CHRONIQUE ÉLECTORALE. CHRONIQUE JUD1CIAIRE. BULLETIN POLITIQUE. bibliographie. wi' m agatfum^gai/asCTjai-.-yT zc a rr "mots' aa ■^r^ryi simple et il présente plusieurs avanlages sérieux celui de faciliier Ie choix des vo- tants par la distinction des couleurs celui de ne nécessiier, dans la plupart des cas, aucune intervention de l'électeur dans la confection du bulletin celui de rendre ainsi fort pen nornbreuses les contestations sur la val id i té des votes, et enfin celui d'ac- célérer l'opéralion faslidieuse du dépouil- lement. Les bulletins marqués deviendronl également fort rares, sinon complétemenl impraticables, puisqu'ils sorlent de l'urne dans la plupart des cas, identiquement dans l'étal oü ils viennenl d'èlre rennis aux élec- leurs. Nous ignorons si la Chambre pourra, avant la cloture de la session parlementaire, discuter encore Ie projet de nouveau Code électoral. La chose est peu probable, vu les objels encore a l'ordre du jour. Mais ce qui serail très-possible, ce' serait de détacher de l'ensemble de nolre législa- lion electorale les articles relalifs a l'émission des voles et de les soumetlre a une révision séparée. Le systéme formulé par l'honorable M. Tack pourrait ainsi, au cas oü il serait ralifié par les Chambres, fonctionner en core pour les éleclions du mois de juin. Ce serait un incontestable progrès sur le régime actuel ceserail en outre un gage de faci- lilé et de sincérité des operations electorates, et, a ce point de vue, tous les partis ne pourraient qu'y applaudir. UN RAPPEL A LA LOI. La Voix du Luxembourg nous apprend que le tribunal correctionnel d'Arlon, dans une de ses derniéres audiences, a ccndamné un pauvre clerc d'huissier a trente francs d'amende, plus les frais nalurellement. Voici les fails qui ont donnè lieu a celle condam- nalion: Le dimanche de la Mi-Carême, le clerc en question, aprés avoir largement fété la dive bouletlle, s'élait'déguisé en commis- saire de police. Le procureur du Roi a vu dansce fan un délit qui lombait sous l'appli- cationue la lot, el le tribunal a parlagé celle nianière de voir. En lui-méme le jugement donl s'agit a peu d'importauce; mais si nous le rappro- chons des fails qui se sont produits ailleurs dans les mêmes circonslauces, il mérite d'èlre remarqué. A Gand, les gueux se sont degui- sés en rèligieux, en prétres; ils out exposé aux insulles de la foule une femme, un bourgtneslre et un évèque. II en a été de même a Tournai, il n'y a que quelques jours. La au'ssi, un vénérable évèque a été l'objet des outrages de la voyoucratie libérale. A Bruxelles on a été plus loin encore. C'est le chef de TEtat lui-méme qui a été proinené sur un char dans la personne d'un masque, et a cóte de lui on voyait un prince étranger, qui en ce moment étail son bote. Daus le mème cortege figurait un bourgtneslre de l'unedes principales villes des Ftandres. Les ministres aussi ont eté en bulte aux avanies de la canaille gueuse, en inéme temps que des prèlies el des religieus. A Gand, a Tour nai et a Bruxelles, on ne s'est pas seulement attaqué aux personnes, on a encore ridiculisé les pratiques ies plus saintes de la religion, on a bafoué l'Eglise el blasphémé Dieu; on a traine dans la boue des rues tout ce que les calboliques aimenl et lespectent. On le sail, ces exhibitions scandaleuses, ces outrages odieux contredes personnes re- vètues de haüles digoilés, contre des dépo- sitaires de Eautprité publique, ont en lieu sous les yeux el a vee la protection de la police. Voila le systéme liberal: en temps de car naval, tout est permis sur la rue, on peut insulter un evéque, on peut ridiculiserdés autorités; lout cela rentte dans le domaine deschoses licites. Ce n'est pas l'avisjdu tri bunal d'Arlon; il n'admet pasqu'on puisse :e grimer en commissaire de police, c'est la un délit qui conduit lout droit sur le banc de la police