0IS8
^TOüg^yjT/V^
iS®Js8»ö
qP»Gi^ N£-
Mercredi 11 Avril 1877
12° armee.
N° 1,177.
c
S f
•ir~v
-3 p? s
[,c Journal parail Ie Mercredi et le Samedi. Les insertions coutent 15 centimes la Iigne. Les réclames et annonces judkiuirès se paienl 30 centimes la ligoe. On traite a forfait pour les insertions par année.
Un numéro du journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les nurnéros supplérrienlaires commandés pour articles, Réclames ou Annonces, coutent 10 ft', les 100 exemplaires.
C H E M I S O E FE ft. 1 Décembre.
LES RÉSULTATS DU KULTURKAMPF.
(Suite).
4me part ie
II y a quinze ans, M. de Wagener, le spi
ritus familiaris du prince de Bismark, ine-
naca dés bataillons d'ouvriers la bourgeoisie
récalcitranle. Les bourgeois en riaient fort
aujourd'hui its ne rient plus. Le prince de
Bismark, lui aussi, est moins disposé que ja-
dis a pousser l'Allemagne dans des voies éco-
nomiques et sociales tontes nouvelles. II
s'occupc sérieusement desremèdes a apporter
a la crise industrielle el commerciale: dans
le Kullurkampf sa politique est de-
venue bien moins agressive. On a dit der-
nièrement qu'il cherchait un accommode-
inentavec Rome, et la nouvelle n'a pas été
démentie. Sans croire précisémenl les choses
aussi avancées, on peut constater aujourd'hui
qu'il harcéle moins I'Internationale noire
pour atteindre la Rouge. Aurail-il compris
que la première est précisémenl la seule arme
qui soit de trempe a battre la seconde? Nous
le souhaitons pour lui, mais sans trop l'es-
pérer.
Sous ce rapport les socialistes ont été beau-
coup plus clairvoyant que le chancelier im-
périal. Récemment encore leur organe le
Voorwcerls écrivait: Notre seul ennetni
sérieux c'est le catholicisrne. C'est pour-
quoi précisément nous souhaitons avec
plus d'ardeur que personne que le Kullur-
Amwp/'prenne fin. C'est a l'ombre du Kul-
turkampf que nous avons grandi, mais
c'est le Kullurkumpf aussi qui a forlifié
notre ennemi l'ulliamontanisme en surex-
citanl le sentiment religieux. Si le Kullur-
kampf s'apaise, ce sentiment très-vif ne
trouvera plus d'aliment et baissera avec
lui. Alors les ouvriers d'Essen, qui élisenl
un dépulé ultramoniain, nommeront Has-
selmann. n
Le danger qui menace les forleresses du
libéralisme parail aussi avoir fait sur les li-
béraux allemands une forte impression. De-
puisdeux mois, leurs organes les plus aulo-
risés se rapprochent des journaux particu-
liersdu chancelier pourdéclarer qu'« il faut
abolir le suffrage universel et irilroduire le
syslème des éleclions indirectes.
Leremèdea du bon. On sait que ce der
nier systèmeest celui- qui fonclionne pour le
Landtag prussien. Les électeurs sont paria
gés en Irois classes, payant chacun un tiers
des impóts en nommant un mème nombre
d'èlecleurs secondaires. C'est unecombinai-
son assez bien trouvée qui, tout en altribu-
ant au nombre une pari de souveraineté,
sauvegarde ies intéréts. Or, ceux-ci, élant
plus parliculiéremenl menacés par le socia
lisme, repoussenlce dernier, qui n'a pas en
core pn réussir a s'inlroduire dans laCham-
bre prussienne.
Malheureusement le prélendu remède n'est
au fond qu'un expédient. II empècherait
bien le socialisme d'entrer au Parlement et
prolongerait ainsi de quelques années Ie
repos béat de la bourgeoisie libérale, mais il
n'arrèterait pas ies progrés du mal. Au con-
Iraire, celui-ci, ne pouvant se manifester a
l'extérieur, continuerail avec d'autant plus
de violence ses ravages souterrains, pour
éclaler un jour avec loute la force d'un tor
rent longtemps comprimé.
Ce qu'il faudrail, ce serail un remède radi
cal. II n'en existe qu'un seul, c'est le retour
a la vieille foi, et il serail urgent de l'appfi-
quer avanl que le mal soit devenu trop puis
sant. Or, celle seule digue possible, le libé
ralisme l'a ébréchée, el, loin de prèter la
main a son rélablissemenl, il s'applique a la
renverser entiéremenl.
