lu^ai Mercredi 30 12e année. N° 1,191. >- U Journal parait Ie Mercredi ct Ie Samedi. Les insertions content lb centimes la Irgne. Les réclames et annonces judtciaires se!patient 30 centimes ia ligne. Ou traite d forfait pour les insertions par année. Un numéro du journal, pris au bureau, 10 centimes. Les numéros supp'léinentairès commandés pour articles. Réclames ou Annonces, coütent 10 fr. les 100 exemplaires. C H E ]?I I X S BI Bi F K SB. 1 Décembre. Cdnliïies 7 -26', 2,00,'f-fe. LA ClMjUANÏAfNE ÉPISCOPALE DE PIE IX. On mande de Rome, 21 Mai, a 1'[friió'êrs Après la messe pontificale un grand nombre de pèterms. surlout de pélèrins Paris, qui partent demain. voulant saluér ünë löfsi&ncore Pie IX. sont monlés vers midi dans les salles du Vatican. C'esl anjourd'jjui* en effet, que le prince Altieri, au nom de la société romaine, devait offrir au Saint-Père, de la part de toules les nations calholiques, les dons qui sont rassemblés dans Fiimmense galerie dite galerie géographique. A midi, la salie est comble, el c'est en toute vérité qu'on peut dire qu'ici toutes les nations sont ras- semblées; j'y vois le baron de Ldë el la plu part des Al Iemands dont je donna is les ndrns l'aulre jour, a cóté de lord Debeigh pour les Anglais, du comte Sehérer-Boccarl pour les Suisses, de MM. Cannart d'Hamale, de Villermont et M. le comte d'Alcartfara pour les Beiges, des Höffandais, dés AmcriCains, des Pólbnais, des Espagnols, etc. Qdant aux Francéis, ce sont eux qui sont en plus grand nombre. A midi et demi, le Saint-Père apparait, en- touré de plusieurs cardinaux et de nombreux éveques, parmi lesquels NN. SS. de Bourses, de Montpellier, d'Aire, de Rale. Aussftól lë prince Altieri donne lecture en ilalien de I'd* dresse par laquelle il offre au Saint-Père lous les présents des calholiques de la terre ran gés dans les galeries de ('exposition qui va s'ouvrir lout aThetire. Rappelanl dans un noble lénga'g'é 'que Dieu. qui a donh'é Ids na- tious en héritage a son Fits, les a données aussi a l'Eglise, le prince a dit que les na- tioiis aujourd'hui apportaient leur tribui au souveratn de Rome, au Vieaire infaillible du Christ, faisarit serVir les produils de loules les industries el de tous les arts a proclamer la gaande unité catholique. Pendant la lécture de celfe belle adresse, le Pape avail donné plusieurs sigues d'appro- bation. Après le baisement des pieds par les 'membres de la noblesse romaine, il a pro- noncé eft réponse une aHocution dont li est fort heureux que nous puissions espérör Ie lexle, caraucun résumé ne pourrait donner Pidée de cetle parole a la fois si lendre et si forte, pleinë des accents de la spirilualité la plushaule el des plus énergiques appels au combat sans tréve contre ceux qui aspirent a dètruire le régne de l'église dans le monde. C'est tin doux et admirable spectacle, a dit Pie IX, que cette assemblée magnifique oti je vois les représeniants du monde catholique tout enlier unis dans les mèmes sentiments pour l'Eglise et pour son chef, ce dont lémoi gnent avec voire presence les dons que vous offrez au Pape. A ce propos, rappelez- vous comment les Mages, ayant déposé leurs présents aux pieds de l'enfant divin, trouvè- rent au sortir l'étoile qui leur enseigna le chemln. Et vous aussi, je l'espére, vous troüverez ou plütol nous avons ceite étoile. c'est Marie; inVoquons-la, prtons-la, pour qu'elle nous enseigne le chetqjn et que nous puissions, nous aussi, entendre le canlique des anges nous promellant le bonheür et Ia patx. Mais pour cela il fa ui cPmballre résolümenl contre tons ceiix qui veulenl ruiner l'Eglise, surlout en celte Italië qui verra, elle aussi, j'en ai l'espoir. luire un jour les