preoccupation, el quand elle eüt appris que Ie Souverain Ponlife, prenanl en considéra- tion Ie repen I ir monlré par le royal défunt avail donné des ordres pour que Victor-Em manuel fül traité en fils de I'Eglise, il y a eu une espéee de soulagemenl universelchez nos ad versaires. Nous avons mème vu un organe trés-fervent de la libre-pensée beige louer chaleureusenienl la conduite digne humaine el chrétienne du chef de lacathu- licité. Le fait que nous sigualons a élé remarqué égalernenl a Rome, el la Voce dellu Ver lid dit a ce sujet Eh quoi vous oriez tons les jours contre Ie clergé et I'Egltee, vous parlez de la décadence du catholicisme, et puis vous prenez tant d'inlérél aux funérailles religieuses el vous avez un si vif désir de voir Ie prêlre marcher derrière le cercueil de Victor-Emmanuel II n'est done pas vrai que vous soyez des libres-penseurs et que la religion n'ail pour vous aucune importance, puisqoe M. Crispi lui-mème a fail placarder dans toutes les communes de I'ltalie que le Roi est mort muni de tous les sacrements de la religion. II faul done en conclure que les enneenis de I'Eglise donnent, en secondui- sant de la sorte, une prenve manifeste de leur faiblesse. Non-seulement de leur faiblesse, mais de l'élrarige contradiction dans laquelle ils vi- vent; leur conduite n'est qu'un lissu d'uicon- séquences, et elle no peut ètre quecela, car libéraux, radicaux, libres-penseurs tousvi- vent au jour Ie jour non pas en suivant des principes ou un système, mais en èpousant toutes les mauvaises passions qui se preset), tent, surlout quand celles-ei sonl dirigées contre I'Eglise; car a leurs yeux I'Eglise a le tort tie commander l'observance de ses pré- ceples; c'esl la son grand, peut-étre son uni que tort. Ah si elle ne tenait pas aux com - mandeinenls divins. si elle prescrivait une Religion facile, accommodante, qui permetle de caresser le vice et de marauder a droile et a gauche, les libres-penseurs la laisseraient aussi tranquille que Ie Mormonisme, avec lequel ils font trés-bon ménage. Néanmoins, leur preoccupation donl nous venons de parler, est une prenve évidente qu'ds altachenl inlérieuremenl a la Religion calhoi ique plus d importance qu'ils ne veulent le montrer. pages, que notre excellent et vaillant con frère, M. Alph. I'.harneux, a enriclii 1° d'un avant-propos2° de l'arrèt de Popiuion publique; 3° du jugement des païens sur le théatre et les gens du théatre; 4° du j igement des l'éres de I'Eglise et des théo- logiens; 3° d'une notice sur ce que coütn le théatre; el 6° d'une conclusion. Nous voudnons que cel instructif ouvia- ge fül entre les mains de lous les péres de familie, et e'est un devoir pour la presse catholique d'en propager la diffusion. Le prix (1 franc) est accessible a toutes les bourses. La brochure se Irouve dans les librairies caiholiques. Nous sommes persua- dés que la lecture du beau plaidoyer de M. Bribosia produira un bien considérable. Ou eonnait l'origine de ce plaidoyer VA mi de türdre, relevant un article cynique de fEloile, avail jugé sévérement les ap préciarious de celle feuille, les représenta- tions théatrales qu'elle louait ainsi que l'ac- trice Judic. De ia le procés. M. Bribosia n'a pas circonscril la defense dans les slricls be- soins de la cause, mais il a fait, lui, le pro cés en due forme au theatre moderne el aux piéces dégoulantes qu'on y joue. II a lu quel- ques-unes des chansons charilées par l'aclrice Judic, et il a épargné aux juges el a l'audi- toire le supplice de la lecture de certnines a ut res, n'ayant pas, a-t-il dil, le huis-clos, chansons qu'il a qualifiées de liltérature de lupanur. Ce n'est pas settlement un bon plaidoyer que M. Bribosia a produit, e'est une bonne action qu'il a faile, et