HOFSTEDEN,
M E U
arYhTr deyTpfyer,
Agent de Change, Fonds publics,
EN ZAAILANDEN
BINNEN YPRE.
MENAGIË-GOEDEREN,
9 H8LKK0EIKH, (5 JAAHLIXGFX, 4 KALVERS
HUIS- EH HER3ERGGERIEF,
EEN HUIS EN ERF,
ff!. LOUIS DES1MREÏS,
mm
A V I s
Caisse des Propriétaires.
Agent
a Ypres
M. A. Banquier,
rue tie PEteile, N" 4.
BULLETIN POLITIQUE.
LA DÉMISSIOiN DU MARÉCIIAL.
ORIENT.
On écril de Constantinople, le 24 Aoüt, au
Journal des Débals
0) Nop cfoyons devoir sujtprjmer les détails
troji révoitants.
langs
van Ucninghelst naar
groot 4 II. 56 A. 20 G.
Schoone patrimonieele
WEIDEN
te veiTihojteii
Westroosebeke en Passcii end vele.
1° Eene HOFSTEDE, groot 23 II. 38
A. 58 C„ gelegen te Westroosebeke
en Passcliendaele, weinig zuid van
den steenweg van Ypre naar Brugge,
langs de Foncieregoedstraat.
Gebruikt door Sr Victor Pauwelyn,
aan 2,400 francs bij de jare, boven de
lasten.
Staat maar op 75,000 francs.
2° Eene HOFSTEDE, groot 40 II. 61
A. 27 C., gelegen tefteninghelst, langs
den steenweg naar Poperingbe, behal-
vens eene partie op deze laatste ge
meente.
Gebruikt door Sr Ferdinand Decea-
ninck, aan 1000 francs bij de jare,
boven de lasten.
Ingesteld in par tien 42,900 francs.
En in masse 43,000 francs,
Nog Reninghelst.
3° Eenen blok ZAAILAND,
den steenweg
Poperinghe,
kadaster sectie E, nummers 702 tot
en met 709.
Gebruikt door S' HenriVandelanote
en andere, aan 567 francs 50 cent" bij
de jare, boven de lasten.
Verdeeld in 14 loten, waarvan 7
ingesteld zyn.
En de masse staat maar op 16,550
francs.
Westoutbe.
4" Eene schoone en goede WEIDE,
genaamd de Verbrande Weide, gele
gen te Westoutre. langs de Vleminck-
bofstraat, groot 2 II. 34 A. 80 G. ka
daster sectie A, nummer 447.
Gebruikt door vrouw weduwe Van-
dromme - Leynaerlaan 300 francs
'sjaars, boven de lasten.
Maar ingesteld 7,000 francs.
5° De hoeveelheid van 87 A. 60 G.
ZAAILAND, te Westoutre, langs de
straat van Bocschepe naar Vlamer-
tinghe, kadaster sectie A, nummers
602, 603, 604 en 605.
Gebruikt door Sr Philippus Baret,
aan 70 francs bij de jare, boven de
lasten.
Maar ingesteld 2,500 francs.
Ylamertinghe.
En 6° Eene goede WEIDE, te Vla-
mertinghe, bij d'herberg liet Exercicie
plein, langs den steenweg van Ypre
naar Dickebusch, groot 66 aren, ka
daster sectie D, nummer 272.
Gebruikt door Sr Louis Doize, aan
130 francs 'sjaars, boven de lasten.
Maar ingesteld 4,025 francs.
Den OVERSLAG, ZATERDAG 7" SEP
TEMBER 1878, om 1 uur namiddag,
Ier Estaminet de Kleine Goncierge-
iïie op de Groole Markt, binnen
Ypre, ingevolge de voorwaarden
berustende ten kantore van den
Notaris Yaadcrsaiuus'sch, te Ypre
residerende.
Openbare Ver hooping
KUIP EU KEERiïALLAAfifl,
HET PLUIMGEDIERTE,
SO.OOO jsg.«s)?>eiJerssc!i en veel
SI rooi.
Op gewoone voorwaarden en lijd
van betaling mits voldoende borg
stellende ten genoegen van den Nota
ris CAPELLE, voornoemd.
BY UITSCHEIDIN
MERKWEERDIGE KOOPDAG
a A Ei Jfi A
VRUCHTEN TE VELDE,
Klaverhooi en 6^000Homelpersen,
te SBorsstBiKiae-l'Eaets,
DYNSDAG 17 SEPTEMBER 1878,
om 8 ure 's morgens, ter hofstede
gebruikt bv den lieer Alois Desegher-
Struyve,
A. Al de MEUBILAIRE EN MENAGIE-
GOEDEREN.
