J 1 Mercredi 2 12e annee N° 1,199. ^GAN^ I 8 >- Le Journal parait le Mercredi et le Samedi. Les insertions coütent 15 centimes la ligne. Les réclames et annonces judir.ia.ires se paient 30 centimes la ligne. On traite a, forfait pour les insertions par année. Un numéro du journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandés pour articles, Réclames ou Annonces, coütent 10 fr. les 100 exemplaires. CHE1IIJVS ME F E K. - 1 Décembre. LA PRESSE LIBERALE. II est assez intéressant de constater que dans le débat politique qui tienl la France et l'Europe attentives, toutes les sympathies du libéralisme beige sont acquises au parti radi cal de France. Nos gueux de Belgique ne sont plus mème centre gauche; ils sont républicains jus qu'a la moëlle des os avec les Louis Blanc et les Barodet. M. Gambetta, l'illustrecitoyen qui, aprés avoir vidé huil chopes de Malaga, s'étend malade sur une table de buvette, est pour eux l'homme de la situation et le type incomparable du libéralisme cosmopolite N'y a-l-il pas dans celte effervescence dé- mocratique un exemple et une lecon, sur- tout si on rapproche ce phénoméne de ré irange spectacle que nous a offert la dernière élection bruxelloise, nous voulons dire le concubinage électoral du libéralisme et de la République Car enfin, il n'y a pas a s'y tromperle ministère francais est bel et bien un minis tère parlementaire, il invoque les principes de 89, il comple mème des francs-macons parmi ses membres, il arrive au pouvoir pour faire une dissolution, c'est-a-dire dans des conditions idenliques a celles oü le libé ralisme y a été mainles fois appelé en Bel gique. Le seul grief spécieux qu'on puisse invo- quer contre le cabinet de Broglie, c'esl qu'il prélend servir la République lout en étant composé de monarchists et en s'appuyanl sur la coalition des divers groupes monar- chiques de la Chambre el du Sénat. Encore faut-il tenir comple, en constatant ce fait, de l'appréciation, a coupsür très-peu suspecte, de M. Thiers En France la Ré publique n'est possible quesans républicains.» Mais, quoi qu'il en soit de ce jugement original et peul-èlre trés-exact, nous consta- lons que les prétendus défenseurs de nos fibres institutions» en Belgique s'accordent avec les démocrales francais pour considérer les sentiments royalistes comme une sorle de lépre incompatible avec la tenue décente d'un citoyen éclairé, d'un homme du XIXe siècle. C'esl oublier un peu vile, nous semble-t-il, que la Belgique est une monarchie constitu- tiouneile et que la royauté est le faile et le couronnement de notre organisation poli tique. II est vrai qu'en Belgique mème le pou voir monarchique est en ce moment l'objet de trés-vives attaques. Voici, par exemple, ce qu'imprimail libre- ment, il y a quelques jours, le Mirabeau organe, comme son litre Tindique, des im- mortels principes de 1789 et moniteur du parli socialisle auquel le citoyen Janson, le dernier élu du libéralisme bruxcllois, s'est fait gloire d'appartenir Les socialisles veulent que la royauté ambil'ieuse, onéreuse, anti-nationale et anti- populaire, disparaisse d jamais. Qu'est-ce, en effet, celte institution, si ce n'est un pri- vilége odieux, exorbitant et sacrilége, une veritably idojgtrie qui n'a d'autre base que la loi de l'imbécililé humaine et la pression exercée par les tyraus et par un clergé fana- tique el partisan d'un droit divin, qui fait d'un seul homme un vice-Dieu, des autres lous ensemble des esclaves taillables et cor- véables a merci Qu'esl ce que la royauté Ouvrez l'his- toire ou consullez simplement voire raison, vous y verrez que le Roi absolu et véritable est un