MEUBELEN,
SBOOiEO
VOOR HOPPE, ENZ.
PAUL BOYTON,
MAIS0I,
MEUBELEN,
HOFSTEDE
DES KERKGOEDEREN,
CESSATION
COMMERCE.
HOFSTEDEKENS
OVERSLAG
A CEDER,
CHEVAL HONGRE BAI,
KWALITEIT EN MAAT GEWAARBORGD.
YPERSCHE H A I0 E L S VE R E E NI G I NG
|a redoute. Leurs balailloits vin rent vite a
bout des Tiires qui y reslaienl encore. Alors
ulle acclamation generale annonca que la
redoute ètait emporlée el qu'uue des dèfenses j
(je pievna était enfin au pouvoirdes Russes.
Après avoir observe, ccmtne je favais
|e feu de l'artillerie lurque derrière les
inu'set Ie. tranchées, j'avais cru qu'il etait i
|iu naioement impossible d'en triompher. el
la défaite. de Kriloff, a laquelle je venais d'as-
sister, avail fortifiè cliez rnoi cetle conviction.
Or SkobelelT prouva Ie contraire maïs au
prix de quel sacrifice Pendant cetle cours,
de quelques ceniaines de inétres. trois mille,
hommes, c'esi-a-dire Ie quart des assaillantse
étaient reslés sur Ie flanc du glacis, sur l'es-
carpe el dans Ie fossé.
SkobelelT envisage comme des crimes de
lelies attaques opérées contre de telles posi
tions, et il a loujours condarnné sévéremenl
ie plan d'attaqne contre Plevna; rnais il est
d'avis que si l'on opére une attaque, c'est de
ceile facon qu'il faul la conduite, el qu'il
vaut mieux subir des perles itntnenses pour
retnporler la victoire, que d'essuyer une
défaite certaine pour réduire les perles de
jnoitié.
Skobeleff occupail la redoute. II s'agis-
sait inaintenaiil de la conserver. KIle élail
dominéé [iar la redoute de Krischina sur la
gaucbe. Du cólé de Plevna, elle étail exposée
au feu des francs tireurs, et a celui des trou
pes lurques inassees dans Ie bois qui borde
la route de Sofia; de plus elle était exposée
au feu du camp relranclié. C'était un feu
croisé arnvanl a la fois dans trois sens.
Le lendemain dés l'anbe les Turcs
ouvrirent le feu de tous les cötés a la fois.
Les Turcs de la redoute de Krischina avaient,
bien entendu, ntesuréa un point prés la dis
tance qui les séparait de la redoute de Sko
beleff, el leurs canons tiraienl sur cetle re
doute avee une remarquable précision. Le
dos de la redoute étail formé par un roe
solide sur lequel il étail impossible d'établir
un parapet. On avail employé lout le sable
a construire les parapets de Pn ut re cöté.
La position paraissait done insoutenable,
a moins que Skobeleff ne s'emparal du camp
retranchè, situé de l'autre cóté de Plevna,
ainsi que de la redoute de Krischina. Skobe
leff reitéra la demande de renforts qu'il avail
faite Ja veille du soir. Quoiqu'il cüt subi d'e-
normes pertes, l'esprit descs troupes étail si
satisfaisani qu'il se serail contenté d'un seul
régiment de renfort pour poursuivre sou
avantage ou au moins pour conserver ses
positions jusqu'è ce qu'il put temer qnelque
chose d'un autre cóté.
Malgré la vivacité de l'atlaque des Turcs,
il résolut de tenir bon. II pui repousser la
première attaque puis une seconde plus
acharnée.
v La manoeuvre se renouvela loute la jour-
née jusqu'è ce que les Turcs eusseril attaqué
ei succombé ciriq fois de suite. Les pertes
des Russes avaient firn par êlre terribles. Le
genéral Skobeleff estime avoir perdu 2.000
hommes en attaquanl la redoute. Dés l'après-
midi, la defense de cette redoute lui en a
coülé 3,000 de plus; ses batailloris se rape-
tissaient et disparaissaient comme par magie.