B. VRUCHTEN TE VELDE.
2 hectaren 50 aren Aerdappels.
Voorts 20 vummen Klaverhooi en
6,000 Hommelpersen, alle verdeeld
in koopen t'elks gerief.
C. BEEST]ALEN.
18 zeer schoone Melkkocijen, 4
Schotvecrzen, 12 achttienmaender-
Veerzcn, 12 Drinkcling-Kalvers en
2 jonge Zwyns; voorts 2 Pauwen, 80
Hennen, 30 Haenden en 30 Duiven.
Deze venditie zal geschieden op
gewoone voorwaerden en tyd van
betaling voor de koopen boven de
10 franks mits stellende solvabele en
welbekende medekoopers, betaelbacr
ten kantoere van den NOTABIS
ELLEBOUDT, le Langemarck verbly-
vende. Elk zegge liet voorts.
en
VERKOOP! NG
L" ril
LANÜSALM
ss ie k 'r a a Bi i
te Zonnebeke.
Studie van den Notaris MA HIE U
MAENDAG 16" SEPTEMBER 1878,
3 uren namiddag, in bet Hotel des
Brasseurs, Yleescbhouwersstraet, te
Ypre, van
Sla tl Ypre.
TE YPRE,
zuidzydc der Botcrstraet, N" 115.
Thans ledig.
KAN TO O Pt
van den ÜVotari» 6'A S"*-: LU Si 31.
Op MAANDAG 23 SEPTEMBER
1878, en volgende dag noodig zijnde,
telkens om 1 ure namiddag, le Wa-
tou, ter schaaphofstede de Cortewij-
le. gebruikt en bewoond door Jouf-
vrouw de weduwe van d'lieer Louis
Most,aeiit
De Notaris D'HUVEITERE, te Zon
nebeke, zal op DONDERDAG 19 SEP
TEMBER 1878, om 9 ure voormiddag,
ten verzoeke der weduwe J. Santy,
herbergierster in het Hof van Commerce
te Zonnebeke, openbaarlijk verkoo-
pen
De koopen beneden de 5 franks
moeten komptant betaald worden;
degene daarboven binnen de 6 maan
den.
SJiastia-s 3-S Scpteintiei' 2^3^,
9 uren 's morgens, ter llospitael hof
stede, te Boesinghe, gebruik Henri
Deroo, zal den Notaris MAHiEU, te
Ypre, openbaerlyk verkoopen al het
geen zich aldaer bevindt, bestaende
namentlyk in
MeubelenBeddingen Kuip
Kern en Schuergeriet, 3 Wagens,
4,800 Hommelpersen, 18 Melk
kocijen, 12 jonge Koeijen, 7 Kal
vers, 13 Zwyns, 3 hectaren Haver
en 3 hectaren Aerdappeion.
S3, s-ESi; «Se JLllfie, 83,
Ouverture lixce au 2 Septembre 187S.
A VfiS.
37, rue aio Beurre, d Ypres,
Un banquet sera offert a M. le chevalier
Ruzette. gouverneur relevé delaFlandre
occidentale, dans la grande salie des Halles,
Bruges, le Dimanche 22 Septembre, une
heure et demie.
Le prix de la souscription est de 5 francs.
Une liste de souscription est déposée au
bureau du Journal.
La Caisse des Propriétaires émet des obligations
au* conditions suivatites
Obligations a 5 an<
id10»
id. a primes
équivalanl a 5 a vet: ia prime de
Pour obtenir les litres on
intérêt 4 ti2 °i
4 S|4
4 l|2
emboursement.
avoir des renseigne-
ments sadresser a M. VUNCK--CLË1LLN lseul
agent de la Société a'Ypres.
Les obligation; de la Caisse des Propriétaires
ont un double gage les liypolhèques qui garan-
tissenl les préts et le capital -ie la Société.
A propos de ces bruits de la demission du Ma-
récltal, ['Estafette signale un incident curieux <|ui
s'esl passé au conseil general de la Sarthe. Dans
l'une des derniêres séances de ce conseii général.
on disentail le tracé de la ligne de Manners a Hau-
terive. M. Haentjens, bonaparliste, exprima le
dottle qu'il pt'tl étiedonné promptement satisfac
tion an* yceux du conseil général, et cela, dit-ïl
textuelb ment, a cause d'un événement considé-
rable, dunt on parte beau coup en ce moment, el
qui aurait certainemcnl iapprobation unanitue
du pays la retraite du cliel du pouvoir exécu-
tif, M.l: maréthal de Mac Malion, retraite qui
parait sur le point de s'accomplir. Un silence
général, observe I'Estafette, accueillit cette asser
tion Personne, dit \'(Jnion de la Sarthe, na
protesté, pas mêtne le préudent. Cependant l'in-
ridenl avail fait sensation, puisque M. Uubillard,
lq secrétaire du conseil général, crut devoir prier
AI. Haentjens de vouloirbien transcrire desa main
ce qu'il venait de dire, dans la craiute qu'en l'in-
sérant au procés verbal, il n'en dénalural lesens.