tous les honnèles geris lui en sauronl gré. NOUVELLES DE L'INTÉRIEUR. On écrit de Bmxelles a la Patrie Le procés relatif a la Banque de Bclgique qui trainait en longueur, va subir un nou veau retard par suite du décés du magistral instructeur, M. Hauman. T Kun n'est pas le moins du monde contristé par ce retard, qui prolonge, il est vrai, sa détention préventive, mais qui lui permel de rester a la pistole des Petits Cannes. Or, plus celle détention sera longue, et plus Lolo pourra soigner son «pent liomme,et moins il aura de temps a faire comme eondamné, car la dé- tentioiJ preventive vient eu deduction des années de condamnalion. Les personnss qui sonl au courant de l'in- struction T'Kint, disent qu'il faudra au suc cesses du magistral défunt six inois labo- rieusemenl employés pour ressaisir tous les fils de l'accusation comme les possédait M. Hauman. D'un autre cólé, ce dernier, qui avail lad I instruction ah ovo, avail des im pressions el des appreciations que son reni- placanl si intelligent el si sagacequ'il soit ne pourra s'approprier. II en résulte une fois de plus que les in structions judiciaires telles qu'elles se font aujourd'qui, offrent de graves inconvénienls. La mort inopinée de M. Hauman rend ces in- convénients plus que jamais tangibles. Pour- quöi done ne pas adopter une bonne fois, la marche qui a été indiquée a la Chambre par l'honorable M. Pirrnez el se contenter de la constitution des principaux dél.ils? Ce a quoi la sociéte est iméressée avant tout, e'esi a voir punir le coupable ie plus lót possible. Une repression qui fait long feu, perd toute effieaciie, et lorsqu-'elle arrive, c'esl a peine si l'on sail encore ce qui |'a tnolivée. Mieux valent six mois de prison appliques en temps et lieu et ad rem que cinq ansde réclusion eoinminés par un jugemetii dont les magis trals sen Is eonnaissent la genése. Je ne parle pas d'mconvétiienls plus graves encore si le prévenu élail innocent. O Hélas! 1'Etoile annonce que Lolo vient de quitter r Knit et la Belgique, qu'elle se lixe a Londres et est Lien deeidee a ne plus revenir en Beii^ique, alors meme qu elle serait citée comme temoim (Note de la réd.) UN PROCÉS DE PRESSE A PROPOS DU THÉATRE. Cest sous ce litre, nous l'avons déja dit, que nous voyons se realise r notre vceu, tendani a réunir en brochure Téloquent el péremploire plaidoyer de M. I'avocat Bri bosia en faveur de CAmi de COrdre. Cela forme un jolt petit volume in-12° de 128 A TRAVERS BRUGES. Le Journal de Bruges affecte des airs in- digoés paree que les Dames de Saint-Andre qui habitaieul deja le magnifique hotel de 'T Serclaes, aequiérent I'immeiise hotel de lu rue dJEeckhoul et la maison attenanle. Et voila le Don Quichotte de la place Memlinc parti en guerre contre les convents, les capu- cius, les frocards, la lèpre monacale; les fabrjqut'S .se ferment a Bruges parce que les couvetils se dédoublenl et s'artondissent, etc. La population brugeoise se consolera aisé- ment de la transformation de Vimmense hotel de lu rue d^Eecklioulplus vulgaire- inenl connu sous le nom deMaisou Dujurdin en un établissement destruction pour de moiselles. Si ies fabriques se ferment a Bruges, si les oovriers sonl sans tra.vail, si en un mot, la misère est grande, eti n'est pas parce que Ies Darms de Sainl-André out acquis {'immense hotel de la rue d'Eeckhoul pour le transfor mer en une école normale, mais bien parce que Ie célëbre financier qui babitait cet hotel a laissé tin passif de 26 millions Le Journal de Bruges se plaint des vingt- deux couvents qui existent en noire vilie, mais supposez y done vingt-deux Dujurdin qu'adviendrait-il (Panic.) LES SOCIALIST ES A L'EXPOSITION DE PARIS. La Defense publie sous ce tilre I'artiicle suivant Nous avons