Legroite des progressives. Si le cabi net ne juge pas nécessaire de procéder a une dissolution du Parlement, le petK groupe des 7 ou 8 progressisles qui étaient, jusqu'a présent, noyes dans la minorité libérale, ce petit groupe va prendre une influence pre ponderant a la Chambre des représentants. sur le Sacremenl de mariage. Pourquoi celle petition, malgré ['excellence reconnue de son bul, malgré les bonnes intentions de ses auteurs, n'al-elle pas rencontré l'adhésion et l'appui de la généralité des calholiques Per- sonne n'ignore ce motif c'est qu'd a paru imprudent de compromettre par une tenta tive destinée a un échec certain, tout l'en- semble du régirtte légal dans leqnel se meut en Belgique Pexislence publiquc de l'Eglise et qui nous garantil a nous-mètnes des droits fort précieux. La réforme, il est vrai, ne pouvait porter prejudice a personne elle laissail aux libres-penseurs et aux libres- viveurs la libertè de l'union civile ou mème naturelle mais, d'aulre part, elle faisait une bréche dans un lempart que le libéra lisme ne dcinanderait pas mieux que de franchir pour reprendre les liberlés recon- nues aux calholiques par la duperie de 1830. Telle est la vérité vraie. Nos adversaires ne 1'ignorent pas el ils ont parfois des accés inatlendus de sincérité dans lesquels ils s'avisent de la reconnaitre. II y a quelques jours, nous lisions dans la Chroni- que. Les calholiques sonl plus conslilulion- nets que la Constitution elle-méme, Par- x lileu Ils savenl bienles malins, que si s jamais on revise la Constitution, ce ne sera pas au profil du ctéricalisme. Ce qui signifie 1° Que le libéralisme ne croit pas lui-mè- me aux accusations qu'il nous lance 2° Que le libéralisme sait trés-bien que, si la Constitution court risque d'etre revisée, ce ne sera que par lui Aprés de leis aveux, il serail temps pour les hbéraux de tribune el de plume, de renoncer a leurs attitudes de palriotes eiïa- rés, a leurs déclamations conlre l'ullramon- lanisme, a leurs predictions annoncant le prochain rélablissement en Belgique de l'inquisition, de la mainmorte et de lous« les abus du moyen age. II est vrai que, faute de ce theme unique, la polémique libérale serail bien pale, bien terne ou, pour mieux dire, absolumenl vide. Aprés cela que demeure-l-il de la polémi que electorale des libéraux?... Lisez leurs jourpaux, leurs pamphlets, leurs affiches! lis ne s'adressent guère au bon sens des lec- leurs, mais ils courlisent el ils flatteut les plus basses cupidilés, ils font appel aux in stincts les plus brutaux et les plus dange- reux, ils demandenl aux passions et a des passions mauvaises, a 1'impiété, a la hame et a l'envie, ce qu'ils n'osenl demander ni a la raison, in a la conscience des électeurs! Le mensonge cependant u'en porie pas moins ses fruits, on le réimprime, on le col- porte, on l'affiche, on l'exploite en prose et en vers, dans l'espoir qu'il en restera quelque chose. Ainéuler le peuple contre les rehgieux c'est-a-dire, au point de vue légal, conlre des citoyens beiges jouissanl de la plenitu de de leurs droits telle est done la supiè- ine ressource, le dernier mot, Pargumenl décisif du libéralisme! ELECTORALIA. Brl'xelles. Mardi soir, quelques bandes de gamins out voulu faire du bruit, mais ne sunt pas parvenus a faire de la sponlanéite foudroyanle. A 7 heures, des Gueux chauffant une ma nifestation devant le local du Cercle catrto- lique, la police a fait évacuer la rue d'Assaut, el, quelques inanifeslants ayant fait mine de résisler, les agents out chargé la foule le sabre au clair. Tons les assistants se sont enfuis, et bon nonibre de personnes out elé jetées par terre et coutusionnees. Pendant loute la soiree, la circulation a été interdite-dans la rue d'Assaut. La police et les chasseurs volontaires gardaient les deux