Legroite des progressives. Si le cabi
net ne juge pas nécessaire de procéder a une
dissolution du Parlement, le petK groupe des
7 ou 8 progressisles qui étaient, jusqu'a
présent, noyes dans la minorité libérale, ce
petit groupe va prendre une influence pre
ponderant a la Chambre des représentants.
sur le Sacremenl de mariage. Pourquoi celle
petition, malgré ['excellence reconnue de son
bul, malgré les bonnes intentions de ses
auteurs, n'al-elle pas rencontré l'adhésion et
l'appui de la généralité des calholiques Per-
sonne n'ignore ce motif c'est qu'd a paru
imprudent de compromettre par une tenta
tive destinée a un échec certain, tout l'en-
semble du régirtte légal dans leqnel se meut
en Belgique Pexislence publiquc de l'Eglise
et qui nous garantil a nous-mètnes des droits
fort précieux. La réforme, il est vrai, ne
pouvait porter prejudice a personne elle
laissail aux libres-penseurs et aux libres-
viveurs la libertè de l'union civile ou mème
naturelle mais, d'aulre part, elle faisait
une bréche dans un lempart que le libéra
lisme ne dcinanderait pas mieux que de
franchir pour reprendre les liberlés recon-
nues aux calholiques par la duperie de
1830.
Telle est la vérité vraie.
Nos adversaires ne 1'ignorent pas el ils ont
parfois des accés inatlendus de sincérité dans
lesquels ils s'avisent de la reconnaitre. II y a
quelques jours, nous lisions dans la Chroni-
que.
Les calholiques sonl plus conslilulion-
nets que la Constitution elle-méme, Par-
x lileu Ils savenl bienles malins, que si
s jamais on revise la Constitution, ce ne
sera pas au profil du ctéricalisme.
Ce qui signifie
1° Que le libéralisme ne croit pas lui-mè-
me aux accusations qu'il nous lance
2° Que le libéralisme sait trés-bien que, si
la Constitution court risque d'etre revisée, ce
ne sera que par lui
Aprés de leis aveux, il serail temps pour
les hbéraux de tribune el de plume, de
renoncer a leurs attitudes de palriotes eiïa-
rés, a leurs déclamations conlre l'ullramon-
lanisme, a leurs predictions annoncant le
prochain rélablissement en Belgique de
l'inquisition, de la mainmorte et de lous« les
abus du moyen age.
II est vrai que, faute de ce theme unique,
la polémique libérale serail bien pale, bien
terne ou, pour mieux dire, absolumenl vide.
Aprés cela que demeure-l-il de la polémi
que electorale des libéraux?... Lisez leurs
jourpaux, leurs pamphlets, leurs affiches!
lis ne s'adressent guère au bon sens des lec-
leurs, mais ils courlisent el ils flatteut les
plus basses cupidilés, ils font appel aux in
stincts les plus brutaux et les plus dange-
reux, ils demandenl aux passions et a des
passions mauvaises, a 1'impiété, a la hame
et a l'envie, ce qu'ils n'osenl demander ni a
la raison, in a la conscience des électeurs!
Le mensonge cependant u'en porie pas
moins ses fruits, on le réimprime, on le col-
porte, on l'affiche, on l'exploite en prose et
en vers, dans l'espoir qu'il en restera quelque
chose. Ainéuler le peuple contre les rehgieux
c'est-a-dire, au point de vue légal, conlre
des citoyens beiges jouissanl de la plenitu
de de leurs droits telle est done la supiè-
ine ressource, le dernier mot, Pargumenl
décisif du libéralisme!
ELECTORALIA.
Brl'xelles. Mardi soir, quelques bandes
de gamins out voulu faire du bruit, mais ne
sunt pas parvenus a faire de la sponlanéite
foudroyanle.
A 7 heures, des Gueux chauffant une ma
nifestation devant le local du Cercle catrto-
lique, la police a fait évacuer la rue d'Assaut,
el, quelques inanifeslants ayant fait mine
de résisler, les agents out chargé la foule le
sabre au clair. Tons les assistants se sont
enfuis, et bon nonibre de personnes out elé
jetées par terre et coutusionnees.
Pendant loute la soiree, la circulation a été
interdite-dans la rue d'Assaut. La police et
les chasseurs volontaires gardaient les deux
extrémités de la rue.