Un des bata11lons de francs tireurs ne coinp-
lait plus que 160 hommes. Une compagnie
de 150 hommes n'était plus représentée que
par 40. La proportion d'offtciers tués on bles
ses est considérable.
Parmi les officiers commandant les re
giments, un seul a survécu a la lutle; a peine
reste-l-il un chef de balaillon. Deux officiers
de l'élal major ont élé tués. L'un d eux étail
Verastchagin, fiére du fameiix artiste de ce
nom. Un autre de ses frères est blessé. Le
général Dobrovolsky, chef des francs tireurs.
est mort. Un officier fut mis en piéces par
l'explosion d'un caisson. Le capilaine Kura-
pathim, chef de l'état-major, qui se lenait
aux cötés dé cel officier, ent les cheveux
brülés et subit une grave contusion.
Quant au général SkobelelT, seul il n'a
pas èté alleitii. II semble jouir d'une vie en-
chanlée. II a visité la redoute trois ou quatre
fois dans le couiant de la journée pour ert-
eourager les lroupes.cn leur prometlant des
renforts en leur faisaot entrevoir la victoire
ct la prise de Plevna.
Les soldats répondaienl invariablemenl
pardescris d'enthousiasme, landis que leurs
rangs se rétrécissaient a vue d'ceil. II ne
cessail d'envoyer ehereber des renforls et de
faire entendre au commandant en chef que
la position étail insoutenable, mais le temps
se passait sans que ces renforts arrivassenl.
On ui'uiforme que le général Levit.sky
refusa formelleniem des renforts, sou qu'en
dépit des representations du général Skobe
lelT il crüt la position facile a icnir, soit qu'il
n'eüi pas de renforls a lui etivover. Le géné
ral Krilotï lui envoya, de sa propre initiative,
les débris d'un régiment qui avail attaqué la
redoute et qui suivit presque aussitöt. De
2,500 hommes, il n'en restait déjè plus que
1,000; aussi ce régiment ne pul-iI parliciper
a J'action ce jour-la.
Le général Skobeleff avail quitté la re
doute a quatre heures, et s'élait retire sous
sa tente, située de l'autre cóté, sur une col-
line boisée. II y avail a peine une Iteure qu'il
s'y irouvail lorsqu'on vint lui annoncer que
les Turcs allaquaienl. de nouveau le ffane
droit par la route de Lovatz, juste au dessus
de Pievna. II s'avanca pour conlróler l'exac-
titude de eet te nouvelle el il renconlra un
ordonnarice qui lui annonca que les Turcs
revenaietil pour ia sixiéme fois altaquer la
redoute.
Le général mil son cheval au galop dans
I espoir d y arriver a lemps, mais il eul a
peine fait quelques pas qu'il renconlra une
masse de fuyards. épuisés par quaranle-huit
heures de combat, exténués de fatigue el
mourant de faun et de soif.
Grace a l'inaclion dis Russes pendant
cette journée, les Turcs avaient pu rassem-
bler des forces énormesqii avaient réussi a
en déloger les Russes.
Un bastion cependant (int bon jusqu'a la
dermére extrétnitc. II ét, it commande par
un jeune officier dont le nom in'csl malheti-
reuseinent échappé. La poignée d'hommes
qui dèfendaient le bastion refusèrent de se
rendre. lis se firent tuer jusqu'au dernier.
C'est a ce moment que je renconirai le
général SkobelelT. II était en proie a un accés
de rage et de .'êsespoir iridescriptible. Son
uniforme était plein de boue. son épée brisée,
la croi.x de Sainl Georges toute lordue, son
visage noirci par la poudre el par la fumée,
ses yeux hagardset injeclés de sang, sa voix
sans force. C'était le symbole vivant de la
défaite. Le soir, je le revis sous sa lente. II
était calme el recueilli. J'ai fait de mon
mieux, me dil-il. je ne pouvais faire plus;
mon corps d'année est désagrégé, mes régi-
ments n'existent plus; je u'ai plus d'officiers;
on ne tn'a pas envoyé de renforts; j'ai perdu
trois canons. C'était trois des piéces qu'il
avail placées sur la redoute, aprés l'avoir
conquise. Les troupes, en se retiranl, n'en
avaient pu remporter qu'une seule.
