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GRANDE YICTOIRê
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violence de la rue Le libéralisme est de-
venu mailre de la rue; il nous en a chassès
il régne en mailre, ce ne sera pas pour
longlemps, Ie successeurarrive, il avance.»
Le libéralisme colTre-forl peut n'y pas
croire et rire du danger, inais il ne dira
pas que les avertissements lui ont manqué.
Nous avoussignalé plus d'une fois I'alliance
de I'aile gauche du parli gueux avec I'Inter
nationaleUn autre fail dont le Journal de
Gaud el ses patrons peuvenl s'assurer, c'esl
que plus de la moilié des éléves,qu'a formés
a Gand l'enseignement sans Dieu organisé
par eux,vont grossir l'armée socialiste. II y a
quelques jours, dans un banquet de socialis-
tes, on adoptail par acclamation la déclara
tion suivante La Commune de Paris est
exilée, elle est assassinéeet enterrée, mais
elle vit dans des milliers de cceurs, qui
lous espéreni, tra va illent a sa délivrance et
»a son réiablissement.Cette déclaration fut
adoptée, disons-nouspar acclamation au
cri deLa Commune ou la mort II y a
quinze jours le Werker s'écriait Les libé-
raux prétendent que nous n'obtiendrons
jamais le suffrage universel... Ce truc ne
réussira pas. Le suffrage universel, bour-
geois, 011 la mort.
Aveugles ceux qui ne voient pas le danger
de cette situation, mais bien plus aveugles el
plus coupables ceux qui, le voyant, se re-
fusent a employer le seul correctif possible.
On ne voit que trop ce qu'a produit le Kul-
turkampf en Allemagne, el malgré lont on
l'introduil chez nous. Eh bien qui séme le
vent récoltera la tempète et comme dernier
avertissement nous répélerons aux libéraux
cette grave parole de Hasselmann Chaque
coup porlé a l'ultramonlanisme esl une
balaitte gagnêe pour le socialisme
QUE FERONS-NOUS
Les Annates parlemenlaires ont porté
sous les yeux de la Belgique intelligente,
les protestations énergiques que des députés
catholiques ont fait entendre, il y a quelques
jours, au sujet des turpitudes carnavalesques
inontées par la gtieuserie de la capitale. Avec
bonheur el fierténous avons luceséloquentes
révendicalions de la conscience calholiqueet
nous applaudissons sans réserve ceux quis'en
sont fait les courageux inlerprèles. C'est qu'
ici les mesquines questions de parli, les riva-
lilés politiques doivent céder le pas devant
des principes auxqnels se lient intimement
les conditions premières de notre existence
sociale.
Nous savons bien que nos adversaires ne
s'arrèlent pas a de pareilles considérations
et que, d'habitude, ils couvrenl de leurs
ricanements sinislres aulanl le principe reli-
gieux que le sentiment de la conservation
sociale. Que leur importe la situation morale
du people Que leur font a enx les besoins
moraux de nos populations, leurs besoins
matériels, la nécessité pour elles de croire
a une vie meilleure et, par conséquent, au
culte du devoir cl de l'honnenr Le libéra
lisme n'élant que la libre pensée, Ia derniére
expression du moi individuel et de loutes les
jouissances animales; n'élant que I'abrulisse-
menl de l'esprit et du cceur, la négalion radi
cale du bon sens el du sens commun, il est
en opposition instinctive avec toutes les don-
néesde la valeur personnelle, avec celles de
la familie et de la sociélé. II n'est plus pos
sible, a l'heure qu'il est, de nier les tendan
ces du libéralisme dans les voies de l'irréli
gion et de la révolution cosmopolites.
D'après ses propres déclarations, ce libé
ralisme a cessé d'etre un parti politique pour
ne plus ètre qu'une secte, la gueuserie, sous
sa forme la plus abjecte el la plus crasseuse.
On a dit ces cho-es la du haut de la tribune
nationale. On l'a dit avec nettelé el fran
chise, sans ambiguités
On a bien fait On nous a montré le libé
ralisme tel qu'd est et lel qu'il doit nécessai-
rement étre On lui a dit ce qu'il vent, ce
qu'il cherche, c'est-a-dire, égarer les masses
et les corrompre. On lui a dit Ie mal qu'il
fait, les dangers qu'il nous prépare, l'avenir
qu'il nous réserve. Franchement, on a bien
faitOn a dit au libéralisme que le régime
qui nousgouverne lui permet de désirer ce
qu'il désire, de vouloir ce qu'il veut, inais on
aeusoin de lui dire aussi qu'a l'abus de la
liberlé il y a des limiles, que dans noire pays
il y a encore des droits et des lois, et qu'a
róté de tout ceci il y a la majorilé des ci-
toyens beiges, prèls a sauvegarder les uns et
a faire respecter les autres.
