m d ailleurs assez significatifs el assez multi ples pour meltre a nu l'une des principales causes de l'insuccés des conservaleurs en France? Le parti révolutionnaire s'inspire loujours du mot de Danton: De 1'au.dacc, de I'audace et loujours do I'audace! On ne sait pas mème lui riposter par l'énergiede la defense. Tout.es les nuances républioaines sont éiroilement unies: M. Gambetla donne le bras, d'une part, a M. Casimir Périer. de Pautre, au citoyen Bonnel-Duverdier; le Journal des Débats est descendu au diapa son du Rappel el du Mat d'Ordre. Rocbefort est distance par M. John Lcmoinne. Ou en est d'autre part Punion du parti conserva- leur et de la presse conservatrice?... Est-il nécessaire de répondre? Que cette lecon ne soit du moins pas per due pour nous, catholiques beiges! Nous aussi, nous avons a lutier contre des adver- saires, audacieux, remnants, lous gueux, babiles a exploiter les préjugés de la foule et a manier les ressorts de la sponlanéité fou- droyanle.Ne nous laissons pas intimider par leurs violences et par leurs insolences! Saus défendre noire cause par des armes in- dignes d'elle, montrons que nous n'ayons pas penr de nous dire catholiques au grand jour; montrons que le courage civique est une vcrtu chrétienne et que notre vie pu- blique est l'affirmation extérieure et la con tinuation fidéle de noire vie privée. Parions haut et ferme el sachons agir comme nous parions. Ne laissons aucune vérité sans té- moins, aucun droit sans defense; ne laissons passer aucune injustice sans la flétrir et sans épuiser tous les moyens de la combaltre. L'audace de nos adyersaires est trop souvent faite de notre pusillanimilé. Si nous n'étions pas si facilemcnt inlimidés, ils ne seraienl pas si souvent agressifs et iinpudents; si nous étions plus prompts a la riposte, ils seraient moins prompts a I'agression; si nous avions les allures franches et décidées de la vie pu- blique, ils ne revendiqueraient pas le pou- voiret les places comme un patrimoine qui doit exdusivement leur appartènir el auquel les catholiques n'ont rien a pretend re. Le succes apparlient aux hommes de conviction et d'action méritons ce d'óuble tit re et pré- pa rons-nous dés a présent aux luttes oii nous anrons a le justifier! M. Ba ra, dans ce langage clioisi qu'on lui conriait, reprochait un jour a un sénateur ca- tholique de liavoir pas de caiur au ven tre. Ce Scagnarelle tournaisien place sans doute lecceur 011 il le porie lui-mème. Quoi qu'il en soit, tenons desormais a honneur d'enlever a de Iels reproehes jusqu'a l'ombre ds la vraisemblance, et aux gueux de coeur ct dame, opposoris dés «catholiques de coeur et d'ame, fiers de leur foi el prèts a la défendre! et non point vaguement quelle atleinle ils ont portée a nos lihérales institutions Ce défi nous l'avons maintes fois déja por té a nos adversaires, rnais jamais nous n'avons pu oli- tenir d'eux a ce sujet une réponse nette et catégorjque. El cependant les accusations que ne cesse de formuler contre nous le libéralisme n'étaiénl point complétement dénuéesde fondement, il devrait lui êlre facile de préciser dans quelle circonslance le parti conservateur a violente les tibéraux, méconnu leurs droits et violé l'une ou l'aulre de nos liberies Constitutionnellés'. La vérité est que les catholiques, nous ne cesserons de le repeter, sont restés fidèles au pactede 1830 dans 1'oppoSilion comme au pouvoir, minorilé.ou majonlé ils n'ont cessó de protester de leur respect pour I oeuvre de notre immorlcl Congrés, el, conformant scrupuleusemenl leurs actes a leurs paroles, ils ont loujours sincérement el loyalemenl pratique nos institutions. Le libéralisme