COMISSAIRE DE POLICE CHARMS GROS TOU'HENANT Beaucoup pensent ainsi, qui n1osenl pas en core le dire. Nous ne parlons pas des im- piétés, des blasphemes qui trainenl dans certaine presse, largemenl soutenue par ceux-Ia mème qu'eiribirrassent cet affreux excés de langage. Ce que tout cela doit engendrer de désor- dres, il est a peine besoin de le dire. L'enfant a qui jamais vous ne parlez de Dieu, oubliera trés-vile qu'il a nne ame et des devoirs. II sera la terre toute préparée a recueillir la semence du mal. Le jeune homme deviendra blasphémateur précoce, par ignorance, par baine on par solte vantardise, et dans la corruption de son eceur il aura trop d'inlèrêl a ce que Dieu n'éxisle point, pour aller bénévoiement re- prendre ce frein des passions dont vous I'au- rez débvré. El quand vous arriverez a riiomme fait, s'imagine-t-on quel libertin, quelfléau de la familie, quel révolutionnaire avidedebou leversemenl sera ce triste égaréqui ne croit a rien, si par un resle de grace il n'est pas demenré un pen meilleur que ses principes? Que ces conséquences doivent se produire, ii n'est pas possible de Ie contesler sérieuse- ment. Sans l'tdée de la loi divine et de la sanction inévitable, qu'on nous dise ce qui arrètera sur la pente celui que sollicitenl d'un cöté les recommandations d'one morale morte et, de l'autre, toules les seductions de ses passions surexcitées. Tels sont bien les résultals délétéres de cet ensignement laïque qui trouve aujour d'hui tanl de partisans, imprudents ou eou- pables, ou les deux a la fois. St vous demandez a quelque proinoteur d'une lelie éduealion quel est le motif qui le porte a poursuivre avec tanl d'acharnement l'expulsion du prètre et la guerre a l'Eglise, il y a cent a gager qu'il vous répóndra par une de ces phrases sonores qui font partie du vocabulaire géoéral, indépendance et auto rité de la raison hutnaine, progrés indéfini, résistance au bailIon, repudiation des lisié res de la foi. Et tout ce fatras qu'esl ce, en résumé, si cc n'est l'homme rendu mailrede sa pensée el de ses actes, ou, en d'autres termes, la méchante et stupide invention de la morale indépendante? Et de mème que la cause produit l'effet, de même l'école athée doil semer des ger- mes de décomposition. Ceux qui observent quclquefois l'état moral des grands centres ou la fatale institution sévil, ne nous accuse- ront pas d'exagérer a plaisir. Nous n'ignorons pas que la libre-pensée pousse bruyamment a l'instruction. qu'elle s'en montre engouée au point de votiloir 1'itnpo.ser par la contrainle, qu'elle y voit le salut de la société, el qu'en sa qua,filé de part' des tumières el le prétend modesternent au röle de ré'générateur; mais ce que nous savons aussi, c'est que des pretentions ne sont pas des preuves, et que les preuves disenl lout autre chose. La raison, la saine raison bien entendu, celle qui sail se soumettre a la foi et se tenir dans l'ordre, nousapprend qu'il nesauraily avoir d'éducaiion solide ou n'exislent pas les deux conditions essen t iel les, la véritè el l'espril de sacrifice, qu'il n'y a pas deux vérités, el que Terreur et Tégoïsme out pour conséquences nécessaires la decadence et Ie mal. El pendant que Thisloiré, celte incorrup tible logicienne, nous rapporte les splen- denrs, l'incontestable sup'ériorité el les biéh- lails de l'éducation chrétienne el le nons montre également, dans un ordre para-Héle, les écarts el les pi toy a bles chutes de la raison qui ne veul pas de guide, le matérialisme déprimant au lieu d'élever et Tenseignement sans Dieu produisaul des fruits