Encore une fois, on a bien faitOn a dit
au libéralisme émeulier, au libéralisme du
guet-apens,aux courageux héros du gourdin
etdu siylet que si la charité fait au catholique
un devoir de souffrir et de pardonner, la
charité bien entendue, nous allions pres-
que dire mieux entendue, leur prescrit
aussi a l'égal d'un devoir l'obligalion d'en
finir enfin avec l'odieuse comédie dont. avec
l'approbalion lacile dehautes autorités, nous
sommes, nous, catholiques, les éternelles el
uiévitables victimes. II y a peu de jours,
nous l'avons dit dans ces inèmes colonnes.
Du moment qu'ils nous abandonnent, ceux
qui nous doivent aide el protection, de ce
moment-la, nous n'avons plus qu'a prendre
conseil de nous-mèmes, d'aviseraux mesures
que nous diclenl nos intéréts et ceux de notre
conscience. On a raillé la resignation des
chrétiens au temps des calacombes. C'ètait
une erreur et une folie pour nos baudets
d'écritoire. II est vrai qu'il fa ut pardonner
beaucoup a ceux qui ont beaucoup ignoré,
c'est-a-dire aux sots et aux imbéciles, mais
de fait, cette ignorance n'excuse pas les in
tentions mauvaises et criminelles; et si les
chrétiens des calacombes trouvaient bon et
convenable de se laisser rótir par les libéraux
del'empire payen,il n'y a pas de raison au siè
cle oü nous vivons, de nous laisser arranger
a toutes les sauces gueuses par les chevaliers
de la truelle et du lablier maconniques. On
a dit cela carrément et opporlunément aux
Bara et consorts de Ia gauche parlementaire.
Ces messieurs n'ont pas élé contents. Tant
mieux! lis ont fait du bruit, du tumulte,
ont fait linter la sonnette présidentielle, tant
mieux encore C'est que la parole de nos
oraleurs a porlé, qu'elle a flélri el condamné
ce qui devait ètre condamné. lis ont prouvé,
ces messieurs de la gauche, que leur zéle
élait digne d'une meilleure cause et que ce
n'est pas a défendre la canaille en gants
blancs et en haillons que gagne un parli
politique. Bref, nons remercions chalenreu-
sement ceux de nos députés catholiques qui
ont noblemenl oublié de sacrifier la prudence
politique au devoir du bon citoyen et du
catholique.
II est grand temps de briser avec les sub-
tililésdu parlementarisme et de dire haute-
ment et ouvertemenl ce que nous pensons,
nous, des libéraux et du libéralisme, de leurs
tendances el de leurs actes. Les situations les
plus nettes sont les meilleures, et a partir de
ce jour, les libéraux sauront que jamais nons
ne nous résignerons au róle de dupes.
Le Mirabeauorgane des sections wal-
lonnes de Internationale, nous apporte son
compte-rendu sommaire dn Congres ouvrier
tenu a Gand, le dimanche et le lundi de
Paques.
Nous emprunlons a cette relation quelques
renseignements qui ne manquent pas d'inté-
rèt el de signification.
L'assemblée a, enlre autres motions, adop-
té la proposition suivante, développée par le
citoyen Bertrand de Bruxelles
Le Congres ouvrier beige, réunia Gand,
les el 2 avril '1877, reconnail tulililé de
I agitation ouvrière sur le terrain politique,
et croit que toutes les Associations ouvrières
g adfièrentes en comprendront la nécessité
et y partictperont.
Le Congrés s'est ensuile occupé du nom
a donner a l'Union ouvrière beige el de
délerminer leselémentsqui lacomposeraienl.
I'our lenom a donner a la nouvelle orga
nisation, les Gantois proposaient Ie titre
de Parli ouvrier socialiste beige la Cham-
bre du Travail de Bruxelles proposait celui
de Union ouvrière socialiste beigec'est ce
dernier titre qui a élé adopté.
Quanta la question concernant l'élément
qui composera I"Union, elle a donné lieu a
une grande discussion.
