cachés sous le masque, ils insulteni loul avpc moins de pudeur encore. La familie est dé- laissée, les moeurs som atteintes, la loi est conspuée, la magislrature est persiflée, Tar- inée est cancaturéc, le clergé el l'Eglise soul attaqués; c'est ainsi que les choses les plus dignes de respect ont élé bafouées dansles rues de la capitale, c'est-a-dire dans la rési- dence d'un roi catholiqueü Quelle lionte! Et disons-le, quel danger pour Ia Belgique.car lót ou lard il faudrabien que cela finisse. II n'est pas possible qu'un peuple catholique laisse longtemps encore blasphémcr publiqnement les minislres de son cnlte et son Dien! Quand les pouvoirs publics sont impuis- sants a réfréner de pareils méfails, ou plulót quand ils sont lenrs complices, il est temps alors qu'une organisation puissante, jeune virile, vienne au secours du droit et l'honneur méconnus. de LES GUEUX ET LA STATI9TIQUE. Pour démonlrer ce qu'elles ne cessent de répéter, a savoir que libéral et éclairésonl synonymes de mème que catholique el igno rant, les feuilles libérales s'appuient sur les statistiques renseignanl le degré d'instruction des miliciens. LJournal de Bruges prétend y avoir vu que, dans les provinces wallon- nes, on compte86 p. c. de miliciens sachant lire cl écrire; tand is que c'est a peine si 18 p. c. de jeunes Flamands sont en état de le faire dans la Flandre occidentale et 30 p. c. dans la Flandre oriëntale. La Patrie, qui sail qu'il ne faul accneillir que sous benefice d'inventaire les assertions des gueux, a eu la curiosité de contröler l'exaclitude de ces chiffres. Elle a reeourua l'annuairè officiel et voici ce qu'elle y a trou- vé pour Tannée 1876: Dans la Flandre occidentale le nombre des miliciens sachant au moins lire et écrire est, non pas de dix huil p. c. mais de plus de soixantequinze. Dans la Flandre oriëntale, il n'est pas de irenle pour cent, mais de soi- xante-six. Quant au pays wallon.on y voit, il est vrai, une proportion de 86 p. c. et mème plus forte, mais seulemenl dans les provinces qui donnent aux corps poliliques une majo- rité catholique. Dans le Hainaut la propor tion est seulement de 67 p. c. et elle n'alteint pas 79 dans la province de Liége. On voit que les Flandres catholiques sont en état desoulenir, el trés avanlageusement, la eomparaison avec les hbérales provinces du Hainaut et de Liége. Ce n'est pas que nous attachions, comme nos adversaires, une importance capitale a ces sortes de statistiques; la lecture et l'écri- ture, bonnes en elles-mèmes, ne constituent pourtant pas une garantie ni d'intelligence, ni de bon sens, ni de moralité. Mais nous te- nions a relever ce nouveau trait de loyauté gueuse. rents, désireux de parvenir ou coupables. Pleins de défimceonvers l'Eglise, leur mère, ces hommes Se sont laissé aisémenl séduire par les apparences trompeuses d'une fausse et pernicieuse liberie, comme si ce n'élail pas a Notre Seigneur el a son Egbse que tous les peuples chrótiens sont redevabies de ce qu'ils possédent de vraie hberlé. La secte iinpie est parvenue a persuader a one foute d'hommes qui prétendent rester chrétiens, que la libertéde Terreur et du mal est né cessaire au développemenl religieux, moral, intellectuel, politique et matériel de l'huma- nité. Le libéralisme, guide, instigué par la franc-maconnerie, fait a l'Eglise une guerre sans trève ni merci, paree que l'Eglise, fidéle a sa mission divine, condainne la liberié de Terreur et du mal. Qui ne le sait Ces hommes qui se vanlent