ches, nos prières el ce qui touche a I'affirma- lion de noire foi, a I'exercice de noire culte, nous le voulons dans noire intégraliléet nous n'admettons pas les ihéologiens marrons du laïcisme a disserler sur ee qui esl ou n'esl pas un acle normal du cnlle. Avec les hommes les plus éminents de l'é- poque, avec d'i I lustres el saints évèques, nous disons que Penseigneinent doit ètre li- hre et qu'il est temps que l'Elal prononce sa destitution. II se dit incompétent en matière de doctrine, pour ne pas dire athée. Or, en- seigner sans doctrine est ou bi en une chimè re ou une hypocrisie. Laissons les chimères nux idéologues et bas les masques! Inexpe rience monlre d'ailleurs ce qu'a produil dans la plupart des cas l'enséignement officiel et il faut chercher a inetlre (in a un régime qui a pour progéniture les miliciens de l'ave- nir et ces légions de libres penseurs, im- berbes, vieillards de vingtans, pour qui la paix de l'ame se puise dans la négation de Dieu. Si nos adversaires désirenl des écoies selon leurs tristes el décevants préjugés, pourquoi n'imitent-ils pas les catholiques, qui fondenl des écoies avec ieur argent? N'esl-ce pas ce qui a lieu a l'Université de Louvain, a Saint Rombaut de Malines, a Saint Louis de Bruxelles, a Soignies, a Saint Nor- bert d'Anvers, aux Croisiers de Diest, dans ces magnifiques colléges épiscopaux et ces nombreuses écoies élablies par nos coreli- gionnaires sur tons les points du pays, de- puis Carlsbourg fondé ou milieu des bruyè- res ardennaises, jusqu'aux florissantes créa- tions scolaires de nos généreuses Flandres? La charité! Que d'entraves légales pésent contre el le 1857 a vu tenter un pas dans la voie de férnancipalion. Mais l'émeute s'est levéeel la liberie de fonder comme en Fran ce, en Hollande, en Angleterre, en Amérique, voire mème en Turquie, resle pour nous un mythe, lei encore il est de noire devoir de ne pas désarmer el de joindre nos efforts a ceux de tous les catholiques pour demander une legislation qui enléve a la bureaucratie libéraie et stalolalre le droit de casser ou de remanier nos dispositions testamenlaires les plus respectables. Quant au repos dominical, si déplorabie- menl méconnu, nous ne cesserons de rappe- ler qu'étanl d'ordre divm, il est d'ordre social et public et que tous, patrons, administra teurs, chefs de familie, hauls barons de l'in- dustrie. nous devons nous efforcer de faire observer ce repos si nécessaire aux classes ouvrières, etpeul-on ajouier avec le so cialism Proudhon et un célèbre oraleur chré- lien si nécessaire au bien ètre général et privé. Ou cherche la solution des questions qui intéressenl ces classes aujourd'hui si mal- heureuses; que Ion étudie done et que l'on envisage les merveilleuses conséquences que produirait le Dimanchechrétiennement prati que et la solution de ces questions aura fait un pas immense. Les malérialisles dèmocrales, ou les économistes positivisies sont et reste- ront impuissants a résoudre le problèmeou- vrier, qui est une des faces du redoutable problème social aeluel; leurs déclamations, leurs bruyanles tendresses et leurs orgueil- louses théones ne peuvent sécher une larme, ni metlre un morceau de pain dans le bissac du prolétaire. Le catholicisme seul possède les solutions efficaces, le baume du bon Sa- maritain, les paroles qui soulagent el récon- fortenl, qui élèvent et sauvent. C'esl ce que I'Auenir s'atlachera a montrer en s'appuyaot sur les fails de l'hisloire et les événements contemporains dans lesquels, hélas! les po pulations ouvrières, inalgré de frèquenies et terribles lecons, conlinuenla