correctionnelle. Mais, dira YEctio, représenler un commissaire de police, c'est manquer au respect dü aux autorités. Et re- présenter un bourgmestre commea Gand et a Bruxelles, et représenler des ministres, re- présenter Ie roi lui-méme qu'esl-ce done? Est-ceque ces autorités-la valent moiiis que Eau tori té incarnée dans un commissaire de police? Un évèque, tout évèque qu'il est, est hornrne, aux yeux de I'Echo, et il n'échappe pas au droit de critique. Mais un commissaire n'esl-il pas un homm'e aussi el le droit de critique n'a-t-il aucune prise sur lm? Si le fait du clerc d'huissier condamné par le tribunal d'ArloD, est un délit qui tombe sous ^application de la loi, en veiilé nous ne voyons pas comment on peul innocenier les saturnales de Gand, de Tournai et de Bruxelles; et si le tribunal d'Arlon a bien jugé, il s'ensuit que les autorités de Gand, de Bruxelles et de Tournai ont gravetnent man qué a leur devoir en autorisanl ces exhibi tions scandaleuses. C'est la l'opmion de tous les honnètes geus. Union de Churleroi.) LE Sl-PËRE ET LA PRESSE CATHOLIQUE. Dans unc audience accordée par le Souverain Porilife a M. I'abbé Margotti, le célèbre directeur de I'ünita cattolica, de Turin, le Saint-Père a parte de la presse calhulupie el des devoirs qui lui sont imposes dans la defense de la religion. 11. I'abbé Margölti nous raoonie lui-mêmq, dans le numéro du 7 avril de I'Ukita cattolica, son audience.'Nuns sommes heureux de détacher de son r'écit. que nous voudrions citer en entier, le passage snivanl a Sa Sainlelé paria eustiile de la guerre dirigée contre le Saint Siége, dn mal qui est fait aux dines par la manvaise presse. el des services signalés que la bonne presse rend a la cause de la religion. Mais, pour arriver a obtenir de bons lésullals, il faut deux conditions, a dit le Saint-Père la pre mière, c'est qu'on défende les doctrines papales la seconde, c'est que les journaux calboliques, rion-sonlemenl de l'Ilalie, uiais du monde entier, restenl rn parfait accord entre eux, n'avant en vue que la gloire de Dieu et la defense de ia vérilé calholique. C'est pourquoi, a ajoulé le Saint-Père, le Vicaire de Jésus-Christ prie comme le diviu Maitre afin que ses disciples restenl unis avec Lui el entre eux. ut nnvm sint. Et moi, dit I'abbé Margotti. j'ai fait trésorde ses avertissernents. en jiirantau Pape qu'avec l'aide de Dieu je n'y anrais jamais manqué ii l'avenir, et ponr cela j'ai demandé au Saint-Père la bénédic- tion apostolique. CHRONIQUE PARLEMENTAIRE. La discussion sur le projet de loi minislé- riel, augmenlant le nombre des représen- lantsel sénaleurs, a continué a la Chambre. Rien n'a été oublié par les loges et leurs sicaires pour ameuter contre le cabinet et la majorilé parlementaire les mauvaises pas sions qui ont leur centre d'action dans la ca- pitale. II s'agissait de décider s'il y a lieu de faire représenler les 23,000 habitanls qui se Iron - veraient sans représentant^ si l'on établissail la réparlilion des siéges parlemenlaires sur le chiffre exact du recensement. Or, tous les precedents réguliers indi- quent une solution affirmative. II y a plus: en 1859, et du consenlemenl unanime des Chambres, les liberaux ont fait pour dix-sepl mille habitants ce qu'ils repro- chent au ministère de faire aujourd'hui pour vingl-lrois wille. Leurs reproches sont-ils fondés?... Evi- demment non, car il leur manque mètne jus- qu'a l'apparence de la sincérilé. Quoi qu'il en soil, au début de la séance du 11 courant, M. V. Jacobs, d'aecord avec Ic ministère, a arboré le drapeau blanc sur les bancs de la majorilé. U s conditions de la capitulation soul sli- pulées dans un amendement en verlu duquel le recensement de 1876 servira de base a la nouvelle repartition des sénaleurs el des représenlanis sans qu'on force la fraction des habitants non représentés dans chaque pro vince. Par suite de