sottement d'appartenir au parlides luiniéres, se laissenl guidor par des sectaires qui conspirenl dans les ténèbres el qui n'ont pas mème le cou rage d'avouer qu'ils sont francs macons, lant ce nom inspired'horreur. Le libéralisme, dirigé par la secte ténèbreuse, combat sous Tétendard du prince de Terreur, du génie du mal, sous Tétendard de celui qui aimea se transformer en ange de lumiére, mais que Notre Seigneur appelle le menteur, le père du mensonge. II fut homicide dés le com mencement du monde, dit Jésus-Christ. C'est lui qui inspire aux libéraux la haine des pré- tres et de tons les fidèles enfants de l'Eglise. Prions pour la conversion de ces mal- heureux parents qui placent leurs enfants dans des institutions libérales ou ces pauvres enfants recoivent une éducation, qui les ex- pose au darger évident de perdre la foi, sinon iminédialement, du moins dans un avenir plus ou moins rapproché. Les francs- macons savent comment il faut s'y prendre pour déraciner pen a peu, lentement mais surement, la foi el Tattachement a l'Eglise, de Tintelligence el du coeur des enfants. Dans les institutions dirigées secrétemenl par les francs macons, on apprend aux enfants, non pas a écouler l'Eglise, mat's ajuger par eux-métnes de ce quiest raisonnableet juste. On leur inculque dans le même sens cetie maxime familière aux francs-macons: Bien faire el ne rien craindre c'est-a dire faire ce que Tonjuge soi-mème raison- nable et juste, sans craindre ce que peuvenl dire les prètres, les évéques el le Pape. Ne rten craindredans la bouche des francs- macons, c'est Ne pas craindre de désobéir a l'Eglise. Dans le langage maqonnique, bien faire et ne rien craindre, ne signifie autre those que s'en rapporier a son proprejuge ment, sanss'inquiéterdela révélationdivine, sans tenir compte des paroles de Celui qui est TEternelle Vérité, et qui sera noire Jnge Celui qui vous écoule m'écoulea dit Notre Seigneur, celui qui vous méprise me méprise. Celui qui n'écoule pas l'Eglise regardez-lc comme un puien el un publi cum A BAS LES MASQUES. On voit bien que Theure des éleciions approche. L'Echo du Parlement a repris sa guitare il s'esl mis un fauxnez, et ii recom mence des variations mteressées sur le ihè- nie le libéralisme n'est pus Cirréhgion il assure a la religion la liberié le plus illi- mitée. Nous pourrions opposer a ce langage hypocrite les catégoriques affirmation- des feuilles de trottoir, de la Flandre libérale du Pére Coucoudu Journal de Gand, lesquels, tous a l'envi, s'échinenl a démontrer quotidiennemenl qu'une conviction libérale est incompatible avec le credo catholique. Nous ne ferons qu'une seule citation, em- prunlée a un rnodéréIe sieur Hyinans, qui a écrit en 1871 dans I'Office de Publicilê les insanilés smvantes La teligionc'est aller a la messe, ce sont les plus absurdes pratiques de l'idota trie et de la superstition... Elle est devenue pour le people une institution maudite, qui doit sombrer dans le naufrage universel... Quant au catérhisme. c'est une suite de sen tences que l'enfant ne comprend pas... El I'histoire sainte n'est qu'une suite de légen des apocryphes Le libéralisme est done bien l'impiété. L'hypocrisie de TEcho n'est qu'une fraude fort gueuse pour tromper le pauvre monde et pour escroquer des votes. I ba-iles en pleurs cl en priéres smvaieni; pui> le char d'Aritvelde, celui des Denies de I Molenbeek qiïi portalt Jonas et sa baleinc», i i etc..., celui de Vésate martelaer der room- i sche inquisitie el pour