mm mm i nos rues des lorrenis d'eau glacée; Ie cocher s'abrile alors sous nn vètemenl impermeable; Ie balayeur des rues, tout tran^i. se sèche au moïns Ie soir auprés du feu. en renlrant chez luimais celui qui n'a pas d'abrt et que la sociétè repousse en lui dormant Ie nom inéprisant de vagabond, quelle n'est pas alors sa souffrance ei sa lorlurc Une lacune exislail dans les ceuvres catho- liques de la France. Elle a été comblée lout d'abord a Marseille, par la charilé de deux hommes de bien. au milieu de cetle riche Provence qui a eu Ie honheur de recueillir Ie navire de Marthe el de Lazare, les sainls holes de Notre-Seigneur Jésus-Chrisl a Bé- ihanie. Elle a pris dale au saint jour de Noël 1872, l'un des anniversaires de la glorifica tion de la pauvrelé. Les bien fails qu'elle a répandus som déja considerables. 27,659 individus y ont irouvé un gite el des secours depuis sa fondation jusqu'au 28 février 1877 Un prètrc, un de ces hommes au grand coenr que Ie libéralisme intelligent de nos cités iraile d'hommes noirs, flélrit d'arro- gance sacerdolale et poursuil de son cri de ralliemenl A bas la calotte un prètre, di sons-nous, s'est senti pour les pauvres dés- hérilés de ce monde la mème compassion qui animait les fondaienrs de l'OEuvre hos- pilalière de Marseille. Depuis qualre ans, son zèle infaligable n'a reculé devant aucun obstacle, devanl aucune déceplion. Ni la penséede se trouver en contact avec des repris de justice, ni les humiliations el les mépris qu'rl peut recevoir de gens sans aveu, ne l'arrêtent. Selon la parole de saint Paul, il rie veut se glorifier que d'nne chose, de la Groix de Jésus-Christ. II a fait appel aux membres des Conféren ces de St-Vincenl de Paul, a rencontré des sympathies et a groupé aulour de lui des hommes de bien, capables de l'aider dans cetle entreprise d'humanité et de moralisa- lion car il ne veut pas seulement soulager les corps, il veut aussi adoucir les amerluines du cceur. Ainsi l'OEuvre de Paris, calquée sur celle de Marseille, a un double but 1° Offrir un abri gratuit el temporaire pour la uuit, sans distinction d age, de nalio- nalité ni de religion, aux hommes sans asile, a la seule condition qu'ils observeront les mesures prescrites par le reglement intérieur; 2° Soulager, dans la mesure du possible, leurs misères physiques et morales et les aider ainsi a se maintenir ou a rentier dans le chemm du travail et du devoir. A Marseille, la inaison ouvre ses portesde 7 heures a 9 hemes du soir. 60 administra teurs environ,admirables de zéle, font a tour de röle le service de la semaine et vont régu- lièrement assister a l'entrée et au coucher de leurs hötes. II a fa 11u modifier lesstatulsen raison des circonstances parliculiéres a la capitale de la France, lis sont fails, l'ceuvre est organisée, et sous pen de jours elle fonctionnera. Elle a nom L'OEuvre de f hospita lité et se trouve placéesous le triple patronage de St-Joseph, de St-Vincenl de Paul et du hienhenreux pèlerin mendiant, Benoil-Joseph Lahre. C'est encore nn fleuren ajouté a la couronne des ceuvres qui formcnt l'auréole de gloire de Si-Vincent de Paul. Et maintenanl, écrivassiers de trottoir, foudres libéraux de tribune, pourfendeurs de clerical isme, héros ventrus d'Alcazar el de Jardins Joyeux, accourez voici une oeuvre nouvelle, oeuvre essentiellement cléri- cale, oeuvre d'hommes noirs et d'aroganls sacerdotaux spécialement consacrée aux nouvelles couches de misère mises au jour par vos soms, partanl digne en lout point de vos injures et*de vos colères. Accourez