numéros, que
la copte plus utile tie nous faisait pasdéfaut,
et que nous n'avions tttti besoin de nous aller
embourber dans vos sornettes.
Done, Ie Progrès voudrait savoir s'il v a
idenlité entre certain chapelain, figurant au
Wegwgzer comme attaché a la cathédrale de
Bruges, et un ancien vicaire de Voormezee-
le. Nous n'en savons absolument rien: mats
nous nous engageons a prendre des informa
tions a source sure, el a salisfaire compléte-
ment Ie Progrès sur ce point, si de son cölé
il veut bien répondre a une question que
nous lui avons posée dans notre numéro du
17 Mars, et devant laquelle tl est resté bou-
che close depuis lors. Le Progrés, aprésson
fournisseur habituel de calornnies, VAvenir
des Flandresavail annoncé que proces-ver
baI avail éló dre.ssë au curé diune commune
d'un arrondissement irtommé, pour avoir
élé trouvé d une heure du malm dans un
cabaret, fèlanl Bucchus et Garnbrinus. Nous
avons demandé au Progrès de vouloirèlre
un peu plus explicile, de nous donner, a dé-
fuut de son sosie VAvenir, denteuré muet,
le nom c e Vuccusé el le nom des accusa-
leurs. Aussitót qu'il nous aura fourni ces
éclaircissements, nous nous empresserons,
en échange, de lui donner cenx qu'il réela-
me; ct ceci ne nous embarrassera guére, qu'il
le lienrte pour certain.
LE SYLLABUS EST VENGÉ.
Sans s'en apercevoir, la majorité répnbli-
caine, en décrélant des poursutles contre le
rédacteur en chef du Pays, a voté un des ar
ticles du Syllabus. Elle a condamné la liberie
absolue de la presse, eomine le PapeLes
raisons que donnent aujourd hui les journaux
républicains du vote de la Cltanibre ne font
que confiriner, a un autre point de vue, la
doctrine de TEglise sur les dangers de la li-
berlé de la presse. Les mots settlement out
èté changés le principe est resté le mème.
A la religion et a la sociélé, au nom desquels
le Sainl-Siége condame la licence de la presse
on a substitué la constitution el la république
dont Tinlérél supérieur est la loi du pays.
Comme dernière confonnité avec le Syllabus
catholique, M. de Cassagnac ira supporter
en prison l'effet des anathémes du Syllabus
républicain.
Cet hommage involontaire a la doctrine
de TEglise montre line fois de plus que Ter
reur est condamnée a n'être loujours qu'une
contrefacon de la vérité. Univers
DEUXIEME RÉPONSE AU MÊME.
Le Progrès insiste encore pour savoir ce
que nous pensons de l'idée émise par lui, et
par lui seul, de décharger les Députations
permanenles de Texamen des contestations
électorales. et des décisions a prendre en
premier ressort en celte maliére.
Nous pensons d'abord qu'il est passable-
ment oiseux de s'attarder a discuter une ré
ponse qui n'est réclamée par personne, si ce
n'est par le Progrès, dont I'autorilé est bien
mince. Nous pensons que le Progrès a le
plus grand lort d'insulter la Dépuialion per
manente de la Flandre occidentale,et de sus-
pecter Timpartialilé des décisions de ce Collé
ge en maliére electorale, attendu que malgré
tous les efforts de ses amis et la bien veillance
notoire du juge d'appel, on n'est parvenu, a
Tépoque de la révision des listes électorales
de 187G-187G, qu'a faire réformer neuf dé
cisions, croyons nous, pour toule la provin
ce. Nous av ns déja donné ce renseignemenl
au Progrès, ct nous Tavions puisé dans le
rapport annuel présenté en 187G au Conseil
provincial. Le Progrès n'a rien trouvé a
répondre; pour nous servir de ses expres
sions, il est resté muet comme une carpe.
Tout cela ne nous parail pas démontrer la
parlialité des Députations permanenles en
général. el de la uótreen particulier.