Belle besogue en vérité, ou plutöt aveu-
glement inexplicable! Les évéuemenls ac-
tuels ne sont done pas assez concluants? En
Allemagne les districts calholiques sont pré
cisémenl les districts manufacturers: le so
cialisme y irouve pour sa propagande des
facilités qu'il ne rencontre pas dans la plu
part des provinces protesiantes. Etcepen-
dant, les provinces calholiques sont les sett
les qui aient jusqu'ici résislé viclorieusement
au torrent?
Mais il ne faut pas se faire illusion. Celui-
ci monte avec une rapidité vertigineuse, et
bienlól aucune force humaine ne sera en élat
de s'y opposer. Voici a ce sujet quelques
chiffres significatifs. En 1871, les socialistes
oblinrent en lout '123,975 voix; en 1874,
351,272; celle année ils euonleu 739,7 04.
Pour peu que la proportion continue a s'ac-
centuer de la sorle, les elections de 1880
mettront M. de Bismark en préseuce d'une
majorilè socialism.
Car, qu'on ne l'oublie pas, un déplacement
de peu de voix suffirait pour donner aux
socialistes nombre de siéges qui leur ont
échappé! Ainsi a Breslau, a Offeubach, dans
le duché de Lauenbourg, dans plusieurs cir-
conscriptions de Berlin et de la Saxe, du
Wurtemberg el de la Baviére, les socialistes
n'ont été distancés que d'un nombre de voix
minime.
Que faire dans ces circonstances? Eeoulons
un ennemi.
Un des chefs de la démocratie socialiste
disait derniérement que l'Eglise catholique
était ia plus grande ennemie desonparti.
L'aclion préservalrice que le clergé catholi
que exerce, en Prusse surtoul, stimule le
clergé proleslant. II y a emulation et par
suite polémique. Les calholiques n'ont pas
de peine a monlrer leur supériorité, qui ré-
sulle surtout de l'espril d'association inhé
rent a leur religion: il ne s'est pas formé
moins de 500 sociétés et cercles, selon les
feuilles calholiques sociales d'Aix-la-Chapel-
le; et l'on compte 74,000 membres. Les so
ciétés ont des ramifications dans loutes les
communes rurales, en sorte que les popula
tions calholiques des campagnes nesemè-
lent pas aux multitudes qu'agile la propa
gande socialiste. Outre la constitution plus
populaire de l'Eglise catholique qui permet
a son clergé d'agir plus efficacemerit qu'au
clergé protestant, le nombre des prètres ca
lholiques est plus grand que celui des prêtres
ou pasteurs protestants.
En Westphalie, on compte généralement
un pasteur pour 2,000 protestants, et dans
le diocése de Paderborn, un prètre pour 500
calholiques; dans les contrées du Rhin, un
pasteur pour 1,530 protestants, et un prètre
pour 775 fidèlcs. Mais il convienl de dire
qu'avee le Kullurkumpfle nombre des prè
tres calholiques a bien diminué. Or, a qui
profite celle diminution toujours croissante,
ce vide dans le clergé? A la propagande so
cialiste, qui doit croilre a mesure que l'ac
lion préservalrice du c ergé s'affaiblit. C'est
une bonne fortune exceptionnelle pour notre
parli, ajoutail le personnage dont nous par
ions, que le prince de Bismark ail décimé
les prètres calholiques. Chaque coup porie a
I ultramonlanisme par la bourgeoisie libera
le est une bataille gagnée pour le socialisme,
Ces paroles sont graves: eiles indiquent le
remède.
Ce qu'il faudrail, ce serail l'Elal appuyant
l'Eglise dans sa haute mission civilisalnce,
mettanl au service du catholicisrne, le seul
sauveur possible de la sociétè, loule son in
fluence, loulc sa puissance, tous ses moyens
d'aclion; ce serail en un mot l'application du
Syllabus aux sociétés modernes.
De même que le Syllabus a pu seul faire
triompher l'Eglise désarméede l'Etai cuirassé
et omnipotent, de mème il peut seul relever
la société malade et lui rendre la force de
luIter el de vaincre.
M. de Bismark croyait avoir ironvé un
Syllabus a lui, Syllabus lout-puissanl et in-
faillible. Ce Syllabus c'élail l inconséquenee.
Minislre libéral, il condainnait.emprisunnait,
ruinait les socialistes, leurs assemblées, leurs
meneurs. Qu'y a-l i! gagné En six ans, les
socialistes ont sextuple leur influence publi-
que, et leurs progrésocculies sont cerlesbien
plus considérables encore.
