turkampf qu'ils entameraient si, poor le malheur de la Belgique, ils nrrivaienla res- saisir Ie poovoir. II imporle done, si nous voulons épargner a notre pays cette triste contrefacon de la politique de M. de Bis- mark, de monlrer dés a présent que nous sommes éaergiquement décidés a défendre conire les empiètemenls du libéralisme la liberté dn sacerdoce et l'indépendance de l'Eglise. Tous les calholiques beiges atlendenl de la droite parlementaire qu'ellenefaillira point a ce grand devoir. INVOLUTION LIBÉRALE. Pour la centiéme fois nousdevons le répé ter et nous ne potivons cesser de le redire. Le libéralisme se développe sous nos yeux d'une maniére qui devient chaque jour plus effrayante. Nous sommes bien loin de la fameuse for mule Liberté en tout el pour tous, par laquelleon a dupé lant de gens confianls, tant d'honnèles bourgeois, tant de placides conservateurs. Pour qui sait écouler tout ce qui, a l'heure ou nous écrivons, se débile dans les parle- ments de Belgique et d'ailleurs, la devise du libéralisme est devenue Liberté pour Terreur, liberté pour le vice, liberté pour le blaspheme, liberté pour toules les polis- sonnenes, et oppression multiple,oppression constante, oppression cafarde, si Toppression cynique n'est possible, pour la foi chrétienne, pour la hiërarchie catholique, pour la parole de salut. Ah si en 1830, lors de la grande du- perie, quelqu'un s'était avisé de dire au Congrés, qui fit notre charte fondamenlale, qu'a un deini-siècle de distance, des députés, avant juré fidélilé a la Constitution, iraient sontenir, en pleine Chambre, que le confes- seur peut tomber sous les pénalités édictées par la loi, pour avoir dit a son pénitent vroi ou faux qu'il y a péché a pactiser avec les ennemis de TEglise, a voter contre les adeples de la libre-pensée, quelle explo sion de protestations indignées ne se serait point produite, quel cri unanime se serait élevé, pour répéter a tous leséchosdu pays, que c'étnit la chose impossible Et cette chose impossible est devenue une réaiilé Laissez le libéralisme revenir au pouvoir, et nousaurons, avant que la première année de sou régne ne soit révolue, lout un arsenal de mesures vexaloires, de pénalités accumu- léés, conire le prédicaleur qui aura signa Ié I hérésie libérale, contre le confesseur qui aura refuse Tabsolulion a n'imporle quel pénitent libéral, el par une conséquence impitoyablemenl logiquecontre tout croyant catholique qui aura dit a son frère dans la foi Tu ne peux en conscience et sans offenser Dieu, voter pour un seclaire de Tanli- chrislianisme, décoré de Tétiquelte menteuse de libéralisme. Vol la oil nous en sommes Nous avons évidemment inarché vite, et nous ne sommes point au bout de Involution. Celle-ci suil la loi de toutes les chutes, la loi fatale du carré des distances. En vain les Burgraves de la Doctrine vou- dronl-ils essayer d'enrayer, en vain essaye- ront-ils des conseils de modération c'est trop tard Le char est lancé, il faut qu'il roule et se précipite, et a moins que la so- ciété ne revienne résolüment aux vrais prin cipes qui seuls peuvent la sauver, a moins qu'elle n'enlende et ne pratique les graves enseignemenls descendus de la chaire opos- tolique, nous allons inévitablement, dechüte en chiite, jusqu'au fond desabiines. Seulement il sera curieux de voir le chef de la gauche blamer chez les catholiques l'usage d'une liberté conslitulionnelle que ses propres amis exerceronl en sens inverse au moment mèmeoü il prendra la parole. PALINODIE ET PRÊTROPHOBIE. Avant Téleclion de M. Janson comme re présentant, les doctrinaires tonnaient conire cc socialism qui venait compromettre le parti libéral en constituant un danger social, un vérilable péril social. Aujourd'hui, plus rien du péril social Le clan doctrnaire a courbé la téte el a abdi- qué ses convictions anti-Jansonnisles: M. Janson est un bon libéral, c'est un joüteur qui saura coinbattre victorieusement l'ullra- montanisme! L'Echo du Parlement, un écho des doc trinaires, dans