tyran, une pesle exécrable et maudite et que le Roi constitutionnel n'est qu'une marionnelte splendidement logée, habillée, voiturée, éclairée, chauffée, amusée et nour- rie au prix des sueurs du peuple qu'il n'est qu'un simulacre inutile et onéreux auquel on se passerail parfaitement de don- nerb ou 10 millions par an, plus les 40 ou BO millions que coüte sa noble et inutile familie. Si done la royauté est lyrannique dans un cas, inutile et onéreuse dans I'aulre, potirquoi ne pas la rejeter au loin et cesser d'en faire un féliche pour des populations qu'elle abaisse et qu'elle abalardil? Pourquoi ne pas anéantir les cours royalesel impéria les, ces splendides et ruinenx cloaques d'am- bition el d'imptidicité couronnée? pourquoi ne pas briser la tète venimeuse et altière du vampire monarchique et empècher par la mème les guerres ambitieuses el dynastiques qui, pendant tant de siècles, ont promené le fer et la flamme, le sang, la mort, le carnage et la désolalion a travers l'Europe A la royauté, la démocratie socialiste subslilue la République. le vrai sommei, le vrai couronnement du grand édifice gouver- nemenlal, le gouvernement de tous par tous et pour tous, le gouvernement avare des sueurs el de la vie du peuple, qui est lui- mème le gouvernement ennemi de la con scription el des armées permanentes, ayant intérêl a s'unir et a se confédérer avec ses voisins, abolissant le travail gêné, régle- menlé, oppriméet mettant a la place le tra vail fibre et fruclueux pour le prolélaire Ce langage n'est que la paraphrase des principes émis naguére par le citoyen Janson lui-méme et qui ne Pont pas empêché d'ètre le candidal préféré des électeurs de Bruxelles et mème de Laeken. Assurément ni 1 'Echo du Parlementni VEtoile beigeni mème Vindépendance n'en sont venus a tenir ouverlement ce langage en Belgique, mais nous conslatons qu'ils sont en France, les amis, les appuis et les corres- pondants de lous ceux qui combatlenl sous le drapeau du radicalisme le plus accentué. On disait naguére Vérilé en deca des Alpes, erreur au-dela. Faut-il dire Vé- rité en deca de Quiévrain, erreur au dela De telles maximes nous ont loujours paru fort peu compatibles avec la rigueur des principes et les régies élémentaires de la logiqtie. M. Janson lui-méme parait admel- tre la royauté beige tout au plus comme une institution viagére, rendue tolérable par les qualilés personnelles de l'usufruitier acluel. El cependant M. Janson a été patroné par VAssociation libérale de Bruxelles et, au lendemain de la victoire, il a fini par trin- quer avec M. Anspach lui-méme On a beau dire il y a dans l'attitude ac- tuelle du libéralisme beige, dans ses enthou- siasmes et dans ses applaudissements, dans ses alliances et dans ses connivences, bien des symptómes qui donnenl a réfléchir sur la solidilé de ses convictions monarchiques. Ces appréhensions paraitront encore plus fondées si l'on songe que les vérilables royalistes de la veillc, du jour et du lende main, ne sont pas ceux qui adulent le Roi, mais ceux qui respectent la royauté. La dissolution vient d'ètre volée en France a une majorilé relativement considerable. C'esl le prologue de la lutle décisive a la- quelle le pays tout entier est appelé a pren dre part. Deja le radicalisme se prépare avec ardeur au combat el il semble disposé a s'y servir des armes les plus suspectes et les plus dé- loyales. Fausses nouvelles, fausses dépêches, faus- ses lettres, tout est mis en oeuvre pour éga- rer l'opinion publique ot pour inspirer a la crédulilé populaire de folies terreurs. Les hommes sérieux et intelligents n'au- raienl besoin que de ce spectacle