HOOIGRAS,
HUIS
WOONHUIS
MAISON
WEBKIPAAHB,
GOED ZAEiLAND
EN ANDER HUIS,
SCHOON m GROOT HUIS,
ZEVEN ANDERE HUIZEN,
van den Notaris F E Y S
MEUBELS, IENAGIEGOEDEREN,
EN MEERSCH
TE MOORSLEDE
KOEIHOUDERIJ,
BINNEN YPRE
ZAAILAND Eli MEERSCH,
DEFINITIEVE TOEWTZING
MEUBELSMENAGIEGOEDEREW
DEFINITIEVEN OVERSLAG
INSTEL
be: Ronsichouk el Silislrie qui font parlie du
fametix quadrilalère derrière lequel on
croyail que Constantinople n'avait rien a
craindre.
En Asie, les Russes s'apprêtent a repren-
dre I'offensive. Us onl recu un renfort de
30,000 homines el se rapprochenl de nou
veau de la forleresse de Kars, prés de la-
quelle Moukhlar-pacha a établi son camp.
Déja le génèral Tergukassoff a réussi a déga-
gei Bayazid. On annonce que la lutle a rude-
men t recommencé de ce cóté.
Au milieu de ces lultes qui ne présentent
encore aucun caractère décisif, on fait courir
de nouveau des bruits de paix. Le Sultan
efi'rayé par la rnarche rapide des Russes,
]a demanderait et les puissances qui prévoient
que l'entrée des Russes a Constantinople
pourrait faire naitre de graves complications,
croiraient le moment venu de tenier une in
tervention amiable enlre les belligérants.
Nous atlacbens peu d'importance a ces
bruits: la situation nous semble encore loin
d'étre müre pour la paix.
Quoique les éleclions pour la renouvelle-
ment de la Chambre dissoule en France
soient encore éloignées, puisqu'elles seferont
probablernent a la mi-Octobre, cependant
on dirait que la période éleclorale a déja
commence. Le minislre de Pintérieur vient
d'adresser par Ie lélégraphe une circulaire
aux préfels, declarant que le patronage du
gouvernement ne sera accordé qu'a ceux
des candidats dont les professions de foi ne
s'écarteront pas de la politique de concilia-
lion et d'union entre toutes les fractions du
parti conservalenr.
Les bonapartistes se montrent trop exi-
geanls, travaillent trop manifestemenl a la
restauration des Napoléon au lieu de travail-
j er au triomphe des idéés conservatrices.
Certains légilimistes aussi veulent Pètre plus,
en ce moment que le Roi mème. Avec lout
cela il devient difficile de grouper les forces
conservatrices en un seul faisceau; et cepen
dant toutes ces forces réunies ne seront pas
de trop pour vaincre la coalition de tous les
républicaios.
commencement de la campagne. Ainsi, ils ne
s'étaienl pas donné la peine d'einplir de sable
les gabions destinés a protéger leurs tirail
leurs et n'avaient mème pas songé a fortifier
les hauteurs qui environnenl Nicopolis.
LA PRISE DE NICOPOLIS.
Le correspondanl du Timesa Bucharest,
fournit a son journal d'intéressants détails
sur la prise de Nicopolis par les Russes.
C'est le 10, parait-il, qu'a commence le
bombardement de celte place. A partirde ce
moment jusqu'au 16, le bruit de rartillerie
n'a pas cessé un seul instant de se faire en
tendre. La garnison, juste entre deux feux,
suoissail des perles considérables. Deux pou-
dr ères ont sauté. Les batteries roumaines,
élnblies a Islacz, bombardaient ia place par
derrière, tandis que les Russes la cernaient
du cóté de la terre ferme et faisaient senlir
leur presence par une pluie de projectiles que
les Roumains voyaient éclater sur les fortifi
cations et tomberdans l'inlérieur de la ville.
Le dernier jour, les Russes sonl monlés a
l'assaut des forts qu'on s'est disputés avec
acharnement pendant plusieurs heures. Enfin
les Turcs accablés par le nombre onl dü
rentrer dans la citadelle, pendant qu'un de
leurs bataillons lentait une derniére sortie
contre l'aile gauche des Russes. Les batteries
roumaines, habilemenl dirigées contre ce
bataillon, Font vile obligé a se réfugierdans
Nicopolis et toutes les positions sont alors
tombées au pouvoir des Russes. La balaille
s'était prolongée jusqu'a neuf heures. De
part et d'autre les pertes ont élé beaucoup
plus considérables qu'on ne l'a dit lout
d'abord.
