Nr Samedi 21 Juillet 1877 12e année I e Journal parait Ie Mercredi et Ie Samedi. Les insertions content 15 centimes la ligne. Les réclames et annonces judiciaires se paient 30 centimes la ligne. On traite a forfait pour les insertions par année. Un numéro du journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandés pour articles, Réclames on Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaires. c 18 M B S 11 E E E K. 1" Juillet. r3 zr ce re cn re CAFARDER1E ET CYNISME. La Flandre libérale s'acharne depuis quel- que temps a démentir coup sur coup les oraleurs libéraux qui viennent a la Chambre affirmer la neutralité religieuse du libéralis me. II y a quelques jours, c'était a M. Frére qu'elle opposait le véritable programme li beral, en disant lout net: Oui, c'esl l'Eglise catholique que nous eombattons! Aujourd'hui, c'esl le discours prononcé Samedi a la Chambre par M. Pirmez qui est litléralement démoli par l'organe de la tribu Laurent. Le nom du doctrinaire député de Charleroi n'est pas prononcé, il est vrai, mais ses idéés sont prises corps a corps, et l'article haineux cynique de la Flandre est bien l'antithèse epmpléte de la phraséologie équivoquedu «nieileux Eudore. ^jjToute la harangue de M. Pirmez se réduit !ire ffue 'e clergé n'a pas a inlervenir la politique et que le parti libéral étant p>arti puremenl politique, le clergé n'a point par conséquent a combatlre le libéra lisme. Or, voici comment la Flandre libérale confond cesophisme. La Révolulion francaise, dil-^lle, a trop ménagé 1'Egli.se; notre mission a nous libé raux consiste a compléter son oeuvre en at- taquanl résolüment le catholicisme. Nous n'exagérons pas, nous résumons fi- délement la pensée de la feuille gueuse et, pour prouver l'exactilude de ce résumé, nous allons citer le passage saillant de l'article: La Révolulion francaise ne respecla qu'nne chose, une seule: elle laissa intact l'homme intérieur, sa croyance, sa religion ou plutöl sa superstition (sic). Les rois sont mürs, le bon Dieu ne l'est pas encore, ce mot cynique de Camille Desmoulins résu mé toute la Révolulion. Elle détruisit la ser vitude dans les lois et dans les choses, elle brisa les cbaines matérielles qui enlacaient la sociélé de l'ancien régime, elle laissa la pen see serve, esclave de ce pouvoir redoutable, qui, bien plus que les Rois, était son irrécou- ciliable ennemi. Edgar Quinet a admirable- menl monlré ce cöié si souvent méconnu de la Révolulion. Hardie jusqu'a la lémérilé, jusqu'a la folie contre toutes les puissances matérielles du monde, elle craml l'Eglise, elle n'ose toucher au catholicisme. Aussi lorsque la lourmente a passé, laissant le sol joncbé des ruines de l'ancien régime, l'antique croyance est restée deboul et la réaction catholique sedéchaine. Tandis que, chez les nations oü la Réforme a triomphé, on voil des ames libres au mi lieu d'instilutions souvent injustes etoppres- sives, en France et dans notre pays, les ames rcstenl esclaves au milieu des institutions libres de la société nouvelle. El tel est l'aveuglement de notre scepti cisme que nous ne nous rendons pas méme comple du danger qui nous menace et que nous retombons invinciblement dans I'erreur qui a fail la stérililé de la Révolulion. Nous recherchons des mécanismes savants qui puissenl faire régner la liberlé malgré les hommes qui en doivent jouir, qui puissent leur imposer une liberté qu'ils ne compren- nent pas, qu'ils n Suftenl pas, qu'ils ne veu- lent pas, qu'ils repoussent de toute la force de leur aitachemenl a l'Eglise. Mais nous reculons avec frayeur a la seule idéé d'affrari- chir les hommes mêmes que doivent régir nos lois. C'esl ainsi que perpétuellementnous lachons la proie pour l'ombre. Car enfin, qu'importe que les lois soient libérales, la oü les esprits sont esclaves Nous avons en Belgique, sur le papier de noire Constitution, toules les liberies imaginables, nous possé- dons le régime parlementaire le plus correct, le plus absolu. Et que sont ces libertés que cache en réalilé ce régime parlementaire La servi tude du fidéle, romuipotence du prêtre. La Belgique est libre tout juste en propor tion de re qu'elle n'est plus catholique. Nous, incrédules, (sic) nous jouissons des libertés cohstitutionnelles. Pour les catholiques elles n'existenl pas. Et comme, malheureusement, la majorilé da peuple est encore catholique, elle s'efforce de nous imposer la servitude dans laquelle elle se