Pourquoi vous a-t-on refusé des ren
forts lui demandai-je. A qui la faule?
Je n'accuse personne, répondit-il,
c'est la volonlé de Dien.
NOMINATIONS ECCLÉSIATIQUES.
Mgr l'Evèque de Bruges a nommè:
Curé a Helchin, M. Vramboul, vicaire de
Wesl-Roosebeke;
Vicaire a Routers, Si Michel, M. Soele, vi
caire a Aerlrycke;
A Aertrycke, M. Rommel, vicaire a Werc-
ken;
A Wercken, M. Wambeke, coadjuteur de
feu M. Ie curé de Helchin;
A Ste Walburge, Bruges, M. Coppioters,
j vicaire de Dadizeele, en remplacement de M.
Van Hove, qui a donné sa demission pour
j motif de santé;
A Dadizeele, M. Wyseur, vicaire de Blan-
kenberghe;
A Blankeribergbe, M. Busschaert, profes-
seur au college St-Louisa Bruges;
A West Roosebeke, M. Godderis, profes-
seurau collége de Poperinghe.
Le R. P. Van der Hofstndl. S. J., de la
résidence de Courtrai, est attaché comme
missionnaire a la nouvelle église de N. D, de
Lourdes a Oostacker.
FA ITS DIVERS.
ILes Kxjjérieïices ^antiques.
DU CAPITAINE
AVEC SOM APPARciL D£ SAUVETASE,
auront lien a Ypres, au Fossé (ancien
nes fortifications), entre la rue de
Thourout. et la rue de Dixmudc.
Entrée des deux cötés.
LE JEU Dl 27 SEPTËMBRE, a 3 heures
et demie du soir. Quelque temps qu'il
fassc.
Avec le concours d'un corps de
rnusique.
PRIX DES PLACES
Premièresfr. 4-50, (assis) sur le
boulevard intérieur.
Secondes, 50 cent5 sur le chemin de
ronde.
ÉTUDE
de
Me LANNOY,
JV»tfaïB*e a C<«?mÏBïes.
A. par le Ministère de iMc BELEE0R-
TRIE, Notaire a Gheluwe.
VEN TE PUBLIQUE
en une séance fixée au
•ïeiitSi SegjëfiiiSis-e
a 4 heures de relevéea fhótel Macote
prés de la Station a Wervicq, de
V Un bel ÉTABLISSEMENT COM
MERCIAL consistant, en deux belles
maisons dont une a étage, avec vastes
magasins au tin et un hectare 8 ares
de fonds de terre et terrains abatir,
située a Wervicq chaussée de Ghelu
we section B. Nos 136" a 136"' divisé
d'après affiches en 11 lots ct occupé
par Made veuve Casier-Reynaert.
2" Une partie de TERRE et TERRAIN
A BATIR d'un hectare 15 ares divisé
en 6 lots même section Nu 117.
3" Une MAISON avec 26 ares de
TERRE méme section NuS 226 et 227.
4" Une pa reel le de 27 ares de TER
RE même section N° 76.
5° Une MAISON a deux demeures
avec 26 ares 50 cèntiares de terre
section E, nutneros 206 a 210.
18. Jciiili 4 Octolire. 11??,
a 5 heures de relevée, au cabaret le
Corcntje a Comines.
A DJ UT) ICA TI ON
d'une
avec dépendances et 36 ares 10 cent.
de fonds et terre section C. Nos 285,
286, 287 et 289, le long dn nouveau
pavé de Tenbrielen a Comines, occu-
pée par Geueviève-Rosalie Paltyn.
Mise a prix éi 5,025 francs.