déja du que I'lnternat.onale et les diverses sociélés secrétes se proposaieat de profiler de I'E.xposition universelle pour ten ir a Paris de grandes assises, comm jad;s a Londres, sous la presidente de Karl iairi. Le journal publié aux porles de Par par Ies internationalisms de Berlin et d'ailtamrs, YEgalilè adresse aujourd'hui cet appel mux sociaiistes des divers pays. II corivienl d'enregislrer cet appel: e'est tin document qu'il faul eonserver Les ouvriers des pays fibres, qui oni jtu développer compléleinent chez eux Tetode des questions sociales, vieudiont ainsi com munique!- ce qu'ils out appns aux ouvners de noire pays oü la propagande socialists est si difficile. Ce qui se passe en Fiance, a beaucoup at- tiédi Ie zéle des producteurs beiges a Ifien- droit de I'Exposilion universelle: ils crai- gnenl, non sans raison, qued'ici au moisde Mai, Ies errements révolutionnaires qui pré- valent chez nos voisins n'aient produit des conséquences désaslreuses lesquelies rendralent leurs préparalifs slériles. Si a a démoralisalion radicale vient se joindre on mouvement socialisle, Ies Parisiens venwit leur exposition faire un fiasco complet. Void d'ailleurs ce qu'on écrit de Courtrai Si nous sommes bien informés, l'iméus- Irie linière, ainsi que Ies autres industries du tissage qui s'exercent dans noire pro vince. ne seronl pas largemeni representees a I'Exposilion universelle de Paris.Un certain nombre de fabricanis notables, dans une ré cente reunion, on I decide de ne prendre an curie parta celle exhibition. Ils out tronvé de sérieux motifs d'abstention, non-seule»nt daris la situation troublée du présent el dans rincerlilude de l'avenir; mais encore dans l'inulililé, au point de vue de leurs industries, d'expositions unernatiouaies se succuiaut a des intervalles trop rapprochés. agê de 50 ans el que, depuis tors, il n a j guére habilé Rune plus ^jjr quinze jours |iai au. qu'il est arrivé au Quinnal Ie 29 Decern bre dernier setilerneut ei qu'il se préparait a le quiller le joiir OU il s'ésl alilé, on ne peul s'empèclier de remarquer que, pour la rea I salion de ces predictions, il a falln un concours de circonstaiices qu il eüt élé diffi cile et léméraire deprévoir. C'est Mardi 22 que le Cercle catholique de I Bruxelles a inanguré sou nouveau local, rue J d'Assaul. Ce local est spacieux et vraiment digne des caiholiques de la capitale. L'ac- qnisilion du terrain et des bailments a coülé cinq cent mille Irancs. Leur appropriation a absorbé pareille soirime. En tont un million de francs. Le Cercle comprendra outre de vasles et beaux salons, un cabinet de lecture recevanl Ies revues et Ies journaux caiholiques du pays et de l.'élra.nger, un hotel et un restau- i rant, qu'admiuistrera un Vatel en renorn ve- iiaot d'Ostende. Pour le moment l'hötel an- nèxé au Cercle comple une virigtaine de j charobres a loger; lorsque lous Ies travaux d'inslallalion seronl lerminés il en possédera quatre-vingts. Ajoutons que le Cercle catholique de Lae- ken a inauguré ses nouveaux locaux Diman- che dernier; ils sont situés rue du Palais 502, prés de Peglise inouumentale de Nolre-Dame. UN MOT DE LÉOPOLD ler. La Revue des Deux Morides vient de ter miner une longue étude sur le baron de Sloekmar, qui fut l'ami el le consei 1 ler du premier Roi des Beiges et de la Reine Vic toria. Dans le passage oü il s'agil de l'érneule libérale de 1857, nous lisons ce qui suit: Le Roi Léopold I, écrit M. de Stoekmar, m'a dit bien des fois: Chez nous, le parti calholique esl le seul qui ojfre un point dappuile parti liberal est un banc de sable. CE QU'IL FAUT LIRE. II esl fort curieux de relire aujourd'hui une ieltre de Florence que YUnivers publia le 25 Novembre 1871, il y a done plus de six ans. Elle