compiait. Ce n'est pas en réformanl les lois, c'esl en réformanl les idéés, c'esl en réformant la religion que nous nous afïranchirons. Tant que nous reculerons devant cetle taehe toules nos lultes rcsleront stériles. Nous ne relèverons pas Ie paradoxe hislo- rique qui sert de point de départ a cetle ti rade. Pour prétendre que la Révolulion fran caise a ménagé l'Eglise qu'elle a vainemenl essayé d'étouffer dans la proscription el dans le sang, il faut avoir l'esprit égaré par un fanatisme aussi aveugle que celui de la Flan dre libérale. Si les Jacobins el les terroristes eux-mêmes lui paraissenl avoir élé trop mi séricordieux et trop doux a l'égard du catho licisme, quel est done son monstrueux idéal et que devons-nous allendre du libéralisme de l'avenir Mais laissons eet incident et constalons qu'au rebours de M. Pirmez, la Flandre libérale proclame que dans les lultes qui nous divisent, la question politique est la question accessoire et que la question reli gieuse est et demeure la question principale. Or, sur ce point la Flandre a compléte- ment raison, el chaque jour les fails se char- gent de le démontrer davanlage. Nous l'avons dit souventpour affirmer encore aujourd'hui la neutralité religieuse du libéralisme, il faul ou manquer de bon sens ou manquer de bonne foi. Le libéralisme est l'antithèse religieuse, politique et sociale, en un mot compléte, du catholicisme. Dés-lors vouloir légalemenl désarmer le sacerdoce catholique el cela, comme on l'a dit a la Chambre, au nom des intéréts de la religion elle-mème, c'esl non-seulement une hypocrisie, mais une.lachelé. Ces mots peuveni paraitre durs, mais ils sont jnsles. Hypocrites sont ceux qui affectent de dé- fendre le prestige de l'Eglise dont ils sont au fond les mortels ennemis. Laches sont ceux qui, se prétendant les champions de la liberté, du' libre examen, de la libre discussion, commencent par im poser au prètre qu'ils veulent assaillir les en- traves et le baillon d'une législation odieuse. La Flandre libéralenous le savons bien, poursuil le méme but, mais elle a du moins le courage de ses baines, le cnlte sincère du despotisme et la franchise d'avouer que les libéraux ne seront vraimenl fibres que lors que les catholiques ne le seront plus. C'esl ici le lieu de rappeler que, dans le débat qui a surgi a la Chambre lors du pre mier examen de la loi électorale, M. Frére a élé contrainl d'avouer que si le clergé élail attaqué sur le terrain religieux, il aura it eu incontestablement le droit de se défendre, également sur le terrain religieux, c'esl-a- diredans la chaireel dans le confessionnal. Or, la situation définie par M. Frére n'est pas une vaine hypothése, c'est une réalilé vivante et qui, chaque jour, s'affirme par des declarations plus formelles et par des acles plus accentués. Qu'en résulte-t-il C'esl que pour avoir raison contre Rl. Frére, nous n'avons qu'a invoquer M. Frére lui méme. Ses amis se chargent de nous fournir authenliqueinent et irrécusableineiit les prémisses qui nous conduisenl a une conclusion dont il a le pre mier reconnu la légilimité. Notre thèse se réduit au syllogismesuivanl: L'Eglise catholique a le droit de se dé fendre par les armes spitiluelles contre les doctrines on les sectes qui attaquent ses dog mes, sa hiérarchie, ses conditions normales d'existence. (M. Frère.) Or, le libéralisme attaque l'Eglise catho lique dans ses dogmes, dans sa hiërarchie, dans ses conditions normales d'existence. (Flandre libérale.) Done, l'Eglise catholique a le droit de se défendre par les armes spirituelles contre le libéralisme. (M. Frère.) LÉGALITÉ CIVILE ET DEVOIR SACERDOTAL. On lit dans le Bien public, relalivement au jugement du tribunal de Courtrai, qui condamne M. le Cure de Saint-Genois, a qua- tre amendes de cent francs, du chef de qua- tre délits prévus par l'article 2G8 du Code pènal, e'est-a dire pour avoir directement attaqué un actede l'autorilé publique: An point de vue du prévenu lui-mème, cetle decision judiciaire souléve plusieurs questions jaridiques importantes et nolam- rnenl celle de savoir si les propos tenus par Ie Rév. M. Dc Seure constituent une attaque directe, dans le sens legal el slrictement dé- fini de ce mol. II nous souvienl qu'au Sénat notamment, MM. les barons Delia Faille et d'Anethan ont donné sur la porlée de l'article 2G8 du Code pénal des explications formelles et décisives qui nous semblenl difficilement conciliables avec