les colonnes duquel le péril social a flamboyé lypographiquement et aulrement, I'Echo du Parlement, qui a ad- jurè les libéraux soucieux de l'avenir de la Belgique de comballre a oulrance la candida ture de Janson, \'Echo du Parlement tient aujourd'hui un langage donl voici un échan- tillon: a Plus que jamais nous sommes d'avis que M. Janson ne fera pas courir au paps le moindre danger-, les évèques sonl bien plus a craindre, el c'est bien plus de leur cöté que du cöté de M. Janson que doivent se porter les inquiéludes de ceux qui onl a coeur le maintien de nos institutions. Palinodie et prètrophobie. Nous lisons dans le Journal diAnvers La propagandc impie du libéralisme est infatigable. Sur plusieurs points de la parlie rurale de noire province, on répand des li- vres destinésa saper les dogmes fondainen- laux du chrislianisme. Un instituteur communal a entre autres, recu par la poste un exemplaire du livre de Renan intilulé: la Vie de Jésus. Cette élucu- bration cafarde donl tous les savants voire métne les écrivains ralionalistes d'Outre- Rhin se sont moqués, est, il est vrai, un travail sans aucune valeur scienlifique, mais le coloris du style le rend exlrémemenl dan - gereux. Nous appelons sur cette propagandc l'at- lention de nos amis. Ce sonl surtont les insti- luteurs qui sont actueHement visés parle libéralisme. Faire de chaquc instituteur un anticuréun pionnier du radicalisme dans sa commune, voila le but avéré de nos ad- versa ires. On mande de Golha que le Congrés socia- liste réuni dans cette ville a résolu d'en con- voquer un autre qui se réunira dans le cou rant de eet élé a Gand. Une touchante manifestation, dit Ie Bien public, est venue s'ajouler a toules les dé- monstrations d'amour filial etde dévouemenl dont le jubilé épiscopal du Saint-Pére est Toccasion. Quatre cents anciens zouaves ponlificaux sont allés lundi matin en corps et drapeau en téte en pélerinage a Nolre-Dame d'Oost- acker, a Tintention du Souverain Pontife. Aprés s'ètre acquitlés de ce pieux devoir et avoir assisté a la grand'mcsse et a un éloquent sermon sur Tautorité du Pape. pro- noncé par le R. P. Célestin, ils sont rentrés en ville pour se réunir, au Cercle St-Joseph, en un banquet fraternel, sous la présidence deM. le capilaine de Résimont- Les journaux libéraux de la capilale pu- blienl la note suivante qui achéve de donnet' a Tinlerpellalion de M. Frére, annoncée pour mardi, sa véritable signification Le comité de la Ligue des Gueux s'est réuni, hier soir, pourarrêler les termes d'une adressè au minislre du Roi d'ltalie, a Bru- xelles. Cette adresse serait remise a l'hótel de la légitation italienne, mardi aprés midi, par une députation de la Ligue des Gueux, a laquellc les libéraux de la capilale seraient invités a se réunir. Le lieu et l'heure de la rénnion seront publiés oltérieurement. II s'agit done, au fond, commc nous l'a- vons dit d'une manifestation anti-papiste et Tinlerpellalion de M. Frére n'est en réaiilé que Facte d'un Gueux, animé contre la Pa- p iulé des aimables sentiments de Marnix de S Aldegondc. LA FAMILLE ROYALE A LIÉGE. Dimanche, le Roi el la familie royale se sonl rendus a Liége. Les journaux de cette ville sont remplis de détails au sujet de cette visite. Parmi les plus importants que nous v rencontrons, nous devons citer la réception des autorités au palais. Nous lisons a ce sujet dans la Meuse Parrni les réponses que le Roi a failes aux discours qui lui étaienl adressés, il en est plusieurs qui ont été parliculiérement remarquées. Aux membres de la Chambre, au nom desquels avail parlé M, Frére-Orban, doyen de la deputation liégoise, le Roi a dit, en substance, que la Belgique se trouvait en ce moment dans une situation trés-diflicile; que les traités que garanlissaient Téquilibre europeen avaient etésuccessivemenldéchirés que notre pays avait, dans ces circonstances graves, le devoir d'affirmer plus virilement que jamris son indépendance el sa nationalité; que de grands sacrifices