consolations de la paix. Pour cela invoquons encore le grand patron de l'Eglise, Sl Joseph, afin qu'd veiTle sur elle et sur Pons. Ace moment Ie Pape s'esl levé el emb'rassanl loute l^ss'istance d'un regard, levant les mains avec un geste d'une mnjeslé que rien ne peul rendre, il a béni tous et chacun de ceu'x 'qui élaient la, ffiins left és personWes, dans leürs families, dans leurs patries, dans leurs travaux pour ce monde, dans leurs ceuvres poür l'aufre. L'émotion était telle que les sentiments n'ont pu se conlenir davantage. Au moment oti il se retirait, bénissant une derniére fois, il s'éleva une acclamation immense Vive Pie IX En vain s'efforcait-on de contenir les pélerins, les acclamations redoublaienl, et ies échos en retentissaient encore quand le Pape eut regagné ses appartements. La foule alors se disperse el se répand dans les salles de l'Expositionou ne sont pas en core exposés tous les objets annoncés, plu sieurs étant encore retenus a la douane, mais qui dèja présente un fort bel aspect. Dé3 l'abord, et aprés avoir remarqné le beau monument élevé par M, l'abbé Sire a l'lm- maculée Conception, on voil biett qu'on est dans le palais dé la jdstice el du droit, car les objets rangés dans le quartier qui appar- lienl a Tlialie sont désignés comme venant les uns du duché de Milan, les autres du duché de Modéne, d'autres encore du duché dé Parme. La Belgique est peut-ètre le pays qui, comparalivëment, a ènvové le plus de dons. L'Allemagne el i'Amérique elle-même sont également représenlées par de nom breux objets. La France, qui en compte peut-être moins, n'est pas celle qui se distingue le fnoitis 'par le bon goüt el le luxe. Les objets sont (Tailleurs disposés avec un art parfait et qui fait le plus grand honneur au jeune commissaire qui a fort aimablement et fermeinent dirigé tout ce travail, M. le comte Yvert. Ce qu'on remarque le plus, est certainement le tableau en tapisserie du ma- réchal Mac-Mahort, aves les vases en porce- laine dë Sèvres auxquèls il est joint. II y a aussi une magnifique chapeenvoyée de Poi tiers. M. le due de Nemottrs a envoyé ttne óroix avec un anneau de grand prix, et la princesse Blanche, sa fille, a offert un tableau peint par elle, représentant saint Louis, roi de France, entre saint Dominique et saint Francois d'Assise. Nolons encore l'anneau envoyé par l'Universilé catholique de Lille, Ie superbe calice envoyé par Lyon, dont j'ai parlé. Au surplus, je me borne pour aujour d'hui a ces quelques mots, me proposant de consacrer, quand elle sera compléte, une correspondance spéciale a cetle exposition. P. S. Huil heures du soir. Je reviens de Saint-Pierre, oti Ion chantait, a cinq heu res, les vèpres solennelles, suivies du Te Deum en actions de graces pour la cinquan- taine de Pie IX, et ce que j'ai vu la dépasse toute description. Je ne parle pa's des chants admirables qui emptissaient d'harinonie la basilique; mais c'est i'atlilude et la matlffes- talion de la foule dont il faudrait ponvoir rendre le grand caracière. A cinq heures et demie. I'immense vaisseau était a moilié rempli; a six heures, il n'y avait plus de place. A la grande foule des pélerins, la foule plus grande des Rom a ins était venue se join- dre, tétnoignant ainsi une fois de plus des sentiments de piélé et de fidélité dont elle esCloujours anirnée pour Ie souveratn pon- tife. A tin Romain qui était a mes cótés je demandais a combien il estimait a pen prés Ie chiffre des personrtes que conleoail la ba silique. A vingt mille, me répondit-il, el ce n'est peut-être pas dire assez. Et maintenant, entendez-vous ces vingl- milfe voix chanlant allernativemsnl avec le chcEur, les versets du Te Deum 1 Représen- tez vous