eet amendement, le nombre des dépulés serait, non plus de 134 tnais de 132, el celui des sénaleurs descendrail a 66. Malines et Alosl perdraient les députés nouveaux et Louvaiu le nouveau sénateur que leur altribuail le projet de loi. coufor- mémenl a tous les précédents sur la rnaliére et au mode de procéder adopté par les libé- raux eux mêmes lorsqu'il pouvatl tourner a leur profil. Pour pnx de celle concession, le ministère demande seulement qu'il soil stipule par amendement: 1° que désortnais on prendra pour régie fixe de la réparlilion des repré- sentants et des députés, le recensement le plus récent; 2° qn'un recensement général sera cfleclué a la date du 31 Décembre 1880. M. V. Jacobs, toujours d'aecord avec le gouvernement, a lait ce.» propositions de reddition avec une humilité et une abroga tion surprenanies, acceptant d'avance loutes les railleries des libéraux. Ces railleries.en effel n'onl pas manqué a la majorilé. M. Frére a qualifié ramendemenl de M. Jacobs de desertion compléte, el M. Joltrand, en vrai gamin de Bruxelles, est venu faire la niquea M. Malou en le coinpli- meuiant malicieusement de si reculade. Mais il y a tnieux que cela: la capitulation offerte avec une résignation si humbie, M. Frére-Orban la rejetée au nom de la gauche. II lui faut l'ajournetnenl pur el simple du projet de loi, sans conditions ni restrictions, Voila un maitre homtne! Toujours possédé de la passion du pou- voir, il entrevoit l'éveritualilè oü il pourail ètre lui-méme appelé comme ministre a pro céder a une nouvelle réparlilion parlemen taire. Or, celte réparlilion il vent pouvoir l'opé- rer, le cas échéant, libre de tout engagement lègal et en ne s'inspiranl que de sa volonté souveraineet de l'intérêi dn libéralisme. La capitulation du ministère et de la droite se résumé done en un sacrifice nel de deux représentants catholiques el d'un sénateur. Quant a la gauche, elle conserve ses posi tions inlactes, car, aprés les réseves qu'elle a faites, il serail plus que naif de s'imaginer qu'elle se croira liée par une stipulation quelconque du projet de loi. Election de Maeseïck. Le comité de I association des calboliques de Maeseyck avail décidé, il y a huil jours, a runanimité, de pré senter M. P. Cornesse, ancien minislre de la jus- lice comme candidal 'a la prochairie élection générale de Maesi yck; mercredile comité de Peer a pris la mème résolution par \K voix contre 3 données a M. I'avocat Croonen bergs, de Hasselt. Mercredi aussi, la réunion générale des calbo liques de Brée. après une discussion animée a acclamé, b 1'unaniinité des 97 membres présents, la candidature de M. P. Cornesse. On voit, comme nous i'avions annoncé, que les calboliques n'auront nbsolumenl qn'un candidal a Maeseyck. (Gazette de Liéue). On écrit de Verviers On commence a se préoccuper beaucoup, dans notre arrondissement des prochaines éleclions législatives. La nouvelle loi sur ('augmentation du nombre des sénaleurs el des repiéseiitarits nous donnera un sénateur et un représentant de plus. Voici, parail-il. les candidats qui seruut pré- sentés ii V A asocial ion libérute pour les quatre siéges de dépulés: MM. Ortinans el Peltzer. dépu tés sortants; Léon d'Andrimont, conseiller pro vincial a LimbourgFrancois Fleehil, ancien notaire, et Mallar, avoeat, tons deux cnnseillrrs provinciaux du canton de Verviers. De son eöté, le porti calholique a déjii, parail-il, arrélé sou choix sur les candidats snivauls pour la Chambre MM. Simoriis, dépulé sort,int; Fran cois de Biolley; E. T'Serstevens, conseiller pro vincial a Slavelot, et G. Demaret, avocal el eon- seiller provincial du canton d'Herve. priêlé esl esliiner 25.000 franc». j«- dl, vingt- tiiq ill li ie franc.