jouer le tris- ie róle de Batons agissant pour le comptede sinistres Bertrands, sycophantes odieux qui égarcnl etexploitenl la bonne foi populaire. VÉTOILE BELGE. UEtoile beigeusant de sa «tactique» ordinaire, imprime, dans son numero du 12 janvier, un paragraphe de i'article du Journal de Gand du 11. Mais olle se garde bien de reproduire ce qui est important, et ses lecteurs conlinueront a ignorer que le Jour nal de Gandcomme le Bien Publicrefuse tout autre arrangement que famélioration du canal de Terneuzen. Voici les cinq lignes donl tElotle beige fait précéder le passage qifelle emprunte au Journal de Gand A propos de la polémique que nous avons soutenue conire un de ses confrères au su it jet de la convention de Terneuzen, IeJour- nul de Gand, ex refusant o'y intervenir, fait la déclaralion suivante. Nous verrons bien si le Journal de Gand veut demeurer sous lecOup de cette appréciation, s'il veut laisser répéter qtfil n'a pas a inter - venir dans une discussion oü les plus graves intéréts de la ville soul en jeu. Rappelons a ce propos comment est née la polémique acluelJe entre le Bien Public et la feuille bruxelloise. File avail publié, a I'occa- sion de la dernière audience accordée au collége échevinal et aux membres du Cercle commercial par le minislre des travaux pu blics, uu article telleinenl agresstf que l'ad- tiiinistrat'on du Cercle commercial el indus trie! se crul obligée d'envoyer une leltre a VEtoile. Les journaux de la ville, ayant reproduit cette lettre, furent brulalement accusés par VEtoile beige de n'a voir en vue que des avan- tages de clocher et de ne préier aueune at- leniion a fintérèl général du pays. El le Journul de Gand trouve tout naturel, dene rien répondre, de ne pas protester, il a l'hu- menr si calme et l'ltonneur si peu chalouil- lenx L'Eloile beige soulenait dans ses articles que Terneuzen avail lout a gagner a la con vention, que la Hollande n'a done pas droit a des compensations el le trouvait permise la tactique libérale qui sacrifie les intéréts de Gand a un ealcul politique. C'esl la justifi cation de la thése de M. Frère Orban el de la conduite de la gauche en 1876. Or, voici comment s'exprime sur ces deux points le rapport approuvé par l'assemblée générale du Cercle commercial el industrie] du 5 juin 1876 La thése mème qui a servi aux adversaires de la convention hollando- beige a la battre en brèche, nous parait grosse de dangers pour i'avenir et de na- lure a reculer indéfiniment la réalisation de nos vceux. II faut bien le reconnaitre el le procla- mer a la face du pays, le vole du 24 mai est un vole déplorable a tous les points de vue; les principes économiques, les intéréts matériels les plus évidents, tout a été saeri- fié a des considerations de parti; si la Bel- gique devait persévérer dans cette voie, il faudrait désespérer de I'avenir écono- mique du pays. Et le Journal de Gand n'avail point a in- lervenir! II n'avait pas a défendre les intéréts de Gand menacés, il n'avait pas a soulenir les vues du commerce et de l'indusirie Oh il saura bien imprimer pour faire sa cour aux gros élecleurs du parti, qu'il de- mande avec ses concitoyens l'achévetnenl du cattal de Terneuzen, les travaux du port de Gand Les jours de grand effort, il ira mème jusqu a dire qu'il ferait opposition mème a un ministère Itbéral ne lui duttnanl pas satisfaction sur ce point. Ces déclamations platpniques ne lui coü- tent rien. Mais alors qu'il faudrait s'opposer a une nouvelle coalition, qu'il faudrait lutter contre les théories funestes qui ont amené le rejet de la convention