INotaire a Co mines.
'GAZETTE de PARIS
D E T
HOFSTEDE
D'INSTRUMENTS ARATOIRES
MEUBELS,
BEESTIALEN,
ALLERHANDE MEUBELS,
AKKERALLAAM,
IIE T MA AI GRAS
SCHOONE VENDITIE
28 HECTAREN
LE BULLETIN IUTHENTIQUE
P. S. Voiui encore quelques détails coinplé-
mentaires el leclitieaiifs.
AVIS.
Caisse des Propriétaires.
Agent a Ypres
M. A. Aonck-Clément, Banquier,
rue de l'Etoile, Nu 4.
Variétés.
LES MOINES.
DE GRANDS COÜPABLES.
Etude de
JA IzA.V\OA,
1" JEUDl -4 JU1LLET 1878,
a 4 heures de relevée, au cabaret le
Boeuf, a Bas-Warneton,
ADJUDICATION
A LABOUR,
section A, numéro 373, occupée par
les frères Casier, au fermage annuel
de 240 fr. outre les contributions
avee droit jusqu'au lr Oetobre 1881.
Mise-d-Prix a 7,200 fr.
2° LUNDl 15 JU1LLET 1878,
a 2 heures de relevée a la ferme J.-B,a
Vandetannoitte, a Zantvoorde,
VE.NTE PUBLIQUE
ET REC0LTES,
consislant en Blé, Seigle, Avoine,
Fèves, Pois, Foin, Lin, etc., etc.
Studie van den
J¥d>TA«SN WAUCMK
KANTOOll
van «lei» Aotariü CAB» BAA A],
A. Op VRIJDAG 12 JULI 1878,
om 3 uren namiddag, te VVatou, Ier
herberg «het Roozendaal bewoond
door sieur Leopold Benauwt,
LICIT AT IE VERKOOPING
ten overstaan en bijwezen van den
bevoegden heer Vrederechter, van
Gemeente JVatou,
inhoudende 3 hectaren, 32 aren, GO
centiaren, N°5 601, 602, 606,607, 608,
609, 610,611, 612 en 619.
Gebruikt en bewoond door de mede-
verkoopster NV" Henri Liefooglie, tot
1" October naast 1878.
Uit oorzaak van vertrek.
B. Op DONDERDAG 18 JULI 1878
en volgenden dag, noodig zijnde, tel
kens om 1 uur precies namiddag, te
VVatou, nabij het Roozendaalter
hofstede en medegaande landen ge
bruikt door sieur Désiré Buret,
Sclioone fiougtiCag'
Vruchten te velde,
Fourragicn Akkerallaam Zool- en
Wagenarnasch en veel andere voor
werpen.
C. Op MAANDAG 22
en DINSDAG 23 JULI 1878,
telkens om 9 uren 's morgens, te
Kousbrugge - llaringhe Ier hofstede
en medegaande landen gebruikt door
de weduwe van sieur Angelus Top,
MERKWEEBDIGE KOOPDAG
Akkerallaam, Zool en Wagenar
nasch. drooge Eourragien, Bees-
tialenVeldvruchten en meer
andere voorwerpen.
D. Op WOENSDAG 24 JULI 1878,
om een ure namiddag, ter hofstede
gebruikt door de weduwe en kinders
Henri Liefooghe, te VVatou, wijk de
Pauw,
Scliooue koopdag
Zool- en Wagenarnasch, Beestialen,
Veldvruchten, enz.
Op WOENSDAG, 10 JULI 1878,
om 3 uren namiddag, ter herberg
de Broekdreefte Woumen,
KOOPDAG
slaande te Womiien.
op de Elf Gemeten, ten einde der
Broekdreef, dicht bij den steenweg,
en toehehoorende aan den heer Bie-
buyck, Volksvertegenwoordiger t'Ypre.
En E. DONDERDAG 25 JULI 1878,
om een ure namiddag, 1e Watou,
nabij het Roozendaal ter hofstede
en medegaande landen gebruikt door
de weduwe van Louis CorneüieVer-
waerde,
3 hectaren Tarwe, 1 hectare 50 aren
Boonen, 1 hectare Haver, 45 aren
Erwten, 50 aren Vlas, 50 aren Aard
appels.
Een tweejaarsch rouaande Peerd
alsmede eencn goeden Wagen, twee
idem Karren, Ploeg, Benooten, enz.
gf3lr* N. B. De 3 koeien, 1 jaarling,
4 kalf, 3 grootc en 3 kleinezwijnsmet
al het land-, kuip- en kernallaam
en verdere menagiegoederen zullen
later verkocht worden.