Axvers. Des contestations out surgiau
bureau principal, ill. Sun kens, president de
ce bureau, ayant refuse de faire connaitre le
résultat du depouilleuient a cause de ('inva
lidation de 582 bulletins calholiques, invali
dation prononceg a cause de la couleur rouge
employee pour la désignation des candidais
ineelinguisles. L'adjonction de ces 382
bulletins aux votes deja comptés a nos arms,
ne leur donnant pas la inajorité. M. Sinekens,
apiés avoir fail des reserves au sujet des
deux bureaux dans lesquels la legalité des
bulletins a été conteslée, proelama ie résul
tat.
Les troupes étaient consignees pour le
soir.
On mande de Gand
La garde civique de notre vilie qui avail
ém convoque mardi pour 4- heures, a été
congediée aussitot que le résultat du scrulin
a cté cyniiu.
Les libéraux n'ignorent pas que les calho
liques sont des hommes d'ordre et savenl
dignement accepter la défaite.
De bruyantes manifestations ont eu lieu
a la place d'Armes devant le club liberal de
la Coxcorde.
M. Laurent, l'homme qui représente le
libéralisme parfaitement el a loos les litres,»
a été porlé en Iriomphe sur les épaules de
ses arms.
La soirée el la nuil ont été fort bruyantes;
des bandes de gueux, pris de boieson, liur-
laient VOngediert der Papen et /I bus Malou
il fuut le pendre mais tIs ont bien voulu
borner la l'expression de leur allégresse.
Les gardes civiques libéraux avaient mis
mardi des bluets a leur boutonnière.
C'était sans doule, en cas de troubles, pour
tnieux designer a fémeute ceux de leurs
camarades qui n'avaient pas adoplé eet in
signe peu militaire et nullement d'ordon-
nance.
On reconnait bien la l'esprit de l'instilulion
et la fralernilé civique du libéralisme
Ce qu'il était facile de prévoir, ce que
nous avions prédit se réalise.
Aprés le Iriomphe, les Gueux jettent Ie
masque et démenlenl les déclarations de neu-
tralité religieuse dont ils eiuient si prodigues,
la veil le du scrulin.
Nous lisons, ce matin, dans le bulletin de
victoire de la Flandre libérale
C'e?t a Gand oü la hitte a été le plus
vivement et le plus ouvertement 'potirsuivie
contre C Eg Use, a Gand oil la Flandre libé
rale a depuis quatre ans, poursuivi une
guerre incessante el ouverte conlre le papis
me, c'est a Gand quele parti libéral a montré
le plus de vie, le plus de force, ou ses pro-
grès ont été le plus frappants el sa victoire
la plus compléte.
En avant done Un parti qui vit de la
libertè el de l'miliative individuelle comme
le nótre s'alanguil et s'épuise dans l'inaciion.
II lui fuut travailler et combattre sous peine
de mort. En avant en avantle cri de M.
Pècher don étre aujonrd'hui celui de tout
les libéraux.
Et le champ d'activité qui s'ouvre devant
nous est immense. Que de choses a faire.
et sans mème parler des mesures de pré-
servalion conlre la main-morle cléricale
que d'ceuvres a accomplir dans le domaine
seul de l'instruction C'est la qu'èst la ques
tion esséutièlle, viiale; c'est la que doivent se
porter dés le principe, tons nos efforts.
Aux calholiques a receuillir ces aveux, a
se montrer ferities et vigilants, a se relrem-
per dans l'opposilion et a demander a l'éner-
gie de leurs convictions ce zéle persévérant
qui répare les défaites et nous a valu, aprés
la déroute de 1864, le soulageinent universel
de 1870
N'ous appelons l'altention sur le relevé
suivantdont nous pouvons aflirmer l'exac-
titudè:
Sur 85,323 votes va la bles émis Mardi, on
compte:
44,295 votes calholiques;
41,028 votes libéraux.
Les 44,000 calholiques élisent 39candi-
dats, 20 au Sénat. 19 a la Chamhre.
Les 41,000 libéraux élisent 68candidals,
19 au Senat, 49 a la Chamhre.
C'est-a dire qu'inférieurs aux calholiques
de 3000 voix, les libéraux n'en enlévent pas
moins a peu prés les deux tiers des mandata
a conférer.
Voila prise sur le fail la justice du scrulin
de liste!
Ou lil dans la Chronique:
En effet, l'appoint de ces sept ou huil
voix sera absolumenl indispensable au mi
nistère pour former sa majorité, et celte
position loute spéciale leur permellra de met-
tre a leur concours des conditions dom Ie
gouvernement sera, bon gré malgré, obligé
de tetur compte.