Lundi, les Turcs, au nombre de 6,000 se
sont rendus avec deux monitors et 40 piéces
de canon, lis élaient commandès par Hassan
et Ahmed Pacha. C'est au 9e corps, compose
de deux divisions d'infanterie et d'une divi
sion de cavalerie, que les Russes doivent la
prise de Nicopolis.
Avant de capitulci, les Turcs ont brülé
leurs campements et leurs provisions, ainsi
que les principaux bailments de la ville. La
garnison, une fois désarmée, a défilé devant
les Russes et a été transportée de l'autre cóté
du Danube. Pendant l'occupation, un coup
de feu li ré d'une fenèlre est venu tuer un
cosaque. Les Russes se sont itnmédialement
précipilés dans la maison et ont massacré
les deux Turcs qui s'y étaienl cachés.
Le correspondanl du Timesayant visité
Nicopolis, a pu constater la négligence et la
mollesse dont les Turcs se sont rendus cou-
pables dans celte circonslance comme dans
toutes celles qui se sonl produites depuis le
Un attentat sacrilége, qui rappelle celui
de larchevèque de Quito, a eu lieu a Buenos-
Ayres ie 8 Juin. La Liberiudjournal non
suspect, racoute le fait comme il suit
Un événement lamentable est arrivé ce
maun a sept heures et deiaie a l'èglise de
San Francisco. Frère Antoine, moine de plus
de 70 aus, tres-aimé de la communaulé, etait
en traiu de dire ia messe a l'aulel de St-Jo-
seph.
Un homme, habillé d'une longue redingo
te et coiffé d'une calotte, pénélra a ce mo
ment dans l'èglise el se dirigea d'un pas as-
surè vers l'aulel. La, il lira un pistolet el il
fit feu sur le P. Antoine.
Le fracas de l'arme produisit une indes-
criplible émotion parmi les femmes qui as-
sistaient a la messe et dans loule la commu
naulé des franciscains.
Le frére Antoine demeura seul calme au
milieu de celte confusion; en entendant le
coup, il porta sa main a la nuque oü la balie
l'avait atteint, et il la retira baignée de sang.
C'élait justement au moment de la commu
nion; le prèlre s'empressa de consommerles
espèces sacramentelles, el la messe se termi-
na comme si rien n'était arrivé.
On procéda immédiatement au premier
pansement: la blessure ne présentait pas de
gravité, car la balie, aprés avoir traversé eu
le contournant uue parlie du cou, élait allée
s'enfoncer dans une colonne de l'aulel.
Le prévenu, amené devant la police, dé-
clara èire Russe, se nommer Michel Kulazo,
et avoir été longtemps poursuivi a cause de
la princesse Isabelle et de Pierre II. II allribue
aux moines une partie de ses malheurs.
II ajouta qu'il ne connaissait point le pére
Antoine, mais qu'il avait liré sur lui paree
que c'était le premier qu'il rencontrait. Tous
les péres étant pour lui également haïssables,
il lui était indifférent que ce fut le pére An
toine ou un autre. Enfin, le prévenu avoua
être décidé a partir pour la Turquie pour
combattre contre les chrétiens.
Le journal calholique la America del Sud
croit que le prévenu est tout simplement l'in-
strumeul des loges maconniques, el allribue
le crime a la haine contre le clergé que la
révolution s'efforce de propager parmi les
masses dans toutes les républiques du nou
veau continent.
M. Arthur Pouparl, éludiant a I'Université
de Louvain el ancien éléve du collége Sl-
Vincent de Paul d'Ypres, vient de passer le
premier examen de docteur en droit.
M. Alphonse Veys, de Vlamerlinghe,
encore un ancien éléve de Sl-Vincent et étu-
diant a Louvain, vient de [asser, avec gran
de distinctionson deuxiéme examen de
docteur en droit.
