1 aS M p.Gt A Nr 13eannée. N° 1,320. Samedi 24 Aoüt 1878. k ïts e iv n n r b<; ^vXw/«! 7 v y. i >ju |,p Journal parait Ie Mercredi ét !e Samedi. Les insertions content 1b centimes la ligne.Les réclames et aononees judiciaires se paieol 3» centuries la figrie. On trade a, forfait pour les insertions par année. Un numéro du journal, pris au Bureau. 10 centime*. Les nu filé ros supplémentaires commandos pour articles. Réclames ou Annonces, content 10 fr. les 100 exemplaires. Poperinghe-Ypres, 5-15, 7-00,9-28, 11-00, 2-15, 5-05, 9-20. Ypres-Poperinghe, 6-30, 9-07, 12-07, 3-57, 6-50, 8-45, 9-50. Pope- ringhe-Hazebrouck, 6-53, 12-25, 7-10. Hazebrouck-Poperinglie-Ypres, 8-25, 4-00, 8-25. Ypres-Roulers, 7-50, 12-25, 6-30. Roulers-Ypres, 9-10, 1-50, 7-50. Roulers-Bruges, 8-45, 11-34, 1-15, 5-16, 7-20 (9-55 Thourout.) Bruges - Routers, 8-05, 12-45, 5-05, 6-42. Thouroüt - Gourtrai, 5-15 mat. Ypres-Courtrai, 5-34, 9-46, 11-20, 2-35, 5-25. Gourtrai-Ypres, 8-08, 11-05, 2-56, 5-40, 8-49. Ypres-Thourout, 7-00, 12-06, 6-07, (le Samedi a.5-50 du matin jusqu'a Langemarok.) Thourout-Ypres, 9-00, 1-05, 7-45 (le Samedi a 6-20 du matin de Langemarek a Ypres). Comines-Warnêton-Le Touquet-Houplines-Armentières, 6-00, 12-00, 3-35. ArmentièreS-Houplines-Lo Touquet- Warnêton- Comines, 7-25,2-00, 4-45. Gomines-Warnèton, 8-45 mat. 9-30 soir, (le Lundi 6-30.) Warnêton-Cominos, 5 30, 11-10 (le T.undi 6-50.) ges, 5-45, 8-,40 1-25, 5-30, Ingelmunster-Deynze-Gand, 5-00,9-41,2-15. Ingelmunster-Deynze, 6-10,7-15. Gand-Deynze-Ingelmunster, 6-58, 11-20, 4-41. 7-21. Deynze-Ingelmunster, 12-0,0. Ingelmunster-Anseghem, 6-05, 12-55, 6-13. Anseghem-Ingelmunster, 7-42, 2-20, 7-45. Lichtervelde-Dixmude-Furnes et Dunkerque, 7-10, 9-08, 1-35, 7-50. Dunkerque-Furnes-Dixmude et Lichtervelde, 6-15, 11-05, 3-40, 5-00. Dixmude-Nieuport, 9-50, 2-20, 8-35. Nieuport-Dixmude, 7-15, 11-55, 4-20. Thourout-Ostende, 4-50, 9-15, 1-50, 8-05. Ostende-Thourout, 7-35, 10-10, 12-20, 6-15. Selzaete-Eecloo, 9-05,1,25, 9-03. Eecloo-Selzaete, 5-35, 10-20, 5-05. Gand-Teriieuzen (station), 8-17, 12-25, 8-05. (Porte d'Anvers) 8-30*12-40, 8-25. Terne'uzen-Gand, 6-00, 10-30, 5-30. Selzaete-Lokeren, 9-04. 1,25, 9-03 (le Mercredi, 5-10 matiii); Lokeran-Selzaete, 6-00, 10-25, 5-25 (leMardi, 10-00). CORHJDSPONOAWCBS. COÜRTRAI, BRUXELLES. Gourtrai clép. 6,37 10,53 12,33 3,12 6,35. Bruxelles arr. 8,50 1,35 2,25 6,10 8,54. BRUXELLES, COÜRTRAI. Bruxelles dép. Gourtrai arr. 5,22 8,28 8,00 10,46 12,21 2,44 5,35 6,47. 7,56 8,44. Gourtrai dép. Tournai arr. Lille COÜRTRAI, TOURNAI, LILLE. 6,37 9-37 10,56 2,54 5.34 8,47. 7,28 10,15 11,47 3,48 6,39 9,41. 7,42 10-42 12,08 4,00 6,37 10,04. LILLE, TOURNAI, COÜRTRAI. Lille dép. Tournai Gourtrai arr. 5,10 5,42 6,42 8,12 .8,50 9,49 11,05 •11,32 •12,31 2,21 2,4.0 3,44 4,10 8,10 5;26 8,50 6,40 9,32 COÜRTRAI, GAND. GAND, COÜRTRAI. Courtrai dép. Gand arr. 6-42 8,01 9,49 11,08. 12,31, 1,51, 3,44 5,04 6,40 8,00 9-32. 10,20. Gand dép. Gourtrai arr. 5,15 6,37 8,45 9,37 9.34 10,50 1,28 2,54 4,20 5,34 7,21. 