pour èlie convaincus que le parli révolutionnaire lui- méme a la conscience de défendre une mau- vaise cause. Malheureusemeutdans un vaste pays comme la France oü e'est le suffrage univer- sel qui est appelé a résoudre les plus gra ves problémes et a statuer sur les destinées de la nation, la parlie la plus saine, la plus sensée, la plus éclairée du corps électoral risque souvent de voir son influence sub- mergée sous le flot des masses enrólées par la démagogie. II faudra done de la part du gouvernement une aclivité lebrile et une vigilance soutenue pour déjouer les maneeuvres de ses adver- saires, pour répondre aux inensonges el pour rètablir la vérilé. Mais toutes les ressources gonverncmen- lales ne suffiraienl pas a celte lache si les conservateurs ne payaient eux-mèmes de leur personne et s'ils ne s'engageaient direc- tement dans la lutle oü se trouvent impliqués l'ordre, la religion, l'avenir de la France. Or, il faut bien le dire, chez nos voisins conime chez nous, c'esl par le défaut d'ac- tivité, e'est par paresse politique que pêche surtout le parti conservateur. II laisse ses adversaires envahir el occuper toutes les avenues de la publicité, et e'est a grand' peine qu'il parvient, par des manifestations trop incompléies el trop isolées, a aflïrmer seulement son existence. II est a souhailer et, dans lous les cas, il est indispensable que, cette fois du moins, les amis de l'ordre sachent secouer cette fatale inertie et se trouver parlout au poste, prèls a défendre les grands intéréts qui sont en cause. La victoire n'est possible qu'a ce prix, el e'est a la société elle-mème, représentée par ses forces les plus vives, qu'il appartient avant tout de se défendre. C'est avec une anxiélé bien naturelle que l'Europe entière suivra toutes les péripéties du grand drame politique qui va s'ouvrir. Car enfin ce n'est pas la France seulement, c'est toute la société contemporaine qui souf- fre de ce double mal, dénoncé, il y a quel ques jours, par l'Empereur d'Allemagne lui- méme les ravages de l'irréligion el les pro- grès du socialisme. Le triomphedu radicalisme francais au ra i t un funeste contre coup dans tous les Etats européens. Parlout il rallumerait les espé- rances du parli révolutionnaire el provoque- rait des crises inlérieures analogues a celles oü la France était a la veille de choir sans Intervention du maréchal de Mac-Mahon. Ce fait dont il est impossible de méconnaitre l'évidence, répond péremptoiremenl a toutes les declamations qui ont essayé de repré- senter l'avénemenl du ininislre de Broglie comme un défi lancé aux puissances élran- géres. C'est précisément le contraire qui est vrai. Dans la situation acluelle, ce que les puissances ont surtout a redouter, ce n'est pas le chimérique péril de intervention mi litaire de la France dans telle ou telle question internationale, mais c'est l'avénemenl poli tique du radicalisme francais, devenant par la-mênie le pivot de Taction révolutionnaire dans l'Europe entiére. Ainsi peut se mesurer toute l'élend'uê de la mission qui sera prochainement dévolue aux électeurs francais. L'esprit s'effraie a la pensée des immenses intéréts qui vont être pesés dans les balances du suffrage universe!. Nous avons beau vanter notre civilisation et nos progrès: il est certain que ce n'est qu'aux époques de décadence que les grands prin cipes de toute civilieation véritable et que les conditions fondamentales de Texistence de la société peuvent ainsi se jouer sur un coup de dé. II n'y a pas un siècle, on n'eüt pas cotn- pris que de telles questions puissent ètre poséesnous sommes a nous demander au- jourd'hui, non