L'UfülON COMIYIERCIALE D'YPRES,
située prés de la Slation a Ypres,
a l'honneur d'informer ses clients qu'elle
fournit directement aux mêmes prix et con
ditions desMines, par wagon de S et 10 mille
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l'agriculture.
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reaux de I'UNION COMMERCIALE, rue de
l'Etoile, 4 Ypres.
T II I> I E
van den
NOTARIS VALCKE,
TEDIXMUDE.
Op Douderda^ «STuli flSYY,
om 3 uren namiddag, ter herbergde
Broekdreef, te Woumen
KOOPDAG
van
TE WOIIMEIV.
ÉTUDE
de
Mc LASnv O Y lYolaire
a Comiiics.
9
KANTOOR
van den
Notaris CAPELLE,
TE WAT0U.
VENTE PUBLIQUE
en une seule séance fixée au
JEUDI 26 JUILLET 1877,
a 4 heures de relevée au cabaret la
Couronne a Zantvoorde;
d'une
avec 15 arcs 45 centiares de Fonds et
Jardin et Terrains a batir.
Situés a Zantvoorde, prés de la place.
Vrijdag 27 .ïuli 1877.
om 1 ure namiddag te Watou, ter
hofstede gebruikt door Carolus Leu-
loers.
KOOPDAG VAN
4 hektaren Tarwe, Haver, Boonen.
AKKERALLAAM, enz.
ZateriHag 38 .ffiaSs 0877,
om 3 uren namiddag, te Watou, bij
de plaats, op landen gebruikt door
den lieer Decock en Aimable Denne-
quin.
KOOPDAG VAN
SCÏiOQNE VELDVRUCHTEN,
als Tarwe, Haver, Rogge, Erwten en
Hutteboonen.
Bij uitscheiding van bedrijf.
SBonitSes-dag 2C5 «SuËi SS77,
om 3 ure namiddag, in de herberg
het Gemeente-buis, te Watou,
OPENBARE VERKOOPING
van 1° een
van twee stagien
ten dienste van winkel en herberg
het Gemeentehuis,
staande te WATOU, op de Markt,
zeer wel geschikt om er twee hui?en
van te maken, mitsgaders 6 aren 35
centiaren grond en hof daarmede
gaande.
Bewoond door de medeverkoopster
Mn,e de weduwe Lermytte, tot, 1 Sep
tember 1877.
EN 2»
ook te Watou:,
in het Kortgebuurte, op grond der
kerkfabriek van Watou,
Bewoond door verscheide, met
recht van gebruik tot 15 Maart 1878.
Voor alle inlichtingen zich te bege
ven ten kantoore van* voornoemden
Notaris CAPELLE.
Ruchtbaarheid.
SiAYTINJK
TE PROYERj.
1° VRIJDAG 27 JULI 1877,
ten 9 uren 's morgens, ten sterfhuize
van dochter Barbara-Cecilia Moüchie,
te Prbven, nevens de dorpplaats,
Eocr st'Iioosticii koopdag*
BEESTIALEN,
Zool- en Wagenbarnas, Landbouw-
getuig, Vruchten te velde en andere
Mobilaire voorwerpen.
2° DONDERDAG AUGUSTI 1877,
2 uren namiddag, te Crombeke, op
bet hofstedeken gebruikt door de
weduwe Covemaecker,
Koopdag
en Vruchten op stam.
Op 30 JULY 1877, om 4 uren na
middag herberg Statie, te Moorslede,
vas6 18 M. 35 A. 8 <C.
verpacht ten geringe prys van 1835 fr.
Maer ingesteld 51,500 fr.
Om seffens hand daer acn te slaen.
Voorwaerden by mynheer VERLEZ,
Notaris te Moorslede.
VAN KOOPHANDEL
staemie Iiiimen T'pa-e,
OPENBAARLIJK TE VER KOPPEN.
Boterstraat.
1" Koop. Een I1U1S, zynde eenen
w-elgekalanten winkel van kruideniers-
en andere waren, aen de zuidzyde
derBoterstraat Nr 55, binnen Ypre.
Bewoond door de medeeigenaar
ster, vrouw weduwe Vanaerde-Lapie-
re,tot 1" November naestkomende.
Tempelstraat.