Op gewoone voorwaarden en tijd
van betaling, mits voldoende borg
stellende, ten genoegen van den No
taris CAPELLE, te VVatou.
Studie van den Notaris MAHIEU,
's middags, ter hofstede gebruikt door
Deroo,te Boesinghe, by het Moortellje,
OPENBARE VERK00PING
Tarwe, Haver, Boonen, Erweten,
Hivernagie
en 4,800 Hommelblokken.
2 ZEER GOEDE PEERDEN
en 2 Wagens.
Tyd van betaling, mits borg.
Prime Gratuite
occupation. Un agrandissenient territorial do
1'Autriche, qui ótendrait son autorité sur l'Adria-
tique et lui livrerait la route de la nier Egée, ne
peut laisser l'ltalio indifférente. 11 n'est pas pro
bable qu'elle fosse directement de l'opposition a
la politique du cabinet de Vienne, niais elle cher-
chera a lui donner un contre-poids dans une
extension de la Gréce, et elle trouvera des alliés
chez la France et cbez l'Alleniagne, qui out intérêt
a ménager son alliance, et chez l'Augleterre, qui
doit vouloir développer 1'hellénisme pour réagir
contre ie panslavisme.
D'après la Corresponclance politique le prince
de Bisniark aurait prié les plénipotentiaires de
lui l'aciliter sa taclie de présider le congres en
hatant autant que possible la niarche des travaux;
que si le congres devait se prolonger, il ne lui
serait pas possible, en l'état de sa santé, de con-
tinuer a en diriger les délibérations. Le congres
aurait, en consequence, résolu de n'arrêter et de
lie prendre de décision que sur les questions
principales, et de laisser les détails et les ques
tions accessoires a des commissions locales, dont
les travaux seraient ratitiés par une conférence
des ambassadeurs a Constantinople.
Le congrès a décidé l'indépendance de laRou-
manie sous la condition que la liberté religieuse
serait compléte et que pour le commerce tous
les Etats seraient traités sur le pied de la nation
la plus favorisóe.
Les limites de la Roumanie indépendante seront
fixóes suiyant le traité de San Stefauo. Done, la
Bessarabie retourne a la Russie, la Dobroudscha
est annexée a la Roumanie avec une extension
de territoire au sud de la mer Noire jusque vers
Silistrie.
Le cougrös a traité ensuite la question du Mon
tenegro qui a été réglée suivant le programme de
1'Autriche. Le Montenegro recoit Antivari comiue
part de commerce et la moitié de ses demandes.
LES TROUBLES DE VENDRKDI A MARSEILLE
Marseille, 30 juin.
Des scènes de désordre, qui rappellent les plus
mauvais jours de la Terreur, se sont produites
vendredi, a l'occasion de la célébration de la fête
votive du Sacré-Cosur.
Ala suite de l'inqualifiable interdiction faite
par la municipalité républicaine, un comité de
catholiques s'était organisé pour l'accomplisse-
ment du vceu de la ville et avait arrêté le pro-
gramme suivant
A 8 lieures, la chambre de commerce se rendra
a l'église de'la Visitation pour offrir le cierge
traditionnel, renouveler le voeu des échevins de
1722, et entendre une messe expiatoire célébrée
par Mgr 1'évêque.
A 6 lieures du soir, la procession, interdite
dans les rues, aura lieu dans l'église St-Martin,
sous la présidence de Mgr Place une amende
honorable terminera cette cérémonie. En outre
tous les catholiques sont invités a déposer, dans
la matinée, des tleurs et des couronnes au pied
de la statue de l'héroïque Belzunce, ce héros de
la charité chrétienne.
A l'heure indiquée dans le programme, c'est-a-
dire a 8 lieures du matin, une imposante mani
festation, ayant a sa tóte M. de Grandval, prési
dent de la chambre de commerce, et comptant
dans ses rangsM. le général Lallemand, M. le
général Guyon-Vernier, la chambre et le tribunal
de commerce, le conseil des prud'hommes, un
grand nombre de notabilitésse dirigeait, au
milieu d'une foule sympathique, vers l'église de
la Visitation oü M. de Grandval prononqait la
formule du voeu des échevins. Puis, a Tissue de
cette cérémonie le cortége se rendait sur le cours
de Belzunce pour couvrir' de bouquets et de cou
ronnes la statue de l'illustre évéque de Marseille.