Le résultat du scrutin de Mardi était a
peine connu que la Flandre libérale écrivail
que ce n'ctait pas une defaile pour le parti
<le CEglise, mais un écrasemeni; que c'est
a Gand oü la lutte a ete le plus vivement et
Ie plus ouvertement poursuivie contre CE-
glise, que le parti liberal a montré le plus de
vie.
Le résultat du scrulin a Bruges a tout
d'abordjelé la ville dans la stupefaction; au
jonrd'hui I'oii commence a decouvrir quel
ques unes des fraudes gueuses et plus per
sonne n'esl éionné.
M. Boyaval a oblenu une voix de majorité,
et celui a qui il la doit est uu individu con-
damné, il y a peu de temps, a cinq mois de
prison pour escroquerie. Cet hoiriuie, pour
se inonlrer a Bruges, devait n'avoir plus le
moindre sentiment d'honneur.
Nous pourrions citer lel jeune gueux, élee-
leur lui-méme, qui avant d'aller au scrulin
enferma son pére a clef, afin de s'assurer de
son abstention. Les gueux ont réclamé I'iso
lair, mais il paraii qu'il y en a de differentes
espéces. Dans tous les cas, que dire d un
Itonncle Itomme qui se vante tout haul de
pareils Hails?
Certain entrepreneur, faisant illégaiement
pa it i e de deux colléges électoraux, ceux
d Oslende el de Bruges, a été forcé de veuir
de Blankenberghe a Bruges porter au candi
dal gueux le inbul de son vote.
Ce n'est plus un secret pour personne que
oOjeunes braillards gueux de la plus belle
v nue, laissant cetle fois-ci les rues de noire
ville en repos, se sont rendus a Thourout
dans la nuit de Lundi a Mardi et s'y soul es-
crimés de la I'acou ia plus éhonlée a corrom-
pre les électeurs. Flus de cinquanle votes
ont été achetés a prix d argent et moyennant
promesses conditionnelles.
Ajoutez a cela les cinquante-cinq électeurs
calholiques rayés au dernier instant par la
Cour d'appel, et manifestez, braves gens,
pour célebrer le glorieux iriomphe de M.
Boyaval!
DÉMISSION DU MINISTÈRE.
Aprés avoir appris le résultat des elections,
M. Malou, ministre des finances, a envoyéau
Boi la démission du ministère.
Nous lisons dans 1 'Eloile Beige
Nous apprenons que M. Frére-Orban, mi
nistro d'Etat, est renlrè a Bruxelles, rappelé
de Liége par une dépêche telégraphique.
II est question trés-naiurellemenl de la
formation d'un cabinet libéral sous la prési-
dence de M. Fiére, el dont ferait parlie, com
me minislre de la guerre. M. le lieutenant-
général Renard, qui, eu sa qualilé d'inspec-
teur géneral de la garde civique, serail en
position de préparer rorganisalion de la re
serve nationale.
Le Boi est venu hier au palais de Bruxelles.
VAINQUEURS QUE FERONS NOUS?
Personne n'a onhlié ce mol de M. Laurent,
l'homme qui représente le mieux le Libera
lisme.
Les libéraux font emporlé aux électious
ét le pouvoir passera entre leurs mains.
Les réponses arrivent.
Vainqueurs voici cc qu'ils feronl:
«Les Gueux de Gand viennentde remettre
a Dunanche en buit la manifestation
qu'ils avaient projetée pour célébrer leur
iriomphe electoral.
C'est done le jour de la solennité de la
Fèle-Dieu que, de tous les coins du pays,
accourronl les représentants du libéralisme
le plusseclaire et le plus exallé.
On peut se demander a bon droit sicette
mesure n a pas éte prise en vue de la proces
sion du T.-S. Sacrement qui doit avoir lieu
ce jour la.
Les Gueux de la L/andre libérale, comme
leurs devanciers du XVIe siècle, ont voué au
Dieu de I Eucharistie une haine acharnée, el
c'est l'auguste mystére de nos autels qui a
inspire a M. Laurent ses plus ignobies blas-
phèmes.
Le libéralisme voudra sans doule inaugu-
rer son lègue et celebrer sa victoire en ren-
dant impossible I'exercice public du culte
catholique, Ie jour mème oü les Gueux
pourronl libremenl élaler leurs insignes et
hui'ler dans nos.rues Wnyediei l,der Papen.»
Voila comment ils eutendent respecter la
Religion catholique et sa libertè. Voila com
ment ils compienl trailer les plus augustes
mystéres du chnstianisme.
