MEUBELS
A U PAUVRE D I A B L E
KOOPDAG
WINKEL-GERIEF
VERKOOPING
meslre, quoiqu'il fut seul de son espèee, dans
un conseil entièremenl catholiijue. De cinq a
SEPTi nous pouvons encore allendre deux
ans pourêlre a manche? Que Ie Progrès el
ses clients prennent patience! Patience, dit-
on, vaul mieux que rage.
Nous Irouvonsdans lesjournaux de Paris
la nouvelle suivante
Lejournal I'Yonne nous apprend que
Lundi soir, a huit heures, a été déposée dans
les bureaux du journal, a la requêie de M"e
Marie Gaily, en religion sceur Sainl-Léon de
la Sainte Enfance, dorniciliée autrefois a
Saint-Léger Vauban, et actuellemenla Sainle-
Colombe, prés Sens, a la maison-mère, une
assignation a comparaitre leVendredi 4 Mai
devant le tribunal correctionnel d'Auxerre,
et concluant contre M. Bamot, gérant, et M.
Albert Gallot, propriétaire el imprimeur du
journal, a des dotninages et intéréts envers
la plaignante.
Or, le Progrès a persisté a insiouer jus-
qu'au bout, malgré un acquittement pé-
remptoire, que la Sceur St-Léon pouvait bien
êlre coupable, et que le ministère public en
appelait du jugemenl d'Avallon, qui la ren-
voyait absolument absoule de l'absurde accu
sation qu'on avail voulu faire peser sur elle.
Ce monsieur, dés son enlrée a la Chambre,
a tenu a prouver qu'il est quelque chose et
que mème il veul tenir les solennels engage
ments contraclés par lui envers ses électeurs.
Son premier mot a été un projectile contre
la monacaille. Le citoyen voudrait bien que
celle-ci soit exclue du corps électoral el per-
dre son droit de cité dans noire pays. Cela
promet! Allons Paul, lancez-vous, mon gar-
couVousavezdu toupet, de la faconde,
une belle chevelure, dit-onvous avez une
corpulence que la Gazelle admire el puis,
pas plus de 37 ans. Que voire précieuse
personne couvrede son ombre lutélaire notre
croüte lerrestre! C'est plus qu'il n'en faut
pour faire son chemin el prouver, pièces en
main, qu'au grand avanlage du clérical, le
libéralisme a bien fait de vous meltre en
avant.
A PROPOS DE L'ÉLECTION DE M. JANSON.
Bruxelles s'est prononcé sur la candidatu
re de M. P. Janson. Le républicain-sociahsle I
l'a emporté sur son compétiteur doctrinaire.
Ce résultat était prévu. Le socialisme ne vou-
lanl que Ie renversement total des principes
conservateurs de la sociélé contemporaine,
de l'ordre politique en Belgique, le Janson
radical devait nécessairemenl éclipser le Go-
biet d'Alviella du libéralisme mesquin et tra-
cassier. Bruxelles capitale a dit par le vole
de ses boulevardiers et de ses héros de café
et d'autres lieux, qu'elle enlendait applaudir
une nouveauté dans la personne de M. Jan
son. Ce Monsieur en veul avant tout aux pré-
tres, aux moines, a loule la cléricaille; il en
veutsurlout a l'égalité des Beiges devant la
loi commune, c'en estassez!
Les prudents doctrinaires ne voulaient pas
de lui. il était comprometlant: i! voulait jeter
le masque, se monlrer a figure découverte,
être logique et conséquent. Le doctrinarisme
a été envoyé aux vieilles lunes, a été jeté par
dessus bord, et le gouvernail de la barque
libérale ou mieux de la barque radicale, se
trouve présentement confiéa des mains plus
énergiques el plus süres. Tant mieux! Car
enfin, nous avons intérét, nous, a savoir net-
lemenl ce qu'il veut, ce libéralisme de la ca
pitale qui prétend s'imposer au pays et dou-
ner ses ordres absurdes avec ses prétenlions
ridicules a ces provinciaux arriérés, qui s'i-
maginent encore que le pacte de 1830 n'est
pas la grande duperie dont parle M. Laurent
dans la Flandre libéraleet au sujet de la-
quelle eet irréconciliable s'épanche journelle-
ment en moqueries et ricanements qui se-
raient d'un grotesque achevé, si les procédés
de cel individu ne comportaient pas un dan
ger sérieux el réel qu'il est bon de conslater
et d'établir.