sans angoisses, si elles ne se- ront pas résolues en faveur dela Revolution el si les élections de France ne seronl pas la preface d'une commune plus redoutabie et plus difficile a vaincre que celle de 1871 Nul ne peut de bonne foi prétendre que le maréchal ail agi trop tót, mais nous com- prenons les anxiélés de ceux qui craignent qu'il n'ail agi trop lard. La France a plus que jamais besoin de prières, car jamais les hommes n'onl paru plus faibleset plus petits en présence de ces forces aveugles et désor- données dont Dieu seul dispose en mailre comme des flots de l'Océan. L'ARTICLE 46. On ne saurait croire combien d'insanités et de stupides récriminalions ce fameux ar ticle 46 de la loi electorale a su provoquer dans la presse gueuse. C'est que le vole de la Chambre, qui a lué dans l'oeuf Vceuvre des faux pénilents, a mis la gucuserie libérale au paroxisme de la fu- reur. Dans la presse comme a la Chambre, c'est une avalanche de gros mots, d'ineptes el fu- rieuses declamations contre lecoup de majo rilé qui doit préserver noire pays d'une vé ritable introduction du Kullur/uimpf. Voyons quelques échantillons des billeve- sées que ledit article 46 inspire a la presse gueuse maconnique de celte ville Que de fois,s'écrie un pamphlet des plus propres, n'avons-nous pas fait remar- quer a nos lecteurs, que le cléricalisrne (lisez libéralisme), s'est forgé un diction- naire particulier, oü le sens usuel des mots disparait sous une acception nouvelle Et la preuve de Texistence de ce diction- nairc particulier, la voici Nous savions déja que la liberté de TE- glise signifie la domination théocraliqnc, que Tindépendancespirilnelleestsynonyme de la souverainelé temporelle, que la liberté de la charité se confond avec la main-morle que Tenseignement fibre n'est autre chose que Tinslruction monopolisée aux mains des jésuites N'avions - nous pas raison d'écrire plus haut lisez libéralismecar il faut s'ètre forgé un diciionnaire particulier pour appe- ler domination souverainelé temporelle main-morle, monopolisationel que sais-je, ce qui n'est que ie résultal naturel de Texer- ciced'une liberté legitime, nécessaire, qu'on ne saurait refuser sans tomber dans la plus révoltante oppression des consciences. Mais paree que, par sa mbre action civili- satrice, l'Eglise gagne des ames, qu'elle a le droit de pouvoir gouverner; paree que la charité catfiolique fait mille merveilles qui doivent avoir leur effet salutaire, dans l'ave nir comme dans le présent, paree que Ten seignement fibre cathoiique défie toule con currence de l'impiété, celle-ci enrage, dérai- sonne, el par des cris anarchiques, demande Tétouffement de la liberté pour les catholi- ques el en particulier pour les prêtres qu'on voudrail supprimer. Voici, en effet, ce que noire pamphlet écril encore 11 nous reslait a apprendreque la liberté des culles el Timpunilé des prêtres ne sont qu'une seule et mème chose. L'impunité des prêtres C'est-a-dire qu'on demande afairedécréter des peines nouvelles contre le prètre Contre le prêlre citoyen électeur, au bu reau du vole Bien lom de la... contre le prètre dans Cexercice de ses fonclions, que nous dirons divines, au co.nfessiomnal, oü le prètre lient la place de Dieu el oü les fidéles vont libre- ment le trouver pour éclairer et purifier leurs consciences. Ou cotnprend que c'est la tout bonnement vouloir supprimer le prêlre. Nous aurions trop a citer, si nous voulious relever lout Todieux, tout le ridicule des élu- cubrations gueuses. Contenlons-nous, pour le moment, d'une curieuse définition de la liberté des culles que voici La liberté des culles, qui est le