vite, car ne se sera pas la dernière, elle vise les ames au moms aulant que les cceurs et four- nil a la charité calholique de nos grandes villes UN ÊXEMPLE HON A 1NITER. Pimmoi talité de l'arne, contre la religion. El vuici le détail qui nous a été révélé. Quinze jours avanl la mort de son enfant, le pére de celui-ci donnait, ou plutót lisait, d.ns un cal'e de Bruxelles, une conference j sur la non-exislence de Dien. Cel le confé rence trés-piétre, ridicule, bourréede bètises, comme nous le rapporte un lémoin auricu- laire, avail été composée par la femme de ce malheureux, aussi malheureux qu'igno- rant. Quelque part dans cette inforrne dia tribe contre la divinité se trouvait celle phrase Je défie Dieu de faire tomber un seul cheveu de ma tète Et comment le ferail-il II n'exisle pas. Voila le défi. Quinze jours aprés, son enfant mouraitil mourait subilemenl, sans que rien eüt fait présager une fin si prompte; il mourait, comme Ie constate la lettre de faire part, aprés une courie el cruelle muludie. Le pére avait jeté a Dieu ce blasphéme Tu nesaurais pas faire lumber un cheveu de ma téte I Et que dire de cette femme, de cette mére. deceit einstilulrice en chef, qui prépare a son mari des conférencesdans lesquelles Dieu est nié; qui livre les restes de son enfant a l'enfouissement civilEcoutons ce que dit Chateaubriand de ia femme athée L'épouse incrédule a rarement l'idéede ses devoirs; elle passé ses jours ou a raison- ner sur la verin sans la pratiquer ou a sui- vre ses plaisirs dans la tourbillon du monde; elle n'a ni Dieu ni soins domestiques pour 1 remplir l'abimede ses momenis. Le jour vengeur approchele temps arrive, menant la vieillesse par la main. Le spectre aux cheveux blancsaux épaules voütées, aux mains de glacé, s'assied sur le S seuil du logis de la femme incrédule; elle j l'apercoit ft pousse un cri. Mais qui peut en- lendre sa voix Esl-ce un èpoux II n'y en j a plus pour elle; depuis longtemps il s'est éloignédu théatre de son déshonneur. Sont- ce des enfants Perdus par une education impie et l'exemple maternel, se soucienl-ils de leur mére Si elle regarde dans le passé, elle n'apercoit qu'un désert ou ses vertus n'ont point laissé de traces. Pour la première fois, sa trisle perisée se tourne vers le ciel; elle commence a croire qu'il eüt été plus doux d'avoir une religion. Begret inutile La derniére punition de l'alhéisme dans ce monde est de désirer la foi sans pouvoir l'oblenir. Quand, au bout de sa carrière, on reconnait les mensonges d'une fausse philo sophic, quand le nésm comme un astre fu neste, commence a se lever sur l'horizon de la mort, on voudrait revenir a Dieu, et il n'est plus temps l'esprit abruti par l'incré- duliló rejette toute conviction. Oh qu'alors la solitude est profonde, lorsque la Divinité et les hommes se retirent a la fois! Elle meurt, cette femme, elle expire entre les bras d'une garde payee ou d'uu homme dégoülé par ses souffrances, qui trouve qu'elle a resiste bien des jours. Uu chenf cercueil renferine toute l'infortunée on ne von a ses funerailles m une fille ociievelee ui des gendres et des pe- 11ls-fils en pleurs; digne cortege qui, avec la béncdiclion du peuple el le chant desprètres accompagne au tombeau la mére de familie. Peut-èlre seulement un fils uiconnu qui ignore le honleux secret de sa naissance, rencontre par hasard leconvoi, ils'élonne de rabandon de cette biére el demande le nom du mort a ceux qui vont jeter aux vers le cadavre qui leur fit promis par la femme athée. ENTERREMENT CIVIL. Sous ce litre