1 II I i I j f ■- phiquesde M. Tabbé Van Weddingen, Vau- mónier de la Cour, ont élé couronnés par TAcadémie? Ignorez-vous ce que le grand évêque de Poitiers, plus compétent que vous. Monsieur, el coinme philosophe et comine écrivain, vous pouvez le reconnailre sans aucun effort de modeslic, ignorez-vous ce qu'il vienldedire des travaux apologétiqufs de voire Cardinal de Malines? Parmi lesoeo- vres de celui-ci, je vous recommande lout parliculiérement les volumes intitulésla question religieuse rèsoiue par les fails, car vous y trouverez quelques pages qui vous conviennent, surtout celles off il traite de Taction de TEglise sur le progrés inlellec- tuel, moral el social. Quand vous les aurez lues, Monsieur, vous vous avouerez a vous- même que tout voire discours est a refaire. En attendant, je vous le conseille en ami, bornez-vous a la pure politique, el Ie clergé vous laissera dire et faire. C'est juslement paree que, sons prétexte de politique, vous voulez enchainer la liberie de TEglise, que Ie clergé proteste el proleslera, agit el agira, résiste et résislera. Voussavez parfaitement, Monsieur, que vous et les vótres vous voulez le monopole de Tenseignement. Les plus francs parmi vous, ne déguisent pas cette prétenlion, et its veulenl la réaliser législativement, comine sous Guillaume premier. Les moins francs espèrenl y arriver par Taction administrative, en praliquanl avec Constance Tinfidélité a la Constitution de 1831. Eh Lien! Qu'esl-ce que eelaC'est le plus monslrueux des des- polismes, le despotisme intellectuel. Aux frais des coutribuables, c'est-a-dire, en gé- néral, des families cbréliennes, fidèles a TEglise, vous voulez iinposer vos doctrines, vous voulez organiser une doctrine d'Etat, une religiond'Etal, ou,si vous Taimez mieux, une irrèligion d'Etat. N'est-ce pas la, au au nom de la separation de TEglise et de TEtat, con fond re les deux puissances, les ab sorber a voire profit, et unir TEtat a la reli gion des loges? C'est évidemmenl r.etrogra- der au Césarisme antique; c'est oublier les conditions essenlielles de la civilisation chré- tienne; c'est vouloir faire du progrés a re- bours. Vous n'v parviendrez pas. Nous avons Tame trop haute. C'est de tout cceur, Monsieur queje souhaite a la voire de se relever. Un Belge. L'amendement de M. Janson, tendant a exclure les religieux de Télectorat en les excluant du droit de propriété, donne lieu dans la presse libérale a une intéressante polémique. Le journalisrne doctrinaire témoigne la crainte, assez justifiée au premier abord par Ie texle même de Tamendement, que M. Jan son n'aboutisse malgré lui a reconnailre et a proclamer au profit des convents la per- sonnification civile. Les journaux jansonistes se préoccupenl surtout, de leur cólé, du résuhat immédial de Tamendement qui est de meltre les reli gieux hors du droit common, a raison de l'habil qu'ils portent et des vceux qu'ils ont fails. C'est la, disent - i Is, une mesure émi- nemment libérale et, a ce litre, il faut l'ap- puyer. Le citoyen Janson lui-même est inlerve- nu dans Ie débat, dans le bul de répon- dre aux objections doctrinaires. En réalilé, il n'aboulit qu'a les confirmer. «J'estime, dit-il, que les biens de main- inorlene peuvenl pas servir a créer des élecleurs ficlifs a l'aide d'un syslètne essen- tiellement frauduleux qui consiste a en aitnbuer la propriété a des propriélaires ficlifs. Voila du pur gachis! II suffit pour s'en convaincre de se rendre compte de la valour des mots. Qu'est-ce qu'une main-morte? C'est la propriété d'un ètre moral auquel la loi re- connait ficlivement une capacité juridique. Mais pourquecelle main-morte oxiste.il faut bien que le legislatuur saneïionne la fiction de droit sur laquelle elle repose. C'est ce qui a lieu, par exemple, pour les hospices, les bureaux de bienfaisance et les congregations religieuses reconciles. Hors ces cas, la main morle n'esl plus même une fiction, c'est un fanlóme, une impossibility légale, un non-sens, un effet s ins cause. II n'est pas concevable qu'une corporation rt ligieu.se uon reconnue soil propriétaire dans noire pays. Pourquoi? Parce