ainers pour les socièté.s qui ne savent pas se défendre conlre Tinvasion du fléau. En ces temps de dangers et de luites, il ést utile de considérer fréquemment ce qui se cache derrière la fantasmagorie du progrés et derrière la piperie de ses grands mots. rale de la Chambre et n'aurait plus a s'in- quiéter du vote des credits tniliiaires qu'il lui plairait de demander. On ajuule mème que. si les deux nouveaux minislres pré- voyaient quelque opposition pouvant meltre en danger le vote de ces credits, on n'hési- terait pas a dissoudre le Parlement et ie Landtuy pour lacher de trouver une majurité sérieuse. Mais on njoule d'autre part que le puissant chancelier est fatigué de dépendre amsi plus on moms de majorités parleinenlaires ion jours floltanles et indécises. II songer ui a devenir le maitre absolu de la politique'inté- rieure, corame il Test de la politique étran- gère, et symplöme important a noter c'esl snrtout le pa ft i de la cour qui refuse absolumerii de .croire a la conversion sou- dame el sincère de M. de Bisuiark a une poli tique nettcment logiquement et surtoul con'stilulionnellement libérale. Le sic ut est de M. Béthiisy Hue leur semble planer au- dessus des pourparlers de Varzin et ils s'obslinent a évoquer le vied homme de 1849, qui espérait vivre assez lopglemps pour voir le navire de la bouffonnerie du siècle se briser eontre le roe de l'Eglise. Sa pensée, au fond. serail decapter la guêpe nationale libérale a Tai.de deS douceurs mi- nistérielles. C'est ce qu'insiniiait l'autre jour le Courrier de Hamboury, en disanl que la partie la plus scrabeuse des négociations de M. de Bismark et de M. de Beningsen serait Taceord a élablir sur les questions positi ves et concretes du futur programme politique. Une des exigences du prince serait, d'aprés la Koelnische Volkszeilunyla reduction indi recte des minislres a l'état de simples commis dépendani plus complement encore qu'au- jourd'hui de la Chancellerie impériale. On concoil irnmédialeinent toute Timportance de cede modification, alors surtoul qu'elle se produil manifestement en vue des circon- stances critiques pour la paix européenne que nous traversons acluelleinent. BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE. Rome, 3 janvier. Le p'>pe est aujour- d'hoi légérement indispose d'un rhume. Hier M. de No3illes a donné un diner en Thonneur de M. Gambetta. M. Deprelis y assistail. Le Roi a recu dans la malinéeM. Gambetta. M. Deprelis lui a donné un déjeuner dans la matinée. M. Gambetta est parti pour Nice a deux hemes. Le Diritlo dit que Taudience donnée par le Roi a M. Gambetta a duré presque une heure. M. Gambetta s'esl montré trés-satisfait de i'accueil cordial du Roi. GUERRE D'ORIENT. St-Pétersbourg, 3 janvier. Officie!. Bogoul, 3 janvier. Aprés avoir I ut té pendant huil jours conlre la gelée, la neige, les terripèies et le terrain monla- gneux, Ie general Gourko a passé les Balkans et est descendu dans la pleiue de Sofia le 31 décembre. Aprés un combat sanglant qui a duré jns- q.u'a six heures du soir, Ie général Gourko a dcb'upé la position forti'née de Tasclikösen, d"ont les Tures occupcnt cependartf encore une redoute. Dans la runtles Tures out (pnttè toules les positions et dans la inaiinee du 1 jut vier, les Busses ont commence l'occupaiiou d'Arab Konak, de Seliabderiiik ét de Doinykoinarzi. Nous p'oursuivons i'eiinemï. L'iiifaiiteric a jipussé dans ia direction' de PetnkeiVi et la cavalerie de la garde jusqü'au dela de Bolowo et Tscherskesskeui. Le général Gourko, aprét avoir donué un jour de repos a ses troupes, marclte sur Sofia. 