nous lisons dans Ie Cons<r- valeur de Wavre M. X... el son épouse... institutrice en chef aont la donleur de vous faire part de la perle cruelle qu'ils vienneni de faire en leur enfant.... qui vient d'ètre enlevé a leur afi'eclion par une courie et cruelle maladiea l'age de 2 ans, le... 1877. L'enterrement civii. aura lien, etc. etc. Voila bien un de ces spectacles les plus écceurants qui puisse donner l'impiété Un enterremerit civil pour un enfant dadeuxans! Quelle odieusc profanation de rmnocence II nous a plu de rechercher quels élaient ces parents assoz cyniquemenl impies pour faire servir le cadavre de leur jeune enfant a ce blasphéme public contre Dieu, contre deront pas sans doutei faire éclater les divi- oonfessé a Mgr Marinelli, sacristain du palais sions dn cabinet. apostolique» envoyé par Ie Pape. Parmi les groupesde la gauche, les divi- II a égahunent recu la visite de Mgr C>'tiui sions sont encore plus marquées. M. Gam- I prélat de la maison du Pajie, ei a reen la betta, éclairé par son voyage sur les projets communion de Mgr Anzino, chanoinn et de l'Allemagne et les sentiments de l'liahea chapelam du roi. I'égard de la France, revienl avec I'liitention Le baron d'Haymerlé, ambassadeur d'Au- d'imposer au parti répubheain la réserve et iricfie, qui venaii d'a'rriver au Quirmal, a BULLETIN POLITIQUE. Le ministère francais ira jusqu'au bout' Api és avoir cassè le général Ducrot, le voila qui est pousse a continuer sou ceuvre de démolitiuu sociale. Le géneral Ducrot avail réclamé une enquête sur sa conduite Ie ministère n'a pas osé la faire, el le brave soldat a été revoqué sans phrases. Des dissenlimenls de plus en plus marqués se inanifestent au sein du cabinet. Toutes les questions a l'ordre dn jour divisent les nu- nislres. M. Dufaure ne veut pas faire pour la magislrature ce que M. de Marcére a fait pour le personnel administratifM. Loon Say entend córilrairemëiii a l'avis de plu - sieurs de ses collégues, demander Ie vote integral du budget a ia première occasion le general Borel repugne a prendre vis-a-vis des commandants de corps d armee les me sures que la fraction la plus avancée du ca binet réclame, d'accord avec les gauches. Ces dissidences sont accentuées par 1'attiiude des sous-secretaires d'Elat, qui sont dans le cabinet les représentanls dn comité des Dix- huit beaucoup plus que les auxiliaires des minislres. On assure que plus d'une fois deja Ie maréchal de Mac-Mahon a dü s'iriier- poscr dans les querelles intestines de son ministère. Les debats des Chainbres ne tar- la modéralion. Le centre gauche accepte le programme, ma is l'éxtrème gauche n'en veut point; beaucoup de membres de l'Union républicame sont en defiance et la gauche republicaine n'adhére pas absolument a la ligne du conduite tracée par le leader des gauchps. Bref, la politique opportunist aura de la peine a prévaloir. L'eiiquète parlemen taire, l'exlstence du comité des Dix huil, le vote du budget, I'lncident de Limoges, la question des commandemenls mililaires voila les principaux points d'achoppement pour le ministère et pour la majornè repu blicaine. Dans les deux Chairihres du Parlement tont s'esl passé comme il eiait prévu. Au Sè- nat, M. d'Audiffret Pasquier a été réélu ainsi que tout l'ancien bureau, saufl'un des ques- teurs, donl la nomination a été fixée a Sa- medi. La droite a cherché a se compter par deux fois, dans l'élection du president d'abord oü elle a voté par bulletins blancs ensuite dans I élection pour l'un des vice-présidenls, oü elle a porté M. de