peul-il se rendre le mème tcmoignage Oserail-il affirmer que si fioeu- vre de 1830 était encore a faire, il ia ferait telle qu'elle est sortie des mains du Congres? Qui done"a pafléde la duperie de 1830. qui a deplore la a faute commise a cetle époque, qui a regretlé les illusions des libéraux unionisles Esl-ce que nos adver saires n'ont pas clairement designé celles des pierres vermoulues qu'ils voudraient voir enlever de l'édifiee conslitutionnel D'après leurs principaux organes, la liberie dissociation, qui permet lexistenee des convents, la liberie de l'enseignement. qui estfavorableaux écoles catholiques, la liberie des culles, qui profile a l'Eglise et au clergé. ne doi ven t-el les pas disparaitre Le oudget des culies ne doit-il pas êlre supprimé Et ce n'est pas seulemenl par leur langage que nos adversaires ont prouvé leur hostilitéa l'égard des Iibertés inScrités dans la Constitu tion leurs actes sous ce rapport, n'ont élé malheureusement que trop conformesa leurs paroles. Les violences exercées contre les catholiques, a Malines, a Liége a Oostacker, etc., sont la pour allesler le respect des libéraux pour la liberté d'aulrui. Libre aprés cela a la Gazelle de se dernan- der qui peut avoir change depuis 1830 mais nous pouvous, quant a nous, atiendre sans crainte la réponse'des gens de bonne foi auxquels el le fait appel. convoitera el forcera ce peuple excilé et guidé par les doctrines libérales. Songcz-y bi en VET01LE BEIGE. 1830-77. La presse a mentionné, dans les comptes- rendus des récenles fètes de Septembre, la présence de M. Rogier ct de Mgr de ilaerne au service funébre célébré a Snirite Gudule en mémoire des ci.loy.ens morts en 1830 pour l'indépendance de la patrio. Un journal libe ral de la capilale, a propos de ce fait, émel- tait, il y a quelques jours, les reflexions que voici Quelle lecon dans la reunion do ces deux anciens représentants des libéraux et des catholiques do 1830 assistant setils de tons les membres de la Chamhre a une céré monie qui rappelle relle glorieuse époque. Cdmbien la présencede ces deux veterans du temps pen éloigné oü libéraux et catho liques s'oiiiendaicnl pour fonder notre indé- pendance rend plus v id en t l'abime creusé aujonrd'hui entre los deux partis On demands qui peut avoir change de puis 1830, que les allies d'4tors soient aujonrd'hui des ennemis acharnés SÖfil-ce les libéraux qui ne demari- denl que le ma in tien de ce qui a été foudé alors Ou sont-ce les cléri'chnx qui récla- ment la suprématie.de l'Eglise et condamnent les liberlés votées par le Congrés Que los gons de bonne foi ropóridènl. Nous ne cra-gnoris uulje,merit la réponse des gén-, de bonne foi, car ce sont: les fails cux-mémes qui répundent a la question posco par la Gazi tie. Clisque page de nos annates est la. en edel, pour ajtcMer leq>.>el des deux parus a change depuis 1830. Qu'on nous cite une tentative, une seulc, que les catholiques aieut faite pour réagir contre l'une ou l'aulre de nos liberies const it n i ion - nelles, qu'on nous indique avec précision. SONGEZ-V RIEN. Le pays intelligent assisle, non sans efl'roi, au travail de demoralisation des masses, poursuivi par le libéralisme avec une opima- treté que rienne rebute. Tandis que la presse du trottoir répand tous les jours ses men- songes et ses calomnies, pour faire passer dans Ie peuple la baine des ehosés de Dieu tandis que cette mème presse, sans pudeur aucune préche la licence la plus effrénèe et l'tmmoralité la plus abrulissante, pour cor- roinpre les cóeurs et inieiix enter sur cetle corruption Ic régne du plus infame libéra- lisme des chefs de file comme la Flandrc libéraleexeitent la