VENDITIE
van
Kuip-, Keern- en Landsaliaam, Bees-
tialen en Aardappelen te velde,
TE VVESTOUTRE,
wijk Vitsches-Molen.
(D) 8? Nt'|t(nnbei"
1877, om 1 uur namiddag op bet
hofstedeken gebruikt door sieur Pie-
ter-Josephus CousinSoliier, 1e West-
outre, wijk Vitsches-Molen, op klei
nen afstand der fransche grenzen.
Deze venditie zal geschieden met
tijd van betaling tot. 1 Februari 1878,
voor de koopert van 5 fr. en daarbo
ven, mits volnoende borg te stellen,
ter studie van den Notaris BGUBEWYfil,
te Heninghelst.
KANTOOR
van den Notaris GAP ELLE,
TE WATOU.
Iloiidcrdas 8? Pkc|»<«*ïnï»eï"
om 1 ure namiddag, le Watou, ter
hofstede en medegaande landen ge
bruikt door sieur Louis Graefschepe,
bij de Gasthuismolcn,
SCHOONE KOOPDAG
Kuip- Keern- en Akkcrallaam
Wagen, Karre, Windmolen, ertz.
Beestialen 1 vierjaars Ruinpaard,
3 Melkkoeijen, 2 Drinkelingkalvers.
Vruchten te velde; omtrent 30 aren
Aardappels verdeeld in koopen.
Op gewoone voorwaarden en tijd
van betaling mits borg stellende ten
aanvaarden van den Notaris CAKLLE.
SCIIOONE
OPENBARE VERPACHTING
VAM WATOU.
jda rui hi- v «Sta
ten 2 uren precies namiddag, te Wa
tou, ter herberg bewoond door Au-
guste Deknevel, zal er overgegaan
worden door het ambt van den No
taris CapOlp, te Watou, lot de
openbare verpachting voor 9 jaren
tc beginnen voor de Zaailanden, Wei
de en Meerschen met 1 october 1877
en voor de bebouwde gronden met
15 maart 1878, der Kerkgoederen van
Watou.
Degene die wenschen kennis tc ne-
nemen van het kohier van lasten en
voorwaarden kunnen zich begeven
ter studie van den Notaris CAPELLE,
te Watou, alwaar hetzelve is berus
tende.
Elk zeyye hel voerrts.
S T I D I F
B Q T A R S V A K E E C
TE YPER.
^(qitenibcr
om 2 lire des namiddags te Yperen,
Ier herberg het Kanon buiten de Mee
nen poort,
I 'ii E V.
Bfi t'
openbaarlijk te verkoopen
B H B ,M Y P R E
CiSeaMeeitsfe WMdsloss.
Een HOFSTEDEKEN groot 2 H.53A.
59 C. te Yladsloo, aan het gescheid
met Couckelaere, langs den ouden
Ghistelweg.
Gebruikt, zonder pacht, door sieur
Joseph Depoorler.
CieuMM'tnCc Ea.rs«l»"©oriJe.
Een HOFSTEDEKEN groot 5 11. 65 A.
10 C. tc Zandvoorde, wijk Kranen
burg, aan het gescheid met Hollebeke.
Gebruikt door sieur Bartholomeus
Pannekoucke.
SbU'BBieente
Een HOFSTEDEKEN met drie an
dere WOONSTEN daarmedegaande,
groot 2 11. 93 A. 96 C. te Zillcbeke.
Gebruikt door sieur Livinus üonse
en andere.
Stad 1'gsa-e.
Een RENTENIERSHUIS met Hof,aan
de zuidzijde der Onze Lieve Vrouw
straat, Nr 11.
Laatst bewoond door d'hcer Edouard
Devarver.
Een HUIS en Erve aan de oostzijde
der Moridstraat, Nr 43.
Bewoond, zonder pacht, door sieur
Simon Ration.
Een HUIS en Erve, ten dienste van
winkel, aan de oostzijde der Hond-
straat, N1' 49.