Gontaul-Biron, l'ex- ambassadeur a Berlin. Dans le premier scru- tin, elle n'a pu réunir que 61 voix, dans le second, M. Gontaut Biron a réuni 88 voix. A la Chambre des députés, M. Jules Grévy a été réélu comme président. La mort de Victor Emmanuel a jeté dans la consternation lout le monde libéral. Les journaux gueux ne trouvent pour se consoler que la proclamation trés liberale d'Humbert Pqui déclare qu'il maintiendra toutes les injustices de son pére et que mème il s'effor- cera de le dépasser en libéralisme. Qu est ce a dire Poussera-t il a la guerre contre I Eglise calholique le dernier cabinet de son pére qui n'a cerlainement p3s besom d'ètre excilè"? Peul-ètre, mais d'autre part le parti republican) qui grandit rapidement mais en silence pourrail bien quelque jour lm enlevur l'occasioii de se monirer roi libe ral. Cesera le couronnement de la révolulio italienne. GUERRE D'OHIENT. Constantinople, 9 janvier. Le Sultan ayant acquiesce a la conclusion d un armistice, Heoul pacha a dunné des or- dres aux commaudanis lures pour conclure un armistice avec les commandants russes. Avaut de consentir a des negociations dt- rectes, Server pacha a lélégraphiéa Musurus pacha de demander a lord Derby qu'il s'en- tende avec lu Russie sur les conditions de l'annisuce. Loid Derby a répondu ii Musurus pacha que la Russie rejeiterait toute demande an- glaise dans un tel sens, et a couseillé des negociations direcles. Constantinople, 10 janvier. Les commandants lures ont recu l'ordre de suspend re les hostilités. Environ 50.000 Russes occupent la vallóe de la Toudja entre les Balkans et Andrioople. Leurs éclairenrs s'éteridenl jusqu'a Yeni- Saghra. Les habitants tures de Philippopoli, Yatn- boli, Yeni-Saghra fuient en foule vers I'inté rieur. Le panique est genérale. Les autorités locales om demandé des trains pour emmener les fugitifs. Les Turcs font des travaux pour defendre Andruiople dans le cas oü la paix ne suivrait pas 1'armistice. assistè avec le prinee Humbert, la promesse Marguerite et les digniiaires de I'Et at a la commimiou du roi et a radministraliou (Ie l'exi rême - oncl ior» Vers deux heures et demie. ('oppression a augmenlé; on a fait aspirer au maladede l'oxygène qui a semblé lui reudre un pen de force, puis il a poussé un soupir et a expire. A ce moment arrivait l'ambassadeur de RusMe, baron Uxhull Gyilenbandt, portenr d'un lélégrainme adressé par le czarau roi. On lui a montré le roi mort. La mort du roi et l'avénement au trönedu prince Humbert ont été communiqués télé- graphiquement au corps diplomatique par les soms du général Médici. Le corps diplomatique est allé au Quirinal présenter au prince Humbert ses compli ments de condoléance. II Popoio romano, reclifiant une nouvelle publiée par quelques journaux sur la mort du roi d'italie, dit: Le chanoine Anzino. chapelain du roi, est allé a la paroisse voisine demander le Viatique. Le curé de cetle paroisse a cru devoir con- suiter le cardinal vicaire qui a reconduil lui-mème dans sa voiture le curé, en lui don- nanl lous les pouvoirs nécessaires. SIMPLE RAPPROCHEMENT. Napoléon 111 est mort a Chislehurst le 9 Janvier 1873. Victor-Emmanuel est mort a Rome le 9 Janvier 1878. Et Pie IX est toujours vivant devanl les lombes de Napoléon III, de Viclor-Emma- nuel, de Cavour. de Mazzmi, de La Marmo ra el de tant d'aulres qui croyaient l'ense- velirsous les ruines de l'immortelle Eglise calholique! NECROLOGIE. M. Tabbé Van der Beke, ancien vicaire de N. D.. a Bruges, est décédé le 9 Janvier, a lage de 71 ans et 4 mois. NOMINATIONS