1 1) w Mercredi 17 Juillet 1878. 13e annee N° 1,309. z O p.GtAIV£- M C(< (v.. v-^l z z e Journal parait le Mercredi et le Samedi. Les insertions content 1b centimes la Les réclames et annonces judiciaires se patent 30 centimes la ligne. On traite a forfait pour les insertions par année. Un numéro du journal, pris au Bureau, 10 centimes. Les numéros supplémentaires commandos pour articles, Réclames ou Annonces, content 10 fr. les 100 exeniplaires. lï K IMf I ZV S I» B-C EC IC. LA DÉMISSION DE M. LE PRINCE DE CARAMAN. Eh bien! elle est édifianie, instructive et lout a fait jolie l'Hisloire de la démission sponlanée de M. le prince de Caraman- Chimay! Le dossier officiel nous apprend ce qu'il fa ut penser et de cetle démission et de cetle spontanéilé. La démission est nne destitution déguisée. La spontanéilé est le cri noblement indi- gné d'un homme de cceur qui, pris dans un traquenard doctrinaire, finil par s'exclamer: a Eb bien! reprenez ma place, mais je garde mon honneur! Nous remercions M. le prince de Caraman- Chimay d'avoir livré a la publicité cette cor- resporidance que ceux-la seuls peuvent qua lifier de confidenlielle qui ont a rougir des trails de moeurs libérales et des procédés ad- minïslralifs dont elle perpétuera le souvenir, Voici un homme digne par sa naissance, par son intelligence, par son activité, d'oc- cuper le poste auquel Ie Roi l'avait appelé en 1870. Administrateur d'une province li bérale, enlouré d'élémenls hostiles, il avait so, a force de tact, de zéle, de scrupuleuse impartiable, conquérir l'estime de sesadver- saires eux-nièmes. C'était, comme disent les Anglais, the right man at the right place. II y a quelques jours a peine, a la nouvelle de sa démission, un organe libéral, le Jour nal de Mons, lui rendait ce térnoignage. Et c'est eet homme qui sans motifs, sans mème l'ombre d'un prétexte, est la première victime du syslème deslilutionnel inauguré par Ie ministère libéral! Dans loute sa carrière administralive, on ne relève pas un grief, on n'articule pas un acte, on ne découvre pas un mot qui puisse justifier ou même expliquersa disgrace. A-t-il négligé ses devoirs? Non. A-t-il manqué de justice envers ses admi- nistrés? Non. A-t-il pris une part trop directe et trop vive aux lulles électorales? Non. II étail capable, il était zélé, il étail impar tial, mais il est calbolique: cela sufïit, cela dit tont, cela répond a lout. Avanl mème qu it cut été appelé au ministère pour enten dre son arret, sa place était promise, et, a Gand mème, quelques jours après le triom- phe electoral du 11 Juin, on félicilait le futur successeur du prince de Caraman-Chimay. Preuve évidente que M. de Caraman était condamné d'avance et que d'avance on étail résolu a lui imposer des conditions incompa- tibles avec ses convictions, avec son devoir, avec son honneur! Dans eet épisode donl la correspondance, publiée par le Journal de Bruxellesnous rappelle jusqu'anx moindres détails, le beau role apparlient incontestablement an prince de Caraman-Chimay. II prometau ministère un concours admi- nislratif loyal; mais il refuse de descendre a un role politique qui répugne a sa conscien ce, a sa foi religieuse, a ses convictions con servatrices. C'est fattitude d'un homme d'honneur. D'aulre part, quelle est la conduite de M. Rolin-Jaequemyns? Devant le prince de Caraman Chimay qui joue franc jeu, M. Ie ministre de fintérieur louvoie, il cherche a provoquer une démission et il recule de vant une destitution, il propose des délais sans motifs et des expedients sans dignité. Et quel est, en fin de compte, le motif avoué de facte de rigueur, délibéré dans les conseils de guerre de la gauche contre I'ex- gouverneur du Hainaul?.... La seule phrase dans laqueile M. Rolin- Jaequemyns se soit expliqué a eet égard est un chef-d'oeuvre de eafarderie doctrinaire: Le gouvernement, dit-il, ne croyait pas trouver chez M. le prince de Caraman, les garanties de fermeté et d'indépendance qu'il est en droit d'attendre de scs fonc- lionnaires politiques. Cette impertinence doublée d'un menson- gea élé verlement relevée par celui a qui elle élait adressée. Comme le dit trés-bien M. de Caraman- Chimay, ce qu'on redoute en lui, c'est tout au contraire qu'il soit trop ferme pour vou- loir ctre injuste et trop indépendant pour descendre a cetle basse servilité qui parait devenir, sous Ie régime libéral, la première des qualilés administratives. La conclusion pratique qui se dégage de cel incident, confirme d'ailleurs ce que nous