-!. lei celle lévé.aMou r.ous :i jetés d nis uue slupé- faction profondc, et chactiii se demande eou in ut des gens so -disaut sérieux osent my-lili. r il ce point leur public. li faut savoil* que le préieudo convent est uue j inodesle école érigée pour les enfanls en has age et due il la géuél'osllé il'tiiiarliciilier. .11. Moiiiin, j qui s'eti est reservé la propriélé, 31. Moinm est I piot est a ii tmais plus juste, plus éclairé et surloiit pius linuiain que les iibres-peiiseurs dlxcücs, ii sail apprécicr lt- devoiieineiil religieux el ne crauit pas d'y faire appel pour assurer le bien-êire et la moraine des families. Ayaut ball uue école it a appelé pour la diriger trois sceurs de Marie, de la maison de Braine-l'Alleud. II va de soi qu'il s'est chargé de pourvsir a leurs niodesles besoins, acquérant aiusi un litre impérissable a la recon naissance des habitanls el des autorités de ia commune. Voilii comment la main morle nous envahit ii Forest. Ab lino disce omnes. Si les autres renseigne- ments recoeillis par l'inquisiliou libérale d'lxelles, sont aussi exacts, que devient, je le demande, le faineux total de six millions de biens moiiasti- qnrs pour tout le canton Ene pure fantasmago rie. doublée d'un odieux appel ii la spoliation. I On écrit de Bruxelles a la Patrie: Les explications qu'une lèuille libérale a donnée stil- les tribulations financières de la ville de Bru xelles, loin d avoir calmé et apaisé l'opiruon, n'onl fait que la surexciter, et il serail grand temps que l'on mil fin au mutisme de l'hólel de-ville. Le pu blic a le droit de sa voir a quoi rn sont les choses el s 11 doil s'app'iêler a ouvrir de nouveau sa bourse pour faire face aux enibarras dont on parle. N y aura-t il done personne pour interpeller M. Anspach a ce sujet Ce ne serait pas de Irop, ine seinble-t il. d une question posée parlementai- rement. l.e jeu vant, certes, la chandellc dans l'oecurence présente. L'édililé ne souffle mot; elle tient des séances publiques, mais c'est pour s'oc- cuper des féles rialiouales de 1880. C'est bien de fètes qu'il devrait élre question maintenanl I.a gauche fait tous ses i (Torts pour prolonger la discussion du projel de ioi, portanl i'augmenta- lion du nombre des repiésenlants. II ya la une taclique que Ia droite déjouera sans donle pat' un volt- éiiergiqiie el sommaire la gaoclie veulgas- piller le pen de temps de session qui reste encore au Parlement el empêcher la discussion et le vole de plusieurs lois utiles et urgente». Elle cherche nntamment a écarler la loi sur les pensions mili- taires. Ii en coüte au libéralieme de voir le cabi net actuel niellre fin ii la situation difficile dans htqueüe se irouvent actuellemeni les nombreux officiers pensionnés. La manoeuvre est évidente et la droite la com ait. Aussi ai-je la conviction qu'elle sera déjouée en temps utile. On écrit de Forest au Coukkier de Bruxelles: Nolre commune n'a pas été niédiucrenienl sur prise de figurer dans le tableau des biens de main morle dressé par I'Association libérale d'lxelles pour les besoins des otagmra el desparlageux de l'avenir. II se peut que plus d'un bourgeois de Bruxelles, lecteur de I'Echo du Parlement, ail trembié pour nous en apprenanl qu'il v a sur not re teri'.itoire tiois femmes», appelées «sceurs de Marie qn'elles possèdenl ii el les trois quatre arcs et trois centimes de terrain et ertte nro- On nous assure de source certaine, dit une fenille de Bruxelles, que la commission du jnhilé, d'aecord en cela avec la Cour et le ministère, est fermement décidée. quelques efforts que fassent cerlaines lêles a l'envers a ne pas relarder la celebration des fêtes de notre cinquantième anni versaire, et qu'elles auront lieu en 1880 que les monuments espérés soieut finis ou non. Fe conseil communal d'Anveis a de nouveau augnienlé de 3,000 frle subside qu'il accordait au théülre flamand. C'est de la moralité lont-a-fait gueuse et digne du parti des honnètes gens. Le R. P. Van Caloen vienl de recevoir de Sa Sainteté Léon XIII tin