ECCLES1ASTIQUES. Mgr l'Evèque de Bruges vient de nommer curé a Bekeghem, M. Tras, vicaire a Oote- ghem, en remplacement de M. Nyssen, qui a dunné sa démission ACTES OFFICIELS. Par arrèlé royal du 8 Janvier, M. Casle- lain, industriel a Madrid, est nommé cheva lier de l'ordre de Leopold. II l l II Z 22 MORT DU ROI VICTOR EMMANUEL. Rome, 10 Janvier. Les dépouiIles du Roi. ont été embaumées. On assure que les funerailles auronl I.eu en l'église de Sainne-Marie-Majeure. Les journaux disent (pi'tin envoyé du Pa pe ne put. pas arrtver en presence du Roi. Toutefois le Roi a. déclaré qu'il demandail au Pape le pardon de ses péchés. Victor-Emmanuel est mort avec toute sa presence d'espril et il a montré une grande sérénilê d'ame. C'esi le matin qu,:> les médecins ont déses- pèré de le sauver et ont dü lui faire part de leurs inquietudes. II reent la fatale nouvelle avec un grand calme el demanda tont de suite nn prèirc. Vers midi on lui administra l'extrénie onction. II fit ensuiie appeler son fils aiué el la prmcesse Marguerite au.xquels il pul encore dire quelques mots avec une parfaile sérenité d'espril. Les médecins conservaient encore une lueur d'espoir et pensaient que l'éruption miliaire, qui était extrèmement violente, dégorgeraii peul-ètre les poumons. Le roi voulut encore voir les personnes de sa maison et leur fit >es adieux. Quelques minutes plus tard il mourait suf- foqué. D'aprés quelques jijurnaux, le roi s'esl FAITS DIVERS. I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I H II II I i I I I I :o - -(> I O co vii is I I I I? INI II I I ES a w I I I I S S I I I 1 SS I SSÏ I t fcc I I I I I s o. S £S- I 1111 II 3 s SS§ H .'ng mm ques rvmm.es out enimené le pauvre garcon quani i Mesldagh. il resla impassible dóVa l'indignation de la foule. Pendant les recherches dans le cimelière, centauies de enrienx avaient esealadé le mnr clólnir. ou se trouvaient assis dessus. Pendant une heure environ, Mestdagh a mené les magistrals d'un bont a l'antre, en disa enfin ne plus sc rappeler t'endroit oü j| av enten les ossements de sa femme. Ensuiie il a élé confronié avec les débris chair, i.e moment de son entree a la morgue solennel; le silence se lil anssitót an milieu entaines de p ino.-tnes qui <e l-ut neut assises Sl. le mnr du cimelière; chaciiu se demandail ,-lv anxiété ce que dirait Mesldagh en presence d debris de son épouse! Ehbien, l'accusé esi re impassible. Sur la demande dn juge: Mesolii»! vous reconnaissez avoir déeoupé voire fetnuie? I'accusé a répondu d'un Ion indifférent: Ou Monsieur. II était prés de cinq heures lorsque les rnagi trals et I'accusé quittaient le cimelière. Mesujj fut anssitót reconduil a la prison. Les curieux se dispersèrent lentemeni Mestdag a rt'Qii unr assez bonne instruction parlc avec politesse el il comprend le francais. II élail abonné a l'organe internationaliste Werker et lisait les feuilletons d'un journal tl, mand gueux. Nous apprenons encore qu'il y a Irois mois de la police jtidiciaire de notre vil le avait élé chargi par le parquet de faire des recherches dans la fos d'aisaneo de l'habitation (le Mestdagh, et que s'esl borné siinpletnent a des sondages sans sullat. Pendant les premiers jours qui suivirent disparition de sa femme. Mestdagh a fait des tav ges exlraordinaires dim sa maison. II disait a voisins qu'il altendait le retour de sa femme, qu'il aimait que sa maison fut propre. I.'inslruction continue. On a commencé a faire des fonilles au cimetii du Kiel, afin de déconvrir les ossements de Jean Vingerhoets. Toutefois