en 1876 el qui amène- ront encore le mème résulial, si l'on n'y prend garde, le Journal de Gand se tail, son dévouemenl ne va pas jusqu'a discttler avec un journal liberal ou avec un membre de la gauche. II sail dans quel embarras se trouvent les hommes de l'hótel-de-ville. il lui suffit, com me a eux, de se donner de temps a autre une APPARENCF, de zèle pour les intéréts de Gand, mais, comme eux encore, il refuse de com- battre pratiqcejie.nt les obstacles qui einpè chent ia realisation dés vceux dj. I'iiidusine et du cjinnterce gantois. Nous tenons encore une fois a en prendre acle. Le Courrier de Bruxelles annonce que la Croix cesse de paraitre. Cette nouvelle est confirmée par la letlre suivante publiée par la Flandre libérale et adresséeè M. Laurent Monsieur, J'ai I'honneur de vous faire savoir que la Croix a cessé de paraitre. Le rédacteur en chef, éditeur du journal, IIEPi Derély. Bruxelles, 12 janvier 1878. Sans vouloir rentier dans un débat ler- miné. nous ajouterons que ce dértouemeitl n'esl pas de nature a nous faire regretter noire ligrie de conduite dans un récent in cident. (Bien Public.) L'Ec/io de Namur publié les lignes sui- vantes, auxquelles nous sousoriyons com plement: «La guerre faite a I'enseignement public et a la liberie d'enseignement a l'aide du pa trimonie des pauvres, s'étend tous les jours davatttage. L'exemple donnè a Wavre, a Ver- viers, a Mods, a Rinche trouve des imitaleurs jusqu'au fond des Flandres. Le Conseil com munal d'Ostende, lil-on dans une feuille doc trinaire de la capilale, va ètreappelé a déci- d'T que le bureau de bienfaisance tt'accor- dera plus de secours aux families dont les enfanls ne fréquenteront pas les écoies com munities. Le systéme d'exelusion, lout illégal qu'il apparaisse. ne peut manquer de devenir général dans loutes les localités adminisirées par une majorité libérale. Les pdilités qui n'ont pas encore emboilé le pas netarderont plus, on doit s'y alteudre, a imiler leurs ainées. Ei si un reste de pudeur, de respect pour la Constitution ou de souci pour l'en- fance peut arréter quelques libéraux honnè- tes, les ordres de la franc-maconnerie auroni bientól mis fin a leurs hesitations C'est done la Tissue fatale oü doit aboutir le systéme inauguré l'armée dernière. Nous insistons sur ce fail pour prétminir le public conire la lenlation de faire des legs au burean de bienfaisance. Laisser du bien au bureau de bienfaisance dans los conditions oü il opé- rera désormais dans les centres oü domine i'élément libéral, ce n'est plus une bonne oeuvre, bien au contraire, c'esl une mauvaise action. LES FARCEURS!... Le Handelsblad d'Anvers nous fournit de précieux renseignements au sujet d'nn trés- grand nombre d'élecleurs gueux. Le Précurseur avait grandemenl raison, lorsqu'il lancait ses foudres conire les véri ficateurs trop clairvoyants des listes élécto- On en déconvre de belles!... Certains commts, forcés d'avouer qn'au lieu de 3,000 ou 3,500 francs déclarés pour les besoins de la cause, ont cru se tirer d'affaire en disant que leurs pourboires étaienl assez importants pour compléter, ajoutés a leurs appointe merits, la somtne de 3000 ou 3500 francs!... Depuis quand les pourboires enlrent-ils en compte pour donner, a ceux qui les re- coiverit, le droit d'élire nos dépulés? Si eela pouvait ètre admis, pourquoi ne ferait-on pas des élecleurs avec les men- diants, les portefaix et les commissionnaires? II est vrai qu'un parti qui trouve des élec leurs parmi les receveurs du tramway et les balayeurs de rues, n'est jamais a bout de res sources. Mais, songe-t-on