savions des dispositions du cabinet. Nous avons en face de nous un ministère de combat. M. le prince de Caraman était trop juste, tiop impartial, trop modéré pour lui servir d'organe admmislratif, mème sous la sur veillance et sous le controle d'une deputa tion permanente exclusivement libérale. II faut a M. Rolin-Jaequemyns des préfels a poigne el dont le principal "souci soit de faire bonne guerre a leurs adminislrés catbo- liques. Telle est la politique de tolerance et de liberté, inaugurée par le gouverne ment de M. Frére. Rapprochez eet incident d'un grief fort exploilé naguére par la presse libérale contre un des prédécesseurs calholiques de M. Rolin- Jaequemyns, l'honorable baron Kervyn de Lettenhove. En 1870, a la veille des elections généra les du mois d'Aout, eet homme d'Elat adres- sa aux fonctionnaires dependant de son mi nistère une circulaire sollicitant leur con cours administrate, leur laissant la plus com pléte liberté d'opinions personnelles, mais réclamant sur le terrain officiel leur striate neutralité. Un commissaire d'arrondissetnent, M. Car ton, d'Ypres, refusa d'exécuter ces instruc tions; il prélendil exploiter contre le gouver nement caibolique, dont il était le subordon- né, sa qualité de représentant officiel de ce mème gouvernewenl. A cetle pretention. M. Ie ministre de fintérieur répondit comme il devait le faire: M. Carlon fut mis a la retraite. Aussitótdans la presse libérale, eclata un concert de doléances el de recriminations contre l'intolérance ullrarnontnine! La liberie de conscience était violée et les fonctionnai res liberaux étaient traités en vérilables pa- rias! Aujoord'hui... c'est bien différent! M. le prince de Caraman-Chimay prélen- dail n'ètre qu'un agent adininistratif; il sufïit qu'il ne veuille pas démentir ses croyances et ses convictions et devenir un agent politi que, pour encourir une sojentielle disgrace. On colore, il est vrai, cette intolerance du spécieux prétexte de la defense des droits de la royauté et de la nation contre les pretentions révolutionnaires de l'ultra- montanisme. Cetle pbraséologie ne trompera personne. La nation et la royauté seraient lombées bien bas s'il leur fallail congédier des servi- teurs comme M. le prince de Caraman-Chi may, pour coufier exclusivement leurs des- tinées aux creatures d'un ministère qui coinple parmi ses appuis le citoyen Janson. Si quelque chose pouvait afl'aiblir le senti ment national et le prestige de la royauté, ee seraient a coup sur des coups de paiti aussi scandaleusement injusles. II est méme fa- cbeux que le nom d'un souverain qui n'a jamais fait de distinction enlre les Beiges doive se trouver associé a de pareilies vio lences. C'est un des ineonvénients irialheu- rensemenl inevitables des fictions conslitu- tionnelles. Nous sommes persuades néan- moins que ce n'est pas sans regret que Leo pold II se sera résigné a subir ces exigences passionnées de l'esprit de parti el a se priver dans le Hamaut d'un représentant de l'auto- riié royale qui trouvera facilement un successeur, mais qui n'aura pas de remph- cant. La démission de M. le gouverneur du Ha-ï- naut fait prèvoir d'autres actes de rigueur, diclés par le même esprit d'étruite intoleran ce. Nous présumons que ceux qu'ils menacenl les accueilleront comme l'a fait M. le prince de Caraman Chimay, en gentilhomme sou- cieux de son honneur eten chrélien fidéle a sa foi. Quant au pays, il ne lardera pas a ouvrir les yeux en présence de ce syslème de haineux ostracisme qui rappelle les plus mauvas jours de notre histoire. II prendra sa légitime revanche contre le libéralisme et saura bien obtenir, au jour des nécessaires reparations, la démission peu spontauée, mais moins honorable encore, de f,1. Rolrn- Jaequemyns. Ou peut dés aujourd'hui lirer I horoscope du ministère libéral: il vit trop vite, et d'une vie trop violente, pour vivre longtemps.. PONDÉRATION DES PARTIS. Que Ie syslème électoral qui nous régit soit injuste et vicieux c'est ce qu'aucun homme raisonnable ne saurail contesler, et notre accusation s'adresse particuliéreinenl aux privileges exorbitants dont jouissent les grands centres de population. Un Luxem- bourgeois, intelligent et au courant de la politique, ne peut élire qu'un depute, tandis que le farocrate ignare de Bruxelles en élit qnatorze. Et cependant la Constitution pro- elame Ie principe de l'égaliié des Beiges devant la loi Si ce syslème inique élait aboli, nos ad- versaires auraient beau se remner en tous sens, organiser