eélte foule agenouillée en silence dans 1'atlente de la bénédietion du Sainl- Sacrement, el poussanl vers le Ciel ses ar- denles prières quand le cardinal Borrotneo récilait la prière pour le souverain Pontife. Jusqu'au dernier moment et dans l'espoir qu'il apparaitrail derrière le vitrail, qui for me le fond de la basilique, des milliers de regards s'élaient tournes de ce cóté. Nolez que dans la foule se montraienl nombre d'unifortHés de l'armée italienne. Au sortir, beaucoup d'autres officiers élaient au pied de la colonne, considérant ceite scèneiincotn- parable toutes les pontes de Saint-Pierre élaient ouverles, dans le fond et brillant au loin, les lumiéres de la confession; puis, sur le parvis et les immenses degrés une foule incalculable roulantses flols paistbles el in- interrompus sur loute la largeur de cette immense Scala jusque par dela l'obélisque que surntonle la Croix. Eu vérité, c'était la un spectacle plus digne du ciel que de la terre, et, ce qu'il faut dire, c'est que dans ce spectacle on prenait comme Pavanl-godt du triompheque nous fait espérer Pie IX et qui ne saurait plus larder. 22 mai. Je vous contais bier les magnificences de Satnl-Pierre et la grande manifestation du vrai peuple romain qui s'élait joint aux pélerins pour donner a celle fête un carac ière vraimenl triomphal. De leur cóté, les italianissimes ne pouvmenl manquer de ma nifester a leur manière. lis onl done affiche des caricatures, qu'tls intitulent le carnaval 'ecriêsiastique. L'une d'elles représenle le Saint-Père recevanl le Saint-Espril sous la fortne de sacs pleins d'écus qui lui sont ap- portés par les pélerins de toutes nations, rëprésenlés adeur tour sous les traits les plus grotesques qu'a pu trouver l'mféconde ima gination du miserablecaricaturiste; l'autre a un caracière plus politique; d'un cóté elle représenle un pèlerin marchandant un cba- peau de paille qu'on lui dit avoir été fait avec ia paille du cachot du Vatican; de l'aulre, c'est le maréchal en petite tenue qui est en train d'endosser une soutane, et pour légen de C'est fort bien, et le dégnisement est parfait; reste a savoirqui la dansera. Pour caraclériser ces ignominies il suffil de les citer, aussi je n'en parle que pour monlrer ce que la tolerance italienne permet contre le Pape el la religion, en dépit des fameuses garanties conlenues dans la loi que Ton ose encore présenter au monde comme le palla dium de la Papauté. Heureusement, et pour se tirer du dégout que de telles ceuvres inspirent, les vrais Ro maics, ceux qui ne furent point conquis et restent fidéles, mulliplienl les preuves d'un dévouement qui éclate aux yeux de lous. Hier soir, on a pti le constater une fois de plus dans une fèle quo donnait au palais Al- temps la société de la jeunesse catholique italienne. II faut dire, puisque l'occasion s'en offre, que les aimables membres de cette société ne cessent, depuis l'ouverlure des pèlerinages, d'exciter la reconnaissance et i'admiration des élrangers par l'empresse inent, le désintéressement, le zèle avec les quels ilsont mis leur cercleet leurs personnes a la disposition des pélerins. La fèle qu'ils nous offraient hier, en mème temps qu'elle était pour eux un nouveau inoyen de féler Pie IX, était pour nous une bonne occasion d'asstsler a l'une de ces séances académiques fort en usage a Rome. Celle ci était des plus illuslres, car au premier rang on voyait LL. EEm. les Cardinaux Franchi Örëglia, Nina et l'archevêque de Cotnposielle, M. le due el Mn,£ la duchesse de Parme, le prince-abbé Radziwill, et dans l'assislance toute la no blesse romaine avec l'èlile des étrangers, auxquèls les jeunes membres du cercle fai- saienl les honneurs de la