qu'aux yeux de la loi cette corporation n'existe pas et que Ie néant ne saurait avoir de droits. De toule nécessité il faut done que les biens affeclésdans ces conditions,a Texercice du culte, a Tenseignement. au soulagemenl des malades, etc., etc. soient possédés par des particuliers. L'amendement de M. Janson n'a done point de veritable raison d'etre et n'est fondé sur aucun principe juridique sérieusemenl soute- nable. Aussi Ie dépulé radical de Bruxelles esl-il oblige, pour élayerson sysléme, de recourir a des subtilités de la force de ce!Ie ci En réalilé le propriétaire apparent n'est qu'un prète-nom; les biens sonl affeclés aux besoins d'une corporation religieuse qui en dispose, commesi la propriété pou. vait résider en son chef; eest en ce sens que les biens lui appurliennenl. II n'esl pas un étudiant en candidature en droit qui ne soil de taille a refulerce vulgaire sophisme. Qu'esl-ce en effet, que la propriété sinon le droit de disposer d'une chose en maitre, de Taffecler soit a son usage per sonnel soit a l'usage d'aulrui? L'argu- ment de M. Janson, loin de prouver que les religieux ne sont pas propriélaires nous montre au contraire leur droit de pro priété en plein exercice. Mais ces ergoteries laissent entrevoir le veritable but de Tamendement de M. Janson. Ceque Ton veut, ce n'esl pas atleindre une insaisissable main-morte; c'est enlever, sous prétexte de main-morte, aux religieux le droit de propriété individuelle. M. Janson lui-même reconnait que la le gislation actuelle qui voil dans les religieux des citoyens comme des autres, est insuffi- sanle pour atteindre le but de proscription poursuivi parle libéralisme. «La main-morte dit-il, est une fraude qu'il faut absolument réprimer par des mesures décisives. II con- viendra d'examiner les moyens a prendre pour assurer Texéculion des lois qui la prohibent. La Flandre libérale, repro- duite par I'Etoile, émettait hier la même tdée iI faudra, dit elle. emprisonner la fraude dans les mailles plus serrées d une législalion nouvelle. Cette législation nouvelle, il est aisé de s'en rendre compte, doit nécessairement sorlir de la Constitution et s'attaquer en outre au droit de propriété lui-même. Que M. Janson, qui est socialiste, ne s'effraie pas de ce pre mier coup de sape, donné a un principe et a un ordre social qu'il abhorre, nous le com- prenonssans peine; mais il est de gros bon nets doctrinaires qui feront bien de réfléchir. Aux yeux de bien des gens, trés-prompts a passer de la théorie a la pratique, il y a plus de motifs et surtout plus de profits a exclure un hommedu droit de propriété parce qu'il a des millions que parce qu'il lui plait de se vélir de bure el de marcher picds-nus. LA QUESTION SOCIALE. En Belgique comme en France, comme en Allemagne, en Suisse, en Italie et ailleurs, le parti, appelé la-bas le parti radical et ici le parti gueux, cherche avec une rage tonjours croissanle a öler aux calholiques lome leur liberté. On ne veut souffrir ni nos prières publi- ques; nos manifestations tonjours paisibles et honnètes, déplaisent souverainement aux partisans du progrés.... a rebours, Debout ou assis, dans la rue ou enfermés chez nous, partoul el en loutes circonslances, nous gè- nons ces messieurs. Pour bien faire, nousdevrions nous rend re invisibles. II ne s'agit plus dedemander par quel les concessions nous pouvons gagner les bonnes graces d'adversaires grincheux el fous d'orgueil el de haine. Nous devons dis- paraitre, on ne veut plus de nous Décidément, cette farce durera-t-elle ton jours Parce que Ie maitre des menleurs el le souverain pontife de la gueuserie. Voltaire Ie Cynique, ordonnea ces disciples d'étouffer le eatholicisme dans la boue, lout ce qu'il y a de mauvais, de polisson el de crapuleux, tout ce qu'il y a de houeux et d'ordurier se léve contre nous et chcrche a nous étouffer. Et vraiment, Tivraie est forte. Elle est féconde et ses racines ne craignent ni la dent meurtrière de I'msecte in le soc de la char- rue sa sentience ne souffre pas des froids baisers du vent du nord. Elle pousse el re pousse tonjours le front sous le vent d'ini- quiié