Bewoond, zonder pacht, door de
weduwe Fockenier.
pkemien, ZATERDAG 13 OCTOBER
1877, om 2 uren namiddag, ter esta-
ininet Café de CUnionop de groote
Markt, binnen Ypreingevolge de
voorwaarden berustende ten kantore
van den Notaris VANDERfflEERSCH,
te Ypre residecrende.
Grande MAISON a étage
i vee
BOULANGERIE parfaitement achalan-
déeMATERIEL ct CLIENTÈLE a
W EltVICQ-SUD.
Facilités dc paicmcnt,
S'adrosser a M° (HEÜRlLLOfJ, Notaire
a Comines.
Wd'csasioEE cx©eB»ta«B6i»ï'Sii%
SVSAISOK LEfilülfl SCEURS,
RUE DE DIXMUDE, YPRES.
Vente au prix de facture ct en
dessons, d'étoffe pour robes, toileblan
che et bleue, lihge de table, orléarts,
mérinos, étoffe li pantalon, cotonette,
etc., etc.
La MAISON EST A LÖUEK OU A
VENDRE ainsi que ies comptoirs et
rayons. Pour les personnes qui dési-
rent contiuuer les mêmes articles on
les metlra au courant.
groot 6 h. 71 aren te Yperen langs de
kalsijde op Boesinghé l)ij den rooden
llert, gebruikt tot 1 October 1879,
doorEMiLE dutiNB.z, mits 1000 fr. s'jaars
boven de lasten.
Maar ingesteld 40,000 franks.
A Vidi.
LA PLACE DE SOUS-lfJSTiTEUR a l'é-
colc communale de Wytschaete est
vacante. Le Iraitemcnt, attaché a cetle
place est dc 1150 francs.
5B«taï" «"«ïEsse «§e dépurS.
A YEN DRE DE SUITE,
un bon et fort
de lm64, portant l'agc en bouche,
Cc cheval conviendra.it, parfaitë-
ment pour un service mixte: pour
Fagriculture, le camionnage, ou le
service d'un brasseur.
A voir tous les jours: s'adresser au
Commissariat d'arrondissement, 73,
rue de Li lie, a Ypres.
lsle Klas.
9,de
Fr. 33
per 1000 Kilos.
Freinen, aan Fr. 28
Monschc Kolen, 24
IN DE MAGAZIJNEN OER
GELEGEN BIJ DE STATIE.
obligeant. Ii
On signale de llois-d'flain 11 seplemitre le
fait snivant don I on rcniarquera Ie caractère
ignoble.
L habitation paisible de Louise bateau a élé
hier soir I'objrl d'une lache attaque de la pari de
deux agresseurs éhoulés.
Un (iétachemenl de landers se reudant par éta-
pes de Naiunr a lions avail fail halte a Fait-lez-
Senelle.
Deux de ces défenseurs dè la patrie ont cru
devoir profliter de celte occasion pour faire preuvc
d'un rourage qui ferait reculcr tout un régiment
prtissien.
A neuf brines du soir ils se sont rendus a
j Bois d'Haine pour aller frapper a la porte de la
j maison Lateau en demandant de pouvoir eritrer.
I Comme anemie réponse ne leur lot donnée,
res deux messieurs, se croyanl sans doute alteinis
dans leur honneur militaire, se sont mis ii frapper
la porte a coups de poings ri a coops de pieds
tout en profératu les plus grandes injures el les
plus vilaines grossièrelés.
Un garde du cheniiii de ler qui se trouve a pro-
ximilé de la deineure de Louise-Lateau élant ac
count ail In un que faisaient nos béros, essaya en
vain de les délonrner de leurs néfasles projels.
Heureusemrnt la porie a résislë ii 1'assaut, ce
quia einpéclié res défenseun de la liberie des
citoyens de se livrei- h des artes de brutalitë sur
des persunnes traiiquillcs el paisibles, qui. loin de
sallendre ii une visite pareille, étaient rléja al let's
se courtier.
