By Van der Ghinste - Fossé, Drukker, Boterstraat, 66, Yperen. M AISONS, B. CU VELIE, KERKEBOEKEN. ZAAILAND, BOOM EN. IN DE BALANS BASGÜLEN 3GN BALANGÜN, TERRES ET VERGERS, Vendre publiquement, a gelegen te OOSTVLETEREN CHARB9NS GROS TOUT-TENANT A L O E R ÉTABLISSEMENT INDUSTRIE!. D'ENGRAIS CHÜI0ÖES GROEVE TÖÜ.T-VENANT KOLEN, Avec Machine a v^peur, Générateürs, Transmissions, Appareils de gaz, etc. S'adresser pour tons renseignements et pour trailer a Me HIEURILLQM, No- taire a Comines (France). FABRIQUE ET MAGAS4N CERCLE MUSICAL. Le grand Concert donné par le Cercle mu sical, Dimanclie dernier, a eté sans contre- dit le plus brillanl de In saison. II sera aussi fun de ceux dont les membres du Cercle se rappelleront toujours avec le plus de plaisir et les executants avec une legitime fier té. Jamais non plus l'auditoire n'avait été plus nombreux, et nous avons coDStaté la presence d'un grand nombre d'élrangers de distinction. Les deux sections, ia sympbonie sous la direction de M. Ch. Breyne, les chceurs sous celle de M. G. Wenes, deux mailres bien connus, onl non-seulernenl soulenu, mais agrandi leur reputation si bien établie. Notre ville, si ricbement dotée sous le rapport des maitres de l'art musical qu'elle a produits, notre ville avail fourni au Concert du Cercle toute une pléïade d'arlisles dont le nom seul est un éloge. Nommer Messieurs Arthur et Albert Ligy Emile et Arthur Gaimant, Arthur Petit, c'est rappeler que nulle ville peut être dans le pays ne pos séde un groupe de violonistes aussi nom breux ni aussi brillant. Une Dame, Mademoiselle Ev. van der Sti- chele de Maubus, a bien voulu prêler sou gracieux concours a cette belle fêle. On con- nait son beau talent; on sail avec quelle puissance elle manie sa magnifique voix de soprano. On sail aussi tout cedonl le Cercle musical est redevable aux van der Stichele de Maubus; et tandis que lout l'auditoire adressail a la noble Dame ses chaleureux ap- plaudissernents et ses respectueux homma ges, on aimail a ne pas séparer les fréres de la soeur. Le Cercle n'a point encore oublié ses deux anciens vice-présidenls, ni M. le baron van der Stichele, l'un de ses princi- paux bienfaileurs, ni le regretlé M. Amedée van der Stichele, si prémalurément enlevé a ses nombreux amis..., Nos remerciements aussi a Mademoiselle Cuignel, l'éminenle pianiste, toujours si obligearile envers le Cercle. A son égard les éloges sont superflus. Son concours a parti- culiéremenl rehaussé l'éclal de cette brillan- te soirée. Mentionnöns encore un chanteur syinpa- tfiique entre tons, et que les membres du Cercle entendenl toujours avec un nouveau plaisir. Nous avons nommé l'excellent secré taire du Cercle, M. Jules Antony. A un talent réel el incontesté M. Antony joint une obli- geance a toute épreuve el ces qualilés pré- cieuses du caraclère qui atlirenl toutes les sympathies. II nous reste enfin a signaler entre tous le concours bienveillanl que nos amis de Gand onl bien voulu prèter au Cercle musical. MM. D'hulst, prix d'cxcelleuce du Conservatoire, Eeman et Solvyns out brillammenl rehaussé l'éclal de celle magnifique soirée musicale. M. D'hulst touche l'harmoninm, M. Solvyns le piano, M. Eeman posséde une superbe voix de barylon. Nous n'essaierons pas de décrirc leur chant ni la puissance de leur jeu. Ce serail resler trop en-dessous de notre tache, et beaucoup de nos lecteurs, sous le charme encore de ce qu'ils onl entendu, nous en voudraienl d'a- voir si mal inlerprèlé des beautés dont le sens intime échappe au langage hutnain, mais ipie le cceur seul sail comprendre. Du moins, olTrons nos felicitations les plus vives, nos remerciements les plus sincéres a ces visiteurs aimables el dislingués, et puis- sions nous bienlöt goüter encore le bonheur de les entendre. En somme, el pour conclure, ie Cercle musical a droit d'inscrire son 32c grand Con cert en lettres d'ordans sesannalesartistiques. Et les directeurs des deux sections rnusica- les, aussi bien que les membres de la Com mission directrice, parrni lesquels nous ai- mons a citer l'honorable vice-présidenl, M. hveins d'Eeckhoutte Storm, onl acquis de nouveaux litres a la reconnaissance des nom- bieux membres du Cercle el a la considéra tion des amis de l'art. II a été procédé Samedi a l'hótel du gou vernement provincial, a Bruges, a ('adjudi cation des travaux d'entretien d'une partie des routes de Poperinghe a Elverdinghe et de Dranoulre a Neuve Eglise. Le détail estimalif s'élevait a fr. 7,302-30. Onl soumissionné: MM. L. Balaille, entre preneur;! Poperinghe. 