extrémités de la rue. Axvers. Des contestations out surgiau bureau principal, ill. Sun kens, president de ce bureau, ayant refuse de faire connaitre le résultat du depouilleuient a cause de ('inva lidation de 582 bulletins calholiques, invali dation prononceg a cause de la couleur rouge employee pour la désignation des candidais ineelinguisles. L'adjonction de ces 382 bulletins aux votes deja comptés a nos arms, ne leur donnant pas la inajorité. M. Sinekens, apiés avoir fail des reserves au sujet des deux bureaux dans lesquels la legalité des bulletins a été conteslée, proelama ie résul tat. Les troupes étaient consignees pour le soir. On mande de Gand La garde civique de notre vilie qui avail ém convoque mardi pour 4- heures, a été congediée aussitot que le résultat du scrulin a cté cyniiu. Les libéraux n'ignorent pas que les calho liques sont des hommes d'ordre et savenl dignement accepter la défaite. De bruyantes manifestations ont eu lieu a la place d'Armes devant le club liberal de la Coxcorde. M. Laurent, l'homme qui représente le libéralisme parfaitement el a loos les litres,» a été porlé en Iriomphe sur les épaules de ses arms. La soirée el la nuil ont été fort bruyantes; des bandes de gueux, pris de boieson, liur- laient VOngediert der Papen et /I bus Malou il fuut le pendre mais tIs ont bien voulu borner la l'expression de leur allégresse. Les gardes civiques libéraux avaient mis mardi des bluets a leur boutonnière. C'était sans doule, en cas de troubles, pour tnieux designer a fémeute ceux de leurs camarades qui n'avaient pas adoplé eet in signe peu militaire et nullement d'ordon- nance. On reconnait bien la l'esprit de l'instilulion et la fralernilé civique du libéralisme Ce qu'il était facile de prévoir, ce que nous avions prédit se réalise. Aprés le Iriomphe, les Gueux jettent Ie masque et démenlenl les déclarations de neu- tralité religieuse dont ils eiuient si prodigues, la veil le du scrulin. Nous lisons, ce matin, dans le bulletin de victoire de la Flandre libérale C'e?t a Gand oü la hitte a été le plus vivement et le plus ouvertement 'potirsuivie contre C Eg Use, a Gand oil la Flandre libé rale a depuis quatre ans, poursuivi une guerre incessante el ouverte conlre le papis me, c'est a Gand quele parti libéral a montré le plus de vie, le plus de force, ou ses pro- grès ont été le plus frappants el sa victoire la plus compléte. En avant done Un parti qui vit de la libertè el de l'miliative individuelle comme le nótre s'alanguil et s'épuise dans l'inaciion. II lui fuut travailler et combattre sous peine de mort. En avant en avantle cri de M. Pècher don étre aujonrd'hui celui de tout les libéraux. Et le champ d'activité qui s'ouvre devant nous est immense. Que de choses a faire. et sans mème parler des mesures de pré- servalion conlre la main-morle cléricale que d'ceuvres a accomplir dans le domaine seul de l'instruction C'est la qu'èst la ques tion esséutièlle, viiale; c'est la que doivent se porter dés le principe, tons nos efforts. Aux calholiques a receuillir ces aveux, a se montrer ferities et vigilants, a se relrem- per dans l'opposilion et a demander a l'éner- gie de leurs convictions ce zéle persévérant qui répare les défaites et nous a valu, aprés la déroute de 1864, le soulageinent universel de 1870 N'ous appelons l'altention sur le relevé suivantdont nous pouvons aflirmer l'exac- titudè: Sur 85,323 votes va la bles émis Mardi, on compte: 44,295 votes calholiques; 41,028 votes libéraux. Les 44,000 calholiques élisent 39candi- dats, 20 au Sénat. 