N'ous l'avons écrit a plus d une reprise. La
moderation avant les elections n'esl qu'un
masque. La violence et Ie despotisme ont
déji reparu.
Vainqueurs que ferons-nous?
Ce n'est pas tout de vainere, dit la Mou
se, il faut savoir profiler de la victoire. De-
main un minislére liberal aura pris la place
de MM. Malou et consorts. Nous serous dans
la forteressedu pouvoir; il s'agit de s'y forti
fier. Pour cela, le pays a diele sa ioi; it a for
mule en deux mots le programme du libera
lisme: tout ce que la Constitution nous oblige
de laire pour le cierge, nous le ferous; lout
ce que la Constitution nous permet de faire
pour lutter contre ('influence qu'il pretend
exercer dans les affaires de I'Etal, nous le
ferons égalemenl.
Voila qui est, eu somme, assez vague. Un
orateur s ^xprnnaii en lennes plus précis en
s'ecriaul Mardi soir au meeting tenu paries
libéraux anversois pour fé'er leurs succès:
Nous voulons que renseignemeni, de
puis l'école communale jusqu'a I'universiie,
soil laïque, gratuit et obligatoire; nous vou
lons que les charges inililaires soient e-'ales
pour Ie riche comme pour le pauvre el nous
demandous le service obligatoire.
Le clergé catholique sera done sous peu
victime des violences liberates.
La liberie d'enseignement inscrite dans la
Constitution sera violee.
Les charges mililaires vont augmenler.
El les fonctioHiiaires?
La Gazelle de Charleroi indique. a la nou
velle majorité parlementaire une satisfac
tion que le parti liberal réclame uvunl tout»:
Pendant les 8 aunées. diI - elle. que les
ciurica.ux out passé au pouvoir, leur grand
souci a éte de nous doler de fonciiounaires
qui lappelaient ceux de I Empire par leur
lanaiiMiie el leurs violences: parmi ces fono-
tiounaires, il en est qui n'ont qu'un. carariére
politique, ils sunt les representauts directs
du gouvernement; en celle qualite, lis iloi-
venl disparaiire avec le pouvoir qui les a
notnmes. Les agents dont nous voulons spe-
ciaiement parler sunt les gouverneurs et ies
commissaircs d'arroudissetneul.
N'ous ne sommes pas au bout. Voila Ies
signes de la moderation dont se larguail le
Progrès en présenlanl le candidal liberal el
que M. Carton affichail dans ses proclama
tions aux électeurs.
Le programme-Goblet paid a cóté des
idees emises par certains journaux, et dans
peu nous verrons le programme radical de-
venir I'Evangile de tout le parti liberal.
Les lois de la logiqtie sont immuables. Cer-
laines causes doivent enlrainer certains effets
et quand on p réch'e les doctrines ies plus
perverses, il ne faut pas s'élonuer si leurs
consequences vietincuI uu jour s'imposer
avec une iinpèrieuse nécessilé.
Qui sé ne Ie vent recueille les lempèles.
ELECTIONS DU 11 JUIN'.
Nous lisons dans le Bien Puplic
II résulte de I'examen des chiffres du scru
tin de Mardi, que les calholiques disposent a
toute vi lence de la majorité du corps elec
toral, mème vicié par les scandaleuses ma
noeuvres du libéralisme.
Voici en effet comment Ies voix se sont
répanies dans Ies ncuf provinces du pays
Votants. Cathol. Gueux.
Anvers12878 7883 5709
Brabant19059 7990 10795
Flandre-Occidentale. 11975 7292 4370
Flandre-Orientale. 15522 9533 5579
Hainaut12829 3748 8898
Liege8065 2846 4877
Limbourg2136 1973
Luxembourg 2268 1385 432
Natuur. 2494 1675 343
Total 87226 44325 41003
Soit une majorité absoluede 711 voix sur
le nombre total des volants et une majorité
relative de 3322.
S x provinces nous ont dunne des majori
ties considerables, variant de 853 a 3954
VOIX.
Et malgré cet a vantage énorme, nous n'a-
vons pit etnporter que 39 sieges, alors que
la mmoritéeii recueillail 67 et qu'un siege
resit: en ballotage.
Telleest la justice du régiine représentalif.
La province d'Anvers noianimeritot't nos
amis soot en majorité de prés de 2,200 voix,
ne nous donne que 3 siéges, alors que I'en-
nemi en conquiert 5.
Dans le Hainan! nous avons réuni 30 p. c.
des votes valables, sans y avoir un seul re
présentant.