7,280 el J. De Leer- snyder, id. a Ypres, 7,423 fr. SCHOONEN KEUS EERSTE COfVlMUPJIE, in alle slach van banden, niet en zonder sloten. KANTEN EN ANDERE BEELDEKENS, PRINTEN, enz. Etudes des Notaires VUYLSTEKE a Wervicq, LAMN0Y a Comines, et 0ELEF0R7RIE a Gheluwe. Linselles, Wervicq Franceel Wervicq Belgique B I N iM E N Y P R E Eenc sclioone en goede partie ZAAI- L\ND, genaamd «den Kathoorn», gelegen in de gemeente Oostvleteren, langs den Burgweg, weinig west van den steenweg leidende van de Korte- keer naar Woesten; groot bij titel 7 hectaren. 38 aren, 80 centiaren, en ingevolge nieuwe metingonlangs gedaan, 7 hectaren, 20 aren, 15 cen tiaren cadaster nummer 337 der sectie B. Gebruikt door verschelde, te zamen aan 915 francs 85 centimen bij de jare, boven de belastingen, en verdeeld in 40 loten. Den met gewin van premiën, ZATERDAG 16 MAART 4878, om 2 uren namiddag, ter afspanning het klein ypre in de Dixmude- straat, binnen Ypre, ingevolge de voorwaarden berustende ten kantore van den Notaris VAiJBERlïlEEftscH, te Ypre resideerende. Ook inlichtin gen te bekomen bij den Notaris de B00, te Oostvleteren. A. LINSELLES hameau du Blalon). 1" Lot. Une Maison, Grange, Lia ble et 3 A. 20 G. de Fonds et Terrain, repris au cadastre Son A, Nos 633, 634, 635 et 636, pour une contenance de 4 ares, 2",e Lot. 83 A. 54 C. de Terre en Labour, d'après cad. Su" A, N° 4262, 58 A. 40 C. 3me Lot. 35 A. 44 C. de Terre en Labour, au cad. S°" A. N° 653, 33 A. 20 G. 4me Lot. 26 A. 58 G. de Terre en Labour, au cad. 24 A. 60 G. S°" A, N° 652. B. WERV4GQ, Franceprés du Blalon. 5mc Lot. La moitié au levari t, et 6n,e Lot la moitié au couchant de 4 11. 50 A. 63 G. de Terre en Labour au cad. Son B, N° 284, 4 14. 50 A. 60 G. 7,ne Lot. 66 Ade Terre en La bour au cad., Süu B, N° 295, 64 A. 37 Cent. 8m* Lot. La moitié au nord et 9me Lot, la moitié au sud de 44 A. 30 C., au cad. S"» B, N° 280, 45 A. 60 C. Les Biens sous les 9 lots ci-dessus sont tenus en bail par M. Jean-Fran cois Glorieux, jusqu'au 4cr Octobre 4879, a 735 fr. l'an outre les impöts. C. WERVICQ, France, d la Montague. 40,ne Lot. 44 A. 71 G. de Verger, N° 43, S°" B, du cad. 44n,u Lot. 27 A. 42 G. de Verger, N° 42, S°" B, du cadastre. Ges deux lots contiennent d'après titre 48 A. 70 G. ils sont occupés, sans bail, par M. Delmottc, a 90 francs l'an. D. WERVICQ, Belgique, place dite Steenakker. 42m,: Lot. Une Maison a deux de- meures et 2 A. 78 C. de l7onds et, Jardin; occupées par Vannest et De smet, a 8 fr. et a 44 fr. par mois. WISE-A- PRIX: JEUDI 7 MARS 4878, ADJUDICATION: JEUDI 24 Dl) MÊME MOIS, a 3 heures de relevée, a l'hótel du Lion Blanc, a Wervicq-Belgique. a 94 fr. Se s&liSSe kik cliez E. Peirsegaele, d Ypres (Station.) Studie van den NOTARIS ELLESÜUDÏ, te Langemarck. VRIJDAG 8 MAART 4878, om 42 uren 's middags, ter hofste de gebruikt bij de weduwe Philippus Desmedtte Boesinghe, nabij Steen- straatbrug, 425 KOOPEN Iepen, Popelieren, Aheelen, Klemmers en Eiken Maison de maitre, Aicliers, Magasins et dépendances, érigó au centre de COMINES, sur un fonds et terrain de 4550 mètrcs carrés tenant a la Lys, quelconques. K st g r a a s e o aaï g» S e i pour toutes les plantoscornposés d'après les meilleurs procédés et for mules, garanlis sur analyse a faire aux stations agricoles de l'Etat. G. VEUMEÜLEN et FILS, Marchands de iioublons, "STgjres ct SitlvcreliiigSiv. N. B. Tout acheteur de 4000 kilos et plus a le droit, de faire faire l'ana- lyse aux frais des vendeurs. S&AS.S1 9 9 IV. gier rfisiMti. kik bij E. Peirsegaelete Yper, (Statie.) GROOTE KEUS VAN GEWAERBORGDE GEBREVETEERDE AELPOMPEX l\ VZER, ÏZEREiN MEUBELS, BEDDEN EN ANDER, Koperslager en Stovenmaker^ Oude-Kleermarkt, N° en Werkplaats en