'Nos penes dans la jqurnée du 31 décem bre s'élévent asept cents inorjs el blessés. ACTES OEFICIELS. Par arrêté royal du 28 décembre, la de mission deM. C. Simons, de ses functions de eönseillér a ia cour de cassaiion, est aeceptée. Par arrèté royal du ir janvier, M. J. Dau- Olcourt, avocat a Bruges,, est nuninie greffier du tribunal de le instance sèant a Fumes, en remplacement de.M. Va.udevelde, déunssion- uaire. NECROLOGIE. déchénnce et persecutes en Belgique par les prétend us champions de cette mème Consti tution. II y a a ce sujet une, remarque fort intéressante ii faire, c'est que bon nombre de nos législaieursconsliluantsonléu Thon neur ei Ie bonheiK de doimer leurs enfanls a l'Eglise. Ou rencontre dans nos communau- tés religieuses des noms qui rappellent s'y méprendre les lisles de presence du Congrés national: les de Gerlache, les Legrelle, les Van liinis, les Hél ins. lesGoetbals, les Liedts, les Meeus, les Dubus, les Brabant, les Sécus, etc., etc. Mais n'insistons pas sur ce détail, signifi ca liI' cepeudant a certains égards. Nos ad- ve.rsaires y trouveraient peul-être un motif de plus de faire expier aux descendants la duperie de 1830 consacrée par leurs pères. lis feront plus: c'est au nom de la Constitu tion et sous prélexte de la défendre qu'ils proscrironl les fils el les filles des consti- luants. L'hypocrisie doctrinaire ne reeule- rait pas devant cone ironie. Elle est capable de bien d'autres énormités et, tous les jours, ne voyons-nous pas, dans ces pays mêmes oü nos libéraux cherchent des modèles, le despotisme liberal s'affirmer et se dévelop- per, sous prélexte de défendre la liberté!... L'essentiel est <pie les calholiques soient avertis et que, pour préserver leurs droits, ils complenl avant tout sur enx-mèmes. A l'époque oü nons sommes, les lois el les Con stitutions. aussi bien que les traités, sont plus que jamais de faibles garanties pour la justice. Le plus pratique est de meltre au service d'une bonne cause une énergie qui .s'affirme el qui, au besoin, se défend. A l'audace des agressions, il faut savoir opposer le courage civique el Ténergie des resistances. Je ne sais quel oraleur libéral a dit unjonr. Ort ne demande pas la liberté, on la prend. Le moment est venu de dire: Ou ne pleure pas sa liberté perdue, on commence par ne pas la laisser prendre. LENSEIGNEMENT SELON LE PROGBËS. Enseigner, c'esl élever vers des destinées supérieures. Ainsi Tont compris les vrais éducatenrs de tous les temps, deptiis les plus grands génies jusqu'au plus humble des instiluteurs quand il se fait une idéé juste de sa mission. Le système contraire, si 1'on est logique jusqu'au bout, améne inéviiahle- meut la décomposition de la société. Or ce systéme, qui n'est autre quele matérialisme, est aujourd'hui en pleine vigueur, et tutte pour la suprémalie. Les temps sont loin oü nul homme de quelque valour n'eüt os.ó contesler ou verte- mént le principe proelamé par les Derby, les Peel, les Russell et les Guizot. que l'éduca tion est inseparable de la religion, que celte derniére en est la base invariable el que l'at- mosphère de l'école doil être religieuse. Les personnages les plus marquanls du libéra lisme beige, a bien pen d'exceplions prés, ne pensaient pas autremenl sur ce point que les protestants élrangers, el c'est en ce sens qu'ils ont volé avec les calholiques la salu- taire loi du 23 Septembre 1842, qui a cornp- tédepuis lors trente-cinq années d'applica- l ion Mais Tesprit d'irréligion aussi a fait son oeuvre, lenlemeut, avec mille precautions, mille