Plain te a élé déposée atiprès du cidonel du ré
giment, ainsi q<i hii parquet du procureur du Itoi
a Mens.
Ce matin encore loute la familie Lateau était dans
la consternationfhoinble Louise siutout, que
nousavonseii I'avanlage de voir en soriété de
M. Ie curé cl de 31. Viignault. rédacteur du
Monde ne pouvail revmir de finipression péoible
qu ei ie avail ëprouvée.
Oil done ces soldats auraient ils puisé cetle
liaine infernale invers line bumble villageoise
qu'ls n ont vue jamais de leur vie, que dans ces
feuilles honnèteis el libéralen qui prêchent la liberté
et le progrès?
II est malhetireiisement avéré aujourd'hui que
les auteurs de ce méfait étaient deux militaires.
3Iais nous nous faisons un devoir d'ajonier que
leur eondnite, aussitöt qu'elle a élé connue de
leurs chefs et de leurs caniaradcs, a rencontré
dans le régiment une réprohation aussi énergique
qu'iiiiaiiime.
Nous en Irouvons la preuve dans la protestation
envoyée a 31. Ie curé de Iiois-d'llaine poor lui
exprinier - la douloui ense impressions qo'un grand
nombre de militaires apparlenant au 5mo fanciers
ont rcsscnlie en appreuant que des hommes por-
lant l'uniforme de leur régiment s'étaient rendus
coupables d'un acte aussi reprehensible.
Sovez bien persuade. Monsietir le Curé, con
tinue la lettre, que nous désapprouvons bautenient
um- pareille conduite, iiidópte. de soldats el de
chréliens, el que nous ut' voulonsen aucune facon
être .endiis sol id a les dun fatt posé par deux
militaires du régim nt.
Veuiiiez a l'occasion Itmoigncr a la familie
Lateau nos excuses et nos regrets el due aussi a
vos paroissiens, scandalisés par un acte aussi
odieux. que nous le réprouvons de toiites nos
forces ei que les coupables seront pums selou
loute la rigueur des Lois mililaires.
C'est parler en hommes de cceur et en bommel
de devoir. Honneur a ces soldats qui se monttenl
jiistemeut jaloux du prestige et de la bonne repu
tation de farmer beige Nous voulons laisser nos
lectetirs sous l'impression de ce noble langage ct
nous craindrions de l'alfaiblir par des comtnen-
taires.
VUnivers u public on article sur 31Tlïirrs
homme privé, bomme d'état, écrivain. 31. Louis
Veuillot, auteur de eet article, termine ainsi son
portrait de 31Thiers
ii Je Ie vis une seconde fois. et je recus une im
pression plus consolante. C'était aux portes de
Notrc-Uame de Loretle, oil ii conduisait le corps
de 31™" Dósne, sa belle-mèn morte, disait le billet
d'entrrremenl, manie des sucrètneiits de l'Eijlise.
Comme je le saluais en passant, il me reconniit et
et m'arrêla pour me dire un mol
pleurait it rhaiidrs tarmes.
Je l'avais vu de loin dans bien des iriomphes
ces lannrs soul le meilleiir souvenir quej'air con-
servéde lui. Danste moment-la. j'ai vu un bom
me, je lui ai vu un roeur. Les pompes tristes et
inenteuses qui ont suivi sa inort n'effaceront pas
fe souvenir. Pour moi. res larmes défendenl
encore son time immortelle. Kites brillent a travers
les odicuses fnmées qn'élèverit les oraisons fuuè-
hres; elles me laissenl espérer que Died aura
pilié du grand ignorant qoi fut loute sa vie giilé
du succes, ct plus tristement épargnë du malheur.
Je l'ai vu pleurcr aux porles d'une égiise, el j rs-
père que ee jour-lit les miséricordes de Dien lui
out pet in is de voir la Uroix.
van
van den
van eenc
en
Den ff%' KSb. MET GEWIN VAN
iïvüi 'JS
Oi)