Encore une fois, nous disons que le libé
ralisme suit sa penle naturelle, qu'il aboulit
nécessairement a la haine la plus seclaire et
au socialisme le plus brutal
Nous ne sommes pas seuls a Paffirmer.
Des hommes politiques, que Pon ne songera
jamais a nous endosser, pour la bonne raison
qu'ils neperdent aucune occasion decroquer
le clérical a belles dents, des hommes de eet
accabit ont confié a lous les vents de la pu-
blicilé l'aversion que leur inspire l'avène-
ment du Jansonisme el de loutes les folies
qu'il doit inéluctablement engendrer.
(Test grace a ses cafardises, a ses déclama-
tions, hypocrites a son prétendu respect pour
la religion de nos pères, que pendant de
longues années le libéralisme a réussi a se
faire accepter a l'égal d'un parti politique
honnète et loyal. Que de dupes n'a-t-il pas
fait sous ce vernis de modération dont il vou
drait bien encore couvrir ses tendances véri-
tables? Heureusemenl, les comédies les plus
en vogue, finissent par perdre les sympa
thies populaires,et quand Ie Judas monlre le
boutde l'oreilie,les coups de sifflet des désap-
pointés du lendemain servent de réponse aux
'admirateurs de la veille. Ne co>mmentons pas
davanlage le résultat de l'élection du 30
avril.
Le Janson a rendu au parti catholique un
Writable service. Sa personne sera doréna-
vant Ie seuf. drapeau libéral possible. Ne
serait-ce pas le cas de dire que le Janson est
Ie libéralisme ou qu'il n'est rien?
Nous lisons dans Impartial du 6 Mai:
La journée du 28 Avril sera memorable
dans les annates de notre arrondissement;
elle prendra mème les proportions d'un évé
nement politique considérable dans l'histoire
du pays.
Depuis 1837, la majorité électorale était
aux mains de meneurs qui s'inlitulent
raux, adjectif qui, en lui-mème, a une si
gnification trés-sympalhique et trés-séduc-
trice, mais qui, en réalité, ne conslitue pour
plusieurs qu'un masque de la liberie, habi-
iement fabriqué et couvrant le visage ren
frogné du despotisme et de l'autocratie. Sa-
medi dernier, la majorité a viré de bord
notre arrondissement a recouvré son indé-
pendance et sa volonté en condamnanl so-
lennnellement le régne de i'exclusivisme.
Justice a été faite des préjugés absurdes
qui avaient longtemps égaréles esprits.
Le libéralisme a eu beau redébiter ses
vieilles calomnies contre le clérical, l'influen-
ce occulte, la domination du clergé; pröner
l'indépendance du pouvoir civil, le progrés,
les lumiéres, la civilisation moderne et le
resle; abreuver d'insultes ses adversaires,
l'opinion publique s'est éloignée de lui ets'est
prononcée d'une maniére éclatante.
Le corps électoral tout en tier était pré
sent. C'est un honneur pour notre villeet
les cantons d'avoir montré ainsi au pays que
chacun y comprend ses devoirs civiques, en
mesure l'imporlance et se fait une obligation
de les remplir. II n'y avail d'absenls que les
morts el les malades, et encore bien des
malades se firenl conduire a l'urne électora
le. On cite mème des électeurs qui sont re-
venus expressément d'llalie et de France
pour déposer leur bulletin en faveur du
candidal conservateur. Honneur a eux! Hon
neur a tous ceux qui ont contribué au triom-
phe de la grande cause que nous défendons!
A part quelques protestations contre
l'éligibililé de M. De la Roche, le scrutin eut
lieu dans le plus grand ordre et avec la plus
parfaite régularité.
A une heure, il était terminé el M. De la
Roche était proclamé sénateur.
Une immense acclamation accueillitce
résultat el cette acclamation eut sou reten-
lissemenl dans toule la ville. L'on put voir
clairement que le vieux joug libéral, qui in-
spirail naguére laul de crainte, était brisé a
jamais. On eüt dit que notre ville était deli-
vréed'un poidsqui l'accablait.