convoitise dn l'ouvrier et préparenl de ces catastrophes dorif les grebes ne sont que de laibles préludes. El ce sont les conventsEest le clergé qui sont tonjours Ie point de mfrédes convoitises libérales Et tous les juuriiaux libéraux se senient heurèiix dc pouvoir viser une proie si libé- ra tenten t' convoitée. II n'est in fa in i e qu'ils n'invenTent. Si le commerce et ITndustne languisseut', si la situation financiére est déplorable, c'est la faule aux convents et un pen aussi aux cléri- caux.S il y a malaise, crise, dans Ie pays, ses auteurs, au dire de nos gueux, ne sont autres que les ordres religieux. Le monasiére el Ie convent aeéaparent Ie sol de notre pays, ijs sont riches, bieu riches el potirlanl :ce soul des ai bres .4térdeset leur uiubre est mor- telle (sic) Nous ne nous airiuserous pas :i réfuier les inepties libérales contre les convents! Nous avons trop souvent du trailer ces mèrnes questions. Qiiand les Libéraux ne savenl plus dequel bois laire flécbc, ils recourentéternél- lemcni a leur vieil épouvantail de larimin- morte. II sullit desormais de signaler ces i clioses pour en lairt justice. Cependant nous croyons qu'il es bón d'appelur 1'alieniion des prophétaires libéraux sur des -articles comme ceux que la Fiundre libérale ol a sa suite, les pamphlets gueux ont publiés ces dermees jours contre les convents. Aprés le convent,Messieurs du libéralisme cnpitalisé et cap talisanl, ce seroni vos col'fres fort que \?Etoi!e Beige est fort en colore contre M. i le prél'et du département du Nord qui vierit j d'inlcrdire, sous peine d'expulsion, aux étran- gers rèsidanl au dela de la froniiére, de se i mèler aux lulles politiques qui agilenl en cc moment la France, et d'user de leur influen- ce pour combaltre le gouvernement du nia- récbal. Que foil inlerdise le séjour en Belgiqne d'un prince élranger, sa présence ne fül-elle moiivée par aucune raison politique, I'Eloile ne s'y oppose pas, au contraire. II semble mème, d'après les informations, venues de parlout el notammenl du chateau de Dave, que VEtoile n'a invenlé l'arrivée en Belgique du prince imperial de France que pour se donner le plaisir de réclamer son expulsion immédiate. C'est que le prince est, provisoirement, piulot tin allié qii'un adversaire dn gouver nement de iMac-Mahon, etcómme tel il doit êlre privé de l'eau et du feu, dut la reputa tion hospitalière de noire pays en souffrir. Tout autre eüt élé fattitudc de I'Etoile s'il se fut agi de son excellence Pipe en-Bois ou de quelque pétroleur revenu de Noumea (lour répandre a l'abri de la froniiére beige son liquide inflammable sur le sol francais. N'est elle pas tont a fait charmante cetle facon de l'qrgpne du parti le plus ju.sle, d'en- lendre la procédure administrative! [Echo de Namur). AUX LIRÉRAUX DE BONNE FOI. Sous ce titre: Le libéralisme devanl la conscienceil vient de paraitre a Bruxelles une excellente brochure adressée aux libé raux de bonne fok Sous une forme trés-con- cise, trés-précise, el le démontre, avec une rigueur de logique irrefutable et une abon dance de fails eoncluanls, que ie libéraIisme est contraire a- la religion catbolique; qu'il est non pas seulemenl une opinion politique, mais une opinion anli-religieiise, unehéré sie; qu'on ne peul. en conscience, êlre libé- ral a aucun degré; q.u'il est enfin impossible d'ètre liberal en politique el catbolique en religion, a moins d'hypocrisie, de duplicité, de tralnson ou de laclielé. Nous recommandons cbaudemenl la pro pagation de cetle brochure, appelée a faire la lumiére dans Gesprit des libéraux de bon ne foi aveuglés par des préjugés ou par une ignorance souvent involontaire. Répandre