euphémismes el mille réserves; au jourd'hui la dissimulation'est devenuc inu tile; il marehe tète levée, faisanl cynique- ment étalage de ses funesies negations. Ce ne fureril d'abord que des proieslalions eontre Tintervention du prètre a litre d'auto- rilo dans Tenseignement; puis on alia plus loin, et pendant que les endormeurs bala'n- caienl les bonnes gens au son de la com- plainle de la rehyion de nos pères, les ha - biles s'efforcaieni de séparer Ie prètre de la religion. L'ambitieuse indépendance du pou- votr ctuil et Thypocrile neutralitc de l'école entrérenl en scène. On sécularisa a outrance, a tout propos, ct a jireseut que celte diplo matie maconnique a dil son dernier mot, on voil ciairetneni, et a tous les degrés, que Tecole laïque n'est pas autre chose que l'éco le san^ Dieu. Les preuves fourmillenl. Nous faligue- riotis le lecteur de not citations, si nous voulions lui démonlrer que Tenseignement a base religieuse est complctement proscrit par la libre-pensée. La religion ne doil ètre enseignée, ni par le prètre, in parle laï- que, disait M. Demeur, en 1870, a TAs- sociation libérale de Bruxelles. La religion nc doit point faire partie de Tenseignement public. C'esl dins ce sens que je volerai, quand il s'agira de reviser la loi de 1842.» BULLETIN POLITIQUE. M. de Bismark prévoit des incidents im portants a ('extérieur, car il proud a Tiptè- rieur de I Alletnague les gruudes mesures des circonstances dtfficifes. Nous avons déja parlé des credits extraor- dinaires qu'il a fait demander pour l'arméea tous les Etats secondaires de I'Allemagne. Eu Prusse méme il s'efi'orce de meltre fin au con- flit entre Ie gouvernement el la Chambre. II a offert un portefeuille a M. de Forckenbeck, Ie président du Parlement, el ia vice-prési- dence du cunseil a M. de Benrngsen. De celle fucou il serait sur de la majorité libe- M. lechanoine Minne, principal du collége St Louis, a Bruges, vienl d'ètre douloureu- semenl épronvé dans les plus clières affec tions par la mort de sou fiére. M. Constant Minne, greffier de la justice dc jtaix de Meu- lébcke, décedé Lundi a Tliieli. NOMINATIONS ÉECCLSIASTIQUES. Mgr Tévèque de Bruges a noiriipè Ctiré a Sysseele, M. Maes, curé a Caster; Curéa Caster, M. Do Brie, vicaiiea Eegbem; Cure a Keyem, M. Duliol, vieaire a Mes- sities. CERCLE MUSICAL. Le Cercle musical a doiiuè, Dnaanctre der nier, son 31' grand Concert. Celle lèe, cotnme nous I'avions prevu, est venue ajou- ter un flcjuroti de plus a la couronne de noire Symphonic, dont ia reputation, sails cesse grandissante. lui assigne une place le jour en jour plus large, au milieu des Societes de noire ville. Le nombre croissant des mem bres atleste suffisamtneni de sa prospénlé; leur empresseuient a assister a n'importe quelle fèle prouve a Tévidence la sympathie que rencontre not re Cercle musical. Anssi, Dimanche dernier, la salle etait-elle comble, et, si vaste qu'elle soit, elle n'a pu contemr tous ceux qui s'élaient einpressés de venir applaudir noire vaillant Orcbestre. Nous pouvons done affirmer, sans crainte d'ètre démenti,que la fèle da Dimanche der nier fera epoque dans les annates du Cercle musical, et qu'elle fait en mème temps le plus grand bonneur a la Colin mission el cn particulier a son digue Vice-President, qui a imprimé, depuis quelques années, a cetle Société une impulsion dont nous sa lmons déja, l'année passée,les heureux effets, el qui, aujourd'hui, poursuivuul sa marclie ascendante lui proniet une ére de prospénlé inconnuea n'importe quelle Société de notre ville. La partje vocale el