En fin de comple, la motion suivante.
proposée par Fluse, de Verviers, el amendée
par Bertrand, est acceptée par 2S voix
contre 11,8 abstentions et 4 absences
Nul ne pour ra faire par lie de l' Union
ouvrière socialiste beige, s'il n'est salarié.
Le Mirabeau parle ensuite avec enthou
siasme du meeting qui a eu lieu le lundi de
Paques et dont l'orateur le plus applaudi a
été un jeune socialiste de dix-sept ansll!
Sur la proposition du compagnon Vunbe-
veten, le Congrés a décidé qu'un nouveau
Congres ouvrier beige aurait lieu a Bruxel
les, dans le courant du inois de juin prochain
poui coulinuer la discussion du programme,
des staluts, et pour fonder définitiveinent
I'Union ouvrière socialiste beige.
REPRÉSAILLES.
Les journaux gueux ne cessent d'articuler
contre le calholicisme les crimes dont se sont
rendusconpables des prêtres el des religieux,
qui ont violé leurs serments el qui ont trainé
leur robe dans la boue infecte du ruisseau,
qui enfin ont pratiqué la morale indépendante
des libres-pensenrs. Cerles, nous ne voulons
pas jusiifier ces crimes, notis ne cherchons
pas a les excuser. Mais nous demandons ce
que prouve contre le calholicisme la conduite
abominable de quelques prètres el de quel
ques religieux?
Absolument rien. Le calholicisme, en effet,
condamné tous les vices en général, et il
met l'immoralité au rang des sepl péchés
capilaux.
Le libéralisme au contraire, en délruisanl
le frein réligieux, ouvre la porte a toutes les
passions.
Aussi trouve-t on en grand nombre dans
le parli libéral de ces illustrations des tribu-
naux correctioneels et des cours d'assises.
En voici quelques-unes que rappelle le
Journal d'Anvers
Ticken de Terhove, chassé comme capi-
taine du régiment des guides pour cause
innommable, et néanmoins devenu chef du
parti libéralaTongres;
Perceval, représentant libéral, animé de
l'esprit des villes maudites, et néanmoins
devenu le correspondantdesgrands journaux
libéraux
Bovy, directeur du mont-de-piélé de Lou-
vain, emportanl 260,000 francs pour char
mer ses loisirs libéraux;
Cornand, le célébre marchand dechevaux
louvanisle;
Leclercq, le paterne nolaire libéral de
Jodoigne;
Vloeberghs, l'assassin de Malines, porle-
drapeau d'une sociélé libérale;
Herman, l'ami de Me Bara, flülisle libératre
et nettoyeur de faillile a la Robert Macaire;
Fontainas, l'échevin chargé de ['instruc
tion publique collègue de M. Anspach, sé-
ducteur de la belle Alix et meurlrier du frère
de cette malheureuse
Moïse Emérique le fondaleur de gazettes
gueuses et l'adminislrateur inlégre que les
actionnaires de I'Union du Crédit connais-
sent;
Renoz, le parfait notaire Liégeois que la
justice vient de gralifierde plusieurs années
de prison.
Gilard et Marlinès, ce couple si bien fait
pour se comprendre.
La lisle esl loin d'etre compléte, et notis
en avons méme élagué quelques noms par
égard pour d'honorables families.
Une aimable pensée de 1 'Echo du Parle
ment:
Le phylloxera de la vigne du Seigneur
est bien aulrement redoutable que I'insécte
qui rouge la vigne de Noë, et le jour vien-
dra fatalcmenl oü il y aura lieu de prendre
des mesures sanitaires contre cette peste hu-
maine comme on les prend contre la peste
bovine.
On sail que la plus commune des mesu
res sanitaires prises contre la pesle bovine,
consislre a abattre les animaux sur place.
L'allusion de I Echo du Parlement esl
transparent et derrière le journaliste on en-
trevoil le boucher.
La presse libérale fait grand bruit d'un
arrét récent de la cour d'appel de Gand qui
exclnl de la ca lég rie des voitures suspen-
dues les petils véhiculesa ressorts dits kui
ser skarr en.
II y aurail beaucoup a dire sur certains
motifs de fail invoqués a I'appui de cette dé-
cision.
II y aurait lieu aussi de se demander si elle
a bien I'imporlance et la portée générale que
lui attribuenl les journaux gueux.