qui souffle avec violence il est vrai, mais qui se lassera.il bien vite si nous élions unis, décidés a ne pas céder, forts de noire droit? On prend souvent pour resignation ce qui n'esl que mollesse et lacheté. Beaucoup de nos amis laissent lomber les bras et disent en soupirant Oui, Ie mal est grand, mais ou est Ie remède? On ne le trouvera certainemenl pas, ce fameux reméde, en restant tranquillemenl au coin de son feu, admirant la flamme qui pétille. On ne le trouvera pasen regardant, calme et résigné, Ie flot d'iniquilé qui monte, entrainant renversanl lout sur son passage. On ne le trouvera pas surtout en refusant de payer de sa personneel de sa bourse. Nos amis de Soignies ont lutlé pendant de longues années. Ca n'ira pas, disaient les tiédes. Ca n'ira pas! La belle phrase inven- lée sans doute par des gens qui se donnent une hernie ricn qu'en regardant travailler. Cela doit marcheront dit les coura- geux défenseurs de la bonne cause, el, ma foi, voyez Ie résultat Aide-toi et leciel t'aidera! On connait la fable du charretier embourbé qui deman- de a Hercule de le tirer de ce mauvais pas. Ledemi-dieu veut bien donner un coup d'é- paule; mais il ordonne a I'aulre de travailler, d'enlever les obstacles, de combler les or- niéres... Et le char s'en va tout seul. Nous aussi, nous sommes plus ou moins embourbés. La boue se soulèvecontre nous; plus nous reslons sur place, plus nous ris- quons de nous enfoncer. Marchons. Le repos est dangereux pour nous et I'inactivité est mortelle. Notre pays est malade, la Belgique est a refaire. Off sont ces hommes énergiques, tonjours sur la brèche, défendant la patrie contre ses ennemis du dedans et du dehors? II y en a encore, certainemenl, mais on aurait vite fini de lescompter. Cc sont surtout les classes laborieuses qui ont besoin d'èlre revues et corrigées. Nos adversaires sonl plus prévoyants que nous, lis savent qu'ils seront les maitres ab- solus, quand ils pourront disposer de l'élé- menl populaire. Et voyez quel mal ils se donnent! Leur plan est bien simple et leur route est toule tracée. Ils vont droit au but.II faut, disent- ils, soustraire le peupie, les pelits, les faibles, a Tinfluence du clergé. C'est-a-dire, il faut préparcr une généra- lion de libres-penseurs et d'athées. L'ouvrier libre-penseur songe-t-on assez souvent et assez sérieusemenl a ces trois mols qui ont une signification terrible? L'ouvrier libre-penseur, c'est-a-dire l'hom- me qui passe sa vie au milieu des privations, des contrariétés el des déboires, el qui n'es- pére rien aprés la mort, pour qui il n'y a rien, ni chatiment ni récompense, au-dela de la tombe. Mais c'est horrible Depuis quelques années nous avons vu la fin de plusieurs grands criminels. Thomassen, le rnalfaiteur de Bremersha- ven, voulail faire sauler un navire et luer quelques cenlaines de passagers pour s'assu- rer de fortes primes d'assurance. Ce libre-penseur voulail jouir a tout prix. II résolut de voler et de luer. Tant pis pour ceux qui le gênaient. La machine infernale, inventée par ce moristre sauta trop lót. Blessé, trompé dans son attente, découragé, Thomassen ne voulul pas laisser a la justice humaine le temps de le frapper: il se lua. C'était un homme «logique» un bon éléve de Técole du progrés. On coiriprend son raisonnementJe ne posséde rien et, cependant, je voudrais ètre riche. La nature qui a créé la lerre et le ha- sard qui me fit naitre, m'ont indignement volé. Je proleslede toiiles mes forces. Quand je serai mort, tout seia mort, et qu'aurai-je fait ici bas J'aurai travaillé, sué, rendu peine, souffert. C'est une duperie, une cruel le ironie du sort. Je me révolte contre tout cela. II me faut de Tor et des jouissances. Je eon- nais le inoyen de me procurer ce que je dé- sire. Si je réussis, tant mieux pour moi et tant pis pour mes viclimes. Si je ne réussis pas, une petite pression du doigt sur la dé tente de mon revolver et tout est dit: Je me reslilueau néant. Quel pied de nez pour les gendarmes qui arnveront trop tard et pour la justice humainequi nepourra juger qu'une charogne. Tous les libres-penseurs ne raisonnent pas comine