le caractêre déliclueux as- signé aux discours prononcés en chaire par M. le Curé de Saint-Genois. Mais, sans nous occuper pour le moment de cel aspect du débat qui est plulöt de la compétence des défenseurs de l'honorable prévenu, nous tenons a relever dans le juge ment du tribunal de Courtrai un principe général, une sorte d'apborisme juridique auquel il est absolumenl impossible aux consciences catholiques de donner leur ad- hésion. Au cours de l'instruclion faile devant le tribunal de Courtrai, le Rév. M. DeSeure a soutenu que les discours sur lesquels se ba- sail la préveDtion, conslituaient en definitive l'accoinplissement rigoureiix d'un devoir de justice et de charité. C'esl a quoi les juges répondeot tout net que le premier devoir d'un citoyen, c'esl de se soumellre aux lois de son pays. Pa rei lie régie de conduite serait pleine- menl irréprochable si elle avail pour pen dant celle proposition corrélative: Le pre mier devoir du législateur, c'esl d'édicter des lois qui ne soient point con tra i res a la jus tice. Dans ces conditions, l'Eglise catholique prêche la parfaile soumission aux lois el elle en donne elle-mème l'exemple. Mais le jugement du tribunal de Courtrai va plus loin et il affirme qu'en casd'anlino- mie entre les prescriptions légales el les ré sistances d'une conscience chrélienne, c'est l'aulorité suprème du législateur qui doit prévaloir. Cette proclamation judiciaire de l'infailli- bilité de la loi et de la souverainelé absolue du pouvoir civil nous semble absolument in admissible. L'admettre, ce serait en effet consacrer l'intervention du législateur dans un domaine qui n'est pas le sien el légaliscr la formule de Pabsolutisme légal, méme en matière spiri- tuelle. Or, c'est la une prétention que ni l'Eglise, ni ses minislres, ni ses fidèles ne peuvent a aucun degré reconnaitre. Nous professons lout au contraire que lorsqu'une antinomie se déclare enlre la loi civile et la loi divine, c'est a la société spiri- tuelle qu'il apparlienl, en verlu de son auto rité snréminenle et souveraine, delrancher le conflït, en proclainant, a l'instar des pre miers apótres du christianisme, qu'il vaut mieux obéir a Dieu qu'aux hommes. En definitive, nous loucbons ici aux rap ports les plus délicats et les plus élevés de la société civile et dc la sociélé religieuse et il imporle de les maintenir leis qu'ils onl été établis par Dieu lui-mème, auteur el suprème législateur de l'uiie el de l'aulre. L'Eglise sanctionne elle-mème l'autorilé des prescriptions émanées du pouvoir civil dans sa sphère légitime el elle fait de l'obéis- sance a ces prescriptions une stride obliga tion de conscience; mais, par contre, elle n'a jamais admis le dogme libéral de l'infaillibi- lilé légale et lorsque le législateur séculier sort de son domaine, elle sail dicter aux fidè les le non possumus des confesseurs et des martyrs. II est aujourd'hui plus important que ja mais de maintenir l'intégrilé de ce principe qui demeure, en somnie, Ie suprème abri de la véritable liberie de conscience conire les pretentions du césarisine et du libéralis me. Remarquons d'ailleurs combien cetle doctrine est conforme a la saine raison et a l'intérèl sainement entendu de l'aujorité civile elle-mème. II est rationnellement inadmissible que I e législateur humain ne puisse ni se tromper, ni excéder les limites de sa compétence. Pour revendiquer un pa rei 1 privilege, il fa ud ra it ou qu'il eüt un altribut essenliellement di- vin on bien une assistance parliculière de la Divinilé. 'Or, cela n'est pas. L'expérience quotidienne ct les Iccons de l'histoi re alles - tent tout au contraire que mainles fois les pouvoirs humains onl abusé de leurs préro- galivès pour édicter des ordres arbitrages et des interdictions injustes. Sans remonter plus haul que la Révolution francaise, «eet age héröïquedu libéralisme,» n'est-il pas vrai que cette sinistre époque donna au monde le spectacle du renverse- ment complet de la justice? Le crime deve- nail un devoir civique et la verlu devenait un crime. Qu'on vienne done nous vanter l'infaillibililè légale de cette sociélé soi-di- sant régénérée ou l'on ne vit rien de grand que le courage des viclimes, rien d'auguste que l'écbafaud! El, de nos jours encore, en Allemagne el en Suisse, pour ne citer que des exemples criants, qui oserait dire de bonne foi que la loi ne sorte point de son domaine et qu'elle soit toujours l'auxiliaire de la