Un incident se produit. Un voleur s'est glissó
dans la foule et a volé des couronnes on s'est
mis a sa poursuite. Prolitant du désordre, quel-
ques turbulents, postés au coin de la rue du
Petit Saint-Jean, ont crié Vive la République
vive germinal
En ce moment une bande de frères et amis fait
entendre aussi des cris et d'autres clameurs hos-
tiles. Les nfonifestants sont grossièrement insul-
tés; des altercations se produisent auxquelles
succèdertt bientót les voies de faits. Plusieurs
catholiques sont violeiument arrachés du cortége
et reqoivent des coups de canne. M. Carlos de
Lumley, entre autres, a regu un violent coup de
canne au front.
L'adjoint faisant fonction de maire intervient.
Est-ce pour rappeler les assaillants a des senti
ments de modération Non, e'est pour interdire
une nouvelle manifestation annoncée dans l'après-
midiet tandis que les catholiques se voient
frappés de cette interdiction, une contre-mani-
festation radicale s'organise librement, arbore
le drapeau rouge et court, en hurlant la Marseil
laise, demander a la préfecture l'enlèvement des
couronnes. Le préfet refuse de la reoevoirelle
se rend alors sur le cours Belzunce pour attendre
la manifestation annoncée.
Vers 5 heures, malgré l'interdiction municipale,
les catholiques arrivent sur le cours; ils sont
accueillis par des huées, des siffiets et le chant
de la Marseillaiseles rixes recommencent; des
coups sont échangés. Une demi-heure s'écoule
parait un conseiller municipal qui ordonne d'en-
lever les couronnes déposées sur la statueune
bande de forcenés escalade Timage de Mgr de
Belzunce et jette les couronnes a la foule qui les
met en lambeaux aux cris de: Vive la, République!
Les mauifestants se dispersent alors, se don-
nant rendez-vous a l'église Saint-Martin pour
assister a ia procession projetée dans l'intérieur
du temple; ils sont suivis par des radicaux, et
les huées, le chant de la Marseillaise ne cessent
de retentir a la porte de la maison de Dieu.
L'évéque, les prétres, les sóminaristes sont hués
par cette tourbe. La police accourtelle est
bousculéeun gendarme se voit désarmé de son
sabre et met le revolver au poing en tin de
compte, quelques arrelations sont opérées, mal
gré les efforts des demagogues.
La cérémonie religieuse a l'intérieur de l'église
terminée, la police a fait óvacuer la [dace pour
faciliter la sortie.
Les manifestants ont été accueillis par des
huées et des siffiets.
Diverses scènes tumultueuses out eu lieu
plusieurs personnes ont été contusionnées. Un
gendarme a été désarmé et son sabre brisé
d'autres gendarmes menacant la foule, le revol
ver au poing, ont été hués, bousculés et obligés
de se retirer.
Un groupe de plus de 3,000 personnes parcou-
rant la ville et chantaut la Marseillaise est allé
pousser des cris et sirtler devant les bureaux des
journaux le Citoyen et la Gazette du Midi.
Vers 10 heures, la ville est rentrée dans le
calme.
Le conseil municipal s'est réuni vers 6 heures.
Dans cette séance, M. Peytral a proposer d'en-
trer en délibératiou pour Tenlevement de la statue
de Mgr Belzunce.
Le conseil municipal a décidé qu'une enquête
sur les évónements de la journóe était nécessaire
et qu'elle devait étre faite sérieusement pour
que nul n'échappe a la responsabilité qui lui
incombe.
Qu'a fait l'autorité municipale, qu'a fait la police
pour protégerles manifestants catholiques contre
les injures et les coups de la populace républi
caine M. Maglione n'a trouvé de courage que
pour s'associer a Thostilité des laches assaillants;
la police est intervenue a la tin de la bataille.
Eh quoivoila des citoyens qui, en vertu d'un
droit legal, prétendent se montrer publiquernent
lidéles a un engagement d'autant plus sacré qu'il
a regu la consécration de la Religion voila des
citoyens qui répondent par une démonstratión
pacilique aux provocations haineuses d'une mu
nicipalité radicale, qui vengent l'outrage fait a
leurs sentiments les plus ehers par la paisible
manifestation d'une pieuse gratitude; et l'autorité
compétente n'adopte aucune mesure pour faire
respecter l'exercice d'un droit qui touche a la
liberté de conscienceEst-ce done la la justice,
la tolérance, le respect de la légalité, l'apaise-
ment des esprits qu'a promis la République
Les catholiques attendent des tribunaux une
reparation éclatante de l'injure inftligée par les
radicaux 'marseillais a la foi catholique. En atten
dant, nous ne saurions trop féliciter nos amis de
Marseille de leur coqduite courageuse, ni trop
engager les catholiques a s'inspirer de leur
exeniple pour défendre énergiquement leurs
droits sur le terrain de la légalité. Sachons
éviter les provocations, mais sachons aussi nous
défendre contre les attaques des ennemis de
Dieu. In hoe signo vinces e'est par la croix que
nous vaincrons, si nous savons combattre vail-
lamment pour elle.