Quoi qu'il en soil, nous y voyons trés-
volontiers avec ceux ci un nouvelle indice
de la tendance trés-manifeste qui vise a ren-
dre I electoral d'un accés chaque jour plus
difficile aux ciloyens de la campagne.
Ce fait ressort particuliérement de cerlai-
nes circonslances révélées par l'arrèt de la
cour d'appel.
II résulle, en effet, de cette décision que
le cultivateur rayé de la liste éleclorale paree
que sa voiture n'est pas trouvéesuffisamment
mixte occupe une ferme de vingt qualre
hectares, possède deux chevaux el un mate
riel important, se livre, en un mot. a une
exploitation agricole considérable.
Nons ne croyons pas exagérer en disant
qu'une ferme de cette importance, exploilèe
dans ces conditions, suppose un capital rou-
lant d'au moins quaranle mille francs. Dans
l'espéce, ce capital parail méme ètre notable-
ment plus élevé.
Or, dans notre libre Belgique, un citoyen
doué d'une pareille fortune, supérieure a
celle de beaucoup de conseillers ét la cour
d'appel eux-mèrnesn'est pas électeur.
Mais, en ville, il suffil d'ouvrir un cabaret,
de posséder quelques bouteilles de genièvre,
de prendre une patente quelcouque, pour
étre admis aussitöt dans les rangs du peuple
souverain
O égalité devant la loi
Puisque la réforme électorale est a l'ordre
du jour, ne pourrait-on chercher un peu le
reméde a opposer a de telles iniquités
(Bien public).
ÉLECTION DE SOIGNIES.
C'est M. de la Roche,conseiller provincial,
qui sera le candidal des catholiques pour le
siége que la mort de M. Wincqz a rendu va
cant au Sénat.
Cel honorable candidal a les plus grandes
chances de succés, il est trés-populaire dans
Ie canton de Rceulx, précisémenl celui qui
avail élé jusqu'ici le moins favorable aux
catholiques.
Monsieur Ansiau refuse loule candidature.
Les Gueux se montrent très-embarassés.
La nouvelle organisation catholique, el le
grand développement qu'elle a prisdansle
Hainaut sont de nature a faire espérer une
conquète.
II parait que nos amis, électrisés par l'im-
mense succés d'Anvers, sont pleins d'aclivilé
et ne négligent rien pour infliger a leurs
adversaires un Sedan politique.
BULLETIN POLITIQUE.
Rien d'officiel encore de Constantinople, si
ce n'est que la Porte fait des objections a
['acceptation du protocole et que les puissan
ces alliées, l'Angleterre surtout, la pressent
trés-vivemenl de ne pas réduire a néant, par
un refus, les efforts de la diplomatie pour
maintenir la paix.
A Paris les impressions restent bonnes, a
Vienne et a St-Pétersbourg les journaux sont
moins confiants dans une solution salisfai-
sante, les uns paree qu'ils désirent la guerre,
les autres paree qu'ils croient le Sultan im-
puissant a ramener la Turquie a une appre
ciation exacte de sa situation en Europe. Le
Journal de St-Pélersbourg, du 6 Avril, ex-
prime surtout cette manièrede voir en ajou-
tant que si la Turquie compte sur la désunion
des puissances pour refuser de seconformer
a leur programme, elle verra quand méme,
par la force des choses, leur action se prc-
duire a titre colleclif ou individuel.
La Gazette de Cologne annonce que l'em-
pereur d'Allemagne a informé le prince de
Bismark, qu'il refuse de lui accorder sa pen
sion et d'accepter sa démission. II a formel-
lement déclaré qu'il ne se séparera jamais de
son chancelier. Des négocialions ont encore
lieu au sujet du congé qui ne durera proba-
blemenl que trois ou quatre mois, et du rem
placement intérimaire du chancelier de l'Em-
pire.
On mande de New-York au Dailly News
que le nombre des ouvriers sans travail s'é-
léve a 2,000,000, dont ï>0,000 a New-York
seulement. Le correspondant qui prend ce
chiffrea des renseignements fournis par les
trade unionsdéclare qu'il doit ètre un
peu exagéré. Ce qu'il y a de sur, c'est qu'en
Janvier il y avail a New-York quaranle mille
artisans sans emploi, que la demande de tra
vail esl presque nulle, el que les salaires qui
ont déja beaucoup baissé ont encore une ten
dance a baisser davanlage.
BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE.
Rome, 7 Avril.