2" Koop. Een HUIZEKEN, metzynen
grond, aen de oostzyde der Tempel-
straet, Nr 1, binnen Ypre, houdende
aen het voorgaende.
Gebruikt door zonder pacht Augus-
te Vernisse.
NOTA. De voorschreven Huizen,
kunnen gezien worden den Dinsdag,
Woensdag en Donderdag van ieder
week, van 3 tot 6 uren 's avonds.
Den INSTEL, met gewin van pre-
mien, MAENDAG 30" JULY 1877, om
4 uren namiddag, ter estaminet Four-
nier, binnen Ypre, ingevolge de voor
waerden berustende ten kantoore van
den Notaris VANDERMEERSCH, te Ypre
residecrende.
met
openbaariijk de verkoopeu.
BOTERSTRAAT
Eenen eigendom, bestaande in groo-
ten Cour met inrijpoort, Woonhuis,
Stallingen voor 12 Koeien en Kamer
daaraan, groote remisen en voordere
bouwgerieven, aan de noordzijde der
Boterstraat N1' 68, binnen Ypre.
Gebruikt door sieur Louis-Eduard
Grison.
Staal op 11.050 francs.
Den absoluten OverslagDINSDAG
31" JULI 1877, om 5 uren 'savonds
ter Estaminet den Sultan binnen
Ypre, ingevolge de voorwaarden, be
rustende ten kantoore van den Notaris
YAtlDEnMEERSCH, te Ypre residerende.
BINNEN YPRE.
GEMEENTE ZILLEBEKE.
Eenen blok ZAAILAND en MEERSCH,
gelegen te Zillebeke, op omtrent een
kilometer afstand, zuid-oost van de
Kerk en weinig oost van den keiweg
naar Zandvoorde, groot, volgens ca
daster Ns 287 en 301 der sectie C, 1
hectare 76 aren 80 centiaren.
Verpacht aan sieur Augustinus-Do-
minicus Everaet en gedeeltelijk ge
bruikt door Pieter Maerten.
Staat maar op 5,975 franks.
Den ABSOLUITEN OVERSLAG,
DINSDAG 31 JULIJ 1877, om 2 uren
namiddag, ter estaminet St Laurens,
binnen Ypre, ingevolge de voorwaar
den. berustende ten kantore van den
Notaris VANDERMEERSCH, te Ypre re-
sideerende.
Men kan ook alle inlichtingen be
komen, ten kantore van clen Notaris
LAftlBiftf, te Ypre.
S T UDIE
van den
Notaris M. A M I II Tl
T Y P R E.
Homles-dag S AiagMSêi f877.
4 uren namiddag, ter herberg het Hof
van Cassel, te Ypre,
van
1" Een HUIS, Koetspoort, Magazyn
en afhangeiykheden te Ypre zuid
zyde der WeninckstraetN01, gebruikt
door Delfosse.
Maer ingesteld 10,700 fr.
2° Een ander HUIS en ERF, te Ypre
westkant der Bukkerstraet, N° 42,
gebruikt door verscheide.
Ingesteld 4,300 fr.
3° Een HUIS nu winkel, voorbeen
Sint-Pieter, te Ypre, westzyde der
Paterstraet Nu 16, gebruikt door Goet-
hals.
Maer ingesteld 7,200 fr.
Macutlag 8W «Yciii f§77,
4 uren namiddag, ter herberg gebruikt
door Stekelorum, te Oostvleteren, ge
hucht Elzcndammc,
van
Eene partie ZAEILAND en GRAS, te
Pollinchove, groot 82 aren, 80 centi
aren gebruikt door de weduwe en
kinders Vandergucht.
faire de la Belgique le receptacle de monslres
comme ceux qui mirent en 1871 Pans a feu et a
sang.
I, Jourde eut une grande part dans les forfaits
qui furent coinmis a celle époque, et il n est pas
inutile de rappeler ce qui lui fut reproché par
l'accusation lorsqu'il parut devant la justice. Ce
qui ajoule ii sa culpabililé, eest que son intelli
gence le sépare de cette tourbe de brutes qui
firent le mal en suivant leur instincts de beslialilé;
il le fit en pleitie conriaissance de cause et sans
pouvoir se dissimuler les leriibles consequences
de ses odieuses actions.