Thomassen, mais tons approiivenl ses conclusions: au bout du fossé la culbute. Cinq pieds de lerre sur le cadavre et quel- I ques gazons ou une pierre sculplée pour j couvrir le tout. Aprés cela, un discours pour, engager d'aulres Jibres-jouisseurs a mourir de la même mort.' Le suicide est, d'aprésces messieurs, une porte de derrière qui sert aux vainqueurs. Ces doctrines abominables sonl prèchées tous les jours aux ignorants el aux faibles. Si nous nous croisons les bras, nous faci- 1 itons la propagation de cette morale indé- peridante qui s'enseigne dans les écoles sans Dien el dans les conférences gueuses. Veiüonsdone au grain. Dans nos combats pour la bonne cause, ne nous conlenlons pas de travailler au triomphe de nos candidals. Nous devons régénérer le pays. Soutenons les bons journaux populaires, propageons les ouvrages écrits pour le peu pie procurons des ressources aux écoles calholiques, a ces écoles oü la jeunesse ap- prend a craindre Dieu, a aimer le prochain et a défendre la patrie. A cólé du Denier des écoles, patronè par la Loge, ayons notre Denier des écoles calho liques Que chaque cercle.que chaquesociélé chrétienneait son tronc du Denier de la lulte. Les pelits ruisseaux font les grandes riviéres. Une toute petite obole versée tous les jours par tous les membres, forme bienlót une belle somme. Puisse cette idéé être adoplée ici el ailleurs! Puissent nos amis se monlrer aussi énergi ques et aussi dévoués que nos adversaires Quel changement nous verrions en peu de temps La gauche a dü se convaincre, dans les séances de vendredi el de samedi, qu'elle a des chefs très-gauches, qui la compromettent au lieu de Ia servir. M. Malou a prouvé, ciair comme le jour, que M. Frére, en voulant frapper les curés électeurs, n'avait pas vu plus loin que le bout de son nez, et que son amendement frappait 8626 personnes logées gratuileinent par TEtat et non compris les fonclionnaires provinciaux et communaux. Voila le résultat net de cette proposition digne d'un étourdi, et non d'un homme d'Etat. Du reste, le Syl labus constitutioneel prohibe de pareilles exceptions. Quant a Tamendement de M. Janson, il est tout aussi perspicace, et pour son début, le démoc.soe est bien malheureux avec cel amendement, ou nous aurions la propriété en l'air, qui ne serait a personne, ou nous aurions la main morte. M. Malou Ta trés-bien dit Vous ne pouvez admeltre qu'il y ait en même temps pour le même objet, et de- vanl une mèmecour, deux procés, Tun élec- toral, Tautre fiscal. Dans le premier, la cour déciderait que le moine n'est pas propriétaire; dans le second, qu'il doit payer les frais de mutation, done qu'il est propriétaire. En présentanl une aussi colossale niaiserie, M. Janson croyait sans doute qu'il siégeait encore, non a la Chambre, mais au Jurdin Joyeux. Un autre point très-essenliel a relever dans le discours de M. Malou: le directeur des contributions direclesdans la province d'An- vers a dénoncé fiïKBt déclarations de pa- lentes comme suspectes de fraudesEt on ne prendrait pas des mesures contre une pa- rcille infection du corps électoral M. Woeste a pris a partie M. Janson, qui l'avait attaqué, el il a été impitoyable envers le grand Paul qui était bien petit aprés le discours de Thonorable député d'Alosl. M. Woeste a mis en évidence dans la Chambre Ie programme démoc soc de l'élu socialiste, et il Ta sommé de le réaliser. En 1869, M. Janson disail que« Cheure élail venue d'appelcr a la vie publique Tuniver- salité des citoyens, el le premier pas que rinternationalistc fait dans la Chambre, lend a reslreindre le nombro d'élécteurs! Et lui Tadversaire acharné des convents, demande leur personnification civile! En 1870, M. Janson traitait la Chambre des Représenlanls, telle qu'elle est constituée par des Beiges payant le eens électoral, de Chambre révolulionnaire et aujour- d'hui il vient s'asseoir dans cette Chambre, alors que, la même année, il avail déclaré que ses anlécédents lui paraissaienl incom- patibles avec Tacceptation d'un mandat con- féré par le suffrage des censilaires! La royaulé, l'armée ont été également maltraitées par