frappera le lecleur: Les souverains de nos jours, qui ne croienl plus guére a I'Evangile, out foi dans Ies somnambules, «les fenimes sympathiqiues d'autre temps, foudroyées par une bullede Sixte V. Victor-Emmanuel aussi bien que Napoléon III ri'onl jamais dédaigné de Ies consulter dans Ies -circonstances Ies plus graves. On vous a déja dit que le roi galant- honune n'a pas encore oublié la réponse du ne de ces sibylies modernes, lui annoncant qu'il mourrait au Qmrinal. Mais je suis en inesure d'ajonter une circonstance qui ne me semble pas manquerd'interêt a I'heure qu'il est. Victor-Emmanuel sail que Napoléon III, quelques mois aprés qu'il fut proelamé empereur, s'en alia consulter une somnam bule pour connaitre son sort. Celle-ci lui répondit briéveinenl, selon la coulume, qu'il j mourrait a Londres. Le nou vel ernpereur j inlerpréta la réponse de la pythonise dausle sens qu'il serait Irès-dangereux pour lui de se metlre en guerre avec PAngleterre. et lopinion qui domirie encore aujourd'hui a la cour d'lialie est que c'est a cette rèpause qu'est dü Ie maintien obstiné de I'alliauce franco-anglaise tout le temps de la duréedu régne de Napoléon III en France. L'ex-empereur se trouve maiiutenant en Angleterre, el rien ne nous dit qu'il ne puisse mourir a Londres. Cette circonstance a sin- guliéremenl frappé l'esprit de Victor Eriiaja- nuel, qui lui aussi a sa prophétie somnaim- bulique: celle-ci lui annonce qu'il mourra au Quinnal. Ce n'est done pas sans de vives iranses de terreur que ce malheureux reporte ses yeux hagards de Rome a Londrs, et qu'il voit déja jelé sur les bords brumeux de la Manche son ancien compere dans la vaste et lènébreuse conspiration contre I'Eglise. il est dans la nouvelle capitale definitivemais on peut être sür qu'il ne restera pas loug- temps au Quirinal, rnalgré la porte ,-ecrete qu'on ya percée pour son usage. U s con- tribuables lui achéleront, pour cinq ail- lions, Casle'porziano, de son propriétaire acluel, le due Grazioli, ou bien il ira a ^Ca- zerte. A Rome, il n'y restera pas. II se berce par Ia d'échapper a la condamnalion de la py thonise; mais il y a quelqu'nn au-dessus de ces femmes el du déuioti qui Ies inspire, qui est inexorable dans ses condamnations. Mal heur a la lète, conronnée ou non, sur laquelle tombe la sentence fatale. Si l'on réfléchit, dit YUnivers, que le 21 Novembre 1871, Napoléon ill la it encore plein de vie et comptail remonler sur le tröne, que Victor-Emmanuel étail a peine REVUE POLITIQUE. Phiiippopoli eft pOs, Andrinople évacuée! L< s russes sonl a 35 lieues de Gallipoliprèls a barrer Ies Dardanelles a la flotte anglaise, si n ile-ci se hasardait sous Ie canon des forts ottomans: ils sonl a peine a 40 lieues de Coiistanlinopfe, leur avant-garde élanl déja a mi-chemin entre Andrinople el la capitale d" .'empire lure. Celui-ei s'est résolu a trailer direcieinenl avee son erinemi et a placer ainsi la Russie avant les intéréts britanniques Voila Ies graves nouveiles qui nous sont parvenues ee imdt el ce soir. Et cependant ves dures conditions imposées au Sultan ne rendent pas encore I'arniislice certain. Quel Ies seront Ies exigences russes On l'ignore en core, mais parcespréliminaires ou peut juger de leur gravité. Ce qu'ou sail cependant, c'esl que la Bul- garie el I'Armenie sonl a jamais perdues pour la Porte; la Russie exigera en outre une énor me mde'mnité de guerre, et en attendant que celle-ci soil payee, elle oecupera une provin ce en dehors de celles qu'elle entend s'an- nexer. Qu'elle sera cette province 1 Certains journaux anglais croienl que ce sera la Rou- inéiiie, et, comaie l'iudemnité ne sera pas payee et ne peut pas l'ètre, la Russie conti- nuerait a occuper cette province, bloquant ainsi