D'abord sergect dans le 106» bataillon de la
garde nationale Jourde contnbua beaucoup a
etablir la fédéraiion de celte garde, laqnelle devint
le centre d action contre farmée régulière, qu'on
représenta comme destructive des institutions
répubiicaines et devant conduire le pays a d ef-
froyables déstfstres. II fut membre du comité de
cette federation, devint un des chefs de la Com
mune, délégé au ministère des finances, poste qu il
occupa jusqu'au 20 inai, et fit partie de la coin-
mission exéculive avec llaoul Higault, Ferré et
autres scélérals.
A celte bande de forcenés il fallut de l'argent,
et beaucoup Jourde fit passer par ses mains
240 millions de francs, parmi lesquels 20 millions
extorqués a la Banque de France sur des mena
ces incessantes de piilage. Jourde signa11 des
ordres de requisition portant que si les sommes
exigées n'élaienl pas remises la Banque serail im
médiatement envahie par la garde nationale; lui-
même alla a la Banque et accentua ces menaces.
i) Le sous-gouverneur de la Banque, M. De
Ploeuc, disail au conseil de guerre J'ai été a ia
Banque pendant tout le temps de la Commune.
Les requisitions out élé nombreuses. Elles ont
commence le 22 mars par des ordres de requi
sitions signées par Jourde et Varlin. J'ai autorisé
le paiement de 350,000 fr. Le lendemain je recus
une sommation d'avoir a payer au ministère des
finances le complément du millionJourde et
Varlin vinrent me voir plus tard. Je protestai
contre les violences qu'ils me faisaient. Ils firent
néanmoins des requisitions successivesOu me
réclama les diamants de la Couronne. II me fut
facile de prouver qu'ils ne se trouvaient pas a la
Banque. Les réqnisitions ont ensuite continué
Le dimanche 21 mai on me somma de livrei'
1500,000 fr. Je les donnai. Le lundi au matin
j'appris que les troupes élaient dans Paris. Ce
jour on me somma de livrer 700,000 fr., sous
peine de voir la Banque pillée. Je refusai. Une
heme après Beslay me dit que. d'après les ordres
du comité de salut public, deux bataillons avec
des canons allaient marcher sur la Banque. Je
m'exécutai. Le lendemain 23, nouvelle sommation
signée Jourde et Trinquet, et une autre exigeant
500,000 francs avec menaces un detachement
devait appuyer la demande. La lutte s'était en-
gagée. Je donnai le demi million pour sauver trois
milliards. Je voyais les Hammes des incendies du
Palais Royal et des Tuileries; mais je n'avais ran
cune nouvelle des troupes. Ce fut le mercredi
settlement que l'armée pril possession de la Banque»
Ainsi jusqu'a la dernière minute, Jourde ex-
lorqua de l'argent a la Banque, la menaqant de
pillage si elle résistait, et quand on lui demanda
Ie co nipte des sommes considérables qui lui avaient
passé par les mains, il répondit que ses papiers
avaient peri dans l'incendie de l'Hótel de Ville
II refusa mème d'indiquer les noms des secrétaires
et des employés qui avaient été attachés a son
service.
ii Lorsqu'enfin cette bande de scélérals jouait
de son reste, Jourda se cacha et pril le nom de
Roux. II fut arrélé et on saisit sur lui 9.000 fr.
qu'il avait volés dans la caisse du gouvernement,
comme il dut en convenir Ini-même
Voila fhomme dont certains libéraux de notre
pays n'hésitent pas ii prendre la défense
Joukde. En présente des critiques qui out
été formulées par certains membres de la gauche
et par la plupart des organes libéraux au sujet
de l'expulsion de Jourde, l'ancien membre de la
Commune de Paris, la Patrie de Bruges a eu
l'idée de rechercher quels étaient les anlécédants
de ce personnage honoré des sympathies de nos
adversaires. Voici les intéressants renseignemenls
que publie aujourd'hui la fenilie brugeoise
ii Certes, il faut accorder l'hospitalilé aux élran-
gers que les vicissitudes de la politique ont bannis
de leur pays mais il est évident que les auteurs
de la Constitution de 1831 n'ont jamais enlendu
i-j»jS<5V»i.m
VAN
VAN
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OPENBAARLIJIv TE VERKOOPEN
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