parlout cel te brochure est faire véritablement oeuvre de luirnère, de libre examen dans la saine acception du mol. Nous disons aux ca tholiques: prenéz et distribuez largenienl cetle brochure appelée a faire Ie plus grand bien a taut d ames égarées et que voire main peut retirer du mensonge liberal dans lequel el les sont tombées. Voici un ex trait qui montre quelle force de raisönnemenl earactérise la brochure adressée aux libéraux de bonne for. Premiéremenl, le libéralisme es! con traire a l'enseignement catbolique sur les droits dèDieu, Souverain Législaieur. La religion catbolique nous enscigne que Dieu est Ie Bien par exéelfeHce, le Bien su prème; que Dieu vent nécessairerrieni lebien. II doit done vouloir qiie fa vofonté de l'hoihme se conforme au bien. Dieu, en tant qu'il impose le Bieu a h volonté dé fhomme, coiistitue la Loi, la Loi .supreme. Mais, outre qu'il est la Loi suprème. Dieu ■i encoi e (lonné a I bomme des lois positives par ixeoqile, les dix commandemenis de Dieu.. Ces lois. Dieu vent aussi que l'homrne les observe; c'est pourquoi II les a sanétionnées par des recompenses, ei par des cbatiments eh.ee mondé et eri fautre. Cependant, pour recevoir de l'bomme un liomtiiage plus digne, Dieu lui a laissé le fibre arbitre. c'est-a dire, la l'aciilié de lui obeir ou de lui désöbéir, la faculié de faire le bien ou le mal, faculté qui, depuis la dé- ebéance originelle,' est devenue en outre un entrainement au mal. Lb bieuque fait le libéralisme? II nous prend cetle faculté que nous avons de fairo le mal, el, au lieu de la combaltre comme la religion nous le commande, i! I'é- léve snr le pavois, il la décore du nórn de Liberté, quóiqu'elle ne soit pas du lout es- sentielie a la vraie liberie. Non .seulemenl il en f.ut une gloire, mais il en fail on droit de l'bomme. Cetle f'acullé de resistor a Dieu, au souverain Rien, il l'en toure de garanties legates, il la consacre en quelque sorle comme la reine des temps niodernes. Voila en quoi le libéralisme pêche contre Dieu legislateur. II met le mal sur le mème aniel que le bien. I'erreur sur le mème piëdestal que la vérité, le démon sur le mème tröne que Dien. et il dit a l'bomme: Cboisissez librement, cu choix est votre droit... Non, il n'est pas permis a l'hornmede cboisir indifféremment entre Dieu el le mal. Par conséquent, la liberté de I'erreur, la li berté du mal ne saurail pas être bonne. En pratique. I'erreur el le. mal doi vent qnelqunfois éiro loleres, mais ils ue peuvent jamais devemr un droit. Ainsi, ia Liberté de Ui presse. la Liberté cLenseignementla Liberté des culles sont condaninables au point de vue de la Religion, connne attentoires aux droits de Dieu,Souve rain Législaieur. LE PROGRÈS LIBÉRAL. Les miliciens de l'avenir de l'Univer- sité maconnique de Bruxelles viennenl de reslaurer la feuilie qui leur servail d'organe l'année dermére. Ces messieurs ont de nou veau leur journal, el l'on devine aiséinent ce qu'esl ce nouveau soldat liberal. Nous ne résislons pas a I'envie de citer quelques li- gnes desa prose. Voici: Mais pourquoi parler encore de la reli gion! Pourquoi la lirer encore de l'éiernel oubliou la vermine des trafiquants lonsurés l'a plongée? Ëst-ce que la religion exisle en core?Non, non. mille fois no'n; il n'en est plus mème de vestiges! II y a bien encore une espéce de boutique ou des char latans degulsès parleut de Dieu une fois par au; mais ce nom sacré n'est plus entendu, grace a cetle harmonie diabolique des écus qui toiiibent sur les dalles souillées du tem ple du Seigneur! N'est-ce pas qu'elle est aimable la jen nesse que l'on éléve a l'Université de Bruxelles? N'est-ce pas que