soiree avec une grace dont on ne saurait trop faire l'éloge. Le programme de la réunion comprenait de la musique el des pièces de poésie. II a été, sous ce double rapport, admiralilemenl remplt, les meilleurs airs de Verdi el de Do nizetti, avec VAve Maria de Gounod ayant été executes lour a tour avec une rare per fection d'aulre part, les poétes, si j'en juge du moins par la poésie frbneaise de M. Ie chevalier Francesco Pan vin i-Rosatin'ont pas été inférieurs au sujet qu'ils Sb'ngéniaienl a trailer en diverses langues et en divers mètres, mais qui, pour lous, était la celebra tion de la cinqnantaine épiscopale du Pontife roi. L'on prendra l'id'ée de ce que sont les travaux du cërcle Saint-Pierre lorsqu'on saura que les jeunes gens qui en font partie nous ont offert succes si vemen tM. César Calerini, une ode saphique M. le chevalier Jules Navone, une poésie espagnole M. Ie professeur Zama, une composition polymé- trique; M. Georges Schmid von Grueneck, une poésie allemande; M. le professeur Mosi, un chant latin; M. Edgar English, une poésie anglaise; enfin M. Philippe Tolli, président du cercle, des tercets pleins de .charme et fort bien dits. Mais le morceau capital de cetle soirée, c'a été ('admirable discours !u par Mgr Vanutel- li, subslitul de la secrélairerie d'Etat. Mgr Vartnlelli est jeune encore. II a la voix vi- brante el le geste expressif; de plus, il par- lait de Pie IX, dont il glorifiait Ie pontifical avec les accents d'une rare eloquence, et son sujêt donnait a son discours une animation plus grande encore. Aussi quand, après avoir retracé les lulles sans trèYe de ce pontifical mémorable; quand, aprés avoir rappelé les définitions glorieuses el les canonisations sans nombre qui ont marqué la grande vie du Pape régnanl, il a monlré Pie IX ruinant définitivement le gallicanisme paria défini - tionde l'infaillibilitéet s'atlaquanl résolümenl a toutes les autres erreurs, sans se laisser arrêler par les menaces et les eulreprises de la Revolutionquand enfin il a, dans un mouvement superbe, proteslé contre lous les attentats qui visenl le Pontife et le roi, ct qu'il a terminé par une sorte de prosopopée a Pie IX dont Ie buste décorait la salie, il a soulevé des applaudissements qui, par trois fois, ont repris après la fin dn discours, tè- moignant a la fois des sentiments -de l'assis- pour Pie IX et de son admiration pour l'ora- teur qui venait de lui faire entendre de tels accents. Vous avez remarqné que je n'ai nommé aucun évèque francais parmi les prélals qui assistaient a cette cérémonie; ils élaient en effet retenus ce mèmesoirau séminaire fran cais oü le R. P. Eishbach, supérieur, avail vöulu les réunir dans un mème banquet, auquel participaient également Mgr Dubuy, évèque de Galveston, Mgr Lachat, Mgr Mer- millod, Mgr Petitjean vieaire apostolique du Japon, et Mgr Lacerda, évèque de Para. Quant aux évêques francais présents a Rome et qui se trouvaient ainsi réunis hier a la mème table, ce sont Mgr de La Tour d'Au- vergne,archevèquedeBourges.Mgr Forcade, archevèque d'Aix, Mgr Pie, évèque de Poi tiers, Mgr Sebaux, évèque d'Angouléme, MgrDelannoy, évèque d'Aire,Mgr Fonteneau, évèque d'Agen, Mgr de Cabrières évèque de Montpellier, Mgr Costes, évêqtie de Mende, et Mgr Monnier évèque de Lydda, auxiliarre de Son Eminence le cardinal archevèque de Cambrai. Ce matin les pélerins de ces divers diocèses qui apparliennent a l'oeuvre des cercles ca lholiques se relrouvaienl au Vatican, oü ils devaient ètre recus après l'aüdience générale accordéeaux pélerins de Marseille etde Limo ges. On sail que ces deux diocèses ont pour pairons sainte Marie-Madeleine et saint Mar tial. En réponse attx adresses qui lui