8,47. BRUGES, GAND, BRUXELLES. BRUXELLES, GAND, BRUGES. Bruges d. 6,49 7,04 9,39 12,34 2,52 6,43*— Bruxelles dép.5,22 7,20 7,25 9,00 11,06 1,35 3,02 5,55 5,01 8,10 8,20. Gand a. 7,34 8,19 10,54 1,49 4,07 7,58 9,33. Gand arr. 5,55 8,29 9,31 10,22 1,17 3,59 4,11 7.17 7,02 9,19 10,26. Bruxelles 8,50 10,35 12,39 4,00 7,15 9,31 10,42. Bruges 7,15 9,23 10,51 11,20 2,38 5,01 8,38 GOUVERNEMENT L1BÈRAL. Le régne des gueux s'inangure bien. On a eu pendant buit ans tin ministère de conciliation. II a laissé en place tons les fonc- tionnaires libérau.v, il n'a pas mème démis ceux qui lui faisaient la guerre. A ce ministère parfois trop conciTiateur a succédé un minis tère de hauie, d'oppression et de combat. Sa première oeuvre est d'imposer l'apos- tasie aux consciences. Ocoupez-vous un em- ploi public, ou vous oidonne d'abjurer vos principes; on exige que vous reniiez vos convictions et que vous l'assiez une propa- gatide effrénée en faveur du parli liberal- socialiste. Que si vous refusez, on vous relève bruta- lement de vos fonclions. t Le ministère des gueux a brisé M. le prince de Caraman; il vient d'obtenir une signature royale qui renvoie M. le gouverneur Ruzelte. C'ètaient des hommes d'un talent hors ligne, d'une loyautè éprouvéeles popula tions les vénéraienton n'avait conlre eux aucuu grief. Qu'iinporte lis gëiiënt, et puis il y a des faveurs a donner aux amis. Le ministère catholique avail respecté la position des de Luesemans, des Pycke, etc. Le ministère de combat répond a coup de destitutions. b'ostracisme est lellement violent, lelie- ment odieux, que la Chronique prolesle. L'indignatiou générale est grande on se révolte conlre. tant d'iniquilé quand on se sent un grain de droiture dans Tame. La Flandre, mise par M. Rolin sous la sur veillance de la police représenlée par M. le procureur du roi Heyvaert, nomnié gou verneur, la Flandre s'agit sous les souttlets ininistériels. Le ministère ne vivra pas longtemps. II tombera honteusement sous la réproba- tiou publique. Le ministère catholique avail fait une loi, décrélarit une large extension des droits électoraux. Le ministère des gueux se laisse imposer par la loge un projet de loi, restreignant le droit de suffrage. Par un coup de force, digue des plus mauvais despotes, il abal, comme don de joyeuse entree, 20,000 électeurs, dont l'é- norrne majorité est catholique. Eu revanche, les fraudes seronl reridues plus faciles; plusieurs garanties de controle des iistes vont disparaitre. Le ministère, parvenu par la fraude, sent qu'il ne 'peut se mainienir légalement. Et ce n'est la que le commencement Oü done esl-il ce temps légendaire ou notre Roi disait aux acclamations du peuple que jamais il ne ferait de distinction entre les Beiges et qu'un pays est perdu quand un parit peut s'y assurer pour toujours la su- prématie LA PROSCRIPTION EST CÓNSOMMÉE. [Sarlicle suivant auruit du paraitre en notre numéro de Mercredi dernier. Nous crayons qu'un te lira encore uvea inlérèl a cause des réflexions pleirtes d'uclualité qu'il renferme. Une majorité de cinj voix (64 conlre 69) a décrété Mercredi que vii.gl mille citoyeus beiges seraient prives du droit electoral, vingt mille qui ne puurront plus faire con- naitre ni leurs vceux, ni leurs besoins, ui dé- fendre leurs intéréts. Et celte proscription a été édictée sans pudeur, sans vergogne, grace a la scanda- leuse palinodie des radicaux, qui naguère vou'aieul reviser a Constitution afin d'aug- menler le noinbre des électeurs. Ces prélen- dus amis du peuple out reu ié honteusement leurs théortes, leurs discours, leurs votes; ils se sonl trainés a la suite des serviles du pou- voir, des cireurs de holtes des ministres pour opprimer les catlioliques. Voila bien ces fiers a-bras, ces tribuns déclamateurs, ces