M. Janson, et en réponse aux accusations de ce dernier, M. Woeste a p(1 dire en toute vérilé que la présence de l'élu républicain dans la Chambre est un peril pour nos institutions. Pendant le discours de Thonorable député d'Alosl, la gauche en general et M. Janson en particulier élaient trés-mal a Taise. Cela se comprend. On lil dans T In dépendance Nous croyonssavoir que l'élection de M De Larochesera invalidee par le Sénat Ten' quèle ayant déinontré que l'élu de Soignies n'étail pas eligible. Des bulletins portam |e nom de M. De Laroche se Irouvant nuls et leur nombre devantètre défalqué de celui'des volants, pour former le chiffre des suffrages va la bles, M. Ansiau se trouverait élu a Tuna nimité. Ceci est le droit strict; mais il na«ai" trait que la majörfté cléricale aurait bonne envie de easser tout simplement l'élection ce qui necessilerail une nouvelle convocation du corps électoral do Soignies. Le Journal dAnvers répond comine suit: Aulanl de mols, autant de bourdes' Nous croyons savoira notre tour que l'élection de M. De Laroche sera validée et que les inlri- gues ourdies par quelques barbons du doc- trinarisme sénatorial resleront sans effet. Ce que Imlépendance dit des billets portam Ie nom deM. De Laroche est un raconlar in- venté par un gueux dépité ou inspiré pem- èlre par la Fédération libérale. Quant au eens électoral de M. De Laroche, il est a l'abri de toute contestation sérieuse'. II y une dizaine d'annés un cas analogue s'est présenté au sujet d'un sénateur liberal dn Hainaul, de sorte que la question est tranchèe d'avance. C'est dommage pourle libéralisme, mais c'est ainsi. LA FRANC-MACONNERIE DÉVOILÉE. Aux documents nombreux livrés au public dans ces derniers temps, pour montrer au pays que le libéralisme est livré pieds el mains liés a la franc-maconnerie, le Nouvel- lisle de Verviers ajoule une piéce importante qui vient d'être distribuée a tons les.*, de la Belgique. La voici pour l'année maconn.-. 5877 PAR LE GR.-. OR.-. DE BELGIQUE. 1° Quelles sont les ar vies donl CE tal dé mocratique peul se servir contre Cullramon lanisme 2° Catéchisme libéral, conlenanl un ex posé sommaire el populaire des principes du libéralisme. L'auteur doit s'altacher sur tout a développer les cólés pratiques des questions faisant l'objel de ce travail. Le mémoire couronné sera traduit et publié en francais et en flamand. 3° Ehumanilêles sociétés humainespeu vent-elles se conserver et se développer sans idéé religieuse Que doit ètre cette idéeselon la raison Faire connailre les bases et la sanction de la morale selon Cêcole posiliviste el discuter si elles sonl su/fisanles pour le maintien de Cordre social. 4° Présenter un projel pratique d'appli cation de l'instruction laïque, gratuite el obligatoire en Belgique. 5° Exposer les principals ceuvres utiles dues u Cinitiative des tut .-. ou encouragées el soutenues par elles. Ce travail pourra embrasser Tétudedela Macon.-.dans tous les temps et dans tous les pays; toulefois l'auteur devra s'altacher spé- cialement a Tépoque contemporaine et retrou- veravecsoin tout ce qui se rapporte it la Maconn.-. belge. Cette planche montre, comme l'ajoute If Nouvellisle, que les préoccupalions des loges se portent principalement sur deux points: la persécution religieuseque le libéralisme inangurera lejour ou il redeviendra majorité dans notre Etat déinocratique ayant pour chef de cabinet le socialiste Janson ensuite le bouleversemenl de Cinstruction publiqtö au profil de Tenseignement sans Dieu. Par- tout se fait une campagne très-aclive pour enlever les derniéres traces du christianisme a nos écoles officielles; eh bien, 1'on voit d'oii part ce mouvement et a quel mot d'ordre obéissenl les comités scolaires el les instilu* leurs de la libre-pensée. II importe done plus que jamais que tous les geus de bien veillent el s'unissent pour résister aux tendances du libéralisme athée el anarchique. JUBILÉ PONTIFICAL. De loutes parts on demande, a Toccasion de la grande fêlo qui se prépare pour Ie Ju- I I HI PROGRAMME DES QUESTIONS JilSES AU CONCOURS

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2