19 a la Chamhre. Les 41,000 libéraux élisent 68candidals, 19 au Senat, 49 a la Chamhre. C'est-a dire qu'inférieurs aux calholiques de 3000 voix, les libéraux n'en enlévent pas moins a peu prés les deux tiers des mandata a conférer. Voila prise sur le fail la justice du scrulin de liste! Ou lil dans la Chronique: En effet, l'appoint de ces sept ou huil voix sera absolumenl indispensable au mi nistère pour former sa majorité, et celte position loute spéciale leur permellra de met- tre a leur concours des conditions dom Ie gouvernement sera, bon gré malgré, obligé de tetur compte. Le résultat du scrutin de Mardi était a peine connu que la Flandre libérale écrivail que ce n'ctait pas une defaile pour le parti <le CEglise, mais un écrasemeni; que c'est a Gand oü la lutte a ete le plus vivement et Ie plus ouvertement poursuivie contre CE- glise, que le parti liberal a montré le plus de vie. Le résultat du scrulin a Bruges a tout d'abordjelé la ville dans la stupefaction; au jonrd'hui I'oii commence a decouvrir quel ques unes des fraudes gueuses et plus per sonne n'esl éionné. M. Boyaval a oblenu une voix de majorité, et celui a qui il la doit est uu individu con- damné, il y a peu de temps, a cinq mois de prison pour escroquerie. Cet hoiriuie, pour se inonlrer a Bruges, devait n'avoir plus le moindre sentiment d'honneur. Nous pourrions citer lel jeune gueux, élee- leur lui-méme, qui avant d'aller au scrulin enferma son pére a clef, afin de s'assurer de son abstention. Les gueux ont réclamé I'iso lair, mais il paraii qu'il y en a de differentes espéces. Dans tous les cas, que dire d un Itonncle Itomme qui se vante tout haul de pareils Hails? Certain entrepreneur, faisant illégaiement pa it i e de deux colléges électoraux, ceux d Oslende el de Bruges, a été forcé de veuir de Blankenberghe a Bruges porter au candi dal gueux le inbul de son vote. Ce n'est plus un secret pour personne que oOjeunes braillards gueux de la plus belle v nue, laissant cetle fois-ci les rues de noire ville en repos, se sont rendus a Thourout dans la nuit de Lundi a Mardi et s'y soul es- crimés de la I'acou ia plus éhonlée a corrom- pre les électeurs. Flus de cinquanle votes ont été achetés a prix d argent et moyennant promesses conditionnelles. Ajoutez a cela les cinquante-cinq électeurs calholiques rayés au dernier instant par la Cour d'appel, et manifestez, braves gens, pour célebrer le glorieux iriomphe de M. Boyaval! DÉMISSION DU MINISTÈRE. Aprés avoir appris le résultat des elections, M. Malou, ministre des finances, a envoyéau Boi la démission du ministère. Nous lisons dans 1 'Eloile Beige Nous apprenons que M. Frére-Orban, mi nistro d'Etat, est renlrè a Bruxelles, rappelé de Liége par une dépêche telégraphique. II est question trés-naiurellemenl de la formation d'un cabinet libéral sous la prési- dence de M. Fiére, el dont ferait parlie, com me minislre de la guerre. M. le lieutenant- général Renard, qui, eu sa qualilé d'inspec- teur géneral de la garde civique, serail en position de préparer rorganisalion de la re serve nationale. Le Boi est venu hier au palais de Bruxelles. VAINQUEURS QUE FERONS NOUS? Personne n'a onhlié ce mol de M. Laurent, l'homme qui représente le mieux le Libera lisme. Les libéraux font emporlé aux électious ét le pouvoir passera entre leurs mains. Les réponses arrivent. Vainqueurs voici cc qu'ils feronl: «Les Gueux de Gand viennentde remettre a Dunanche en buit la manifestation qu'ils avaient projetée pour célébrer leur iriomphe electoral. C'est done le jour de la solennité de la Fèle-Dieu que, de tous les coins du pays, accourronl les représentants du libéralisme le plusseclaire et le plus exallé. On peut se demander a bon droit sicette mesure n a pas éte prise en vue de la proces sion du T.