le moment eniouró j au sommel du cliar de trois... filles, des j liberies probablemenl... Les tètes de bois» accompagnés d'une musique qui j islifiait i leur surnoin el leur pcrmetlait d èlre sourds i a Thorrible fanfare, lerminaienl la cavalcade auiour del'arbre de la liberié qu'attaquaienl a coup de baclie deux religieux. Ün écriteau indiquail leurs functions, ce que lail le Syl/ubus Ei voila ce que les purs du libéralisme beige ont|offert aux badauds bruxellois, le 31 mars de 1'an de grace 1878 lion imlignce, jusqu a leur rcotiée dans leur repaiie, donl ils fermèrenl soigiieusement les porles. CHRONIQUE ELECTORALE. M. Ta vocal Croonenberghs, conseiller pro- vmcial catholique du Limbourg, écrit a |a Gaze tie de Liége qu'il maintienl sa candida ture a Maeseyck contre celle de M. Cornessc. Elections (tic Msfciicies. M. le comle Ludovic d'Ursel a élé élu Senateur par 1,215 voix sur 1,512 volants. EDUCATION RELIGIEUSES. Mgr Dumont. évèque de Tournai, dans son mandement de carème, démasqué en ces termes les manceuvres des loges Une secte répandue dans le monde en- lier, sect aussi unpie qu'elle est hypocrite, trame depins longtemps dansTomhre la rui - ne de la sainte Eglise La franc-maconnerie est parvenue a grouper auiour d'elle un grand nombre de calholiques tiédes, indifTé- Les amis du malade m'attendaient pleins d'anxiété. Que nous vous remercions, monsieur l'abbé, et quel service vous venez de nous rendre a tous 11 nous était si dur de voir mourir le maitre en rnaudissantII ne va done pas communier? me dit M. Vancorbeil. II le voudrait bien, mais il ne peut rien prendre, si ce n'est le morcean de glace qui fond sur ses lévreL On espère un peu qu'il pourra demain matin. Pauvre maestro - La nuit fut assez calme. Trois amis dévoués le veillèrent. Ils enten- dirent souvent Rossini prier. II disait - O crux ave... Inflammatus... Pie Jesu Paradisi Gloriafn. »Versla fin de la nuit, il interpellait énergi- quement la Sainte Yierge, comme on le fait souvent en italien Que faites-vous donevierge Marie, je soufl're comme un dainné. Je vous appelle depuis Ie commencement de la nuit... Vous m'entendez Si vous voulez, vous pouvez... Ca dépend de vous... Hatez-vous done... Allons allons Le lendemain, il ne parlait plus. Les yeux seuls avaient conserve Tintelligence et la vie; sa main, déja froide, pressait encore une petite croix suspendue a son cou; souvenir précieux quiTaccompagnait partout, depuis le jour oüil I'avait recu de son vieil ami Tarchevéque de Florence. Je proposal d'appeler M. le curé de Passy pour Textrême-onction. Je vous en prie, dit .Mue Rossini, achevez CONTRADICTIONS LIBÉRALES Veut-on savoir comment le Précurseur comprend la liberié Nous n'aimons pas plus dans la rue les cortéges aolireligieux que les corléges reli- gieux les uns et les au tres blessent jus- qu'a un cerium point la liberié de cons- cience Supprimer Texpression publique el legi time de la liberié de conscience, pour sau- vegarder cette liberié Puisque cerlaine presse innomable outrage la morale et la conscience publiques, pour- quoi ne pas biffer de nos lois la hberlé de la presse Le mal ne supporte pas la vue du bien et de la véritévoila ce que décotile des principes du Précurseur. vous-même votre oeuvre et soyez avec nous jusqu'a la fin. Sans doute M. le curé est venu prendre des nouvelles tous les jours; mais il ne nous a jamais fait de visite. Maintenant, ce n'est pas le moment. Je courusa l'église. A mon retour tont était préparé dans la