Magazyn, Hondstraat, N° 50 en 58, YPER. quer dans leur declaration, outre le poids pré- uinié, la mention poids d constater. Par cetta indication, ils se soumettraient a payer le coüt iu transport sur le poids réel, tout en évitant les désagrémqnts et les pénalités que peut entrainer une déclaration insufflsante. Je finis, quant au chemin de fer, en émettant de nouveau le vceu que tous les produits agrico- les, les bestiaux, les engrais et tout ce qui est indispensable a l'agriculture, soient imposés au tarifle plus réduit. J'ose espérer que eet objet, dont la section centrale s'est occupée a plusieurs reprises, sera pris en sérieuse considération par le gouvernement lors de la prochaine révision des tarifs, et qu'il accordera a l'agriculture les [•eductions dont jouisseut lés industries les plus ('avorisées. 11 me reste a dire quelques mots relativement a d'autres voies de communication et de trans port. Lors de la discussion du budget de 1877, je réclamais raehèvement du plan terrier de la route a construire par l'Etat de Reninghelst a Kemmel par le hameau la Clytte; M. le ministre me répondit, a la séance du 21 mai 1877: "La route de Reninghelst a Kemmel s'exécutera cette année. Cette promesse n'a pas recu son exéeution et, si je suis bien informé, les plans et devis ne sont pas encore approuvés pour la première section, celle da Reninghelst a la Clytte; a défaut du plan et de l'état terrieraucun terrain n'est encore acquis. Jemetrouve forcé de réclamer de nouveau et d'insister pour que M. le ministre veuille bien donner des ordres pour la mise en adjudication, sinon de la totaiité, au moins de la première section de cette route, dont l'utilité incontestable a été reconnue par le gouvernement. Je ne m'é- tendrai done pas plus longuement sur la nécessité d'une prompte exéeution de cette voie de com munication qui augmentera la richesse d'une partie de mon arrondissement. Je termine en demandant, comme l'a fait dans Ja séance de mercredi mon honorable collègue, M. Léon Visart, que le recreusement de la der- nière section du canal de Loo soit tarminé cette année; ce travail, complément indispensable des améliorations efïectuées au haut Yser, facilitera la navigation et l'écoulement régulier des eaux. A cette occasion, je mo permets de rappeler que, depuis deux ans, j'ai réclamé raehèvement du chemin de halage et des passerelles entre le bourg de Rousbrugge et le hameau Elzendamme; aujourd'hui la diguette n'est pas encore entière- ment terminée, malgré les assurances données l'année dernióre par M. le ministre quant a l'amélioration de ce chemir de halage, indis pensable a la navigation de l'Yser jusqu'au quai de Rousbrugge. La dépense peu importante a résulter de l'achè- vement réclamé mo fait espérer sa prompte exéeution. M. SPRUYE. Messieurs, ily a un an, nous comptions, et nous comptions bien raisonnable- xnenl, être arrivés au terme de la période nefaste oü les chemins de fer de la province de Flandre occidentale se trouvaient exploités par des socié- tés particulières. Nous nous croyions a la veille de la reprise générale de nos lignes par l'Etat. Nous allions enfin être mis en possession de moyens de transport qui auraient permis a notre commerce et a notre industrie d'acheter, de pro- duire et de livrer dans les mèmes conditions que les autres parties du pays. Malheureuse- ment il n'en devait être rien, presque rien, pour l'arrondissement d'Ypres. Nous voyons, il est vrai, les lignes d'Ostende- Thourout- Gortemarcq -Ypres - Armentières, de Lichtervelde-Gortemarq-Furnes, de Dixmude- Nieuport et de Lichtervelde-Thielt aux mains de l'Etat. Mais les lignes de Courtrai-Ypres-Poperinghe- IJazebrouck, d'Ypres-Roulers et de Courtrai-Rou- lers-Bruges ne sont pas reprises par l'Etat. Ainsi toutes nos communications directes avec es centres les plus importants restent soumisas rux tarifs de la Compagnie anglaise, tarifs rui- neux pour le commerce et l'industrie, tarifs in- fligeant a notre traflc une surtaxe qui, en bien cles cas, dépasse de plus de 25 p. c. le prix total de transport que nous aurions a payer suivant les tarifs de l'Etat. Unexemple