étaicnl lues, le Pape a dit parlanl de sainte Marie- Madeleine, qu'elle nous enseignait la peniten ce puis invoquant la légende de saint Mar tial, que plusieurs disent être le fils de saint Pierre C'est un sujet de discussion, a dit Ie Saint-Père, etjene me prononce pas; on croit encore que saint Martial est ce petit enfant que notre-Seigneur désignait quand il disait Malheur a ceux qui scandaliseronl un seul de ces petils enfants! De toutes rna- niéres saint Martial nous représenle I'innocen- ce; eh bien! mes trés-chers, nous sommes lous des pélerins, et il n'y a que deux voies pour aller au Ciella voic de Martial ou la voie de Madeleine, la voie de l'innocence ou la voie de la pénitence. Demandons done a Dieu celte grande grace, ou de garder l'in nocence, si nous ne l'avons pas perdue, ou de nous san ver par la pénitence. La Pape, alors, dans une de ces invocations émouvan- tes dont on ne peut donner l'idée quand on n'en a pas été l'heureux tèmoin, a levé les mains vers le ciel appelant les bénédiclions du Ciel snr les pélerins, leur familie et leur patrie. Puis, passant dans la salie do la comlesse Malhilde, il y a trouvé les membres des cer cles au nombre de plus de qualre cents, rangés dans un ordre parfait, dont il fa ut faire honneur a la vigilante sévérité des membres du comité directeur, M. Ie comte Robert de Mun, M. de Roquefeuil et M. Ancel. Ayant parcouru les rangs, le Pape s'arrêta au moment d'entrer dans Ie salon oü il se repose aprés les audiences. A cel endroil élaient réunis M. Meignan, porlant la magfii- fique bannière deTOEuvre, M. le comte de Mun et les autres membres du comité, M. Ie comtede Villermontdonna leclured'une éner- gique adresse oü etaienl exprimés, avec les sentiments des membres pour Pie IX, leur inébranlable résolution de poursuivre sans trève la guerre entreprise contre la revolu tion. Pendant cette lecture, le Pape donnait des signes fréquents d'approbation. II exami na la bannière dont il lut l'inscription, puis, après avoir recu l'hommaged'un riche album oü sont les signatures des membres de TOEu vre el d'une très-belle statuette en argent de Jésus-ouvrier, travail de prix exécuté par nn ouvrier. M. Jacquet, membre de l'OEuvre, le Saint-Père d'une voix forte a béni la ban nière, les membres de l'OEuvre et leurs tra vaux entrepris pour Dieu. Les pélerins alors se sont répandus dans les galeries jusqu'a la salie de l'exposition, oü chaque jour arriveul de nouveaux dons qui la complélenl, cc qui me permeltra de vous en parler bientót plus amplement. Je n'aurais pas complété aujourd'hui ma chronique des pèlerinages, si, aprés avoir signalé le depart des premiers pélerins de Paris el des pélerins de Rhodez, je ne vous disais un mot de la station des pélerins suis ses faite ce matin a Saint Pierre-és-Liens. Mgr Lachat et Mgr Mermillod présidaienl la cérémonie, et M. le comte Schew-Boccart était a la tètedes pélerins. Après la messe, oü les communions ont été notnbreuses, Mgr Mermillod aadresséaux pélerins une émou- vanle allocution sur lepalriotisme disant que c'esl a Home surlout que se manifeste et se nourril le patriolisme qui, comme toutes les grandes ehoses, lient essentiellement a la vigueur de la foi.Or, lesSuisses, aujourd'hui ontasouffrir aussi pour la foicomment pourraient-ils abandonner, vis a-vis de Dieu, cette fidélité tradilionnelle qui leur vatil aujourd'hui encore l'honneur de former la garde du Pape au Vatican? L'évèque de Ge- nève a rappelé ensuite comment les Suisses, en France, avaient su mourir bravemenl au 10 aoüi, en defendant la royauté; seraient-ils moins indomptables aujourd'hui qu'il s'agit de défendre Dieu lui-mème et son Eglisecon tre les assautsde la Révolution? A cóté du juste élogc des Suisses et comme contraste, voici ce que me con la it ce matin mème quelqu'un dont les informations sont L U2 Z. Z O x. -< y5 z O y? o s5 ~n rc tz. 5? H -a H 5C m zn -H ro H O a H CO n b o CO >- 7. a« o O p: CA sa - r a a^sass Popennghe- Ypres, Ö-18,7-00,9-2811-00,2-1S,8-05,9-20Ypres-Puperirtgke, 6-30;9-07,12-07,3-57,6 50,8-48,9-80. ■pertntfhé4iazebrouck, G S3, 12-2S,7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Yöres, 8-23, 4-10. 