on a pen d'espoir de trouver. On croit généralement que I'accusé iror pe la justice. Nous apprenons que Mestdagh a appelé Viclor Jacobs pour se charger de sa defense, qu'il a en une longue conférence avec lui. I'i co ci n oi iM CO GS GS GS GS -— Ld CC b£ N Crime d'Anvers. Je.udi, a Irois heures <le relevée, le parquet compose de MM. Motireau, juge d'iiistruclioo Terlinden, substilul do pro cureur do ltei. Wouters, greffier el MM. Van Kerckhoven et Frémie, médecins-légistes, se soot rendus avec I'accusé Mesldagh, au cimelière du Kiel, a la recherche des ossements de la malheu- reuse Jeanne Vingerhoets, ossements que Mesl dagh pretend avoir entenés dans un endroit isolc dudii cimelière. Le bruit que les magistrals instructeurs se ren - draieol au Kiel avec I'accusé s'était répandu J end i matin dans toute la ville. Aussi une foule consi derable se trouvait déja sur les lieux et dans les environs longtemps avant l'arrivée du parquet. La route d'Anvers au Kiel était encombrée par les curieux. Les voitures du tramway ne sudi- saient pas descentaiuea de personnes n'y pürent trouver place. L'accuse Mesldagh a été conduit au cimelière dans une vigilante, el était gardé par M. le com- missaire de police de la 4" section et par deux coinmissaires adjoints. Piosienrs curieux coinaient aprés la vigilante qui conduisail l'assasin lous les habitants du Kiel se trouvaient au seuil de leurs portes et aux fenêtres. M. Ie commissaire de la 9* section el plusieurs agents élaient de service'a l'entrée du cimelière atin de tenir les curieux a distance. A l'arrivée de la voiture renfermant I'accusé, un cri d'effroi s'éleva dans la foule les femmes élaient exaspé- rées la fureur de quelques-unes était telle qu'il a faliu les éloigner. Mesldagh a élé conduit d'abord derrière le ci melière a ('endroit oü il prétend avoir esealadé le mor de cloture Cet endroit est a gauche dn ci melière dncölé d'Hohoken. Sur la demande comment il a franchi le mnr, I'accusé répondit que c'est trés facile, et se dé- clara prêl a le faire en presence des magistral. II les assura mème qu'il n'avait nullement l'mlenlion de prendre la fnite, «car alors on pourrail croire, ajouta-t il, quej'ai rëellement Iné ma femme. Le mor a environ 2 metres de hanteur tin homme agde pent faedement le franchit'. Après avoir pris le plan des lieux, le parquet rt I'accusé soul enti és uu éimetière par ia grande porie d'entrée. Pendant ce temps la foule des curieux avait encore grossi parmi rux se trouvait le fils de la femme coupée en morceaux. Ce jeune homme élail fortenienl émolionné il voulut se jeter sur ja vigilante dans laquellese trouvait I'accusé quel- vji t>. i O CO 2Ï bC I -Ö o j CS I tO GS GS I O GS GS I -v- C— O o I CO o I CO O GS J co Um C - O O OüOOOOO I I GS GS -T- CO I I G* Vb CO GS 00 I I CO CS GS GS I I T3 O O CO Ld OS -2 co Ld rn rï T) D.P3 CO GS <M GS I O CO I O GS CO GS (M GS I Q C r -T 05 Ld "-ï ^5 Cw X -Ö :r c co o V- O GS CO CO C5 0 00 V GS 30 r Cï n °.J -3!_ UI -- - J UIn i -r-l Ld p-« Ld Z2 li Pt CQ cn XE"1- I wc CO GS CO I GS I? GS GS GS GS (N 0 -s. j oo^ooc O O GS O c I GS - GS I <TS C COïïOO O GS c o: C c ■A 1 o 'O C O D '- 1 o co' o O O O N a o O uu 00 GS I CS CO _as O Q. i- -v-> a eo o Ld *-5 O O O CC 1y CC 2Q 3 N r- gs VG GS T- I GS co 00 -J o o O o O o v* cc '-5 GO CO CO CO CC Mji I 03 GS -id s_ «U Q- Q Ld o 1 I X 1 S3 to -ar -J 1 O O TZ. -C Ld "o GS O o GJ si ■»- o cj o <v si Z Ld CC G- O O Ld u - (O ■•3 O O eo t- 2. O HÖCqffiWCCQ 1- - -jHWWlMi

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2