dans l'arrondis sement d'Ypres.'le transport d'un million de ki logrammes de charbon pris a Jemmapes, coüte a l'industiue 1,800 francs de plus qu'il ne nous coü- terait si le Courtrai-Hazebrouck était repris par 'Etat. II en est a l'avenant pour nos autres trans ports, soit a l'importation, soit a l'exportation. Comment, dans ces conditions, la concurrence industrielieet commercialeavec lo reste du pays nous serait-elle possible Quoi d'étonnant, dés lors, qu'un a un nos établissements industriels s'éteignent et disparaissent Et notez-le bien, messieurs, la reprise générale qui vient de se faire, des lignes desservant les arrondissements voisins nous place, pour la concurrence avec ces arrondissements, dans des conditions plus désa- vantageuses que celles oü nous nous trouvions auparavant. En effet, messieurs, il est de la dernière évi- dence que, sur le terrain de la concurrence, l'a- vantage est a qui peut produire et livrer a meil- leur marchó. Ici toute faveur faite aux uns est un détriment causé aux autres. Par les dernières reprises de l'Etat, les arrondissements de Fur- nes, de Dixmude et de Thielt se trouvent com- plètement atïrancliis des tarifs exorbitants des Compagnies, tandis que seul notre arrondisse ment d'Ypres, presque tout entier, demeure sou mis au régime écrasant et ruineux de la Compa gnie anglaiseEntre ces quatre arrondissements la partie n'est done plus égale, et aujourd'hui, par le fait des dernières reprises, la concurrence, dans cette région même de notre Flandre, nous est devenue aussi difficile et aussi pénible que partout ailleurs. Pareille situation est-elle tole rable Eloignés, plus que les autres parties du pays, des centres producteurs et des grands marchés, 3'est bien le moins que nous prétendiorts obtenir des moyens de transport aussi rapides et aussi êconomiques, que ceux .fournis par l'Etat a la gé- néralite des Beiges. 11 n'est pas admissible que les désavantages de notre position géographique restent indéfiniment aggravés par un régime de transports de plus en plus exceptionnellement exorbitant 1 Au gouvernement a nous tirer, par tous les moyens dont il dispose, de cette situa tion sans pareille en Belgique. Messieurs, vais-je maintenant imputer au gou vernement la non-reprise des lignes relevant de la Compagnie de la Flandre occidentale Je ne crois pas pouvoir le faire équitablement. Je sais que les offres faites par le gouverne ment a la Compagnie anglaise étaient parfaite- ment aceeptables; je sais que les prétentions de la société ne se justifient aucunement; je sais en fin que le gouvernement n'est pas armé ici du droit d'expropriation forcé.e,. et que, d'autorité, il ne saurait imposer aux Compagnies la réforme de tarifs que les actes de concession leur recon- naissent. Mais ce que le gouvernement peut faire, e'est de nous desservir par les lignes de l'Etat aux conditions les plus favorables. C'est la, du reste, ce que l'honorable ministre des travaux publics a promis aux représentauts de l'arrondissement d'Ypres, la suite de nos démarches les plus ac tives et de nos plus vives réclamations. Ear la reprise de l'Ostende-Armentières, le gouvernement peut nous amener par les lignes de l'Etat, dans la gare d'Ypres, toutes les inar- chandises des centres producteurs, y compris celles du Hainaut. Sans perte pour l'Etat, il peut nous les amener a des conditions beaucoup moins onéreuses que celles qui nous sont faites par la Compagnie anglaise. Lés détours faire par les lignes de l'Btat sont cause de retards. Pour abréger ces retards, que le gouvernement nous donne des trains directs de merchandises, le plus souvent possible, et qu'il acliêve immédiatement le tronqon de Lich tervelde-Thielt. Ainsi seront considérablement réduits les détours et les retards. Par cette voie nouvelle, même nos voyageurs, grace a un service plus direct, pourront aborder Gand, Bruxelles, Anvers, Liége et tout le centre du pays, dans des conditions de céléritè et d'é- conomie que la Compagnie anglaise ne leur olïre pas. Mais, pour réaliser sérieusement ces espéran- ces et ces promesses, il faut que le gouverne ment applique