bien que ces hommes, recevanl des pourboires aussi importants, préléveiit sur le commerce ou, pour mieux dire, sur les consommateurs, des contribu tions exborbitantes el nuisent ainsi a la pros- périté publique? Car, après lout, c'est le public qui doit payer tous ces pourboires, et s'il est vrai que les commis libéraux touchenl cbaque année des bénéltces s'élevant a la somme fabuleuse de plusieurs centarnes de milHers de francs ils soul en quelque sorte la cause de la cherte des denrées. Tout le monde sail, en effet, que les pour boires donnés aux domesliques, aux servan- tes et.,, aux commis-électeurs, sortent tou- jüürs de la pocbe des maiires. On donne cinq ou dix francs a vos sujels, avec l'intention de vous les porter en compte un pen a la fois dans Ie courant de l'année. Quoi qu'il en soit, cette Instoire des pour boires est une fameusc plaisanlerié libérale. On ne peut pas imposer Ces choses la, pas plus que le brouillard et le clatr de lutte. Les élecleurs au drinkgeld soul de faux élecleurs, el la loi ri'admelira jamais des ba ses si pen susceplibleS d'etre conlioiées. II en esl de mème des droits dé ces mai ires d'écoles ntarcbartds de fourmlurès clas- siqnes, de ces commis, magasiniers, patrons, souffleurs, fiIs d'buissiers ou de... gardes- cóucbèS. qui gagnent cliez leurs papas ou mauians plusieurs milliers de francs par année. Cerlainemeiit, le Précurseur a raison! Ras denquètes! La Imniére, voyez-vous, c'esl bon pour la blague. On eu parle dans les conférences el dans les meetings gueux. Mais quaud il s'agit de démasquer les far ceurs libéraux... soufflez la cbandelle!... Nous lisons dans le Courrier de Courirai MONSEIGNEUR GOETHALS. Mgr Göeihals', évèque n'ommé d Evarie, i.p. a passe quelques jours dans notre ville. II éiait accompagné de son secretaire mtime, le R. P. Golenvaux, professeur de philosopbie, a Namur. Mgr Paul Goethals est né a Courtrai, le jour de Saint-Martin, patron de la ville, en 1832. II cotnmerica ses études en nolre collége et les acheva au collége Sainl-Servais a Liége. Aprés avoir lermineses bumauilés, il suivil, a Louvain. uu cours de philosophie a l'Uni- versiie catholimie. Mais le jeune universitaire se senlait appeléa la vocation religieuse, et il enlra le 31 octobre 1852 au uyviciat de la Compagnie dé Jéstis, a Troitebiennes. II y fit. aprés les deux ans de noviciat, denxautresannéesdeScOlasticat (rhélorique), sin vies d'uoe année de philosophie, a Namur. Après ces annécs de préparalion, il fut ettvoyé comme surveillant au collége de Touruai, oü il reirinlit ces fonetions pendant cinq ans. II retourna ensuite a Namur, pour ache- ver une seconde année de philosophic supé rieure. La ne devait pas se terminer encore le cours des longues étndos requises par les réglements de la Compagnie de Jésus. Le scolaslique fut envoyé a Louvain pour étu dier la théologie pendant trois ans et se pre parer a la p'rètrise, a laquelle il fut admis le 8 seplembre 1867. Devenu prétre, il resla encore une année a Louvain pour achever ses classes de théo logie; aprés quoi il devinl minislre ét préfet au pensionnat de Saint-Michel, a Bruxelles. Les aptitudes toules parliculières qu'il rèvéla dans ces nouvelles et imporlantes fonetions, le désignérent au choix de ses supérieurs, qui, bientól, lui confièrent le poste desupé- riéur de la maison Saint-Michel. It quitta cene charge pour devenir Pére Socius du Provincial. L'année suivante il fut promu a i la dignité de Provincial de Belgiqtte. Puis, après six ans, il devint recletir du collége de Namur. C'est la que la voix du Souverain- Ponlife est