pouifendeurs d'abus! lis crient, ils vociférent, ils versent des larmes sur le sort des déshèrilés politiques aussi longtemps qu'ils sont dans fopposition; mais a peine ont-ils pu s'approeher du pouvoir, qu'ils jettent leur bagage dejadis par dessus les moulins et vont se vautrerdans le hour bier du lache reniement et du plat servi- lismc. Pareille platitude navre le cceur, el on se dentande ce que, dans l'iniquité qui vient d'ètre perpélrée, il y a de plus affligeanl: ou la brutahté de Taction anti-nationale, ou la boute de ('apostasie politique qui Ta perpé lrée. L'action indigne, la palinodie dégoüte. Et ne nous le dissimulons pas; un coup mortel vient d'ètre porlé a nos institutions nalionales: la base sur laquelle elles reposent, le droit electoral, est sapée, ei dés lors il faut si peu pour que tout l'edifice s ecroule. En effel, que doivent se dire les vingt mille citoyens retranehès du corps électoral? La loi qui leur conferait le droit de vole, date de plus d'un demi-siècle; ils out joui de ce droit sous les gouvernemcnls, sous les ministères qui se sonl succédé, et voici que ie parli des tncheurs et des émeutiers n'est pas de deux mois au pouvoir que, sans exa men, sans deliberation, dignes de ce nom, il frappe sans vouluir écouter. Nous avons dit le vole sur l'ensemble du projet: b voix de majorité out décidé qu'il fallail rayer 20,000 bons citoyens des Iistes électorales et conserver tous les électeurs frauduleux d'Anvers et d'allleurs. Parlout on signe des pétitions au Sénal et au Roi pour les prier de réjeler le projet anti national que la Chambre a adoplé. Plus de mille formules out été réclatnées dans la journee de bier des divers points du pays au secrétariat de la federation des cercles calho- liques. LA PROPAGANDE. Sous ce litre, nous lisons dans une feuilie macohnique de naïfs ou plulöt de cyijiques avis que celte feuiHe donne a M. Rolin-Jae- quemyns, ministréde i'iutérieur. II s'agit de la propagaude liberale a faire dans les campa gnes avec l'argent des contribuables ca- tholiques nalurellement. Ciions: Pour ce qui concerne la propagande des idéés Itbérulessunuut les liberaux solit aujourd hui d accord sur ce point l'ècole primaire qui duit nous venir en aide; el une fats debarrassé de tuloidc 1842 ,1'tnstiluleur devient noire auxiliqire le plus préeteux. Mais ceia ne suffit point. L'influenee salu- laire d'un enseigneineut primaire, véniuble- ment laïque, ne pourra se faire seiilir que dans un certain nombre d'années; et, en at tendant, il s'agit de ne pas negliger les moyens de propagande qui, dés aujourd'hui, peuvent donner un resultal iinmedial. Partni ces moyens, il eu est un trés effica- ce, du moms beaucoup plus ellicace (pi'il n en a I air, el dont, piecisement pour cela, nos adversaires n'avaient pas lardé a nous priver, presque au lendemain de leur entrée au pouvoir, en 1870. Nous voulons pa riet de ces no ui lire uses soeiélés dramatiques qui, il y a quelques an- nees, existaienl parlout dans nos Flandres, grace aux encouragements mslilués par les ministres Rogier et Vaudenpeerebooin, en iaveur du thédire nationalet que les cléri- caux se sonl batés de supprimer presque au lendemain de leur arrivee au nouvoir, eu 1870. Toulcs ces sociétés, mème celles qui se mélaient le moms de politiqueéluient au- tant de foyers de propagande libéraled'au - tant plus mdispensables que les fèles