Vers trois heures, plusieurs sérénades
furent données au nouvel élu, au milieu
d'un enthousiasme indescriptible.
Et quand quelqti'adversaire, usant peu
poliment du droit que posséded'aprés
une tradition lout condamné de maudire
ses juges pendant vingl-quatre heures. ris-
quait un coup de sifïlei ou un a bas la calot
te! les cris de Vive De la Roche! Vivent les
Cutholiques! retentissaieut plus puissanls
et èloulfaient les cris d'agonie du libéralisme.
i) Les manifestations durérent jusqu'au
départ de M. De la Roche. II est vrai qu'une
bande de voyous voulut les inlerromprea
différentes reprises, en injuriant de la facon
la plus grossiére I'homme de bien et de dé-
vouement qui venail de triompher d'une
maniére si remarquable. Mais celui cijugeant
que dés individus de cette trempe ne méri-
laient pas mème son mépris, ne leur opposa
que le silence du dédain.
Le soir, pendant que les musiquescir-
culaient parloul en jouant leurs plus gais
pas-redoublés, plusieurs scènes regretlables,
provoquées par les excitations de la gueuse-
rie, qui sillonnail la ville en braillant u bas
Malou! eurent lieu dans la rue de Mons.
Comine a Gand, a Malines, a Anvers, a Lié-
ge, etc., etc., on voudrait en rendre les
calholiques responsables; mais on sait bien
qu'il n'y a qu'un parti de I'émeule en Belgi
que, et ceux qui sont reslés calmes dans des
défaites successivesne commellent pas
dans la vicloire, des excés contre leurs ad
versaires.
A-l-on jamais vu en effel, les calholi
ques. lors de leurs victoires, promener pen-
dnnl des semaines entiéres les insolents tro-
phées de leur triomphe? Les a-l-on jamais
vus prodiguer l'insulte a leurs adversaires
politiques? Ont-ils jamais provoqué chez la
populace ces manifestations écceurantes dont
nous avons été lémoin si souvent? Ont-ils
jamais brisé les carreaux a coups de pierre,
comme on l'a fail encore chez nous Samedi
dernier? Ont-ils jamais badigeonné, ainsi
que cela s'est fait dimanche, les maisons des
hommes qui ne partagent pas leurs opinions
politiques, avec un enduil que nos préten lus
libéraux paraissent affeclionner tout parlicu-
hérement, puisqu'ils s'en servent en toute
occasion, et dont jusqu'a ce jour ils nous
avaient honoré d'une maniére spéciale?
i> Poser ces questions, c'est les résoudre.
Tout le monde connail en ville les individus
qui sont capables de recourir a de pareils
moyens de vengeance, et ce ne sont pas des
calholiques.
Mais arrétons nous la. Ne faisons pas a
nos adversaires l'honneur de nous étendre
sur le passé: pour nous et contre eux, nous
avons l'avenir. Nous leur promettons que
nous saurons en profiler.
Si nous voulions imiter maintenant nos
doctrinaires, nous' pourrions tirer de l'élec
tion qui nous occupe une déduction grave
et sérieuse, c'est que nos trois députés se
trouvent dans une position excessivemenl
fausse.
Le mandal qui leur a été donné en 1874
est netlement révoquè par l'élection d'un
candidal qu'ils ont combatlu a outrance. Et
la révocation a eu lieu avcc pompe el solen-
nitè.
»Le vote a été une manifestation,une gran
de protestation. Voyez: en 1874, sur 2,132
bulletins valables, M. Winqz obtenait 1,113
suffrages et M. Baalard 999; soit 114 voix
en faveur de M. Wincqz. En 1870, M. Ansiau
obtenait 1,092 suffrages sur 1,181 bulletins
valables et M. Van den Brceck 1,088, soit un
écarlde 37 voix au préjudiee de M. Van den
Brceck. Aujourd'hui, sur 2,098 bulletins va
lables, M. De la Roche obtient 1,123 suffra
ges, tandis que M. Ansiau n'arrive plus qu'a
976, chiffre inférieur a ceux de MM. Van
den Brceck el Baalard en 1870 et 1874.
En examinant les résultats de chaque bu
reau, on voit que les progrès des conserva
teurs sont considérables dans tous les can
tons, a l'exception du canton de Lessines oü
nous avons perdu un peu de terrain par le
fait d'un personnage influent de ce canton,
qui a travaillé activement pour le candidal
liberal, tandis qu'il s'élait abstenu en 1874.