allee le chercher pour le promou- voir a la haute dignité de l'épiscopat. Mgr Goethals retnplacera a Calcutta Mgr Steins, nomrrié le 14avril 1867, el donl l'êtat de santé exige le repos sous urt climat plus clément. Le R. P. Van Irnpe accompagnera soit évèque dans les Indes. La mission de Calcutta, réparlie, comme od sail, a la province belgè, est cri vote de prospérité. b Ei le est divisée en deux parties b La piemiére, intra urbem, se compose 1° d'une résidence prés la cathédrale; il y a la quatre pèrés et deux prètres séculiers; 2° d'urt collége Saml-Francois Xavier, trés- peuplé et Irès-prospéré, qui occupe vingt-el- un péres; 3° dequatrestalionsouaumóneries. b C'est dans une de ces stations, au fort William, que Mgr Goethals aura le plaisir de rencontrer un autre Courlraisien, qui se dé- voue, depuis de longues années, au salut des arncs. In R. P. Félix Caretle, né a Courtrai le 9 novembre 1826, entré dans la Compagnie de Jésus le 25 seplembre 1853. Si c'est urt booheur pour Courtrai de voir deux de ses enfants, renottceraux agré ments et au bonheur d'une position hrillante dans leur patrie, pour aller s'immoler, vo- lontairement et gaimentsous un climat meurlrier, au salut de leurs fréres malheu- reux; c'esl un bonheuret unevérilablegloire, surlout pour les families qu'illuslrent'de leis dévouenients. Nous les en félicitons cordia- lerrient. b La séconde partie, extra urbemse com pose de Ireize stations dont voici les norfis. On pourra, par leurs positions, juger de l'étendue de la mission Assensole, Balasore, Banspaliah, Ruddipore, Ghyebassa. Dum- Duin, Hazareebaugh, Issureepore, Kbaree, Midnapore, Raghopore, Rauche etSerampore. Le nombre de pères et! de fréres attachés a la mission est de soixente buit. Ilse par- tage comme suiltrenle-quatre pères. vingt- trois scolastiques et onze fréres. b Quand verrons-nous se fonder ainsi des missions par les libéraux, grands biagueurs de dévouemerit et de progrès hnmaniiaires b Nous parlions 'toul-a-l'hèure du R. P. Félix Curette. Voici ce que nous trouvons a son éloge dans le The Universede Lon- dres, du l1' de ce mois. Nous traduisons Les officiers et les soldals du 12c régi- menl, en depart pour l'Angleterre, ont remis, en témoignage d'eslime et de respect, au R. P. Carette, chnpelain du fort William (Cal cutta), une magtnfique monlre en or, avec cliaineel breloqnes, en même temps qu'une udresse de remerciment. Voici un exlrail de col l e adresse Uu soldat est un boinme d'aclion et de b parole, el nous senions que oousnepouvOns i. pas vous exprimer convenableinent nos 8 sentiments d'eslime et de respect. Comme b aumönier militaire du fort William, vóus nous avez prodigué vos soms affectueux 8 pendant deux ans, et, durant ce temps, b chacun de nous peut persorinellement vous 8 donner le témoignage de votre grande b solliciliide pour nos intéréts spiriluels. Ce sera pour vous, nous fespérons, quaud vous lirez ces lignesune bien grande b consolation de savoir que vos travaux pour b la religion el vos sollicitudes spéciales b pour nous, onl éle unanimement et juste- b ment appréciés. Ce sera pour nous aussi b une grande satisfaction de penser que vos b efforts n'ont pas eté slériles. Recevez done, b avec bienveillance, cclte bumble adresse b el ce petit présent que nous sommes heu- b reux de vous offrir. b BULLETIN POLITIQUE. Le cabinet francais est de plus en p|Us menacè. Si M. Gambelta le soutient, il faU| ajouier que la gauche écbappe de plus e[) plus a l'influence du député de Paris et que déja l'extrème gauche, qui peut d'un jour j l'aulre, s'unir par tactique a un