L'inconséquence impuissante, la (yrannie
sans fruit, voila bien toujours le dernier mot
du libéralisme
Pour monlrer toute la disproportion qui
existe enlre ces mesures répressives et le
dangerauquel il s'agit de parer, nouscroyons
utile de rappeler des paroles que nous cilions
il y a quelques jours. Elles sunt du président
du gouvernement, a Wiesbaden M. von
Wurmb, ancien président de police a Berlin:
Aprés avoir formé troïs partis, la démo
cratie n'est plus divisée, ainsi que l'oni prou-
vè les éleclions. Son accroissemenl toujours
menacanl a appelé maintes propositions ten-
danl a l'arrèler. II n'en faut rien altendre
l'école et l'éducation ne sont plus mème en
état de déraciner le mal. L'hisloire de la Com
mune permet de faire ressortir les troispoints
suivanls qui menacent l'empire allemandd'un
danger prochain el immédiat
1. Toute la démocratie allemande est
intimement unie, comme l'ont montré les
éleclions, et elle obéit a 1 'Internationale,
ainsi que cela ressort de ses liaisons avec la
Commune et des documents publiés dans le
Conseil general.
2. Dans les combats des mes a Paris,
l'armée fraternisait avec le peuple, ce qui
justifie la question suivante Sommes nous
sürs de l'armée? Ou, si nous en sommes
sürs encore a présent, pouvons-nous tou
jours compter sur elle? L'agitalion socialiste
qui se pratique dans l'armée ne laisse aucun
doutèqueles idéés nouvelles y ont pénétré
et qu'clles v pénétreront encore plus a l'ave-
nir.
3. Des événements qui se sont passés j
a Paris, il résulte que les chefs de I'! n ter na -
tionale iffenlrent en scène avec leurs véri-
tables plans que peu a peu. La même chose
a lieu dans l'agitalion qui se pratique en
Allemagne, les agitaleurs socialistes se gar
dent bien de révéler loute la portee de leur
but. Ils choisissent les revendicalions de na
ture a faire pour le moment le plus d'impres-
sion sur les masses, et c'est par la qu'ils atti-
renl la foule.
Que faut-il faire en cc danger pressant
II faut se servir des armes de l'esprit, de J'in-
leliigence; éclairer Ie peuple sur le but de
socialisme, lui représenler en quelle abjection
lomberait I'humariité par ia communauté des
biens, l'abolilion de la familie, de l'hérédité,
du inariage et par conséquent la promiscuilé.
Par des mesures de police on tCarrive d
rien dd'f/lcace.
Ces derniers mots sont significatifs, sur
tout dans ia bouche d'un ancien chef de la
police prussienne. Quant aux moyens qu'il
propose lui-même, nous devons dire' qu'iis
ne valent guère mieux que les mesures de
police de M. de Bismark.
Représenler en quelle abjection tombe-
rail l'hun.anilépar la communauté des biens,
etc., eet argument fait de l'effet sur les
person nes fa vorifiées par ia fortune. Eucstil
de même pour les travailieurs? Pour se faire
illusion a ce point, il faut être arrivé au der
nier degré de Faveuglemenl libéral.
Le Iravailleur ne uiera pas Pahjeclion oü
lomberait l'hommepar l'application du pro
gramme socialiste: il nie que sa Situation
actuelle soit préférable a cette abjection. On
iui a enlevé l'espérance chrélienne: il exige,
en échange, des jouissances, qnelque abjec-
tes qn'elles soient. Or, ies jouissances qu'il
croit voir en perspective, il les préfère a la
vie de labeur et de privations qu'il rencontre
dans le présent.
On aura beau dire a l'öuvrier qui a perdu
la foi qu'il faut qu'il y ait des riches et des
pauvres, il vous répondru Soil, maispour-
quoi faut-il que vous ne soyez pas le pauvre
et que le riche ce ne soit pas moi C'est
le hasard de la naissance, repliquent ses mai-
Ires liberaux el rationalistes. Sans doule,
reprend l'öuvrier, maisce jmème hasard m'a
fail fort et vous a fait faible, et j'enlends
profiler de mon avantage comme vous profi-
lez du voire
Telle est la logique socialiste. Elle découle
nécessairement des principes du libéralisme.