La province de Liége nous donne 40 p.
c. de ses votes, et pas un seul siége.
Le Brabant n'a donné aux gueux que 58
p. c. lie ses voix, mais 83 p. c. de ses sié-
ges.
Que conclure de ces fails
Que Ies gueux, bien que disposa.nl de la
majorité aux Chambres, n'ont pas le droit de
parler au nom du pays.
Que nous allons étre gouvernés par un mi
nistère el par une majorité qui ne represen
tee! m le pays, m le corps electoral, tti Ies
électeurs ayant émis leur vole le 11 Jum
ininisiére et majorité qui. lorn dc representor
mème la majorité des Beiges, ni des élec
teurs, out éte formelletiienl condamnés a l'a-
vance par le corps electoral a une inajorité
de plus de 3,300 voix.
El voila I' application loyale et réguliére
du régime parlementaire
Voici la composilion des deux Cbambres,
telle qu elle réstilie des elections de mardi.
Le iiom des sénaleurs et des députés nou-
veaux est en caraciéres italiques
SÉNAT.
Gauche. -Mart, d'HanisEveraerts, Van
Harre, Bischofisliemi, Lrocq, Devadder H Dolez
Gr aux, Reintjens, Van Sciioor, Pigeolet Ver-
heyden Boyaval, Delecourt, de Ligue, Balisaux.
llPU?anrlDO Pinzxt 1? rr..i.
mout, Flechet, Laoureux, Collet, de 'sélvs de"
Labbeville, 36 membres.
M?,r°rn' D.°- rse|. 1,0 Mérode, de
Man, d Overseine, Betbune, Bruneel, de Limburrj
Myrum de Conmek, Solvyns, d'Anethan, tSur-
mont, LeirensVan Vreckem, Pycke, t'Kint
Casicr, de Kerchove, X an Crombrugghe Vatl
Overloop, Vilaia XIIli, de Hibeaucomt, \:aa Wil-
ligen, de VVoelmont, de Limburg-Styruin Orbau
de Loen, dHuart, d'Aspremont, de Natuur d'Fi-
zee. 30 membres.
CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS
Gauche. - De WaelE. AllardAnspach
rfdiferv aUVreUPi)1a"saeit. DefréDemeur
Liiillety, A. Jamar, Janson, Jottrand, Orts Vau
Huntbeeck, Goblet, de V.-ints, Lehardv Mascart
V1"' Van Iseguem, de Kercliove, k^leaen
ltohn, d Elhoagne, Lippens, Wllequet, Deviunè
de Hemp tinneBricoult, Descamps Piriiiez'
MmdV-Boek ha' 'i V,an,Dam' ^Mea'ux, Lucq,
Monde*, Boekstael, Defuisseaux Lescarts 1)5
tliuiu, Sainetelette, Boiicqueau/tioutart Pato--
nostre Puissant, Warocqué, de Chirnau AlUvd
I-ara, Lrombez, Rogier, de Lltonneux, dé .Macar,'
de Rossius, Dupont, Frère-OrbanE. Jamar
Mouton, N -ujean, Piedboeut, Warnarit, Ortmans'
Peltzer, d'AndrirnontMaltar, de Lexhy, dé
Bail y, Mineur, Teseh. 70 membres.
Droite. Coremans, De Decker, Delaet, Guyot
Jacobs, Meeus, E. de Kerchove, Lefebvre, Notel-
teirs, Coomans, Notliomb, de Zérézo, Beeckrnan
De Becker, Delcour, Schollaert, Smolders, dé
Clercq, Van Outryve, A. Visart, de Haerne, Rey-
naert, Tack, Vandenpecreboom, De Laiitsheere
L. isart, Dumortier, de Montblanc, Beernaert'
Mulle, Berten, Biebuyck, Struye, Verbrugghen'
\an Wainbeke, \Vroeste, Magberman, Vauder'
Donckt, Decos, Kervyn de Lettenhove, Janssens
Malou, Verwilghen, De Kepper, Van Cromphaut'
au den Steen, de Pitteurs, Tbonissen, Comesse'
de Borchgrave, Julliot, Van Hoorde, Pety, Sant'-
kin, de Briey, de Liedekerke, Tbibaut, Dobet
AJoncbeur, deMoreau, Wasseige. 61 membres'
LA POLÉMIQUE DU PHOGRÈS.