href, par lequel est accor dée a l'archiconfrérie de St Francois Xavier la faveur insigne, de pouvoir affilier les associations de St-Franqois Xavier dans tous les pays de l'u- nivers. La seconde chambre de la cour de cassation présidée par M. De Longé, vient de casser de nombreux arrets de la cour de Gand. La cour suprème a décidé, contrairement aux conclu sions de M. I'avocat général Mélot, que l'on lie peut contester, au point de vue électoral, reva luation du mobilier au quintuple de la valeur locative anuuelle brute. La censure de la cour de cassation est motivée sur la violation des arti cles 6 et 7 du Code électoral, et 57 de la loi de 1822 et d'autres dispositions législatives. Si la sincérité de la déclaratiou du contribuable est sujetted'une nianière générale, au controle de l'administration, il ne saurait en ètre de mème en ce qui concerne l'évaluation légale du mobi lier au quintuple de la valeur locative. Cette évaluation emprunte a la loi un caractère de certitude incontestable. C'est une dette légale que paie le contribuable, lequel est parfaitement en droit de s'en prévaloir pour parfaire le eens électoral. Les arrets attaqués ont contrevenu a la loi en ordonnant une expertise aux fins d'établir la valeur réelle du mobilier, nonobstant la declaration acceptant le quintuplement de la valeur locative pour cette évaluation. La faculté dont il s'agit a été inscrite dans la loi de 1822 prócisément pour éViter au contribuable les embarras et les ennuis de l'expertise de son mo bilier par des tiers. Tels sont, en résumé, les arguments principaux des arrets de cassation qui renvoient les causes devant la cour de Liége. Uil correspondent' bien connu de la Corres- pondance politique a St-Pétersbourg insiste sur Ia nécessité qu'il y a de remettre entre les mains d un tiers ï'initiative d'un essai de solution paci- lique des diü'érends qui existent entre la Russie, l'Angleterre et l'Autricbe; ce tiers formulerait un programme reconnaissant ce qu'exige la sécurité des intéréts majeurs et directs de ces difl'érentes puissances. L'Angleterre, pour assurer sa route vers l'Inde, a besom, a tout prix, de la clef d'une position conduisaut dans les eaux occidentals de la Turquie. La Russie a besoin d'une entree libre, par l'Est, des eaux turques de la mer Noire Suivant ie correspondent saint-pétersbourgeois de la feuille viennoise, il ne serait pas difficile d'obtenir ce résultat par une convention entre l'Angleterre et la Russie, en vertu de laquelle la Turquie laisserait libre la navigation du Bos- phore et de la mer de .Marmara depuis tel point spécifiójusquatel autre. L'Autricbe doit songer au maintien, dans sa sphere d'action, de l'élénient slave du Sud, tan- disque la Russie a besoin de conserver son influence sur la population slave de l'Est, qui occupe les rives de la mer Noire. Une combinaison satisfaisant co double intérèt au moyen de la l'acultéiaissée a l'Autricbe d'occu- per la Bosnië et l'Herzégovine serait facilement realisable. Cette repartition des points stratégi- ques assurerait a l'Angleterre son influence sur l'élément grec, ii l'Autricbe son influence sur les Slaves de l'Ouest et du Sud, a la Russie son in fluence sur les Slaves do l'Est. Si cette solution était adoptée Constantinople pourrait rester eutre les mains de la Turquie, devenue inolïen- La correspondence que nous venons d'analyser est considérée a Vienna comme un indiee de la teneur de la réponse que le cabinet de Saint- Pétersbourg va faire aux ouvertures faites par le gouvernement autricliien au général Ignatiefï et a la note circulaire du marquis de Salisbury. Uil dit qu'une lettre importante de Berlin a été recue a Saint-Pétersbourg, soit par l'empereur, soit par la cbancellerie de l'empire. Cette lettre conseille de faire des concessions afin d'éviter une guerre európéenne. En tons cas, il para it