Certes les libéraux ne i'avoueronl pas aisé-
ment, mais le bon sens de tous les hommes
sérieux et les socialistes èux-mêmes le décla
rent haulement. Voici comment Bebel s'ex-
prirnait dans un meeting récent
Messieurs les libéraux s'étonnent de nous
entendre développer nos principes. Je m'é-
tonne de leur élonnement. Nos principes
sont les leurs. Messieurs les bourgeois lihé-
raux el progressistes nous ont montré la
voie off nous marebons. ils ont bien le
droit de délendre leur caisse au nom du
droit de propriété Ce droit n'ont-ils pas
com'mencé eux-mêmes par le fouler aux
pieds lis ont volé les ultramonlains et
leur Eglise, ils se sont engraissés du sang
et de l'or de leurs ennemis, ils ont renversé
toutes les notions du droit de propriété
pour dépouiller leurs ennemis, cl ils s'é-
lonnent que nous tirions les conséquences
de cclte conduiteCes messieurs nous
appellcnt voiéurs. Eb, soitNous sommes
vóleurs au hom des principes, mais eux,
eux qui nous ont appris a l'ètre, ils sont
voleurs au nom d'infames convoitiseslis
ont posé le principe, mais ils en ont res-
treint l'application nous acceplons le
principe el ses conséquences. Messieurs les
libéraux, si vous n'aviez pas commencé
par völer vos ennemis, nens n'aurions ja-
mais suivi voire exemple. Vous avez vidé
les caisses ultramontames done nous
pouvons vidcr les vótres
Cela ést clair, cela est net, cela est franc.
Aprés cela le Journal de Gand pourra ré-
chauffer son vieux ihème de Dalliance des
deux Internationales on aurail le droit d'en
rire si la question était moins grave. Ces
libéraux devisent a leur aise sur [ce sujet,
entre un cigare el un bol de punch ils par-
lent de 1'Internationale comme les élèves de
rhélorique fabriquenl des dissertations, et ils
ne veulent pas voir ia vraie question sociale
qui se dresse derrière eux et l'armée rouge
qui grossil el s'avance.
Cet aveuglement, si déplorable qu'il soit,
s'explique jusqu'a un certain point. On ne
peut pas raisohqablement demander a nos
doctrinaires de voir au-dela de ce cliché usé
qui a inspire a Bismark de si agréables varia
tions. Mais Bismark a été réveille par le coup
de foudre du 10 janvier, il commence a voir
qu'il a fait le Kullurkumpf non au profit de
l'idéeallemandeni du programme libéral, mais
au profit du principe socialiste. Nos libéraux
altendent en Belgique un événement analo
gue: qu'ils se Iranquilisenl, ils l'auront. Les
66 petitions en faveur du suffrage universel
que la Chambre a recues de Gand, de Bru
xelles, d'Anvers, de Verviers el du HainauL
sont revètues de signatures nombreuses, et
chaque signature est un soldal.
Le correspondant bruxelloisde la Gazette
de l.iége signalait hier soir Ie mème danger:
Je ne vois pas sans cramte, disait-ii, les
progrés reels, mais bien caches du socialisme.
Les communards recus a Bruxelles, par
milliers, en ver.tu des grands principes de
1789, ont perverti une notable partie des
classes ouvrières. La est le grand danger.
Les agissements communards de nos doc-
trinaires sont êludiés de trés-prés et trés-
niiniitieusement par les chefs de IJnterna-
tionale.
lis secondenl les émeutes bourgeoises ct
réclarnenl l'impunilé afin d'assurer le suc-
cus des émeutes socialistes. Le doclrina-
risme. vcul empècher l'armée d'assurer le
règne de la loi contre ses entreprises il
n'y a que trop réussi, mais demain l'armée
n'osera plus agir contre les rouges. Voila
done oü nous allonsAn triomphe de la
SS
Si
CS
-<
cr>
O
•fca
71
CG
O
XI
2;
\l
V
t eA7jSr-H-
V r-!» -
HMaMii I]
2L 2
c/:
33 S -n
V'
Doper inghe-Ypres, 8:t»,7-00,9-28,11-00,2-18,8-08,9-30. Yprës-Poperinghe', 6-30,9-0712-07,3-b7,G-tiO,8-4b,9-50Po-
peringhe-Hazebrouck, 6 S3, 12-23,7-10. Hazebrouck-Poperinglie-Ypres, 8-23, 4--10, 8-23.
Ypres-Routers, 7-30, 12-25, 6-43. Roulers- Ypres, 9-25, 1-30, 7-50.
ltoulers-üriiyes, 8-48, 11-34, 1-13,5,10, 7-36, (9-83. Lichterv.) Licliterv.-Thourout, 4-23 m. vers Ostendë. Bruges /lott-
lers 8-23, 12-45, 3-03, 6-42. Lichterv.'-Courtrai, 3-23 m.
Ypres-Courtrai 5-34, 9-46, 1 1-20, 2-33, 5-23, Courtrai- Ypres,.8-08, 11-05, 2-56, 3-40, 8-49.