Les couronnes ont été enlevées avant que l'au-
torisation en ait été donnóe et sous les yeux de la
police. Une botte de paille a été pendue au bras
de Belzunce, la statue a été soulfietée. Le sabre
du gendarme n'a pas été rendu, mais brisé.
L'hótel de la Croix de Malte oü s'étaicnt réfu
giés deux jeunes gens, cherchant leur frère, a
eté assiégé. Un prétre a été oblige de se réfugier
a TAlcazar. Un rédacteur de la Jeune République
a eu le crane fendu. Un des manifestants, M.
Menut, ayant été frappé d'un coup de canne
plombée, un de ses amis saisit la canne, frappa
l'agresseur et le renversa.
Le soir, sous les yeux de la police, la populace
sittla et liua les cercles Puget et des Phocéens.
Ni le préfet, ni le premier adjoint remplagant
M. Maglione absent, ne sont intervenus nulle
part.
Au conseil municipal, M. Peytral, pharmacien,
a demandé 1'enlèvement de la statue de Belzunce.
Les journaux modérés regrettent Tinaction de
la police, et demandent la révocation du com-
missaire central, du maire et du préfet. Le jour
nal YEgalité seul est satisfait et ditHonneur
au peuple marseillais
1878.
PÉLERINAGE A ROME.
Départ de Mons le 2 Soptembre, retour le
3 Octobre. Prix des places aller et retour, lre
classe 350 fr., 2mu classe 250 fr. Le nombre des
inscriptions est limité a 150. Ce chiffre atteint,
la liste sera close.
Pour les inscriptions et les renseignements,
s'adresser au secretariat des CEuvres pontiticales,
rue des Longs Chariots, li, a Bruxelles, ou a M.
L. Henry, chargé de l'organisation et de la di
rection du pèlerinage, rue Notre-Dame Débon-
naire, 7, a Mons.
—"'ON*—
La Caisse des Propriétaires émrt des obligations
aux conditions suivautrs
Obligations a 5 mis, intérêt 4 1|2
id. 10 4 8|4 'i.
id. a prunes 4 1|2
éqnivalanl a 5"|. avec la prime de reinboursement.
Pour obtenir les litres on avoir des renseigne
ments s'adresser a M. VONCK CLEMENT, se.ul
agent de la Société a Ypres.
Les obligation- de la Caisse des Propriétaires
ont un double gage les hvpotlièques qti garan
tissent les piêts el Ie capital Je la Société.
II y a quelque dix-ans, buit a neuf religieux de
la 'frappe quittaient la France. Ils avaient eongu
l'audacieux espoir de convertir en terre de labour
ces terribles Marais Pontins qui sont comme un
chancre au cceurde TItalie. Assainirest le métier
des rnoines.
Tous moururent l'un après Tautre en peu de
temps. A mesure que leurs langs s'éclaircissaient,
d'autres religieux, disons mieux d'autres victi-
mes venaient les remplacer. Si foudroyante
était la mortalité qu'elle parvint un instant a
ébranler ces cceurs inébranlables et quand
éclata le complot italien contre Rome en 1870,
l'abbó, pensant que tout l'ordre y passerait sans
protit, était sur le point de rappeler les survi-
vauts, déja frappés eux aussi.
Néanmoins ils restèrenton eüt pu croire, en
les voyant fuir, au moment oü la Revolution
s'emparait de Rome, qu'ils n'avaient pas été
guides dans leur entreprise par le seul amour
de Phumanité. A l'inclémence de la nature vin-
rent se joindre les vexations des hommes. Les
républicains, toujours airnables ne pardon-
nent pas, même aux citoyens les plus manifeste-
meut utiles a la patrie, d'etre muines.