Partni loutes sorles de grossièretés, d'inep-
lies et de mensonges ipie nous trouvons dans
ce tnorceau de carlon noinmé Progrès, mdi-
gmtés qui ue valent pas la peine d'etre rele-
vees et dont i'opinion publique fait bonne
justice, nous voulons cependant citer l'arti-
culet suivani:
Avant de mourir le Minislére a voulu
donner une derniére preuvedeson inconce-
vable bassesse. Le noiatre Cappelle de Watou,
administrateur des biens de la familie Ilyri-
dertck, silues dans l'arrondissement de Fur-
nes, ne seniblaii pas Irop disposé li travailler
au profit de la candidature de M. Surmont.
Son ambition fut salisfaite le 9 Juin; Ie 10,
il se nul en campagne; le 11, li vieni a Ypres
voter contre M. Hynderick, et le 12, parut
au Moniteur sa nomination comme Chevalier
de l'Ordre de Leopold.
Cappelle de Watou, Chevalier S'il avail
du front, tl ferait graver sur la croix la date
oü parut I arrèté de sa decoration, c'est-a-
dire, le 12 Juin, lendemain du jour oü Ie
minislre qui l'a signé a été chassé du [talais
de la nation.
Opposons a ces colères les litres reels de
Monsieur le Bourgmestre de Watou a la de
coration de I Ordre de l.éopold.
Monsieur Capeile, notairéa Watou depuis
1852, fut successivemenl Bafiporteur. Syn
dic et est actuellemenl Président de la Cham
hre des Notaires de Arrondissement de
Eu nies.
II fut noinrné secrétaire communal en
1853, receveur en 1857. Elu conseiller la
mème année, il fut élevé au poste d'échevin
en I85S, et eonserva ces fonctions jusqu'en
1867. II remplissait depuis deux ans les fonc
tions de Bourgmestre lorsqu'enfin cédanl
devant la volonlé du corps électoral le Minis
tère libéral d alors |e nomma définitivemenl
a la première place dans sa commune.
En 1868 M. Capelie fut élu conseiller pro
vincial conlre M. le chevalier Guslave de
Stoers, ui petii-lils a grand-papa.
Celle eireonstaiice aidera a expliquor les
injures du Progrès.
Watou, commune populeuse et élendue,
élan il y a douze ans un de ces endroits per-
dus de la Flandre, privée de routes pratica-
bles et a peine reliée au reseau national par
deux mauvais graviers.
Aujonrd'hui, grace a l'iniliative, aux con-
slanis elTorts et a fintelligent dévouement de
M. Capeile, Watou estdevenu un centre im
portant d oü rayonue cinq pavés. Trois de
ceux-ci ouvrent des communications faciles
avec rensemble des routes francaises, deux
autres meitent la commune en relation ai-
séès avec Poperinghe et Ie chernin de fer
dune partavec Rousbrugge, Proven,
Crombeke et tout le systéme beige de l'aulre.
Bientöt, une sixièmé route vers l'Abeele
oiivrira de nouveaux debouches a une parlie
considerable de cetle commune.
Laggloméré de Watou est entièremenl
pave, les constructions s y elévenl plus notn-
breuses chaque jour. Un bospice höpilat
assure au malheureux des secours de tout
genre.
Voila Uoeuvre de M. Capeile. Voila ses
litres a une distinction méniee.
Mais pour Ie Progrès et ses patrons, cela
h est rien. Transformer complélement une
localité, lm assurer une prospérité et des dé-
veloppemenls inespérés, augmenler la riches-
se et le bien-èire publics. Tout cela n'esl
rien, quand un catholique en est l'auteur.
Car M. Capeile est catholique. II se fait
giou e de ses convictions.
Voyez l'elrange pretention:
M. Capeile est I'aduiinistraleiir des biens
de la laniille Hynderick dans l'arrondisse-
inent dc funics.
Doi[ il done faire litière de ses opinions?
E-i il he corps et ame a cette familie, est-il
i homilie et ,a cliose des chevaliers Hynde
rick J
Non, M. Capeile a conserve son indénen-
daiice. 1
Le Progrès croit-il done que la croix de
Ui die de Leopold produit chez les calho-
liques ces Beis etranges qu'on remarque
a '15 II ne tam [»as confondre Progrès.
Nous savons que dans voire camp on ferme
h' bouche a un opposant et on le fait rentrer
au bercail doctrinaire. Ne parlez pas de cela,
te terrain e.-l irop brülant pour vous. II v a
parmi les personnages trés en vue dans ces
uerniers temps, un plumei qui ne vous saura t
pas gie d avoir appelé Uatu tJiiou sur certains
lulls,