Constantinople Une autre exigence estCouverture des détroits. De cette facon la Russie créera une flotte dans la uier Noire, doniinera la Mêdi- I lerranêe et portera les clefs de l'isthnie de Suez. II est évident que la zone des intéréts an glais. dont le marquis de Salisbury parlait jeudi a Londres, est profondemenl alleinte. Par I'Armenie Russie oceupera la route lerrestredes lndes, par sa flotte la route ma ritime. et feinjmre angloTundou est coupé de la inétropole. Que fera l'Anc elerre Jeudi le ministère parlait au Parlement le langage pacifiqoe; il est douteux qn'aujour- d'huisou iangagc füt le mème. Le parti de peace ut any pnee pourra-l-il coiuiuuer a neutra User I influence de lord Beaconsfield, stiutenu personnellemenl par la reine Victoria Si oui, on ne peul que s'écrierFinis A rig lice Si non, on se trouve devant de formida- bles conflagrations. L'Anglelerre, si elle ne vent pas périr, doit titer l'epée, et on ne peut croire, rnalgré toutes les appareuces conlraires, que le pa vilion anglais ne serait pas repoussé par le sultan des Dardanelles ni du Bosphore. Des nouveiles officieuses Cefablisséiit formelle- ineut. Amsi s'ouvnraü une nouvelle phase de la question oriëntale qui se compliquerait certainement dune question d'Oecidenl. L'Allemagne, en effet. ne peut permettre que la Russie aceroisse sa puissance au point de la dominer. et elle chercherait des com- peiisaiions en Hollande, en Belgique. peut- i étre aussi en France ou eu Autriche, oü elle aurait l'llalie pont alliée. Ces redoutalnes éventualités s'onvriront- elles s I II est probable, plus que probable mème, mais altendons, et voyons si le vieux lion brilannique a (fciiléiiieiit perdu ses ongles et limé ses dents. Telle esl au fond la question et c'est Lon dres qui en décidera Le sysléme violent el arbitraire par lequel la uiHjórilé radicale de la Chambre des depu tes de France a iransformé en actes de ven geance politique les arrèts qu'elle est appelée a rendre eu vénfi-mt les pouvoirs de ses membres a protlnddans la presse et l'opinion un profond méeontentement. Dimancbe cent cinqoaote députés appar- tenanl a la droite se réunissaient rue Pas- quier. lis se tuonwaient en face de irois pro positions, ou, pour parler plus exactement. de trois modes de procéöer Protester a la tribune et devaiitile(>ays; s absleniren masse; donner collectrvoriient leurs demissions. Les protestsuuns u'émeuvenl plus la iriajo- rne; elle a assez de voix pour les couvnr. L'dbsteiilion en mn^sc ce serail la desertion au profil de sesaid*crsaires les radicaux se cóntenlent de iluniujorilé, maïs leur con science s'acconrnaoderait mieux encore de l'niianiiiuté. Lu déinission collective et le retour au scrutin, mitre qu'ils auraient peu de chance d'etrenocueilhs parlous, auraient de plus le dèsawiuRage de faire lourner dans un cercle vicieuste dèmisslonnaires réélus. La rèuiiion la uoni|)i'is, et elle a écarté avee raisou luuic? ces combuiaisons. Le inoyen auquel elte'est arrètée est. croyons- nous, quoique modesteie seul qui soit ellicace. j c'esi jii'aiimul Touchard qui s'est chargé - de le porter a la tribune de la Chambre de- députés et qui consisle a faire décider qU\ I'» von ir li faudra pour prononcer une invalj- daliou une majorité comme des deux tiers des volants. II n'y avail pas de dontea avoir sur l'accueij que la majorité républicaine réserverarl a cette mesure si ralionnelle M. Gam bel ta n'a pas mème eonsenti a unè discussion approfondie; a la proposition de M. Touchard il a riposte par la question préa lable. Naturellement ses fidéles acolytes ne lui out pas marchandé leur concours la question préalable a élé adoplée. Encore un coup de parti a metlre a l'aclif des eau- ches CHRONIQUE JUDICIAIRE. Dans son