la vil Ie de Bruxelles et la province de Brabant ont raison de doler et de subsidier richement ï'établissement dans lequel on apprend a demander si la reli gion existe encore II y a vingt ans, la jeunesse libérale se disail rationaljste, mais el le affeclail de croire encore a quelque choso. Aujonrd'hui les masques soul levé?, el l'irréligion pratique léve brutajeinent la têle. Pendant ce temps les chefs de file du liberalisme bruxellois parleut de progrés! Un sinistre progrès que celui dont nous sommes témojtis: le pêiroleiix et le communard, voila la consé- quéijee logique de ce progrés! II se prépare a s'assurer urie revanche. Les géneraux ottomans Rachim.Omer, Mousa et Cbefkat occupent encore avec leurs divi sions les positions de Karadscha - Dagh. Moukbtar pacba attribue son échec aux norn- brcux renforts reens en dernier lieu par les Rosses qui avaienl pu meltre en ligne "200 canons. Une autre cause indiquée pa r lui serail celle de la perte de plusieurs officiers supérieurs ottomans, tués ou blesses dans les combats précédents. Moukbtar pacha évalueles pertes des Turcs a 9,000 hommes tués ou blesses. ostime que les Russps ont perdu un régiment de cavalerie tout entier et que deux de leurs balaillons d'infanierie out élé anéantis. GUERRE D'ORIENT. BULLETIN POLITIQUE. Nous emprunlons aux 7abfeltes dun spec- tdteur les graves riouvelles suivarites que nous donnons sous réserves Lord Beaconsfleld est de retour a Brigh ton. Une dépéche qu'il a recne au chateau du due de Bedford, oii il se trou'vait bier, a nécessité sa présence a Rngliion. En elïet le chef du Foremg-Officc. a'prés avoir vu I dans I'aprés-uiidi les différents ambassadeurs actueliemenl a Londres, a fait savoirau pre - mier rninislre qu'une reunion immediate du conseil ékut indispensable. L.ord B acunsfield est arrivé a Londres pour confèrer avec le cliéf du Foreing-Oflice. II a été résu'lii d'énvoyër la flolle muuiller en vue de l'ile do Cliypre. On a des nouvelles trés-inquiéianles de la Gréce et de la Servie. L'ambassadenr d'Autru'he vient de sigu.ifier a lord Derby que si le prince Milan lire IVpée, les troupes a til rtcli replies ticcuperohl iiiunériiaieinent la Bosnië et l'Heizegovine. L'Aniriche Hongrie n'a aucune vue ambitieuse in sur la Transvl- vanie ni sur les provinces oiloinanes, mais 1'einpereur Francois-Joseph vent se gardér contre le panslavisiné. D'auire pari, on écril de Romé a la mème Corri'spondaoce Les minis!res de la gurrre el de la ma rine font des dispositions pou.r un conqilet arinementet puur l'augnieiitaiion du person nel. qu'ils veulent meltre rn rapport avec les besoms du moment. Nul ne s'en aporcoit. Personne ne s'en doute. On a commando des i-mies, des am bulances, des turpi lies, et, duns les piagasiq? ff\li (aires, on rayaifle acliveineiit. tout cela aveecaline, doucement eten cacheite. En Asié-Minmire|sinaï! pacba n'a pas encore quitté le lerritoire russé, et le 15. il a baltu un détacheménl eniiemi. F.e combat semble itidiquer que la retraite d Ismail pacba n'esi iiullemenl certaine, et il se pourrait b:en qu'il leniat tie conserver ses posiiiuus a I effet de teinic hm uue partic des forces russes loin de Kar-, Cciles-ci ont du il ailleurs etre décimées a Aladja Dagb et its urn payé assez cbèrement leur victoi're pour que Moukhlar pacba dout on sail la prodigieus.o acliyité, ait ie temps de relaire son armee derriere les inurs de Ears. Londres, 22 octobre. Le Daihj News publie une dépêche de Karajal, en dale du 17 octobre, disant que le general Heymatin marche sur Erzeroum. Kars est eerne. Des négocialions pour la red- I dilion sont déja entamées. Le qnartier «éné- ral russe