assez certain que l'Alte- magne abandonne en ce moment l'attitude stric- tement passive qu'elle avait gardéejusqu'ici. La Russie n'a point demandé a l'AIlemagne ses lions offices mais il y a de bonnes raisons de croire qu'elle les accepterait avec bonheur. On commence a croire au congres. Le général Ignatiefï a même retardé son départ pour Cons tantinople, afin de pouvoir accompagner le prince Gortchakofï a Berlin, en qualité de second pléni- potentiaire si le congres se réunit. FRANCE. La plupart des journaux étrangers bliiment la la destitution de M. Ie général de Geslin. Eu Allemagne, oü le respect de I autorité n'est pas un vain mol,'es.journaux ne vi uinent pas a bout de comprendre qu'un honune qui a exposé sa vie lant de fois sur les champs de butaille puisse ètre traité ainsi. La Gkrmania voit. dans les pro cédés dont on a use a 1 égard de M. de Geslin, que la France marche d'une fagon vertigineiise vers de nouvelles catastrophes. D'après elle, Ie fait de des- tituer tin général qui a bien mérité de sa patrie et qui a donné des preuves de sa valeur sur lant de champs de bataille, a cause d'une fitte de bras serie et du défenseur de celle ci, tous deux con. damnés depuis a la prison, démontre mieux que lont ce qn'on pourrait dire oil le parti radical a conduit ie gouvernement et vent conduire la France. On lit dans I'Union La charité chrétienne ne se laisse décourager pair aucune calomnie. C'est ainsi qu'un vénérable eeclésiastique du diocese de Paris, qui a failli ètre assassiné par la Commune, travaille a fonder one oeuvre qu'on pourrait appeler l'oeuvre du Pardon. I* La plupart des graciés qui reviennènt de Noumea prrsque lous a Paris, sont dans line posi tion des plus maihèiireuses: Toules leurs relations étant perdnes ils se trouvent litléralenieiit sur le jiavé, n'ayant pas même la nourriture de la prison. ii Cela prouve que les quêles radicales au profit des amnislies sont ou peu abondanles ou détour- nées de leur bul. Le respectable prêtre dont nous parlons 'es-' saie d'assurer b ces rondainnés une charitable protection contre la misère. Déjii S. Em. le cardi nal archevêque de Paris a fondé une oeuvre en faveur des orplielins de I'émeute. v Voila comment I Fglise répond aux insultes 11 aux persecutions. M. Oscar Poupart, étndiant a UUniversilé calholique de Louvain, ancien éléve du col lége St-Vincenl de Paul a Yprcs, vient de passer ses derniers examens de docteur en niédecine et en chirurgie, avec distinction. PÈLERINAGE BELGE a N. D. des Victoires, a N. D. du Sacré Ccetir, a N. D. de Lonrdes et a Paray-le Monial.. Départ de Mons le 6 Mai. Prix des places aller el retour: lre, fr. 190. 2n,e, fr. 120. 3"", fr. 90. Pour les circulaires et renSeignements s'a- dresser a l'orgainsaleur M. L. Henry, a Mons. Ferineture des listes de souscription Ie 20 Avril. Le nombre des inscriptions est liinitó a 500. Sj S B3gis4ratsntii HSttsropéciiDic» (10,50 frs. franco par an).' Sommaire du N°. 23. Gravures La Marseillaise, d'après M. Pils. La Poste au Désert, d'après Horace A ernet. Le Caire. Le Phonographe d'Edi- son. Texie. Nos Gravures. Chronique deca dela. Dans les Pyrenees. Impressions et Sou venirs d'un Touriste beige. Le Crime de To- lumont, par un Magistral liégeois. Trois Vautours pour une Colombe, Roman. ïit' MnEsée «Iaa •jeune Agt'. (4.25 frs. franco par au). Sommaire du N°. g. Gravures L'Héritage d'une Mère. Certai- nement que je le ferai - r,es M'arau- deurs - Les Remords d'Elisa i Une Idéé ópou- vantable traversa mon EspritLecon de Dessin n°. 3. Iexte L'Héritage d'une Mère. Les Marau- deurs. Les Remords d'Elisa. Tu vivras du travail detes Mains. Causeries instructives et amusantes. Uil petit Avare. Indulgen ce enveWs le Prochain. - Ce que c'est que ['Ex perience—Frivolité et Réllexion. Ox S'ABÖTWB AU BUREAU DU JOURNAL.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2