instrumentale du Con cert a valu a ses différents interprètes les marques de la plus vive sympathie. L'OrchesJre a etilevé successi veinent ('ou verture des Joyeuses commères de Windsor, la majestueuse ouverture de Guitlaume Teil et la charmante valse de Carl Faust, There sa. Honneur a notre phalange musicale, elle a droit a toutes nos félicilations, nous les lui accordons de tout cceur. Honneur a son in telligent directeur, M. Charles Breyne. Ja mais, depuis Texistence du Cercle musical, il ne nous a été donné d'assisler a exécution aussi parfaite et aussimagistrale. Enlevant successivemenl les morceaux de son program- me, notre Orchestre a su leur imprimer un cachet inconnu jusqu'ici. La splend'de ou verture de Guillaume-Tcll a été un verita ble (riomphe; aussi les applaudissements les plus chaleureux ont-ils couvert cetle exécu tion, digne de nos plus grandes villes. L'in- trodtiction pour violoncelle a élésaluée avec entliousiasme par le vaste auditoire; c'élait la première fois qu'on Tenlendait en notre ville. Lu magnifique passage de Touverlure, écril pour la flüleet le iiautbois, a valu a ses trop modestes interprètes une part bien mé- ritée dans Tacceuil si chaleureux réservé a cette belle execution. Au grand jamais nons n'avons rencontré amant de firii, auiant de goüt, amant de délicatesse, a cóté de la fou- gue, proprö' a la musiqne de Rossini. Nous enregistrons avec bonheur les imihen'scs progrés realises par TOrcheslre du Cercle musical. Eucöre nne fois. toules nos felicitations et tous nos remercieuïenls a M. Charles Breyne. A|)te's TOrcheslre, nous accordons bien Volónitèis nos eloges a un ami par trop mo deste el dont le talent nons charme chaVpie fois qu'il lion's a été donné .de Tapplaudir. M. Vuylsléke, dans les Airs vulur/ues, a sur- monte avec une aisance d'artisle les plus grandes dafficullés. Nous pouvons dire qu'il a rendu avec toute la délicatesse possible ces différents airs, dans lesquels re>pirent tanlót la melodie, tantót la bizarrene la plus gran de, a cote d'une fougue parfois èchevelée. Maïs c'esl surtoul dans les Variations sar un t/tème allemand que M. Vuylsteke a recueilli les applaudissements de son sympalliiquè auditoire. L'on peut dire de lui qu'il sc fail (uaiheui'éusem'éni trop rare (larmi nous. Quand on sail fane chanter son instrument, qu'on sail iwpritiier a son jeu celle delica tesse, celte agiiité. ce moe'lenx, cette per fection, Ton voudrail pouvoir applaudir plus souvent un pared amateur. La ballade de Si j élais Roi a valudés ses premières mesures. a M. Tyckaerl, les sym pathies et les applaudissements du public. Doue d'une excellente methode, d'une voix pii.issaiite, M. Tyckaerl dil adinirablement bien; aussi, un bis formidable accueillanl la fin de son morceau, nous a-t il valu la bonne fortune de pouvoir Tapplaudil' dans la Fée aux Roses. Mais c'esl surl'out dans la Cuva- line des Hague no is, que M. Tyckaerl s'esl revéic cn chanteur consomme, malgré le piano qui, sous I'mflueuce d'une chaleur sèoégalietme, lui faussait compagnie, notre aimabie chanteur n'en a pas moms poursuivi son morceau, bravanl les accords qui luj fai\ajie^t defaut, pour recueillir les applau- dissements les plus larges et les mieux mé rités. L'air de la Dame, Ah yuelptuisir d'e tre soldai! a été un triomhpe pour M. Tyc kaerl. Nous sommes heureux de pouvoir ltd téinoigner noire plus vive reconnaissance; aussi ne Im disons nous pas adieu. Le ravissant Quintette de Boccherini et le cèlébre Menuet du mème auteur ont été exe cutes, tioti-seul imeni par des amis dont Ie dévouement au