se trouve actueliemenl a Vesinkeui. Le gétiéral Lazareiï marche contre Ismail pacha. Le Times a recu une dépêche de Rasgrad, en date du 21. portam, que Snleyrnan pacba se retire sur Rasgrad, mais qu'il occupe lou jours Solènik et Kadikeui. L'impralicabiliié des routes et In difficulié de se procurer du bois el de lYnn |m ont commandé laretraite. Le Times publie la dépêche suivante sur la baiaille d'Aladjadagh «Sara. 21 octobre. On pense ici que la défaite de Moukhlar pacha I'a presque complétement anèanli. Son principal corps d'armée a dü être separé de i'aile gauche qui se compose de 10,000 homines, 33 canons et sept généraux. Ges forces vont sans donte êlre obligees de se rendre. Moukhlar lui-mème est ehfermé dans Kars el ses communications avec I'aile droite commandée par Ismail llaki pacha son I complétement interroinpues. La vil'le de Kars est menacée d'un second inves'lisse&e'nf. Les Busses font venir de grands renforts d'artil- lerie de siege. On éprouve ici de vives inquietudes. 30 balaillons, dont 12 venant de Batouini se inetlent en marche pour secoiirir Moukbtar pacha, mais on crainl qu'ils n'arrivent trop tard. Ou attribue la défaite de Moukhlar a ce qu'il a négligé dese lenir sur la defensive, selon les ordres qui lm avaient été donnés,' ei qu'il a laissé les Russes I'attirer vers mix. Personnellernent Moukhlar attribue son echec a 1'insuflisaiice de son état-major, la plupart de ses officiers ayanl été tués dans des batailies precèdenies. Le park de la paix croit que cette im mense vicloire russe fera peul être nailre I'occasion d'une méditation élrangère. sur- loul si elle est suivie cu Europe de ipielque nouveau succes par les amies du Czar. Le Standard publie une dépêche' de Plevna datée du 14, qui dit que les Turcs établissent une nouvelle ligne intérieure de fortes re doutes. Les vivrcs n'ont jamais manqué et les communications avec Sophia ne sont pas iiilerrompués. ATTENTAT CONTRE LE CZAR. Oil écril a VUmvers: Quartier- général russe, Gorny Studène. 9 Octobre. Un fait mystèrieux, cl tres-imparlaitement exphqué jusqu'a présent, s'est passé ici ces jours derniers. II fant vous dire qti'ii nous arrive de Rus- Sie beaucoup d ambulanciers el d'aides-chi- rurg-ens volontaires. Ce sont pour la plupart des jeunes gens, des étudiants en médecine, des éléves des gyninases el des séfiiinans- tes. lis s insciivent comme volontaires dans divers comités de la Croix Rouge, fonc- tionnant a Saint-Péiersbourg, MoscöU et autres villes, recoivenl des billets de'ïra" jet, quelque argent pour frais de voyage et une feu.lle de route. Cetle fe.,il|e de route ainsi que le passe-port inévitable cu Rus- s.e - leur servent de papiersp0„r pé- netrer jusqua nous. Aprés „ne verification (qui jusqu a present était assez sonimairc) de leurs papiers a la section de police, au grand quartier général, ces volontaires som u,cor poris dans le personnel sanitaire de l'année et dinges vers l'une des grandes ambulan ces. Le 4 Octobre. trois jeunes gens, deiiv Rus ses et le troisiéme d'origme juive, se pres. n- terent ici comme aspiranis a„ serv.ee d'am- bulanciers. Leurs papiers furem, a ce iiu'il parail, trouvés en régie, ei, corrinie d'babi- tude, on leur délivra des f-uUtes ouvmes constatant leur incorporation dans l'ambu- lance de Radisovo. En mème temps on les irivita ii partir le lendemain a destination. A quelques jours de la, un sous-officier de la gendai merie de campagne vint annoricer au chef de la police du quartier général que irois personnes, dom les allures susp'ectes avaieot attire son attention, inlerrogeaieiit

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1877 | | pagina 2