Nous pensons enfin, qu'il est bien plus
urgent dé décharger nos cours d'appel, de
toute intrusion dans la politique, par le ju-
gemenl des contestations électorales, que
d'en décharger les Députations permanenles.
Nous pensons, qu'une robe n'est pas un
bottelier qui garanlisse a snöisance, le juge
contre la passion politique: c'est liélas sou
vent un voile qui la recouvre, sans assez la
dissimuler, et le prestige de la justice s'en
trouve singulièrement amoindri
Quand le Progrès voudra discuter a ce
point de vue certains arrètsnous nous
l'aisons fort de lui démontrer, qu'il n'est que
temps de chasser la politique du prétoire.
Au surplus, la maliére électorale est de sa
nature fort envahissanle; chaque année les
contestations se multiplient, grace aux inil-
liers de faux électeurs inlroduits sur les lis-
les, par les associations gueuses avec la
complicité des administrations de leur cou
leur.
Les Cours d'appel comme les colléges ad-
minislralifs, ne pourronl plus suffire a la
besogne.
Si le Progrès parvient a faire adniellre
l'idée de confier les décisions a prendre sur
les contestations électorales, a un collége
spécial, une sorte de Conseil d'Eiat, irnpar-
tialemenl compose d nombre égal de calho
liques et de libéraux nous ne voyons
pas pourquoi nous ne nous rallierions pas a
cetle réforme.
Mais il serail par trop naïf de notre part,
d'accepler pour juge des droits élecloraux de
nos amis politiques un collége uniquement
formé par les Gueu.x.d'aulresGueux de laplus
belle eau. Et c'est la, ce qui se trouve au
fond de la réforme préconisée par Ic Progrès.
Du resle, si comme en 1863 la Députation
comptail six Merghelynck et un Vrambout,
le Progrès la trouverail ornée de toutes les
impartialilés et de toutes les aptitudes re-
quises, pourjuger les affaires électorales,
fut-ce en deruier ressort.
MALADRESSE.... DU PROGRÈS.
II est évident que notre honorable repré
sentant M. Eugène Struye ne s'allendait pas
a rencontrer de bienveillancechez le Progrès;
et sans doute il connait assez les allures de
ce journal pour ne pas s'étonncr de n'y
point trouver de justice a Theure mème, oü
de concert avec son collégue M. Berlen, il
vient de soutenir si vaillamment les intéréts
les plus chers. les plus urgents de notre ar
rondissement dans l'ordre malériel, la repri
se de nos chemios de fer, Tachèvement de
notre canal de Lys-Yperléc.
Ces deux choses, il les a demandées au
Gouvernement concurremment; il a cru,
comme Tout cru les amis du Progrès el les
nötres, que ce n'était pas trop demander
a la fois pour Tarrondissemenl d'Ypres, en-
vers lequel l'Etat a a solder un arriéré de
réparlüion budjetaire, arriéré que les amis
du Progrès onl laissé protester, lorsqu'ils
tenaient le pouvoir, ou les avenues du pou
voir.
Le Progrès a Tentendemenl tellement obli-
téré par la haine politique, qu'il ne sait mè
me plus lire. II reproche au Ministre des
Travaux Publics, d'avoir dit a l'honorable
M. Struye qu'il élait le premier, qui eüt
réclamé Tachèvement et la reprise du canal
Lys-Yperlée. El \e Progrès des'emballer la
dessusOr, l'honorable M. Beernaerl, n'a
rien dit de semblable; il a simplemenl con-
staté,cela ressort de la lecture des Anna-
les parlementaires, que dans l'ordre des
orateurs inscrils dans la présente discussion
du budget des travaux publics M. Struye
étail le premier qui eüt parlé de Tachève
ment du canal.
Grace au crédit de nos représentants, plu-
sieurs de leurs collégues de la Flandre occi
dentale, ont dans la suite de la discussion
appuyé leurs legitimes revendications.