avaient été déja fails dans Tintérèt de la défense nationale; mais que le gouvernement serail obligé de demander bientöt de nouveaux crédits a Ia législature pour assurer la defense du pays. A ce propos, le Roi, s'adressant parliculiére ment a M. Frére-Orban, a ajoulé que, dans de telles questions,» le chef de Topposition fait en quelque sorte parlie du gouverne- ment. S. M. a lenu au conseil provincial un lan gage identique. II a insisté sur cette considé- ralion, que dans les circonstances acluelles, au milieu de la crise que traverse TEurope, les pouvoirs publics et tous les citoyens avaient un grand devoir a rempiir et qu'il comptait sur le palriolisme de la nation. S'adressant aux officiers de Tarmée, le Roi a dit quelques mots de la question des gréves; il a félicité ses officiers pour la con duite si ferme et si prudente a la fois qu'ils ont tenue dans la dernière gréve; il a été heureux de voir cette gréve se terminer sans effusion de sang et a recommandé a Tarmée de monlrer loujours beaucoup de patience vis-a-vis de malheureux qui sont 'si souvent a plaindre. La Gazette de Liége dit a ce sujet L'incident de Ia réception donl on causait le plus hier est le discours tenu par Sa Majesté aux membres de la Chambre des représen- tants. 'Elle leur aurait rappelé la gravité de la situation extérieure et ce fait qu'aujour- d'hui, tous les traités, ceux-mémes qui assu- raient le sort de la Belgique, sont déchirés par l'épée elle aurait ensuite exprimé l'avis que cette situation iinposail a la Belgique, le devoir de manifester plus vivement que jamais sou altachement a Tindépendance, non seulement par des démonstrations du genre de celles dont Ie Roi était ce jour la Tobjet, mais par des préparatifs d'un autre genre par des precautions militaires. On ajoutait enfin que, s'adressant parliculiére ment a M. Frére, Léopold II aurait marqué qu'il comptait, si des crédits devaient être solhcités des Chambres, sur le concours du chef de Topposition, pour en assurer le vote patriolique. M. Frère n'aurait répondu ni par un acquiescement, ni par un refus, mais tous se disaient que ces paroles royales avaient en ce moment de crise une gravité particulière et assez peu rassurante. La mème feuillenous donne des renseigne- ments suivants, sur Taudience royale qu'a eue Mgr Doutreloux, coadjuteur de Mgr l'E- vèque de Liége «Aprés avoir chargé très-gracieusement Mgr Doutreloux d'assurer Mgr TEvèque de ses excellents sentiments, Sa Majesté a mani festé a deux reprises différentes le plaisir qu'Elle éprouvait a recevoir le clergé. Dans les temps troublés ou nous sommes a t-Elle ajoulé en substance, nous avons besoin des secours d'en haul. Pendant prés de cinquanle ans la Belgique a joui de la paix et de la prospérilé, alors que TEurope aeua traverser tant de crises. C'est a la protection spéciale de la Pro vidence que nous devons ce bienfait, et je ne doute pas qu'il ne faille surtoul l'atlribuer aux prières du clergé dont je conhais l'atla- chement et le dévouemenl a la palrie et a la dynastie. Pour que Ia Providence nous continue cette faveur, je me reeommande encore aux priéresdu clergé afin que le Seigneur m'aide a rempiir les devoirs de ma charge; je re commandé également la Reine, ma belle-sceur et inon frère. On écrit de Liége que Lundi matin le Roi a donné un déjeuner aux sénaleurs et aux représeniants de Tarrondissement de Liége, aux membres de la députation permanente et du conseil communal. M. Cornesse était invité; les presidents des diverses sociétés, qui onl pris part aux fètes, assislaient égale ment au déjeuner royal. Malgré les bruits contraircs, quicirculaient ces jours derniers, il faut croire que la carn- [lagne militaire dans le Luxembourg aura lieu. On dit, en eflet, que Tadministration des chemins de fer est déja occupéea régler ses transports. Les catholiques de Namur sont sans pitié pour les gueux: ils les battent sans tréve ni miséricorde. Comme nous l'avons dit a Téleclion provinciale de lundi dernier, ils ont donné a leur candidat, M. Francois Was- seige, président du Cercle catholique. 