Ces remarques sont utiles. Les chiffres
ont une éloquence irrésistible; et de ces
chiffres il résulte que le corps électoral a
hautement révoquè le mandat accordé pré-
cédemment a MM. Boucquéau, Houlart et
Palernoslre.
[.'arrondissement de Soignies n'a plus
désormais qu'un seul mandalaire muni d'une
commission intacte, c'est M. De la Roche. Les
autres ne sont plus que des députés in par-
tibus.
Vüila tout ce que dit le scrulin du 28
Avril.
Deux élections auront lieu dans notre
province le 28 mai prochain.
Les électeurs des cantons de Bruges seronl
convoqués pour nommer un conseiller pro
vincial en remplacement de M. Werner de
'T Serclaes, décédé.
Les électeurs du canton d'Oostroosebeke,
auront égaletnent a élire un conseiller pour
remplacer M. Van Oulryve-d'Ydewalle, élu
représentant.
KANTOOR
van den
Notaris CAFEÏNE.
TE WATQU,
OP MAANDAG 44de" MEI 4877.
om 3 ure namiddag te Beveren, ter
herberg de Zwaan, bewoond door den
heer Joseph Top.
OPENBARE VERKOOPING
van
GEMEENTE LEYSELE, naby
de Flassche.
De hoeveelheid van 4 hektare 44
aren 40 centiaren ZAAILAND. S. D.
nummers 593 en 594, palende aan de
Gemeene- en de Groenestraat en ver
deeld in 3 koopen.
Deze met tusschenkomst van den
Notaris DEB0Q, te Oostvleteren.
OP DINSDAG^22™"mEI 4877.
om 2 uren precies namiddag, te Bc-
veren-PIaats, ter herbergde Zwaan»,
bewoond door d'heer Joseph Top;
OPENBARE VERKOOP TNG
van
Schoone en Goede
KAAILAIVD EN,
gelegen te Beveren, dicht bij den
steenweg van Rousbrugge, naar Ber
gen, samen inhoudende 44 hektaren,
88 aren, 39 centiaren,bij uithangende
plakbrieven verdeeld in 46 koopen.
Gebruikt door verscheide.
Yoor alle inlichtingen gelieve men
zich te begeven ten kantoore van den
Notaris CAPELLE, te Waton.
Ruchtbaarheid.
van allerschoonste
en
aSituien ïper.
MAENDAG 44 MEI 4877,
om 40 uren fix voormiddag, ten sterf-
huize van de vrouw weduwe Deseure-
Jolyt, in de Meenenstraet, binnen de
stad Ypre, zullen er openbaerlyk ver
kocht worden al de Meubelen," Mena-
giegoederen, Winkelgeriefen verdere
meubilaire voorwerpen zich aldaer
bevindendeen bestaende namentlyk
in
Keirselaren Secretaire, Kassen, Com-
moden, Pupiter, ronde Tafels, andere
Tafels, geboureerde Zetel, andere Ze
tels. Stoelen, extra schoone Shouw-
Garniture in Albatre, Pendulen,
schoone Schilderyen, groote en kleine
Spiegels, Kaders, Vazen, Posturen,
Kandelabers, Kandelaers, Quinquets,
Vloer- en Tafeltapytten, Ledekanten
en nachttafel in Acajou, andere Lede
kanten en Nachttafels, Lavabos Hand-
doekstaensels, Matrassen,Hoofdeinden,
Sargiën, Spreijen, Bedbehangsels, Ta-
feldwalen, Servietten, Handdoeken,
Stoors, Gordynenporceleinen Soepe
kommen, Saladieren, Groenselkom-
men, Dejeuner Tellooren; allerhande
Gleis- en Aerdewerk; Bier en Likeur-
karaffen, Huillière, Wyn-, Bier- en
Likeur-Glazen; Messen, Lepels en
Fourchetten, Vleeschvork; allerhande
Stoven, yzeren Kommen, Potten- en
Pannen; koperenCasserollen, Mooren
en Mar mitten en al ander Keu ken-
gerief.
Schoon kinder Rytuig op drie wie
len.