vole provo- qué par la droite, est en mesure d'enlever |j majorité a rf. Gambelta. Celui ci le comprend el déja il jelle son discours de Marseille pardessus les moulins pour céder au mouvement. La Vraie France assure même que |e b comité des Dix-huit a décidé le reeverse- b ment de M. Dn fa u re, qui ne se monlre pas aussi malleable qu'on voudrnit. b Pour éviter le mauvais effet que produi- rail dans le pays un vote deinéfiance contre Ie président du conseil. des deputes de la b majorité insistent vivemeril anprés de luj b pour qu'il donne sa démission en prenant b pietexie de l'etat de sa santé. b En ce cas le ministère serail remanié. M. de Marcére aurail la présidence du con- b seil, M. Bardoux passerait a la justice el M, b Waddmglon, donl l'impéritie aux affaires éirangéres effraie ses collégues aurait b l'instruction publique. Les affaires étran- b géres seraient confiées a M. de St-Vallier. L'atlilude de UAngleterre devient décidè- ment une énigme que Ic sphinx lui-mèrrie n'eül pas imaginée. II y a a son sujet dans l'opinion publique des fluctuations qui fe- raienl penser que le ministère britannique ne sail trop lui-même ce qu'il fera. Aujourd'hui c'est de nouveau la cour et lord Beaconsfield qui l'emporlent, s'il faut en croire une correspondance officicuse en voy ée a la Nouvelle Presse libre de Vienne. Les decisions qui vont ét re prises dans quelques jours au quarlier-gériéral russe, dit le correspondant du journal autrichien, se- ront de la plus grande importance pour I'avenir de l'Europe. La Russie peut conclure une paix séparée avec la Turquie, si elle ne régie que des questions secondares concer- nanl uniquemenl les deux Etats, mais elle ne peut y décider seule des questions d'un iniérèl général au préjudice d'aulres Etats. Ni l'Angleterreni l'Autriche ne peuvent accepter cette situation, et si leurs remon- trances sonl vaines elles ne reculeront devanl aueune éventuaiite pas même devant la perspective d'une guerre. GUERRE D'ORIENT. Saini-Pétersbourg, 12 janvier, soir. Le général Semeka lélégraphie d'Odessa, a la date dn 14 jan vier Aujourd'hui deux cuirassés tures ont ap- proelié d'Eupatoria et ouvert le feu a loutes bordèes contre la ville. A six henres, ils avaient tiré 135 coups. Quelques édifices ont été endommagés. Le bombardement d'Eupatoria continue. Saini-Pétersbourg, 14 janvier. Outre Eupatoria. les Turcs ont bombarde Tbeadsia; le bombardement de villes ouver- tes. précisétneot au moment oü la Turquie demande un armistice, produit une impres sion d'autarit plus fachetisè que cela n'a pas eu lien jusqu'a présent. Constantinople, 14 janvier. La Porte a désigné Server pacba et Namyk pacha comme iiégoeiaieurs. Ils parlirout au jourd'hui mnnis de pleius pouvoirs pour Kasanlik, oü le grand-due Nicolas esl attendii. Par suite d'un déraillement sur la ligne d'Andrinople, tons ies trains sont arrêlés. Le déparl de Server pacba el Namyk pacha se trouve retardé ils parliront aussilót que la voie sera libre. On assure de source certaine que les négo- ciateurs turcs sont partis aujourd'hui pour le 'qüartier général russe. Paris, 14 janvier. Le bruit court ici que lord Beaconsfield dematidera au Parlement un crédit de 250 millions de francs. Les Russcs ont occupé le 12 janvier la ville de Tchirpan, entre Pbibppopoli et An- drinople. La Porte a ordonne d'evacuer Pbi bppopoli. DERNIERS MOMENTS DE VICTOR-EMMANUEL. On écrit de Rome, 10 Janvier, a 1 'Unita Cultolica Je vous mande les détails les plus exacts que j'aie pu reoueillir sur la mort de Victor-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2