Mais le crime de M. Struye, sa grande
maladresse, qui forcera le Progrès a ne lui
plus confier ses affaires, c'est d'avoir deman
dé d la fois la reprise des chemins de fer et
Tachèvement du canal. Qui s'est jamais avisé
de pretentions aussi exagérées Qui Mais
le Progrès, mais les pétionnaires, amis du
Progrès, mais nous-mèmes, mais Tarrondis
semenl lout enlier
El puisque le Progrès rappelle les discus
sions antérieures, qu'il relise les pages 89-4et
suivantes des Annates de la session de 1874,
séance du 2 avril; il y tronvera un discours
de M. AIphonse Vundenpeereboornqui d'un
bout a l'aulre adjure le Gouvernement de
reprendre pour cornpte de TEiat, Texploita-
tion de nos chemins de fer. Tachèvement el
Texploilation du canal Lvs Yperlée.
Dans ce mème discours, M. Vundenpeere
boorn développail longuemenl celte idéé,
que la reduction des tarifs rendait Texploi
lation du canal,désormais onéreuse et impos
sible pour Tinduslrie privée.
M. Alphonse Vandenpeereboom sera cer-
tainemenl flallé de ce brevet de maladresse
que lui donne mdirectement le Progrès,
le coup de pied de l ane Le voila défini-
tivemenl fixé: le Progrès lui-mème ne con-
fiera plus a un avocat aussi maladroit, les
intéréts de Tarrondissemenl. O splendeur du
casque de pompier, qu'èles vous devenue
FAlTS DIVERS.
VK.\E50'jraE
Voici, pour Tarrondissement d'Ypres, le
contingent de la levée de mi lice de 1877:
es» andere ^'oonverjsen
TE YPER.
DEN MAENDAG 2 APRIL 1877,
ten 2 uren juist namiddag, in den
cour van het huis geteekend nummer
12, Recollettestraet le Yper, (ingang
door de achterpoort der Oude LÏout-
marktstraet llwi), zal er ten verzoeke
van sieur Désiré Demyttenacre, open-
baerlyk verkocht worden
A. WYNEN 1150 flesschen Bor
deaux, S'-Julien en S'-Emilion.
B. MATERIALEN en andere zoo als:
Eene schoone Kleerkas, eenc afge-
brokene Serre, vele Deuren en Ven
sterramen, Banken, Bakken, Vitrinens
Eiken- en Iepen Ribben, Poutrcllen
en andere gezaegde stukken alsook
eene hoeveelheid Brandhout, zachte
Splete. Knippelbondels en Busschen,
Verders
2000 meters Popelieren 4f} Planken.
1500 id. id. ;i/4 id.
2000 id. id. id.
500 id. id. id.
500 id. id. id.
En menigvuldige andere voorwer
pen.
Tyd van betaling mits borg, 10
voor kosten.
Door't ambt van den Deurwacrdcr
Charles Costcnoltic, te Yper.
OP 2 APRIL 1877 (2" PA ASCII DAG),
om 2 ure namiddag,
ÏE HOUTHULST, ONDER CLERCKEAI,
ten verzoeke van Mev. de Drc Cassieks,
van
40 vummen Eiken Rodingsblokken,
17 Sparreblokken,
6000 Snoek-Ameloozen,
4000 Stop- en Hageperssen,
17 koopen Larixen voor timmer
hout,
50 koopen gestekt Sparresnoei.
De vergadering bij P. Meersman.
Alles bij plakbrieven breeder ge
meld.
Betaalbaar bij SS. BJe Ciroote,
Greflier te Dixmude.
VERKOOPING
van
te Westrooseliefce,
digt bij de plaats, langst de kalchiede
loopende naar Passchendaelo, recht
over d'herberg de gemiste misse,
Op MAANDAG 9 APRIL 1877,
om 1 ure namiddag.