des fraudes électorales scan- daleuses, ils ne parvieridraient pas a s'impo- ser au pays, comme ils y son! parvenus aujourd'hui, grace a la complicilé de cer- tames cours d'appel. La preuve de nos assertions se trouve dans le résultat des elections provinciates vainement nos adversaires ont-ils essayé, par low le sorte de moyens ilbcites el dés- honnêtes d'obtenir la majorité dans ces conseils, ilsysont el reslenl en minorité. Cela est établi par la situation respective des partis dans les.neuf conseils provihciaux: Provinces. Conseillers Calholiques. Libéraux. Anvers 43 24 De cetle comparaison ressortent ces vérités: Que les calholiques ont la grande majorité dans six conseils provinciaux sur neuf Que, dans le pays, le nombre de conseil lers calholiques depasse de 01 celui des con seillers libéraux. La conclusion qui dècoule dè ces chiffres, est que les calholiques formeul évideminenl la grande majorité de la nation. Encore faut-il remarquer que les conseil lers piovuiciaux sont élus par desèlecteurs ne payaut que 20 fr. de coniribution, done par un nombre supérieur de beaucoup a celui qui élit les membres du Parlement. Nous n'insistons pas d'avanlage les chif fres qui précédent out une eloquence et une signification, que rien ne saurail détruire. CE QU'ON NOUS RESERVE. La Fiandre libérale continue de nous re veler avec une franchise élourdie ie hut véri table de la création d'un nouveau ministère de l'instruction publique. Nous prenons acte de ces aveux et nous espérons bien que l'opposilion parlementaire saura les uietlre a profit. L'mstituleur et l'école, dit la Fiandre voila désormais les grands agents de la 'fjolitit/ue libéralevoila la base sur la- quelle elle doil éddier son eeuvre si on vent que cel le ei soit indestructible. Nous voila bien lom, n'est-ue pas, de l'école neuire, accessible a tous, que le libé ralisme prönait naguére comme le lype pour- suivi par ses efforts? Le masque loinbe el l'école oiïicielle devient un instrument de propagande, une institution de combat. Mais ce n'est pas tout, dit la Fiandreen veine de métapliores mililaires, ce n'est pas tout que d'avoir une bonne position; dans la meilleure des positions possibles un général d'arinée se fera battre s'il n'a pas une armée assez nombreuse et un ma- tériel de guerre sufiisant. Or, d'après la Fiandre et en dépit des sommes ènormes absorbées cbaque année par l'enseignement ofliciel, le colonel Van Humbeeck, qui vient de passer général, manque d ecoles et d'argent. Que doit done faire le libéralisme en arri val) t au pouvoir? La Fiandre libérale va nous le dire. Contribuablesouvrez vos oreilles et tachez de défeudre vos poches: La première chose a faire est done de meitre notre armée et notre malériel de guerre en état de tenir la campagne. C'est urgent, c'est nécessaire, et la chose doit se faire..,, coüie que coüte. Voila le grand mot lac/ié! et voila tout le neeud de In question. Coüte que coüte, di- sons-nous. Or, on sail ce que content en général des dêpenses de guerre. Sur le ter- ram de ('instruction pour la guerre contre l'ignorance, elles ne seront pas moindres que sur le terrain militaire pour la défense du territoire national. Les deux cboses au reste ont la mème valeur, et il n'est que juste que Ion accorde a 1 uiiece que I on rougirait de refuser a l'autre. Eh bien! il ne faut pas que l'on se fasse des illusions! Si l'on vent marcher et ré- solüment marcher—-dans la voie que l'on a ouverte devant soi, et qui est, qu'on en soit bien convaincu, la seule voie de salut, il faut se préparer a dépenser des millions el des millions. II faut que le budget du nouveau ministère que I on vient de créer devienne le premier souci de nos gouvernants, comme élant le premier, le plus important, le plus conside rable des services publics du pays eritier. Le pays est assez riche pour supporter les sacrifices qu'il devra s'imposer pour faire face a cesdépenses nouvelles. Des millions et des millions! Ces gueux n y vont pas de rnain-morle! Et pourqtioi ces prodigalnés, pourqiioi ces charges ènormes imposées aux contribuables? La Fiandre parle aujourd hui de combaltre l'ignorance; mais hier elle était plus sincere et reconnais- sait que le véritable bul du libéralisme était de rend re impossible la concurrence de l'en seignement catholique et bbre en restau rant a grands frais le monopolc. Tel est le programme du parti qui se pro- clame seul constitution nel, seul partisan de la liberté! C'est le moment de verifier Ia juslesse de cette observation qui résumé toules nos con troverses sur notre droit public: Lës calholiques n'encensent pas la Constitu tion mais ils l'observent fidèlement; les gueux l'encensent a tour de bras, mais ils l'évident de toutes les garanties qu'elle accorde aux calholiques. CHRONIQUE MINISTÉRIELLE. Plusieurs journaux libéraux reproduisent d'après une revue pédagogique, intitulée XAvenir, Ie programme suivanl, dont l'exé- culion seraiI le debut du F.