droit pour tout homme de penser libremeni (sic) el d'adorer en paix le Dieu que lui révéle sa conscience?... devieni, entre les mains des cléricaux, un privilége usurpateur et anarebique. Nous nous imaginions que la liberté des ca ra a 'a O 'a u CC O -X) u cc os O l— 3 "O S «O -1 CK D- <J -o 50 H 50 TL 00 5? C* 0 j£ -c Poperinglie- Ypres, 5-15,7-00,9-28,11-00,2-13,5-03,9-20. Ypres-Poperinghe, 6-30,9-07,12-07,3-37,6-30,8-43,9-50. Po- peringhe-Hazebrouck, 6 S3, 12-23,7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-25, 4-10, 8-25. pres-Routers, 7-50, 12-25, 6-43. Routers- Ypres, 9-25, 1-50, 7-50. \iou\ers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-13,5,16, 7-36, (9-55. Lichierv.) Licbterv.-Thourout, 4-25 m. vers Oslende. Bruges-liow- lers 8-25, 12-45, 5-03, 6-42. Licbterv.-Courtrai, 5-25 m. Ypres-Courlrni 5-34, 9-46, 11-20, 2-33, 5-25, Courtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49. Ypres-Thourout, 7-18, 12 06, 6 20, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langhemarck). Thourout- pres, 9-00, 1-25, 7-43, (le Samedi a 6-20 du matin de Langhemarck a Ypres). Comines-Warnêton-Le Touquet-Honplines-Ameiilièm, 6-00, 12-00, 3-33, Armentières-lIouplines-Le Touquet-Warnêton- Comines 7-25, 2,00, 4-43. Comines- Warnèton 8 43, m 9-30s. (le l,undi 6-30,) Warneton-CWwies 5-30, 11-10, (le Lundi 6,50.) Courtrai Bruges, 8-05,11-00, 12-33,4-40, (Ingel.) 6-53. 9-00 s. (Licbterv.)Bruges-Courtrai, 8-25, 12-43, 3-05,6-42. Bruges, Blankenb, Hevst, (Station) 7-23, 11-08, 2-30, 7-35. (bassin 7-31, 11-14,2-56, 7.41, Hevst, Blankenb, Bruges, 3-45, 8,25, 11-23, 3-30. lngelmunster Deynze-Gawd, 3-00, 9-4I, 2-15. Ingelmunsier-öeyraje, 6-10 7-13. Gund-Deyme-lngelmunster, 6-58, 11-20, 4-41, 7-21. Deynze- lngelmunster, 1-00. Ingelmunster-Arase^/iem, 6-05, 12-55, 6-13. Anseghem-lngelmunster7-42, 2-20, 7-45. Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerke, 6 30, 9-08, 1-33, 8-00. Drznier/ce-Furnes-Dixmude et [Achtervelde6-33, 11-10, 3-40, 5-00. Dixmude-Metzpor<,9-50,2-20,8-43. Nieup-Dia?»», 7-30,12 00,4-20. Tliourout-Osiende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Óstende-TTiouroMt, 7-5.3, 10-10, 12 25, 0-15. Selzaete-JFec/oo, 9-03, 1-25, 8-23. Eecloo-Se/zaefó,5-35, 10-15.4-22. Gsnd-Terneuzen, (station) 8-17, 12-23, 7,30. (porie d'Anvers) 8-3'), 12-40. 7 43. Ferneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 440, Selzaele-Lokeren, 9-04, 1-30, 8-30. (le Merer. 5-10 m.) Lokeren-6ê<sae<e, 6 00,10-23, 4 43. (le Mardi, 9,30.) C O IV R BSPOrVDAIVCES. COURTRAI, BRUXELLES. BRÜXELLES, COURTRAI. Courtrai dép. Bruxelles arr. 6,37 8,50 10,53 1,35 12,33 2,25 3,42 6,10 6,33. Bruxelles dép. Courtrai arr. 5,22 8,00 8,28 10,46 12,21 2,44 3,33 7,56 6,47. 8,44. COURTRAI, TOURNA ILILLE. Courtrai dép. Tournai arr. Lille 0,37 7,28 7,38 10,36 11,47 12,08 2,34 3,48 4,00 3.34 8,47. 6,39 0,41. 6.35 10,00. LILLE, TOURNAI, COURTRAI. Liile dép. "3,15 8,22 11,03 2,22 4,43 Tournai 3,42 8,56 11,29 2,40 5,39 Courtrai arr. 6,34 9.47 12,26 3,38 6,33 COURTRAI, GAND. GAND, COURTRAI. Courtrai dép. Gand arr. 6,42 8,01 9,49 11,08 12,31 1,31 3,44 5,04 6,40. 7,50. Gand dép. Courtrai arr. 3,13 6,37 9,38 10,56 1,28 2,34 4,24 5,34 7,21. 8,47. Bruges d. Gand a. Bruxelles BRUGES, GAND, BRUXELLES. 6,49ex. 7,04 9,39 12,34, 2- 32,ex. 6,43. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07, 7,38. 9,31. 8,50 10,33 12,39 4 00,7,13, 9-31.1), 40. BRUXELLES, GAND, BRUGES Bruxelles dép. 7,20 8,14 11,08 1,33 3,02 ex. 4,39 ex. Gunt arr. 6,00 8,38 9,41 1,23 3,39 4,11 6,29 Bruges 7,13 0,23 10,34 2,38 3,01 7,22 3.50 7,87 3,18 L

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2