chambre du malade. Ses amis se tenaient dans Ie salon voisin a genoux, priant et pleurant. Le malade, pendant les prières, faisait quelques signes de la tête et de la main. Je vis une dernière larme dans son oeil a demi-fermé. - Après la dernière bénédiction et quelques paroles, adressées plutöt aux assistants qu'au mourant, Tamburni tout ému me prend la main et me dit Monsieur l'abbé, vous venez d'écrire une belle page dans votre histoire Elle est belle surtout et précieuse pour le pauvre malade, lui répondis-je. Pauvre maestro s'écrie Mme Alboni, c'est sa dernière page, a lui Et Mme Patti tombe sur un canapé en san- glottant. Les sanglots éclatent de toutes parts. On eüt dit une familie éplorée auprès du lit de mort du meilleur des pères. J'ai rapporté de la une impression qui ne s'efl'acera jamais. Ouiils ont du cceur et ils ont de la foi, ces artistes, et peut-être précéderont- ils dans le royaume de Dieu beaucoup de ceux qui se croient meilleurs qu'eux. - Le samedi, Rossini avait rendu son ame a Dieu dans la nuit. L'abbé Gallet. LES GUEUX A BRUXELLES. Le Journal de Bruxelles donne l'idée sui- vante de la cavalcade gueuse qui a parcouru dirnaoche les rues de Bruxelles: Quel vide quelle pauvfèté trisle quel manque absolu de joie dans ces chars, ces personnages costumes que les rues de la capitale ont vu défiler Sur tout le parcours de la cavalcadedeux haies de curieux, silencieux sous le vent apre qui soufflait, élonnés que cel le grrrande sortie atmoncée pompeusement longtemps d'avance fut aussi béte, qu'on nous passe le mot. Des uuées de porleurs de boiles du Denier des Ecoles escortaient, sous la protection de nombreux policiers, le cortege carnavalesque; et malgré l'appel désespéré peint sur le char qui figu- rait la caisse Libêraux a vos poches ils étaient bien rares les sous et les cents que Timporlunilé des collecteurs arrachait au public. Deux chars parmi la vinglaine exhibée supportaienl TattenlionLa civilisation de l'Afrique et le chateau fort ou trönail Arte- velde déchirant la bulle du Pape. En tèle de la cavalcade Ton remarquail une prison porlant pour enseigne Banque de Belgique. Après cela, des confitures finan- ciéres se trituraienl dans un immense pot que les reporteurs de I'Etoile ont rendu cé- lèbre, el dont Tan.se portait cette inscription la fine anse Puis venaienl les chars des effets de Tignorance catholique bien tmlendu, celui des balayeursde vermine», de la rédaclion d'un journal bien pensant» tapissé de numéros de I'Echo du Parlement et portanl la Croix nu dos, au-dessus d'une gigantesque carotle. Aprés le char de l'Afrique et celui de la caisse-corbeille attendant en vain les piéces de cent sous des pingres, venaienl messieurs les Courlraisiens, montant deux chars, Tun naulique, l'autre figurant le clo- cher de... Cornevillc L'honorable bourg- in est re de la ville el un autre personnage revêtu d'insignes municipaux, passaient en voilure derrière cc char. Après le bourg- mestre d'Ooslakker, celui de Courtrai A quand celui de Bruxelles Venaienl en- suitedes sapcurs, bien déguenillés, hélas!... les chars de Termoude, celui des convents, ou Ton remarquail cette inscription Ma nufacture renommee, etc.blancbisserie» Quelques poilissons, déguisés en Frères de la doctrine chretienne, y fouettaient de jeu nes enfants, el des Sceurs de la charilé (les misérables) mallraitaienl de petites filles. Dans le fond du char, au dessous de cette enseigne Ce qu'on devrail faire un Bismark peu ressemblant