Le peuple les accusa d'avarice, de speculation
sordide, eux qui ne gagnaióM a ce jeu que la
mort
Ils durent racheter leurs propres biens de la
j unte iiquidatrice, et cela a des conditions que
leurs ennemis rte purent s'empêcher de trouver
onéreuses.
On leur défendit de porter leur vrai nom et
Tabbaye des Trois Fontaines devint la Société
agricole.
Et pour suffire aux frais de leur subsistance
et d'un travail gigantesque ils avaient la modiqite
rétribution accordée a tous les religieux chassés
de leurs couvents.
Bref, on fit tout au monde pour décourager des
homntes qui resteront eonime le plus beau type
du dévouement Chretien. Mais on no róussit qu a
entlammer letir courage. Ils avaient promis de
vant Dieu de vaincre non-seulement la fièvre
mais Tinjustice de leurs adversair.es. Et ils ont
réussi. Lejour n'est pas éloigné oü les Marais-
Pontins, ce cauchemar des Papes, cette sentine
de pestilence sous le plus beau cielde TEurope,
n'existeront plus. Et 1'on devra ce bienfait non
aux déclamations de Garibaldi, qui n'a jamais
travailló a Tassainissenient 411e sur le papier, du
fond de son cabinet, mais a ces misórables frati,
pourchassés, bonnis partout et que le monde
moderne se montre au doigt comme ^incarnation
vivante de la fainéantise. Un grand pas est déja
fait. L'abbaye des trois Fontaines semble une
oasis au milieu d'un désert empesté. Les moines
y ont plauté 2,450 pieds d.'eucalyptus, arbre qui
absorbe les éléments mortifères de l'air. Quand
011 songe aux modiques ressources de ces hum
bles moines, ce chiffre représente un total de
privations inouï.
Cette fois, il n'y a pas eu moyen de méconnaitre
que les ordres religieux sont bons a quelque
chose. AL Fortuna, rapporteur du cornice agri
cole, leur a rendu un témoignage qui, dans sa
bouche et devant son auditoire, vaut les plus
beaux panégyriques. «Messieurs, a-t-il dit, il
I'aut une vateur tout autre qu'ordinaire pour
affronter les périls d'une mort lente, douloureuse,
obscure; dans un but qui n'est pas immédiat et
qui tie parait pas exalter la victime a la hauteur
du sacrifice. II fout une fernieté de principes
naturels pour endurer de telles fatigues, non
pas au profit de sa familie, de sa compague, de
ses concitoyens, mais au bénéfiee des personnes
étrangères, si toutefuis pour un chrétien, aucun
peuple, aucun homme au monde peut étre tenu
pour tel. Que eeux qui veulent savoir ce dont
le dévouement religieux est capable dans eet
ordre d'idées aillent done a Saint-Paul des Trois
Fontaines
Malgré les lois et la Révolution, l'arbre de la
vie monastique repousse en Italië avec cette
vigueur de sóve qui n'appartient qu'au christia-
nisme. Un ntembre du Parlement Italien s'en
ett'raya un jour tout haut devant un confrère.
Ab bah répondit celui-ei, laissez done faire
ces imbéciles, quand ils se seront de nouveau
enrichis nous mettrons la main dessus et ils
aurout travailló pour nous. Cette répons'e plus
que cynique a fait du bruit, les Trappistes ont
dü l'entendre et le passé ne lui donne qu'un trop
grand poids. Ainsi done, quand ils auront bien
travaillóbien soufl'ert et comblé en quelque
sorte de leurs cadavres ces marais pestilentiels,
ceux-la mémes pour qui ils ti availlent les chas-
seront ignoniinieusementOui, ils le savent et
malgré tout ils contiuuent. C'est que ce n'est pas
pour eux qu'ils soulfrent et se tatiguent. Lejour
oü la Révolution les renverra a la frontière, ils
s'en iront, leurs outils en main, sans murmure
et sans haine, semer sous d'autre cieux les mé-
mes bienl'aits en attendant le même salaire.
Dites, connaissez-vous en dehors de TEglise
des dévouements qui ne palissent pas devant
eelui-léNovalis.
Corruptio optimi, pessima, a dit Salluste, un
païen. II n'y a pas de corruption pire que celle
de ceux qui tombent de liaut. Les apostats, en
général, se distinguent par leur haine implacable
contre TEglise, contre le sacerdoce auquel ils
ont appartenu.