Betaalbaar bij den Deurwaarder
GEWILDE, te llooghlede.
Entrepreneurs de plafon nages,
SPÉCIALITÉS
Rue Vieux Marchè au-Bois, 12,
YP R ES.
CANTONS DE MILICE.
CONTINGENT.
43e Ypres
38
44° Poperinghe
30
45° Proven
16
40° Klverdinge
23
47' Langeinarck
37
48" Gheluvelt
28
49" Neuve-ligliee
17
50° Warnêton
27
51° Wervicq
33
Total.
249
L'eucre. M. Louis Figuier signale, dans sa
quitizaine seieutilique de la I'resse, une découver-
te assez curieusc
L'encre est, comme on le sail, un compose de
tannin el d'oxyde de fer. II existe de nombreux
moyens pour effacer celte encre mais la plupart
de ces moyens laissent soit a la surface, soit dans
l'intérieur du papier, des traces de peroxyde de
fer. La cliiinie fan aisément reparaitre ces traces;
inais I'objeclif photographique ies décèle avec
beaucoup plus de faciiilé, et la phutographie a sui
tes réactifs chimiques 1'avantage de ne point déna-
turer la pièce. De plus, la reproduction pouvaut
se faire en grandissant le litre incriminé, on arrive
a des résultals élonnants de perceptibiliié.
M. Gobert a oblenu deux épreuves ainplifiées
d une alteration d'éci iture effeciuée sur un dun de
caisse d'tiue des grandes administrations de l'aris.
Ce bon était iiTongine de 10Ö francs; le faussaire,
en effacani ce chdfre a Taide d'une substance
nominee dans le commerce encrivoire Tavait
transformée en un bon de 5,000 francs, dont il
fit la négociaiion.
Le travail de contrefacon était parfait» ment
exécuté el ne laissait rien percevoir a l'ceilCepen-
dant Tappareil pbotograpbique a fait reparaitre
très-Gdélemcnt la mention de la sonime primitive.
On la voit sur Tépreuve se mêler, se greffer, se
confondre avec la fausse mention et faire s,inter
aux yeux, pour ainsi dire, Taltération eriminelle.
Les débuls d'Auber au théatre se ürent
avce un opéra inliliilé le Sé jour militaire qui
n eut que six réprésentalions.
II parail que le Séjuur militaire mérilail sou
sort. Auber lui-mème en convenaitun jour que
M. Wekerlin lui demandait un exemplaire de cet
ouvrage qui manquail a la bibiiothèque du con
servatoire
u Vous me rappelez, répondit Auber, qu un
jour Adolphe Adam vint me demander cetle pari-
tton j'en avais encore un exemplaire- Je lui (is
observer que ce premier-né élait bien faibleet accu
sant forlemeut Ic jeune hotnme. Adam répliqua
Citer maitre, c'est prècisement pour cela que je
viens vous le demander. Mesélèves, comme tons
lesjeunes gens qui comtneneerii eclte rude carrière
onl des moments de découragemerit contre les'
quels je n ai rien trouvé de tnieux que de leur
faite voir voire première partition, el comme ils
s'éerieront a lu'nanimilé Grand Dieu que c'est
mauvais! cela leur rneilra du courage au coeur
pour Tavenir.
Si c'est vrai! II vient de se produire en
Itussic. non loiu de la station du clicmin de fer
de Fastorvo, un fait des plus exlraordinaires Rn
train lancé a toute vapeur, li du s'arrèter subite-
mcnl paree que des inseetes vinrent lui barree le
passage. La voie, en effet, était recouverte sur
une longueur de plusieurs toises-
II existe un nombre infini de ces inseetes, du
genre criqnels, a peine glos comme un petit
grain, qui se rciicontrenl plus parlieiilièrement
dans des conlrées bumides, el entrerlt par les
plus pctiles fissures des portes des waggons.
VAN
(ZYNDE 2C" PAESCHDAC),
POUR SALONS, ETC.,