Ypres-Thourout, 7-18, 12 06, 6-20, (le Sametli a 5-50 du matin jusqu'a Langhemarck). Thourout-Ypres; 9-00, 1-23, 7-43,
(le Samedi a 6-20 du matin de Langhemarck a Y'pres).
Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-.4rme?ittères, 6-00, 12-00, 3-33, Armentières-Ilouplines Le Touquet-Warnêion-
Comines 7 -25, 2,00, 4-45. Comines- Warnélon 8-45, m. 9-30 s. (le Lundi 6-30,) Warnélon-Commas 5-30, 11-10, (le
Lundi 6,30.)
Courtrai Bruges, 8-03,11-00, 12-35,4-40, (Ingel.) 6-53. 9-00 s. (Lichterv.)Bruges-Courtrai, 8-28, 12-45, 3-05,6-42.
Bruges, Blankenb, Heyst, (Station) 7-25, 11-08, 2-50, 7-35. (bassin) 7-31, 11-14, 2-56, 7.41, Ileyst, Blankenb, Bruges,
3-45, 8,23, 11-23, 5-30.
Ingelmunster Deynze-Crtmd, 3-00, 9-41, 2-15. Ingelmunster-öeyretre, 6-10 7-15. Gand-Dey nie- Jngelmunster6-58, 11-20,
4-41, 7-21. Deynze-Ingelmunster, 1-00.
Ingelmunster-Ansep/iem, 6-05, 12-53, 6-13. Anseghem-Ingelmunsler7-42, 2-20, 7-43.
Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerke, 6-30, 9-08, 1-33, 8-00. DunAerA'e-Furnes-Dixmude et Lickieroelde, 6-33, 11- 10,
3-40, 3-00.
Dixmude-Me«por<,9-80,2-20,8-43. Nieup-Diam, 7-30.12 00,4-20.
Thourout-Os/ewde, 4-50, 9-13, 1-50, 8-08. Ostende-T/iowotó, 7-53, 10-10, 12 25, 6-15.
Selzaetn-Eecloo, 9-05, 1-25, 8-25. Eecloo-£e/saete,5-35, 10-15.4-22.
Gand-Terneazen, (station) 8-17, 12-25. 7,30. (porie dLVuyers) 8-8 12-40. 7 43. Terneuzon Gand, 6-00, 10-30,440.
Selzaete-LoA'ere», 9-04, 1-30, 8-30. (Ie Merer. 5 10 m.) Lok"i■i'.n-Setzuele. 6 00, 10-2 4 48. (h* o trdi, 9.ML)
c o> jex. uk. esposidauc as:
COURTRAI, BltUXELLES.
Courtrai dép. 6,37 10,33 12,33 3,42 6,38.
Bruxelles arr. 8,50 1,33 2,25 6,10 8,54.
COURTRAI, TOURNAI, I.ILLK.
Courtrai dép. 6,37 10,56 2,34 3,34 8,47.
Tournai arr. 7,28 11,47 3,48 6,39 9,41.
Lille 7,38 12,08 4,00 6,35 10,00. i
COURTRAI, GAND.
Courtrai dep. 6,42 9,49 12,31 3,44 6,40.
Gand arr. 8,01 11,08 1,31 8,04 7,36.
ItRUiXEI.LES, COURTRAI
Briixelles dép. 5,22 8,2.8-' 12,21 8,33 6,47.
Courtrai arr. 8,00 10,46 2,44 .7,86 8,44
LTI.I.E, TOLR-NAI, courtrai.
Lille dép. 8,15 8,22 1 1,05 2,22 4,45
Tournai 5,42 8,56 11,29 2,40 5,39
Courtrai arr. 6,34 9.47 12,26 3,38 6,33
Gand dép.
Courtrai arr.
5,15
6,37
GAND, COURTRAI.
9,38 '1,28 4,24 7,21.
10,56 2,54 3,34 8,47
BRUGES, GANDURUXELLES.
Bruges d. 6,49ex.7,04 9,39 12.34, 2-52,ex. li,43.
Gand a. 7,34 8,19 10,84 1,49 4,o7, 7,58. 9,31,
Bruxelles 8,30 10,33 12,39 4-00,7,13, 9-31.10,40.
BRUXË1.I.ES, GAND, BRUGES.
Bruxelles dép. 7,20 8,1 4 11,06 1,35 3,02 ex. 4,39 ex.
Gtn I arr. 0,00 8,38 9,41 1,23 3,39 4,11 0,29
Bruges 7,13 9,2 1 10,34 2,38 - 5,01 7,22.
3.53
7,78
8,18
:?xr wgnUEiJMtatt