Cercle est des mieux npprécïés, mais par des artistes dont Ie talent est au-dessus de tont éioge. Cetle execution des plus réinarquabies a valu a ces Messieurs un tormerre d'applaudissemenis. La Sérénade de Haydn et une charTnante Sonate de Beethoven, enlevées avec ce ca chet propre a la tnusique classique, ont été écoulées au milled d'un silence religieux, quj doil encourager nos anus el les engager a poursuivre celte voie si heureuse dans la- quelle ils sont entrés. Au reste, quand la mu- sique classique compte des interprètes coin- tne Messieurs Gaimant fréres, Ligy frères et Monsieur Petit, on est certain d'avance de I'accueil qui lui est réservé. M. Siroux a chanté avec beaucoup de ft nesse et d'enlrain deux ciiansonnetles corni- ques, qui lui ont valu d'uiianimes applaudis sements. La Section chorale, sous la direction de M. Guslave Wenes, nous a fait entendre un nouveau chceur: le Chunl maritime de Ber- leur. Nous felicitous bien smcèrernent cette Section et son zélé Directeur; elle est vrai- ment en progrés. Chacun constatail avec plaisir la mamére salisfaisanle dont a été rendu ce chceur. Nous ne pouvons assez en gager les membres de cetle Section a redou- bier de zéle pour assister aux répélitions; c'esl par I'etude qu'on parvient. Maintenant tous nos remercimenls a MUe Cuignel, qui s'est dévouée si largemenl en s'effacant dans Ie modeste röle d'accompa- gnalrice, et qui a si largement contribué a faire ressortir les talents qu'il nous élait don né d'applaudir. Nous prions M. Joseph Moreau. dont le dévouement au Cercle est on ne peut plus apprécié, de trouver également ici les lémoi- gnagesde notre vive reconnaissance. Somme toute, féte splendide dont les nom- breux auditeurs ont etnporté le meilleur souvenir. Prètez attention a Tatlnonce qui paraitra Mercredi, 9 Janvier, el ayez soin d'en deta cher le coupon si vous dèsirez vous procurer les inagmfiques gravures qui soul aunoiicées en prime. BURGERSTAND VAN YPEREN, van den 28 December tot den 4 Januari 1878. Mannelijk geslacht 6. Vrouwelijk id. 5. Ilavaut, Desiderius, schoenmaker en Water- blez, Leonia, zonder beroep. Gryffon, Carolus, bediende van den yzerenweg, en Cherf, Emma, kbnten werkster. Merlevede, Maria, winkelierster, weduwe van Petrus Bailleul, ïbouroutstraat. Segber, Caro lus, 79 jaren, zonder beroep, weduwenaar van Maria Verbanck, Dixmude,straat. Ramaut. Cecilia, 67 jaren, kantenwerkster, ongehuwd Kiekenmarkt. Vanbeylen, Ludovicus, 60 jaren, timmerman!, weduwenaar van Clementia Vanbe- eelaere, Uoorgangstraat. Comein, Hippolijtes, 27 jaren, hoedenmaker, ongeliuwd Rjjsselstraat, Kinderen benedèn de 7 jaren. Mannelijk geslacht 4. Vrouwelijk id. 4. H0MELSY1ARKÏ. POPERINGHE, 4 Jan. fr. 56,00 a 00 de 50 kilogr. SUCRlOEüi fflARKTEH. VEURNE, 26 Dec. fr. 20,00 tot 22,57. 2 Jan. fr. 20,00 tot 23,00 de 145 liters. BERGEN (Frankrijk). 10 Dec. fr. 15,67 17 Dèc. fr. 15.86. L'admniistration communale de Wervicq, Flandre occidentale, fait connaitre que la place de est vacante en cette ville et que le traite,ment y attaché s'élève a 2,300 francs outre les fi'ais de bureau. Les de man des en obtention de cet te place, appuyées des eertificats de moralité et de capacité doivent être adressées a Monsieur le Bourgmestre de cette ville avant le 0 Janvier pro- chain. Les candidats doivent de rigueur connaitre le francais et Ic dalmand. il "4-d, IV. Se niiilc Si ai. ches E. Peirsegacle d Yjores, (Station.) i rrjM n rgranj* ijr -j-*rrrvi,-rx*wr. v r**varmM GEBOORTEN. HUWELIJKEN. STERFGEVALLEN.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2