-. Vanhumbeeck au ministère de l'instruction publique id Z O aa Vj 65 to to O E-, to C) w CC cc> CO w as 3 -*1 =3 ~cs <i a* O rn z *T2 00 H oo m C/3 ■H 00 Pt H O CO M O G PI -T3 00 O 71 C* O n cn H ra C/3 no p~ 00 p* Pope- Poperinghe- Ypres, 5-15, 7-00, 9-28, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Poperinghe, 6-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-45, 9-50. ringhe-Hazebrouck, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouck-Poperinghe-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25. Ypres-Roulers, 7-50, 12-25, 6-30. Roulers-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50. Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9-55 Thourout.) Bruges - Routers, 8-05, 12-45,5-05, 6-42. Thourout - Gourtrai, 5-15 mat. Ypres-Gourtrai, 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25. Gourtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49. Ypres-Thourout, 7-00,12-06, 6-07, (le Samedi a 5-50 du matin jusqu'a Langemarok.) Thourout-Ypres, 9-00, 1-05, 7-45 (le Samedi a 6-20 du matin de Langemarek a Ypres). Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6-00, 12-00, 3-35. Armentières-Houplines-L'e Touquet- Warnêton- Gomines, 7-25,2-00, 4-45. Comines-Warnèton, 8-45 mat. 9-30 soir, (le Luudi 6-30.) Warnetou-Gomines, 5 30, 11-10 (le Lundi 6-50.) Comines-Belgique, Gomines-France, Quesnoy-sur-Deüle, Wambrechies, la Madelaino, Lille, 7,27, 8,59,'11,45, 6,43, 9,41. Lille, laMadelaine, Wambrechies, Quesnoy-sur-Deüle. Gomines-France, Gomines-Belgique, 6,13, 7,13, 10,35,4,37,8,15. Courtrai-Bruges, 8-05, 11-00, 12-35, 4-40 6-37, 9-00 soir. (Thourout.)— Bruges-Courtrai, 8-05, 12-45, 5-05, 6-42. Bruges-Blankenberglie-Heyst (Station) 7-22, 11-27, 2-50, 7-35. (Bassin) 7-28, 11-33, 2-56, 7-41. Heyst-Blankenberghe-Bru- ges, 5-45, 8-,40 1-25, 5-30. Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58,11-20, 4-41. 7-21. Deynze-ingelmunster, 12-00. Ingelmunster-Anseghem, 6-05, 12-55,6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42, 2-20, 7-45. Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15, 11-05, 3-40, 5-00. Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20. Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Tliourout, 7-35, 10-10, 12-20,6-15. Selzaete-Becloo, 9-05,1,25, 9-03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05. Gand-Terneuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30, 12-40, 8-25. Terneuzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30. Selzaete-Lokeren, 9.-04. 1,25, 9-03 (le Mercredi,,5-10 matin). Lokeren-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (le Mardi, 10-00). coaivi!isï*OKrr>j».Krc]3S. COURTRAI, BRUXELI.ES. Gourtrai dép. 6,37 10,53 Bruxelles arr. 8,50 1,35 12,33 3,42 6,35. 2,25 6,10 8,54. COURTRAI, TOURNAI, LILLE. Gourtrai dép. 6,37 9-37 10,56 2,54 5,34 8,47. Tournai arr. 7,28 10,1,5 11,47 3,48 6,39 9,11. Lille 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04. COURTRAI, GAND. Courtrai dép. 6-42 9,49 12,31, 3,44 Gand arr. 8,01 11,08 1,51, 5,04 BRUGES, GAND, BRUXELLES. 6,40 8,00 9-32. 10,20. BRUXELLES, COURTRAI. Bruxelles dép. 5,22 8,28 12,21 5,35 6,47. Courtrai arr. 8,00 10,46 2,44 7,56 8,44. LILLE, TOURNAI, COURTRAI. Lille dép. 5,tO 8,12 11,05 2,21 4,10 8,10 Tournai 5,42 8,50 11,32 2,40 5,26 8,50 Gourtrai arr. 6,42 9,49 12,31 3,44 6,40 9,32 GAND, COURTRAI. Gand dép. 5,15 8,45 9.34 1,28 4,20 7,21. Gourtrai arr. 6,37 9,37 10,50 2,54 5,34 8,47. BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43 Bruxelles dép.'5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20. Gand a. 7,34 8,19 10.54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand arr. 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,19 10,26. Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00'7,15 9,31 10,42. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38 Brabant 27 54 Fiandre occidentale 60 11 Flandre orientate 72 15 Hainaut 8 78 Liége 12 62 Lirnbourg 41 0 Luxembourg 29 14 Namur 42 15 Total 334 273

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 1