8-23. YpteS-Roulers, 7-30, 12-23, >6-43. Hou Iers- Yprês, 9-23, 1-30, 7-30. Roulers-Brwpes, 8-45, 11-34, 1-13,8,16,.7-36, (9-85. LiclïterV.) Liclfterv.-Thöuroul, 4-25 m. vers Ostende. Bruges-/toi«- lers 8-25, 12-45, 5-05, 6-42. Lichlcrv.-Courirai, 5-25 m. Ypres-Cduf(rai 5-34, 9-46, 1 1-20, 2-35, 5-25, 4-(Courirai-Ypm, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49 Ypres-1 hourou,t, 7-18, 12 06, 6 20, (Ie Samoffi a 5-50 du matin jusqn'a Larigbemarck)Tn< Po- (le Samedi a 6-20 du rfijttn de Langliemarck a Ypres) Touplines-Amenlteres, 6-00, 12-00, 3-35, Armenüéres-tloupi Cortiines- Wdmèton 8-45, m 9-30 s. (Ie Luncti 6-30,) Walneton-Cowines 8-30, 11-10, (Ie rek). Tliourout- Ypres, 9-00, 1-25, 7-45, Annentières-llouplines Le Tuuquet-Warnêton- Comines-Warnèton-l.e'Pbuquet-lIouplincs-Arwenn'ères, 6-00, 12-00 3-35 Lundi 6,50.) Courirai-Brui/es, 8-08,11-00, 12-35,4-40, (Irjgel.) 6-55. 9-00 s. (Licliterv.) Bruges-Courirai, 8-28, 12-45, 8-08,6-42. Bruges, Blankenb, lleyst, (Station) 7-25, 11-08, 2-50, 7-35. (bassin 7-31, 11-14, 2-56, "7.41Ileyst, Blankenb, Biuges, 5-^8, 8,25, 11-28, 5-80. J ngelmunster Deynze-Grwd, 5-00, 9-412-15. Ingelmunsler-Bet/ttze, 6-10 7-18. Gand-Deynze-Ingèlhiüh'Sièr, 6-58, 11-20, 4-41,7-21. Deynie-lkgelmwnsler, 1-00. Ingelmunster-A»s«(//tew, 6-05, 12-55, 6-13. \nseghem-lngelmunster7-42, 2-20, 7-45. Lichtervèlde-Dixmude-Furnes et D'iinkerke0 30, 9-08, 1 -3.5, 8-00. Dunkerke-Furnes-Dixmude el Lichterüeliie6-35, II 10, 3-4-0, '5-00. Dixmödè-AYettjÈiö'rt,9-50,2-20,8-45. Nieup-fitim, 7-30,12 00,4-20. Tliouröiit-Os/ewde, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05.Odtende-77ioMrofzI, 7-55, 10-10, 12 25, 6-15. Selzaete -Eecloo, 9-08 Gand -Terneazen Se I za et e-Lokeren 1-25, 8-25. Eecloo-Beteae/e,5-35, 10-15. 4-22, f "VU, I 4 e», U 40, liCtlUU-OCt4.(tCtC, j luMUi T'44. t, (statioft) 18-17, 12-25, 7,30. (porte d'Anvarsj 8-30, 12-40. 7-45. Terneuzen-t 9 04, 1-30, 8-30. (le Merer. 5-10 mi) Lokeren-5e/aae<e, 6 00, 10-25, 4 45. (I en-Gand, 6-00, 10-30, 440. le Mardi, 9,30.) Ö0URTRAI, BRUXELLES. C O ïl H H P O N D A N C E H BRUXELLESCOURTRA!. Courtrai dép. Bruxelles arr. 6,37 8,50 10,53 1,35 12,33 2,25 3,42 6,10 6,35. 8,54. Bruxelles dép. Gou-rtrai arr. 5,22 8,00 8,28 10,46 12,21 2,44 8,35 7,56 6,47. 8,44. COpRTRAl, TOURNAILILLE. Courirai dép. 6,37 10,80 2,54 5,34 8,47. Tournai arr. 7,28 11,47 3,48 6,39 9,41. Lille 7,38 12,08 4,00 6,35 10,00. LILLE, TOURNAI, COURTRAI. Lille dép. 5,15 8,22 11,05 2,22 4,48 Tournai 5,42 8,56 11,29 2,40 5,39 Courirai arr. 6,34 9.47 12,20 3,38 6,33 COURTRAI, OAND. GAND, COURTRAI. Courtrai dép. Gand arr. 6,42 8,01 9,49 11,08 12,31 1,51 3,44 5,04 6,40. 7,56. Gand dép. Courirai arr. 8,15 6,37 9,38 10,86 1,28 2,54 4,24 8,34 7,21 8,47 BRUGSS, GAND, BRUXELl.KS. Bruges d. 0,49ex.7,04 9,39 12.34, 2-82,ex. 6,43. Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07, 7,58. 9,31. Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4 00,7,15, 9-31.10,40. BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bhittlfasdép. 7,20 8,1 4 11,06 1,35 3,02 ex. 4,89 ex Gand arr. 6,00 8,38 9,41 1,23 3,59 4,11 0,29 Bruges 7,15 9,23 10,34 2,38 - 5,01 7,22 8.37 7,55 8,18

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 1