chassait les reli gieux, escortés par des gendarmes. Que de sauvagerie C'est au moins ce que nous avons cqu.pris a la pantomime, euirecoupée derasades, des figurants. C'est une observa tion a mentionner sur tous les tréleaux de cette farce lugubre, étaient al'fóiées des ton nes de biére Venaienl enfin un char élecloral, enter- rement fulurdu ministère cléricalrepré- senlé par ses membres affreusement portrai- luré>. Nous avon- reconnu le general Chazal dans les six médaillons du catafalque. Des LES GUEUX A TOURNAI. Nous lisons dans le Courrier de CEscaul'. La ville de Tournai a été hier le théatre d'une orgie carnavalesque immonde, bien digne du parti qui I'avait entreprise. Sur un cliar se trouvait représenté le vé- nere chef de notre diocése en costume épis- copal. II elait enlouré d'une douzame de voyous travestis en fréres de la doctrine chrétienne, et distribuanl au public des chansons ordurières. Ce char était escorlé par des masques a cheval habillés en gen darmes et protégés nos lecteurs du de- hors auront peine a le croire par lecom- mirsaire en chef de la police, suivi d'une escouade d'agenls sous la conduite d'un échevin de la ville! Les consequences d'uno exhibition anssi audacieuse et qui n'élail au fond qu'une laciie provocation a Tadresse des calholiques de nolre ville, eussenl pu ètre très-graves. Un mot, el le tont était déshabiilé, délruil eu dix minutes. Une foule de calholiques qu'on peutsans exagéralion évalucr a deux mille, suivirent bientöt le char adminislratif aux cris mille fois repétés de Vive TEvéque! Vive, le clergé! Viveut les Frères! Les cris timides de: vivenl les hbéraux, se faisaient parfois entendre, mais s'éleignaienl aussitöl dans des bordées desifflels. Tremblanls et peureux, les hbéraux et leur échevin pale comme In lune, eliercbaietit en vain a prendre ie dessus; les plus hardis es- sayant de menacer, il s'en suivit ca et la, quelques coups de eannes qui aboutirenia plusieurs arrestalions. Nous lisons dans Ie mème journal: II étaii environ trois heures quand le cliar annoncé depuis quelques jours par la rtt- meur publique, mais soigneusemenl dissi- mulé par le libéralisme et ses erganes, qui sentaienl le besoin d'une surprise, descendit en ville. C'élait une véritable infamie, Evèque, Fréres des Ecoles chrétiennes, Institutions calholiques, en costumes et ornements reli gieux, y étaient cyniquemem représenlés et bafoués aux yeux de toule la population. Quatre faux gendarmes a cheval se Irou- vaient a Tavanl et a Tarriére. Les inscriptions, a olies seuies, étaient une provocation permanente, et offraient un lel étalage d'mjurcs qu'il est impossible de les reproduire. Aussi, a peine arrivé en ville, le char fut il accueilli par des sifflels; peu a peu Tindtgnalion populaire se fit jour el a peine le premier tour des Cours élait-il achevé que la révolte de la conscience publique se ma- nifesiail sur toule la ligtte. Les cris de Vivenl les Frères! Vivenl Monseigneur! devenaient tellcmeivt nombreux, les bordées desifflels lelicment nottrries que le char enlouré de Télat-major lifeéral et de la police au grand complet, jugèrenl prudent de brider a gau che au lournantdela rue de Pont, fuyant vers le fuuboug son lieu d'origine. Mais les flots de la population Ie poursui- vaient. menanl les gueux tambour battant jusqu'a la traversée du chetnin de fer. La, la honte d'une lelie, fuite les arrêta el ils firenl un retour offensif vers la viile, retour con- seillé.par des conseillers dont nous sau- rons signaler Tignoble intervention. Mal lem en pril, car Ic retour en ville fut Toccasion d'une nouvelle occasion du sentiment public. Ce ne fut plus qu'une suite non-inlerrompue de clameurs, dc sifflels, de cris, si bien que pas une seule fois sur tont Ic parcours, les chanteurs du char ne purent chanter les refrains immondes, que la population dechi- rail a leurs pieds. 