-S. Sacrement qui doit avoir lieu ce jour la. Les Gueux de la L/andre libérale, comme leurs devanciers du XVIe siècle, ont voué au Dieu de I Eucharistie une haine acharnée, el c'est l'auguste mystére de nos autels qui a inspire a M. Laurent ses plus ignobies blas- phèmes. Le libéralisme voudra sans doule inaugu- rer son lègue et celebrer sa victoire en ren- dant impossible I'exercice public du culte catholique, Ie jour mème oü les Gueux pourronl libremenl élaler leurs insignes et hui'ler dans nos.rues Wnyediei l,der Papen.» Voila comment ils eutendent respecter la Religion catholique et sa libertè. Voila com ment ils compienl trailer les plus augustes mystéres du chnstianisme. N'ous l'avons écrit a plus d une reprise. La moderation avant les elections n'esl qu'un masque. La violence et Ie despotisme ont déji reparu. Vainqueurs que ferons-nous? Ce n'est pas tout de vainere, dit la Mou se, il faut savoir profiler de la victoire. De- main un minislére liberal aura pris la place de MM. Malou et consorts. Nous serous dans la forteressedu pouvoir; il s'agit de s'y forti fier. Pour cela, le pays a diele sa ioi; it a for mule en deux mots le programme du libera lisme: tout ce que la Constitution nous oblige de laire pour le cierge, nous le ferous; lout ce que la Constitution nous permet de faire pour lutter contre ('influence qu'il pretend exercer dans les affaires de I'Etal, nous le ferons égalemenl. Voila qui est, eu somme, assez vague. Un orateur s ^xprnnaii en lennes plus précis en s'ecriaul Mardi soir au meeting tenu paries libéraux anversois pour fé'er leurs succès: Nous voulons que renseignemeni, de puis l'école communale jusqu'a I'universiie, soil laïque, gratuit et obligatoire; nous vou lons que les charges inililaires soient e-'ales pour Ie riche comme pour le pauvre el nous demandous le service obligatoire. Le clergé catholique sera done sous peu victime des violences liberates. La liberie d'enseignement inscrite dans la Constitution sera violee. Les charges mililaires vont augmenler. El les fonctioHiiaires? La Gazelle de Charleroi indique. a la nou velle majorité parlementaire une satisfac tion que le parti liberal réclame uvunl tout»: Pendant les 8 aunées. diI - elle. que les ciurica.ux out passé au pouvoir, leur grand souci a éte de nous doler de fonciiounaires qui lappelaient ceux de I Empire par leur lanaiiMiie el leurs violences: parmi ces fono- tiounaires, il en est qui n'ont qu'un. carariére politique, ils sunt les representauts directs du gouvernement; en celle qualite, lis iloi- venl disparaiire avec le pouvoir qui les a notnmes. Les agents dont nous voulons spe- ciaiement parler sunt les gouverneurs et ies commissaircs d'arroudissetneul. N'ous ne sommes pas au bout. Voila Ies signes de la moderation dont se larguail le Progrès en présenlanl le candidal liberal el que M. Carton affichail dans ses proclama tions aux électeurs. Le programme-Goblet paid a cóté des idees emises par certains journaux, et dans peu nous verrons le programme radical de- venir I'Evangile de tout le parti liberal. Les lois de la logiqtie sont immuables. Cer- laines causes doivent enlrainer certains effets et quand on p réch'e les doctrines ies plus perverses, il ne faut pas s'élonuer si leurs consequences vietincuI uu jour s'imposer avec une iinpèrieuse nécessilé. Qui sé ne Ie vent recueille les lempèles. ELECTIONS DU 11 JUIN'. Nous lisons dans le Bien Puplic II résulte de I'examen des chiffres du scru tin de Mardi, que les calholiques disposent a toute vi lence de la majorité du corps elec toral, mème vicié par les scandaleuses ma noeuvres du libéralisme. Voici en effet comment Ies voix se sont répanies dans Ies ncuf provinces du pays Votants. Cathol. Gueux. Anvers12878 7883 5709 Brabant19059 7990 10795 Flandre-Occidentale. 11975 7292 4370 Flandre-Orientale. 15522 9533 5579 Hainaut12829 3748 8898 Liege8065 2846 4877 Limbourg2136 1973 Luxembourg 2268 1385 432 Natuur. 