aux transports de l'arrondisse ment d'Ypres ses tarifs les plus réduits et que, sans égard aux détours que nous devons faire par les lignes de l'Etat, il ne nous compte que les distances a parcourir par la voie ferrée la plus directe. Ce que l'Etat fait sur certains autres points du pays, il doitle faire, a plus forte rai- son, pour notre arrondissement, qui sera encore maintenu, malgré tout, dans une situation ex ceptionnellement défavorable. Si le gouvernement ne nous appliquait pas cet te équitable mesure, que l'honorable ministre veuille bien le remarquer, la Compagnie anglai se, pour toutes les stations de l'arrondissement, horinis celles de Langemarck, de Boesinghe et d'Ypres, la Compagnie anglaise continuerai.t a nous reprendre d'une part tout ce que l'Etat nous donne d'autre part. En effet, Vlamertinghe, Poperinghe, l'Abeele, Confines, Warnêton, Wervicq et Zonnebeke se voient maintenant soumis, pour les marchandi- ses ayant passe par l'Ostende-Armentières, a un droit supplementaire de réinscription, porté a un franc par mille kilogrammes, auquel la Com pagnie ajoute encore une surtaxe pour les cinq premières lieues de parcoursDe sorte, comme l'a fait remarquer mon honorable collègue, M. Berten, qu'un waggon de 10,000 kilos paye, au dela du tarif' ordinaire de la Compagnie, jusqu a 12 francs de surtaxe pour un simple parcours de quatre kilometres 1 Cette perception est-elle régulièrement exigible? Je Tignore, mais l'hono rable ministre nous a promis d'en examiner les bases. En tout cas, elle est exorbitante en soi, et, si elle pouvait être maintenue, il convien- drait que le gouvernement, dans l'application de ses propres tarifs, nous en tint compte. Pour terminer, je prie le gouvernement de vouloir bien aussi examiner attentivement s'il ne peut immédiatement, par des trains de l'Etat, nous mettre en communication directe avec la France. En vertu de ses actes de concession, n'a-t-il pas, pour compléter sa ligne d'Ostende-Armen- tières, le droit de se faire livrer passage sur les troncons d'Ypres-Comines et de Comines-Warnê- ton-Armentières Ne peut-il pas ainsi, a défaut de pouvoir le faire pour toutes nos stations, mettre au moins les stations de cette partie de notre arrondissement dane une situation analo gue a celle d'Ypres Yoila les questions et les dernandes que j'avais a adresser a l'honorable chef du département des travaux publics. Nous attendons. avec confiance la confirmation publique des bienveillantos dé- clarations recues. Nous espórons que, pour ras- surer nos intéréts les plus considerables tenus trop longtemps en échec, l'honorable ministre dóterminera exactement ia portée favorable que pourront avoir pour nous les reprises faites nous comptons sur sa bienvcillance et son esprit de justice, si bien reconnus, pour en voir immé diatement étendre les heureux effets autant que les actes de concession le permettent et que la raison et l'équité le commandent. Ainsi sera redressé immédiatement, dans la mesure du possible, le tort qui nous est fait de puis trop longtemps; ainsi sera-t-il enfin donné conscience aux actionnaires de la Compagnie anglaise de leurs véritables intéréts; ainsi Fad- ministration de la Compagnie pourra-t-elle ètre prochainément amenée, ou a baisser ses tarifs au niveau des tarifs de l'Etat, ou a céder ses li gnes a l'Etat suivant leur juste et réelle valeur. C'est l'alternative a laquelle la Compagnie doit se trouver nécessairement soumise tót ou tard. Pourquoi pas de suite? Dès a présent, l'intérét évident des actionnqi- res est dans la reprise. L'intérét de l'arrondisse ment d V pres est la aussi plus évident encore; car ce ne sera que par l'exploitation de l'Etat que l'arrondissement tout entier obtiendra enfin les transports au meilleur marché possible, en même temps que la célérité des services et la ré- gularité des correspondances. A un autre moment, je demanderai la parole en faveur d'intérêts secondaires et locaux. van IN IIET VlAEMSCH EN FrANSCH, voor POUR SORTIR DIND1VISION. OPENBAARLIJK TE VERKOOPEN un vaste et magnifique COMPRENANT

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 3