jus tice?... CA CONTINUE. Les Chambres ilaliennes ont frappé d'un impöt de 13 p. c. les honoraires de messes et les pensions failes par le Sl-Père aux évèques pauvres d'ilalie. D'aulre part le Mirabeau annonce aux bourgeois que bientól l'ouvrier entrera en scène pour gober leurs éeus et leurs biens. Nos libéraux approuvent fort l'Italie ils palissent un peu a l'annonce du Mirabeau. L'argentdes prètres, passé; mais le leur! Et cependant le progrès le veut ainsi. Après les prètres, les rois, les nobles.... el puis les bourgeois. Libéraux, qui avez enfanté le radicalisme, voyez votre oeuvre. On sail qu'une election sénatoriale a eu lieu Mardi, 17 Juillet, a Soignies, a la suite de l'in va lidation du mandat qui avail été confié a M, De la Roche par le corps élecloral de cel arrondissement. La vicloire a été dispnlée de trés-prés par les deux partis en présence. C'esl le candidal libéral qui l'a emporié par 17 voix sur son concurrent, RI. Simon Baa- lard. On a cunslalc 2,270 volants. II y a eu 14 bulletins nuls. Rl. Victor Pennart, candidal libéral, a obteiiu 1.144 suffrages el a élé proclamé sé- naieur. Rl. Simon Baatard, candidal catholique, a ablenu 1,127 suffrages seulement. soil 17 voix de moins que son concurrent. Poperinghe- Ypres, 5-15, 7-00, 9-28, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Poperinghe, 6-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-45, 9-50. Pope- ringhe-Hazébrouck, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25. Ypres-Roulers, 7-50, 12-25, 6-45. Roulers-Ypres, 9-25, 1-50, 7-50. Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-13, 5-16, 7-36 (9-55 Liclitervelde.) Lichtervelde-Thourout, 4-25 mat. vers Ostencle. Bruges- Roulers, 8-25, 12-45, 5-05, 6-42. Liehtervelde-Courtrai, 5-25 mat. Ypres-Courtrai, 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25. Gourtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49. Ypres-Thourout, 7-18, 12-06, 6-20, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langemarck.) Thourout-Ypres, 9-00, 1-25, 7-45 (te Samedi a 6-20 du matin de Langemarck a Ypres). Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armeutiéres, 6-00, 12-00, 3-35. Armentières-Houplines-Le Touquet- Warnéton- Gomines, 7-25,2-00, 4-45. Gomines-Warnèton, 8-45 mat. 9-30 soir, (le Lundi 6-30.) Warnêton-Comines, 5-30, 11-10 (le Lundi 6-50.) Courtrai-Brnges, 8-05, 11-00, 12-35, 4-40 6-55, 9-00 soir. (Liclitervelde.)— BrugeS-Courtrai, 8-25, 12-45, 5-05, 6-42 Bruges-Blankonberglie-Heyst (Station) 7-25, 9-20, 11-25, 2-50, 5-35, 7-35. 8-55. (Bassin) 7-31, 9-26,11-31, 2-56, 5-41, 7-41. 9-01. Heyst-Blankenberghe-Bruges, 5-45, 8-25, 11-25, 2-45, 5-30, 7-25. Ingelmunstor-Deynze-Gand, 5-00, 9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58i 11-20, 4-41. 7-21. Deynze-Ingelmunster, 1-00. Ingehnunster-Anseghem, 6-05, 12-55, 6-13. Anseghem-Ingélmunster, 7-42, 2-20, 7-45. Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 0-30, 9-08, 1-35, 8-00. Dunkerque-Furnes-Dixmude et Liclitervelde, 6-35, 11-10, 3-40, 5-00. Bixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-45. Nieuport-Dixmude, 7-30, 12-00, 4-20. Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-ïliourout, 7-55, 10-10, 12-25,6-15. Selzaete-Eecloo, 9-05, 1,25, 8-25. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-15, 4-22. Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 7-30. (Ported'Anvers) 8-30, 12-40, 7-45. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 4-40 Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,30, 8-30 (le Mercredi, 5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 4-45 (le Mardi, 9-30). C O H R ESPONXJAIVCES CÖükTRAI, BRUXELLES. Gourtrai dép. 6,37 Bruxelles arr. 8,50 10,53 1,35 12,33 2,25 3,42 6,35. 6,10 8,54. COURTRAI, TOURNAI, LILLE. Courtrai dép. Tournai arr. Lillo COURTRAI, GAND. Courtrai dép. Gand arr. BRUGES, GAND, BRUXELLES. Bruges d. 6,49 Gand a. 7,34 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 8,43. 9,26. BRUXELLES, COURTRAI. Bruxelles dép. Courtrai arr. LILLE, TOURNAI, COURTRAI' GAND, CORTRAT. BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,40. Bruxelles Gand ar Bruges dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 4*53 o,5o 5,01 8,00 8,20. xrr 6,00 8,38 9,36 10,27 1,23 3,59 4,11 6,01 7.17 i,02 9,09 10,26. 7,,59,23 10,51 11,20 2,38 5,01 6,58 8,16 8,50 fcO Vl rc Cï H O 2 m m H b O cs£ C3 m K

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 1