2494 1675 343 Total 87226 44325 41003 Soit une majorité absoluede 711 voix sur le nombre total des volants et une majorité relative de 3322. S x provinces nous ont dunne des majori ties considerables, variant de 853 a 3954 VOIX. Et malgré cet a vantage énorme, nous n'a- vons pit etnporter que 39 sieges, alors que la mmoritéeii recueillail 67 et qu'un siege resit: en ballotage. Telleest la justice du régiine représentalif. La province d'Anvers noianimeritot't nos amis soot en majorité de prés de 2,200 voix, ne nous donne que 3 siéges, alors que I'en- nemi en conquiert 5. Dans le Hainan! nous avons réuni 30 p. c. des votes valables, sans y avoir un seul re présentant. La province de Liége nous donne 40 p. c. de ses votes, et pas un seul siége. Le Brabant n'a donné aux gueux que 58 p. c. lie ses voix, mais 83 p. c. de ses sié- ges. Que conclure de ces fails Que Ies gueux, bien que disposa.nl de la majorité aux Chambres, n'ont pas le droit de parler au nom du pays. Que nous allons étre gouvernés par un mi nistère el par une majorité qui ne represen tee! m le pays, m le corps electoral, tti Ies électeurs ayant émis leur vole le 11 Jum ininisiére et majorité qui. lorn dc representor mème la majorité des Beiges, ni des élec teurs, out éte formelletiienl condamnés a l'a- vance par le corps electoral a une inajorité de plus de 3,300 voix. El voila I' application loyale et réguliére du régime parlementaire Voici la composilion des deux Cbambres, telle qu elle réstilie des elections de mardi. Le iiom des sénaleurs et des députés nou- veaux est en caraciéres italiques SÉNAT. Gauche. -Mart, d'HanisEveraerts, Van Harre, Bischofisliemi, Lrocq, Devadder H Dolez Gr aux, Reintjens, Van Sciioor, Pigeolet Ver- heyden Boyaval, Delecourt, de Ligue, Balisaux. llPU?anrlDO Pinzxt 1? rr..i. mout, Flechet, Laoureux, Collet, de 'sélvs de" Labbeville, 36 membres. M?,r°rn' D.°- rse|. 1,0 Mérode, de Man, d Overseine, Betbune, Bruneel, de Limburrj Myrum de Conmek, Solvyns, d'Anethan, tSur- mont, LeirensVan Vreckem, Pycke, t'Kint Casicr, de Kerchove, X an Crombrugghe Vatl Overloop, Vilaia XIIli, de Hibeaucomt, \:aa Wil- ligen, de VVoelmont, de Limburg-Styruin Orbau de Loen, dHuart, d'Aspremont, de Natuur d'Fi- zee. 30 membres. CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS Gauche. - De WaelE. AllardAnspach rfdiferv aUVreUPi)1a"saeit. DefréDemeur Liiillety, A. Jamar, Janson, Jottrand, Orts Vau Huntbeeck, Goblet, de V.-ints, Lehardv Mascart V1"' Van Iseguem, de Kercliove, k^leaen ltohn, d Elhoagne, Lippens, Wllequet, Deviunè de Hemp tinneBricoult, Descamps Piriiiez' MmdV-Boek ha' 'i V,an,Dam' ^Mea'ux, Lucq, Monde*, Boekstael, Defuisseaux Lescarts 1)5 tliuiu, Sainetelette, Boiicqueau/tioutart Pato-- nostre Puissant, Warocqué, de Chirnau AlUvd I-ara, Lrombez, Rogier, de Lltonneux, dé .Macar,' de Rossius, Dupont, Frère-OrbanE. Jamar Mouton, N -ujean, Piedboeut, Warnarit, Ortmans' Peltzer, d'AndrirnontMaltar, de Lexhy, dé Bail y, Mineur, Teseh. 70 membres. Droite. Coremans, De Decker, Delaet, Guyot Jacobs, Meeus, E. de Kerchove, Lefebvre, Notel- teirs, Coomans, Notliomb, de Zérézo, Beeckrnan De Becker, Delcour, Schollaert, Smolders, dé Clercq, Van Outryve, A. Visart, de Haerne, Rey- naert, Tack, Vandenpecreboom, De Laiitsheere L. isart, Dumortier, de Montblanc, Beernaert' Mulle, Berten, Biebuyck, Struye, Verbrugghen' \an Wainbeke, \Vroeste, Magberman, Vauder' Donckt, Decos, Kervyn de Lettenhove, Janssens Malou, Verwilghen, De Kepper, Van Cromphaut' au den Steen, de Pitteurs, Tbonissen, Comesse' de Borchgrave, Julliot, Van Hoorde, Pety, Sant'- kin, de Briey, de Liedekerke, Tbibaut, Dobet AJoncbeur, deMoreau, Wasseige. 