'Enfin, arrivésala place du Béquerelle, ils filérent de nouveau par la tangente, mais poursuivis jusqu'au faubourg par la popula- LA BELGIQUE AU'l'OUR DU TiiONE PONTIFICAL. Dans les cireonslances acluelles, il parai- trasans doute intéressant a nos lecteurs de connailre les Beiges iuveslis de charges officielles et honorifiques a la cour de Rome lors de la mort de S. S. le Pape Pie IX. Nous donnons done ia lisie de ces digni- laires d'aprés le dernier Annuaire pontifical, intitule La Gerarchia cuttolicu et la Fami- gliupuntificiu, édité a Rome par les soms de Mgr Ciccolini et paru en Janvier 1878 chez les fréres Mottaldmi. Prélats assistants au Trune Pontifical. S. G. Mgr de Mercy Argenteau, arche- vèque de Tyr S. G. MgrdeMonlpellier, évèquede Liége; S. G. Mgr Faict, évèque de Bruges S. G. Mgr Bracq, évèque de Gand. Protonotatres apostoliques ad instar parlicipaniium. Mgr Donnet, doyen de Bruxelles (S) Mgr Oswald van den Berghe Mgr Pierre Joseph Sacré, doyen de Notre- Dame, a Anvers. Prélats référendaires de la signature de justice. S. G. MgrF.-M. de Neckere, archevéque de Melyténe Mgr V. van den Branden de Reeth, pré sident du collége beige. Prélats de la maison de Sa Sainlelè. MgrJ.-B. Lauwers, vicaire-général de Malmes Mgr P.-J. Aerls, doyen du chapilre de Sami Rombaut, a Malines Mgr Bossaert, chanoine titulaire a Tour-; nai, ancien président du sérninaire. Mgr J.-B. Ponceau, vicaire-général de Tournai Mgr C. Bogaerts, vicaire-général de Mali nes Mgr Ketelbant, vicaire-général de Malines; Mgr J. de Nève Mgr Naméche, recieur magnifique de Tumversilé catholique de Louvam Mgr Cartuyveis, vice-recleur de l'univer- silé catholique Mgr H.-J. Faye. Camèriers secrets surnuméraires. Mgr Bogaerts, vicaire-général de Mulines; Mgr Chr. Warblings, vicaire-général de Liége Mgr L. Roelandis, président du collége du Si-Espril a Tumversilé catholique de Lou vam Mgr P. de Haerne, tnembre de la Chant- hre des représetilanls Mgr F. Béthutie, chanoitte de Bruges; Mgr P.-L. Goqseus, chanoitte de Malines; Camèriers secrets de cape et il'épée surnuméraires. Comle G. de'Nédonchel Comle E. du Val de Beaulicu Comle Albert de Robiano Comle Albert Huyttens deTcrbecq Marquis A. de la Riva Aguero Baron V. du Sart de Molembaix Baron de Haulleville Commandeur, Fr. Robyns d'lukendaele. Camerier, d'honneur. Mgr Beelen, professenr a TUniversité de Louvairt. Camêner d honneur de cape et d'épée surnurnêraire. M. 1 a vocal G. Socnens, ancien représen tant. Ei a la ehancellerie apostolique, le collége des prélats uhréoialeurs du Pare Majeur comptait également un membre beige Mgr V. van den Branden de Reellt, pré sident du college beige, récemmenl pro- iitu a la haute dignité de camérier secret participant de S. S. Leon XIII. Comme on Ie sail, Mgr van den Branden de Reeth a élé rem placé a la prèsidence du collége beige a Rome par M, l'abbé Arendl, fils du regret- tè professenr de TUniversité catholique Louvam. L'AFFAIRE CRISPI. M. Crispi est-il simplemeni bigame? Ust-il irigatne? - iM*a. jnfigsacoK a A WW.^ar'4Tli.-|. fiTttyiS

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2