Toog, Vitrienen, Staensels, Doozen
en verder Winkelgerief.
AI met gereed geld en verhoog van
den 40n penning.
Door het ambt van den Deurwaer-
der VERHAE6HE, te Yper
STUDIE
TEOOSTVLETEREN.
WOENSDAG 46 MEI, 4877,
om 4 ure ter herberg van Pieter De-
ramoudt, te Oostvleteren,
van
4° Een Boom-Plantsoen en Taillie
Bosch te Reninghe, bij de Pypegaele,
groot 52 aren 50 centiaren, onver-
pacht,
2° Een Idem, te Westvleteren, bij
de Ruslplaets, groot 4 II. 34 A. 60 C.;
onverpacht.
En 3° 39 aren bebouwd Land, ook
te Westvleteren, bij de Rustplaats,
gebruiker Deroo-Laesen.
STUDIE
van
Moester 1AICHE,
Notaris te Dixmude, Noordstraat.
N° 38.
OP DONDEDAG, 47 MEI 4877,
om 4 ure namiddag, ten verzoeke van
den heer Maes-Vandamme, grondeige
naar te Iseghem.
KOOPDAG
te Merckem, aan de Melane,
van
40 KOOPEN Kepers van 30 tot 50
centimeters dik.
20 KOOPEN Haag- en Stopperssen.
40 KOOPEN Sparresnoei.
30 KOOPEN Sparrebusschen.
20 KOOPEN Larixen.
KAN TO OR
Notaris M A II E E"
te Ypre.
ZATERDAG 26 MEI 4877,
2 uren nanoen, ter herberg den Oli
fant, te Ypre,
Olienfiarc Verknoping
in ééne zitting
van
4» 7 heet. 7 a. 20 c. ZAAILAND, te
Moorslede verdeeld in 47 Koopen.
2° 28 a. 50 c. LAND, te Langhe-
marek.
3° 97 a. LAND, fe Westvleteren.
Al zeer wel gelegen om er op te
bouwen.
En 4» Een HUIS en ERF, te Ypre,
zuidzijde van 't Paradijstraatje n" 5,
gebruikt door Delaurie.
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Contradiction. Les enneniis de l'Eglise
ont longtemps accuse les religieux des deux sexes
de n'êlre que des fainéanis inutiles, vivant aux
dépens de la société appauvrie. Ce repcoclie
généralement faux, avail une portee dangereuse,
car it s'adressait a lous les citoyens inaclifs du
monde laïque il I'ormait le principal argument
des révolutionnaires radicatix, dont le règnearri-
vera prochainement, si Ie concours du libéralisme
leur est mainlenti. Depuis peu, le thème aceusa
leur est change: les convents ne sonl plus peuplés
deparesseux; au contraire, ce sont des fabriques
et des boutiques qui travaillent a un bon marché
lel, que la concurrence est rendue impossible. Un
excite contre eux la classe ouvrière, on va jusqu'a
en demander la feimeture, toujoursau nom de la
liberie et du progrès social el économique.
Ne snffil-il pas d'exposer ces odieuses contra
dictions pour en faire justice au tribunal de la
science el de la raison
Ce que coute un soldat. Au moment
oü les graves événements politiques du jour atti-
rent l'attention du public sur les années des diffé
rents peoples d'Europe, il n'est pas sans intérét de
savoir a combien revient la dépense annuelle de
chaque soldat dans chacun des Etuis européens ci-
dessous désignés
L'Angleterre dépense par au pour un soldat
2,000 fr., la Russie, 1,202, la France, 1,172, la
Belgique, 1.047, l'Allemagne, 97b, la Turquie,
922, l'Italie, 917, le Danemark, 800, l'Espagne,
775 et l'Autriche, 720.
Sur les dépenses totales qui sont en rapport
avec l'effectif de l'armée de chaque Etat, il est
appliqué exclusivement a l'entrelien de l'armée de
terre et de la marine en Russie, 34 p. c., en An-
glelerre, 33 p. c., en France, 32 p. c., en Dane
mark, 29 p. c. en Allemagne, 27 p. c. en Tur
quie, 23 p. c. en Belgique, 21 p. c. en Autriche,
19 p. c. en Italië et en Espagne. 16 p. e.
van den
Notaris BSE18SMt>.
van den