L'Italië annonce que le comte de Cham-
bord a écrit une longue lettreau Pape. Dans
cette letlre, le comte de Chambord.parlanl de
la récente allocution papale, proteste contre
tout ce qui se fait au détriment du Saint-Sié-
ge. II exprime en outre, ledésir de venir a
Rome.
L'Italië ajoute que le P ipe a dissuade
comte de Cbambord d'accomplir ce vova«
afin de ne pas donner aux pélerinages fran
cais l'apparenced'une manifestation politique
Le Pape recevra domain des députations de
socielés catholiques de Rome.
Naples, 8 Avril.
Hier soir une bande de trenle internalio
nalistes armés apparurent a Cerreto dar.s
province de Bénévent.
lis tirérent sur les carabiniers et en bles
sèrent un. Plusieurs de ces bandits ont éti
arrétés. Trenle fusils el des munitions ont ét(
saisis.
Des mesures ont été prises pour préveni
le renouvellement de pareils fails.
On ne sail pas quels élaient au juste Ie
projets de cette bande.
Sl-Pélersbourg, 9 Avril.
Le Hérold ditLa déclaration de lort
Derbyrend le protocole illusoire et rapproche
de nous rexplosion de la crise en fournissant
a la Porie un prélexle pour déjouer le plan de
l'Europe. Si la guerre devient inévitab/e
ajoute le Hérold, ce sera la fautcde l'Angle.'
terre, qui pousse la Turquie dans une voie
fatale oü elle ne se fut jamais engagée si fat.
titude de l'Angleterre avail été autre.
Constantinople, 8 Avril.
Le protocole est considéré comme repous
sé. Un nouveau conseil extraordinaire a liet
aujourd'hui.
La Porie enverra demain a ses représeu
tanls une circulaire. Les représenlants de:
puissances persistent a presser la Porte d'en-
voyer un délégué a St-Pelersbourg. Les dif
ficultés avec Ie Monténegro ne sont pas en
core levées.
NOMINATION ÉCLÉSIASTIQUE.
Mgr. l'Evèque de Brugesa nommé Princi
pal au collége épiscopal de Furnes, M. Théo-
dore Brulsaert, professeur au méme collége.
Chrouiquc locale.
(les Catholiques a An vers.
M. le Baron Osy est élu sénaleur par
quatre cent soixanle voix de majorilé. Voi-
la la réponse énergique que le corps electo
ral vient de faire a la Gueuserie! Ces chiffres
en disenl plus que les plus belles phrases du
monde!!
Au mom nt de mellre sous presse nous
apprenons que la tranquillité la plus com
pléte a régné a An vers. Les Gueux sont frap-
pésdestupeur et en proie a une morne con
sternation. Hier encore ils comptaient sur la
vicloire, et leurs journaux le criaientsui
tous les toits, dans tous le pays. Honneur
aux Anversois! Honneur aux Electeursdel
campagne!! qui, malgré les plus grande!
menaces, se sont trouvés au poste d'honneurj
Honneur surtout a la Ville d'Anvers, c'esf
elle qui vient de combler l'écarl dont nou!
avons bénéficié sur les précédenles éleclionsl
Ce male el énergique langage est une nouj
veile force pour le ministère.
Le corps élecloral prouve une fois de plusl
et cette fois-ci d'une facon des plus écrasatij
les, que la Belgique ne veut pas devenij
gueuse.
Voici le résullal du scrutin:
Volants 9,477
Blancs 83
M. le Baron Osy 4,926
M. de Bosschaert 4,466
Au 13 Juin, la majorilé catholique n'éla|
que de 171 voix.
Au 10 Avril 1877, elle est de
460 voix.!!!
LES MOUCHARDS.
La presse gueuse annonce a ses rarl
lecleurs la creation d'une oeuvre tout a fel
digne du parti qu'ils représentent. II s'ad
de la formation d'un Comité ayant pourb|
d espionner le clergé. Ne vous récriez P'
chers lecleurs, vous avez lu espionner L
clergé, c esl-a-dire s'assurér si, dans les sel
mons prononcés dans nos églises, aucuf
parole, aucune interpretation des actes J
libéralisme ne tombe sous l'application del
loi. Cela s'appelle l'uiuvre de la chaire'*
Le Progrès, a pareille nouvelle, 'iej
sent plus de joie; il appelle de tous
voeux le jour oü celle oeuvre abjecte el'
pugnante, hélas! de triste mémoire, s'ét4
dia dun bout de notre province a l'aut J
I i