scéni- ques, organisees par ccs societes, élaienl a peu prés lout ce qui pouvait faire pènétrer un rayon de lunnere dans la nuil profonde que Tobscurantisnie a interéi a faire planer sur nos campagnes, etc. La feuille libérale assure ensuite que MM. Kervyn deLettenhove et Delcour out coupé les vivres a ces foyers de propagande libérale en supprimant les primes ou a peu prés. Ces prunes nalurellement étaient prélevées sur la caisse publique. En les supprimant MM. Kervyn et Delcour n'auraient done fail que mettre fin a un abus, presque a un dè- tournement, comniis au prejudice du trésor el des contribuables. Malheureusementles subsides naguère accordés sur la proposition de M. Delcour, ylors niinistre de l'intérieur, aux sociétés de Flumands de theatres de Bruxelles, a leur 1 hédtre nationalfoyers de propagande libérales el de polisonnerie's traduiies du francais en un llamand de gueux, ces subsi des, disons-nous, prouvent que le gouver nement conservaieur n'y regardait pas de si prés. Mainteuant la lumière est pleinemenl laite sur ces sociétés dramatiques qui ne pouvaienl sesoutenira la campagne qu'avec I aigenl des contribuables. II est constate par la leuille gueuse que la plupart moururent d inanition par suite de la suppression de ces subsides puisés dans la poche des contri buables. Eh bien, c'esl cette propagande que la feuille gueuse vóudrait voir recommencer au profil des idéés hbérales, au moyen d'encou ragements se iraduisant en argent lire de la caisse publique! L'école primaire laïque, c'est a-ibre anti- catholique, le ministère dé Tiiistriicii8n libé rale; payés par Targhiit public, ne suffisent pas a ces gueux dont l'idéal, on le rappèlait hier: est: Plus de Roi. plus de Pope! il leur faut encore créèr, toujours au moyen de l'ar gent public, un liuiliéme ministère: le mi nistère du theatre. II y a m ail la, dit la feuille en question, quelque chose d faire. Nos moyens de pro pagande ne sont pas lellement nombreux, dans les communes rurales pour que nous en puissions nègliger un d'une eflioaciie aussi indiscutable; et ce serail rendre au libéralis me un veritable service, que d'en revernr simplernent au systéuie inauguré par M. Rogier el compléte par M. Vandenpeerebooifi; Nous nous permettrons d'appeler sur ce point Taitention de M. Rblni-Jaequemyns. Eu qualilé de Gantois el d'ancieii inémbre du comité central du Willemsfonds, il doit sa- voir aussi bien que nous quelles out etè les causes du déperissemenl de nos soeiélés dramatiques llairiaudes et quels seraiétil les moyens d'y remedier. Ce qu'on veul faire, c'est l'argent des contribuables, comme certains chevaliers d'mdustrie font le mouclioir ou le porte- monnaie. Est- ce pour rendre des services aa libéra lisme que nous payons les impots, contribu tions, taxes et patenles (Coun ter de Bruxelles.) CA ET LA. M. Cupérus, membre gueux et protestant du Conseil communal,a réeeminent demandé que lés rëligieuses soient chassées des liöpi- taux d'Anvers. Ce protestant-la doil êlre un fanatiqne fi bre pensen r Les pativrus malades ne béniront pas la rnéii.