C'est le cas de Renan. c'est le cas de Loyson,
c'était le cas de Voltaire, éléve des jésuites. C'est
encore le cas de H. Rochefort, dédiant, dans son
adolescence, des hymnes a la Sainte Vierge,
et c'est encore, le croirait-on, le cas de Raspail,
le farouche demagogue qui est mort il y a quel
ques mois en mécréant et dont le cadavre a donne
a la France le scandale d'un enterrement civil.
A l'age de quinze ans, Francois Raspail déclara
a ses parents qu'il voulait étre prétre.
L'abbó Raspail fut presque aussitót reconnu
capable d'enseigner la philosophie aux sémina-
ristes de première année, et compta parmi ses
élèves l'abbé Sibour, depuis archevêque de Paris.
Raspail publia une piece de vers qui célèbre
YAssomption de la Mere de Dieu.
En voici quelques strophes
Quelle est celle qui part, plus belle que faueore,
Que des anges saus nombre erilèveul a uus yeux
On le volt a ses traits, I'amour saint la dévore 1
Jlortels, c'est voire mere, et voire reine, cieux
Les lyres d'or déja s'unissenl aux canliques
be son éclat brillant lus cieux soul étonaés
Elle entre... Elle apcrfoil sous les sacrés porliques
L'Elernel qui j'admire et les saints prosternds.
O délices des cieux rccevéz nos hommages
Ouvrez-uous un asile en 110s malheurs divers
Lorsque des passions s'excileul les orages,
Venez, arc radieux, veuez calmer les airs.
Sous ce lyrisme, on pressent un talent qui n'est
pas vulgaire. Raspail fidéle a son baptême, pou-
vait devenir un grand apologiste de la religion
catholique. Apostat, il tomba en-dessous de lui-
mème. 11 est devenu ce que tout le monde sait.
Et c'est ainsi quo Lucifer, l'ange des lumières,
est devenu le chef des réprouvés, le prince des
ténèbresTennemi implacable de Dien et du
genre humain.
En presence de chutes aussi profondes, aussi
irréparables, n'y a-t-il pas lieu de l'rérriir a l'idóe
des jugements qui attendent, an sortir de cette
vie, ces grands cotipables, ces scélórats de la
pensée, qui auraient du étre les grands bienfai.
teurs de Thumanité?
De ondergeleekende maakt het publiek
bekend als dat hij m bezit is van meer dan
SOBO triniiie «oozelaars, allen
gegriffeld op veldroozm, en beslaande in
eene verzameling van 63 verschillige soor
ten. De personen die erne verzameling be-
geeren, kunnen dezelve zien mei de bloemen
er op.
Deze zijn le bekomen bij CU». BIci#re-
naaii. roozekxveeker over de Watermolen,
BUITEN YPEREN.
d'un heet. 05 A. 84 C.
SITU EE A BaS-WaRNÈTON,
TE DiXMUDE.
TE WATOU.
Wijk de Pauw, langs de Cappellestraat,
EENE
IXJ^OO-
van
van
van
TE YPRE.
t?:8 eliBlaiss
van
Le plus gi and des Jouviidvtx financiers
QEPTÏÉME
Parait tous les Dimanches»
Semaine politique et financièreÉtu- I
^e.s sur 'os questions du jourHen-1
seignemonts détaillés sur toutes les
valeurs francaises et étrangères :Che-1
mms de for, Tramways, Assurances, I
Canaux agricoles et de navigation, I
Charbonna^es, Alines, Gaz, Métallur-1
e^iC>" Pompte rendu des Assem- I
@1 blees d actionnaires et d'obligataires I
Arbitrages avantageux— Conseils I
'particuliors par Correspbndance E
Echóance des Coupons et leur prix E
r n h m exact—-'Verification des listes de tira-1
nttNbo £esCollection des anciens tiragesI
u Cours officiels de toutes les Valeurs I
cotées ou non cotées.
s (les 'I irages Financiers et des Valeurs a lots
I PaRAISSANT l'OUS LES 15 JOURS.
|nogument inédit. renfermant dos indications
B qu 011 ne trouve dans aucun journal financier.
POUR LA BELGIQUE
a le prix de fr. par an est maintenu.
ON VAB0NNE A BRUXELLES
I a 1 Agence de publicité Havas-Laffite C'«
I 89, rue du Marchê-aux-Herbes
I OU KNVOYF.R M AN DAT-I'OSTE
S», rue Taitbout—Pnris.
1 Depuis le 1" juin 1878. LA GAZETTE DE
«PARIS est installée dans son hotel de la rue Tait-
i hout, 59, oü elle a réuni tous les services finan-
|cters utiles aux rentiers et cupitalistes