61 membres' LA POLÉMIQUE DU PHOGRÈS. Partni loutes sorles de grossièretés, d'inep- lies et de mensonges ipie nous trouvons dans ce tnorceau de carlon noinmé Progrès, mdi- gmtés qui ue valent pas la peine d'etre rele- vees et dont i'opinion publique fait bonne justice, nous voulons cependant citer l'arti- culet suivani: Avant de mourir le Minislére a voulu donner une derniére preuvedeson inconce- vable bassesse. Le noiatre Cappelle de Watou, administrateur des biens de la familie Ilyri- dertck, silues dans l'arrondissement de Fur- nes, ne seniblaii pas Irop disposé li travailler au profit de la candidature de M. Surmont. Son ambition fut salisfaite le 9 Juin; Ie 10, il se nul en campagne; le 11, li vieni a Ypres voter contre M. Hynderick, et le 12, parut au Moniteur sa nomination comme Chevalier de l'Ordre de Leopold. Cappelle de Watou, Chevalier S'il avail du front, tl ferait graver sur la croix la date oü parut I arrèté de sa decoration, c'est-a- dire, le 12 Juin, lendemain du jour oü Ie minislre qui l'a signé a été chassé du [talais de la nation. Opposons a ces colères les litres reels de Monsieur le Bourgmestre de Watou a la de coration de I Ordre de l.éopold. Monsieur Capeile, notairéa Watou depuis 1852, fut successivemenl Bafiporteur. Syn dic et est actuellemenl Président de la Cham hre des Notaires de Arrondissement de Eu nies. II fut noinrné secrétaire communal en 1853, receveur en 1857. Elu conseiller la mème année, il fut élevé au poste d'échevin en I85S, et eonserva ces fonctions jusqu'en 1867. II remplissait depuis deux ans les fonc tions de Bourgmestre lorsqu'enfin cédanl devant la volonlé du corps électoral le Minis tère libéral d alors |e nomma définitivemenl a la première place dans sa commune. En 1868 M. Capelie fut élu conseiller pro vincial conlre M. le chevalier Guslave de Stoers, ui petii-lils a grand-papa. Celle eireonstaiice aidera a expliquor les injures du Progrès. Watou, commune populeuse et élendue, élan il y a douze ans un de ces endroits per- dus de la Flandre, privée de routes pratica- bles et a peine reliée au reseau national par deux mauvais graviers. Aujonrd'hui, grace a l'iniliative, aux con- slanis elTorts et a fintelligent dévouement de M. Capeile, Watou estdevenu un centre im portant d oü rayonue cinq pavés. Trois de ceux-ci ouvrent des communications faciles avec rensemble des routes francaises, deux autres meitent la commune en relation ai- séès avec Poperinghe et Ie chernin de fer dune partavec Rousbrugge, Proven, Crombeke et tout le systéme beige de l'aulre. Bientöt, une sixièmé route vers l'Abeele oiivrira de nouveaux debouches a une parlie considerable de cetle commune. Laggloméré de Watou est entièremenl pave, les constructions s y elévenl plus notn- breuses chaque jour. Un bospice höpilat assure au malheureux des secours de tout genre. Voila Uoeuvre de M. Capeile. Voila ses litres a une distinction méniee. Mais pour Ie Progrès et ses patrons, cela h est rien. Transformer complélement une localité, lm assurer une prospérité et des dé- veloppemenls inespérés, augmenler la riches- se et le bien-èire publics. Tout cela n'esl rien, quand un catholique en est l'auteur. Car M. Capeile est catholique. II se fait giou e de ses convictions. Voyez l'elrange pretention: M. Capeile est I'aduiinistraleiir des biens de la laniille Hynderick dans l'arrondisse- inent dc funics. Doi[ il done faire litière de ses opinions? E-i il he corps et ame a cette familie, est-il i homilie et ,a cliose des chevaliers Hynde rick J Non, M. Capeile a conserve son indénen- daiice. 1 Le Progrès croit-il done que la croix de Ui die de Leopold produit chez les calho- liques ces Beis etranges qu'on remarque a '15 II ne tam [»as confondre Progrès. Nous savons que dans voire camp on ferme h' bouche a un opposant et on le fait rentrer au bercail doctrinaire. Ne parlez pas de cela, te terrain e.-l irop brülant pour vous. II v a parmi les personnages trés en vue dans ces uerniers temps, un plumei qui ne vous saura t pas gie d avoir appelé Uatu tJiiou sur certains lulls,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2