öire d'un pared bienfaileur Triomphante réponse aux liargneux de la libre-|iensée. Berrie la protestante vient d'appeler des religieuses catlioliques pour desservir son höpital. De leur cóté les Israelites font conslruire un bópital a Paris; il portera le nom d'höpt- lal Rotschild. Les jtufs onl demandé eux aus si des religieuses pour soigner leurs malades. II n'y a que des gueux pour oulnger la charité. Voici une réponse dure et raide aux catlio liques qui prècbent, quand iIs sonl majorité, la conciliation a oulrance. Jamais ministère n'a été moins agressif que le ministère Malou; il a mèine, en tombant, recueilli des éloges libéraux Eb bien, le libéralisme gueux lui en est fort rèOönnaissa'nt II donne au gouverne ment des conseils, qui prouvent qu'il est de barnes que rien ne peul désariner. Le parli liberal, dit la Flandre libérale a appris a ses dépens qu'il ne sert a rien de vouloir ruser avec le monslre, ni l'at- tendrir par des paroles dc douceur; il faut marcher droit a lui et le trapper d'une main ferme. Et surtout, il faut le frapper vile. Ces semaines, ces mois, qui s'écoulent apiés la victoire, sont precieux. Ce sonl des moments qui ne se relrouvent plus, ou tout est facile, ou toule.résistance est vaincue, oü aucune reaction n'est d crain- v dre. A mesure que le temps s'écoule, l'en- thousiasmese rel'roidit, l'union qui avail donné la victoire devient moins étroite, Tennemi d'abord anéanti reprend courage, I 'S intéréts froissés se coafisent; l'heure des diffieultés approche. Eb bien cette heure, il ne faut pas Tat- lend re. II faut, sans impatience, sans pré- cipitation, ma is aussi sans délai, mettre la main a l'ceuvre el la cognée a l'arbre. Vous voulez abaltre la faction ultramontai- ne. Travaillez y done sans relache. Les beures perdues ne se relrouvent jamais. Sont-ils fous? le ministère liberal va priver de leurs droits électoraux des mill ie rs d'élecleurs. Or le libéralisme a toujours pröné ('exten sion du droit électoral. D'aprés ses apólres les plus autorisés, le eens n'est pas la seule base a considérer; la capacüé doit donner égalemenl le droit. Qu'un honimëiié posséde pas un sou vaillant, mais qu'il ait unecertai- ne instruction qu'il sache lire el ècrire il est capable el doit acquénr le droit électo ral. Chose élrange! Les miiliers d'élecleurs qui vont êlre rayés des Iistes électorales, sonl des prétres, des fonctionnaires, des inslitu- leurs. L'instructidn ne leur manque pas; on ne peut leur dénier d etre des capacilés. Eb bien! Ce sont ces électeurs inslruits que les libéraux, partisans des eapacités, vont priver de leurs droits. C'esl injusle, illogique, rétrograde. Qu'iinportele parli de l'émeute et de la fraude ne peut vivre que par des coups de faction Les gueux de Marseille aux applaudis- sements de leurs sosies beiges s'élaient proposé d'abattre la statue de Mgr de Belzun- ce. Le ministère francais a defendu la statue. Or voici I opinion de Marat sur Mgr de Relzunce: parmi les grands hommes aux- quels la l'rance a donne le.jour et qui out bien mérité de leur pays, il en est plu- sieurs qui honoraient Tliutname nature. Tel était Belzunce, ce digne évèque de Marseille qui, tout le temps que la peste ravagea la ville, soigna de ses mains les malades que les niédecins avaienl aban- donnés. Un juge de paix partisan de la morale laïque el indépendarite, est en ce moment sous les verroux en France. Ce charmant libre-penseur s'amusait depuis 17 ans a con- irefaire les signatures de ses voisins et de ses amis. A ce jeu-'a il a gagné 70,000 fr. La Répubjique décidément n'est pas un préservatif contre la demoralisation. A l'heure même oü l'Angleterre protestan-

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 1