audience du 15 janvier. Ie tribu- nal correctionnel de Courtrai a prouoiicé son jugement dans Taffaire du pélérinage de Heeslerl. Ou se rappelle que. Ie 22 avril dernier, revenanl du pélerinage de Heesten une centaine de persoiine.s de Sl-Genois furent assailhcs par quelques libéraux réunisa l'es- taminel au Trteu de Molière. Treize pi éve- nus out paru devant le tribunal. Six oni été acquillés et sept condamnés. savoir Norbert Delhecque, a 26 francs d'amende pour coups Deleeisnyder, Jules, a 15 francs d'amende pour coups Samain, Jean, a 26 francs d'amende, pour coups Mullie. Augusle, a 15 francs d'amende pour coups sur Marie Verdonck i - My',e; lv0/I'i)u(l"enne, Henri el Delplanke Leopold, a 10 francs d'amende, pour injures. lit cfiacun d eux a un sepiième des |>ais. ACTES OFFICIELS. Un arrèté royal du 18 Janvier porte Art. 1". Les bulletins de voie pour les elections législatives auronl les dimensions su i van les lu Pour les colléges élecioraux ayant moms de six membres a élire, 21 centimetres de largeur sur 21 do hauteur 2C Pour les colléges élecioraux ayant i élire de six a donze membres, 24 ceutimétres de largeur sur 24 de hauteur 3° Pour ies colléges élecioraux ayant a élire plus de douze membres, 21 centimetres de largeur sur 34 de hauteur. Ait. Les bu.lelins de vote, du formal de 18 ceniimétres de largeur sur 18 de hau teur, fabriqués en verlu de Notre arrété du 17 Aoüt 1867, pourronl être employés dans tons les cas oü un collége aura moins de six membres a élire. Art. 3. Notre ministro des finances mettra a la disposition du président de chaque bu reau principal les quanlilés de bulletins qui seront recoririues necessaires pour les besoms de lelectiou. Le président en sera responsa- ble. NOMINATION'S ECCLÉSIASTIQUES. Mgr I Evéque de Bruges a nommé: Vicaire a Messines, M. Brabant, coadjuleur a Locre; Vicaire a Ooteghem, M. flaessebrouck, vicaire a Vive-St Bavon; Vicaire a Vive-Si Bavon, M. Van Haes, coadjuleur a Sysseele; Coadjuleur a Locre, M. Laheye, coadju leur a Bekeghein. tTiraniijiie luciile. RESPECT A LA RELIGION DE NOS PÉRES. Qui ne se rappelle cette parole! Le Pro- grès en a use et abuse surlout en période electorale, alors qu il sagit de faire croire aux elecleurs que le parti liberal u'en vent in a la religion, ni a ses ininislres, et que s'i. combat le clergé c'est pour sauvegarder les droits de l'Etat. Nous l'avons dit el répélé, el nos asser tions, sous ce rapport, aequiérent chaque jour une force nouvulie: nou, le libéralisme ne respecle pas ia religion. Celle parole que nous rappelons en tète de cet article esl une hypocrisie et un mensonge. Le libéralisme t est la libre-pensée ou il n'est rien. Ses orga- nes l'écrivent chaque jour et les hommes les plus inarquanis du parli ne manquent au- cuno occasion pour accentuer contre le cliris- lianisiiie cette liaine qui les aiiiine, celle ardour qui les entraine. Ceux qui, par tac- iiijue ou calcul, cherchenl a inoderer ces allures effrayantes, sonl fustigés d'imporlan- cc par les logiciens du libéralisme, par ceux qui salueraient avec joie le retour de la Terreur et du régime de 93. Le dernier numero du Progrès doit faire nail re sous ce rapport de sérietises inflexions. Le correspondaiil de Gand, Ie rochel'orlin XX s'y produit de nouveau. Son article n'est d'un bout a I'autre, qu'une attaque contre I'Eglise el son Chef. Au point de vue lnsio- rique, ces inepties se réfuienl d'elles-méines. Quel hornme, tant soit pou au courant des LüS ÉTRANGERS A ^EXPOSITION. IMS voyons avec plaisir que Ies journaux sonalis- les de Tètranger, répondant a noire appel, engagent leurs coreligionnaires a tnwoyer des délégués a la procliame Exposition) de Paris.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2