1462 voix; el le candidal gueux n'en a eu que 841 done majorilé pour M. Wasseigede 621 suf frages Dans les quatre bureaux de la ville, M. Fr. Wasseige a eu la majorité, s'élevanl a 121 voix. Nous ne croyons pas que Namur vit onc- ques semblable trioinphe catholique. Aussi les libéraux formant la majorité du conseil communal avaient ils Tair bien pileux el se disaient ils tristement Frère, il faut mou- rir Oui, MM. les gueux Namurois, vos jours sont comptés. Seulement, nous ferons une observation: Thonorable élu, M. Wasseige, se distingue par une générosité a nulle autre pareille; mais dans la circonstance acluelle, il s'est montréun peu égoïste il a accepté toutes les voix qu'on lui a données, alors que, sans se nuire, il pcuvait en céder quelques een- taines a son compétiteur. Aussi la gueuserie Namuroise est elle atler- rée. VAmi de LOrdre nous l'apprend dans ces termes Lerésultat de l'élection, proclaméa midi, fut aceueilli avec lajoiedigne et sereine qui est loujours, de la part des catholiques, la consécration de leurs victoires. Dés 11 heures, le drapeau national avait été arboré au Cercle, oü les élecleurs de la ville el des campagnes ne cessaient d'arriver des divers bureaux. Aussitöt que le chiffre des voix données a M. Francois Wasseige fut connu, une im mense acclamation salua Thonorable prési dent du Cercle, auquel un si grand nombre d'élecleurs venaient de donner une preuve éclatante d'estime et de confiance. Quant aux libéraux, avant 11 heures déja l'on n'en voyait plus dans les rues, ils avaient précipitamment fui un champ de balaille ou la défaite a été terrible. 500 voix de majorité contre eux dans les campagnes, et en ville £31 El pourtant, que d'efforts de leur part pour amener leurs élecleurs au scrutm, et quelle confiance dans la certitude du succés La veiIle, ils disaient dans leur journal: Que lout ce qui pense comme nous se l'asse un devoir de le manifester demain par son vote, et on it'aura jamais vil un camouflel eornrne celui que recevra Fhomme si connu a Namur. El encore Vous ne vous laisserez pas dominer par cette funeste maladie de l'indif- féreuce. Vous vous rendrez tous au scrulin.» Pas d'abslention Et ils ont en effet trainé tous leurs serfs aux nrnes. Et qu'est-il arrivé Ils onl réuni 841 voix contre 1463 données a notre candidat. L'opinion publique, dans notre bonne ville de Namur non moins que dans les campa gnes, est avec les gens d'ordre el de probilé. UN PROGRAMME RADICAL. II est intéressant el instruclif de connaitre au juste le programme politique de M. Gam- belta: pour cela, il suffilde remonter aux élections générales de 1869. En 1869, M. Gambetta a accepté le man dat impératif des comités de Belleville, c'est-a-dire i'obligalion de réclamer: 1° L'application la plus radicale du suf frage nniversel, tant pour Téleclion des mai- res et conseillers municipaux, saus distinc tion de localité, que pour Téleclion des dé putés; 2° La liberté de la presse dans toule sa plénilude; 3° La liberté de reunion sans entraves, avec la faculté de discuter toule matiérè religieuse, philosophique, politique et so ciale; 4° La liberté d'association pleine et cnliére; 6° La suppression du budget des cultes; /6" L instruction primaire laïque, gratuite el obligatoire; 7" La suppression des octrois, des gros traitements et la modification du sysléme des impöls; 8° La nomination de tous les fonclionnai- res publics par Téleclion; 9U La suppression des armées permanen- tes, cause de ruine pour les finances et les ailairesde la nation; source de haines entre les peuples et de defiances a Tintérieur; 10° L'ubolition des priviléges el des mono- poles comme primes a Coisiveté; 11° Les réformes économiques qui i0lJ. chentau problèine social et qui doivent faire disparaitre Tantagonisme. Depuis 1869, M. Gambetta n'a jamais dés- avoué son programme de Belleville, car, |e 2b Février dernier, il répétait devant ses élecleurs: J'ai le devoir el l'orgueil de Ie dire tout a la fois. ma politique est née a Belleville, en 1869, lorsque nous avons rédigé ensemble les clauses cl les stipulations communes de notre contral. BULLETIN POLITIQUE. Nous sommes enfin a la veilled'événemenls décisifs sur le théatre de la guerre d'Orient L'empereur Alexandre, accompagné de ses deux fils, le grand-duc hérilier et Ie grand- duc Serge, a quitté, le 2, sa residence de Tzarskoé-Sélo pour se rendre a Tarmée du Sud. La présence de TEmpereur sera proba- blement le signal du passage du Danube. Cette opéralion sera facilitée par la décrois- sance des eaux et Tentrée en rivière de mo nitors russes qui ont forcé le passage de la Sulina. D'Asie, le lélégraphe nous signale égale ment la marche en avant des colonnes russes. Kars et Baloum sonl bloqués et Tarmée russe nesera plus inquiéléesur ses flancs. La barrière du Soghanly est franchie sans combat et deux fortes colonnes russes se trouvent déja a quelques heures de marche de la capilale de TArménieturque, Erzeroum, Cette ville n'est pas défendable, du reste, el suivant une nouvelle anlérieure, Moukhtar pacha aurait déja reporlé son quartier géné- ral en arriérea Ersingan. Tel est le résumé des derniéres nouvelles d'Asie. D'après des télégrammes recus par des journaux italiens, le sultan serait gravemeut malade. Déja, lors de son avénement, on Ie disail attaqué de la poitrine. Depuis lors, il se serail produil des hémoptysies qui met- traient sa vie en péril. L'Aulriche - Hongrie soulfre parliculiére ment de Tinlerruption de la navigation sur le Danube, Tarlère principale de son commerce. Le gouvernement austro-hongrois a fait a ce sujet des remontrances aux deux puis sances belligéranles. La Russie s'est empres- sée de donner a ce sujet des assurances satis- faisantes. La note remise par Ie comte Zichy a la Porte et dont la Revue du Lundi publie une analyse délaillée, est l'ortemenl motivée et met la Turquie en demeure de modifier son régime de blocus sur le Danube. La nole demande que ce régime ne puisse élreag, grave ni conslituer un précédent, et qu'i| vienne a cesser a l'heure méme ou les ope rations militaires ne le rendront pas néces saire. La Turquie a répondu dans le sens voulu par TAulriche et s'est déja exécutée en parlie, puisque la navigation du Danube a ('embouchure du Titnok a élé rétablie. BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE. Rome, 2 juin. Le Pape a recu aujour d'hui les cardinaux, qui lui ont présenté la médaille frappée a Toccasion du jubilé. Le cardinal di Pielro u lu une adresse. Le Pape a retnercié les cardinaux de leur dé vouemenl dans ces temps difficiles. Le Saint-Pére a ensuite recu plusieurs de putations, qui lui ont offert des cadeaux et des félicitalions. Le Pape a recu aujourd'hui environ 5,000 pélérins, la plupart italiens. II a aussi recu en audience spéciale le comte Larisch, envoyé de l'empereur d'Au- triche, qui lui a présenté les félicitalions df ce souverain, et plusieurs autres personnages. II y a eu dans i'église de Saint-Pierre-és- Liens, oü Ie Pape recut la dignité épiscopale, une grande cérémonie a laquelle assistaient cent évèques et plusieurs cardinaux. Une grande foule a assisté a toules tó cérémonies. L'ordre a été parfait. Rome, 4 juin. Hier, une foule immense s'est rendue a Saint-Pierre-ès-Liens oü Ie Pape avail été consaeré évéque, cinquanle ans auparavant, et oü avail lieu une reunion générale des pélerins italiens. Une messe pontificale a été célébrée par cardinal Simeoni en présence d'un graf nombre de cardinaux, d'évèques el de pré lats, du due de Parme, de l'ambassadeur ex traordinaire d'Aulrichede l'ambassadcu francais et de nombreux personnages de dis tinclion. Ou y a exécuté de magnifi(|ue chants de Palestrina et un superbe OrenM pro Pontifice. Au Vatican, trois mille italiens ont été r< cus en audience dans la salie ducale. Le Pap a élé acclamé a son entree el a sa sortie pa

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2