Ajoutons que ces nouvelle; de démission, jus-
qti'ici du mollis, ne sont que des jeux de parlis.
Le Monileur ttniversd. qui était l'organe du
ministère des affaires étrangères sous le cabinet
du 16 Mai. croit pouvoir en effel assurer que ces
bruits, sur lesquels on discule depuis quiuze jours,
ne reposent sur aucun fondement.
La Defense atlribue a ladisettedes nouvelles
Jes polémiques.forcenées auxquelles ces bruits
ont donné lieu, ce qui lui fournit l'occasion de
dire, en parlant du tnaréchal, que désorniais
e'est la resignation jusqu'au bout, et que l ieu
ne laisse entrevoir qu'il n'abdiquera plus que
ii'a abdiqué Louis XVI.
L'Abexdpost de Vienne, en constatant que la
situation sur le theatre de la guerre n a pas clian-
gé depuis quelques jours, reruarque dans une
grande guerre, eutre armées régulières, que
toules les opéralions tendent a nne issue rapide,
.decisive. II n'en est pas de mèine dans nne
guerre de montagnes coinme en Bosnië. Les géné-
raux out beau chereber un engagement décisif,
l'ennemi leur échappe toujours. l.es insurgés
m'oseront plus accepter une bataille rangée. dit la
feuille officieuse. ils cher^heront leursaluten nons
Itaceelant sur nos flancs et nos derrières, et en
inijuiétant nos communications. Depuis la prise de
Senïievo, nos généraux poussenl des reconnais
sances dans toules les directions afin de pacifier au
moins Je pays compris entre Itanjaluka, Serajevo
et Travnfb. A l'arrivée des renforts. ces operations
se feront sar une plus grande échelle.
Je vous disais dans ma dernière lettreque
l'on commencait A se battre dans la Roumélie
oriëntale: Bulgares et Turcs rapatriés s'y égor-
gent, ou plutót ces derniers y sont égorgés. Un
consul de Philippopoli est venu iel pour se met-
tre en relations directes avec son ambassade et
lui déclarer tont ce qu'il sait, tont ce qu'il a vu.
Dans la gare du ciiemin de fer même, sous ses
yeux, se sont commis de ces excès si goütés des
cosaques: du wagon, il a vu massacrer des gens
le long de la voie. Je veux en flnir avec le
Rhodope, lui disait un général russe, fun des
plus brillants, le même qui avouait a l'un des
imembres de la commission du Rhodope que
tout ce qui est musuiman est bon a tuer. 11 y
avait cependant un autre moyen de l'aire
régner l'ordre dans cette region, lui dit-on,
Lequel? Ce serait de vous retirer des Bal-
kans et de laisser l'aire l'Europe. Nous reti-
rer d'ici! s'écria le général, il faudra que J'Eu
rope nous en eliasse. A la bonne heure, voilé
tune franchise soldatesque qui a son prix. A voir
jouer ainsi cartes sur table, on sait au moins et
enfin a quoi s'en tenir.
Cependant nous' voila biefi loin des grands
principes humanitaireS du début. C'est ce que
démontrent avec trop d'éloquence les procès-
verbaux de la commission du Rhodope, a moins
qu'elle ne se soit bien étrangement trompée, ce
que, du reste, dóclarent le commissaire russe et
;soncollögue d'Allemagne. Ce dernier s'est refusé
A entendre la lecture du rapport ródigé par le
.secrétaire. II aurait pu l'écouter, le diseuter, le
icombattre; non, il le repousse a priori sans le
•connaitre, bien qu'il ait signé tons les procès-
verbaux qui ont servi a sa rédaction. C'était bien
Sa peine de se eomplaire a écarter toutes les ex
pressions capables de froisser Lamour-propre
national du commissaire russe
La commission arriva a Xantbi ie 25 Juillet
et se rail aussitot a l'oeuvrc, F.lle avait arrêté a
l'avance son programme, se conformant aux
instructions recuesécouter les autoritésse
renseigner, avec son aide, sur le nombre des
réfugiés dans cliaque localité, sur leur état sani
taire, sur leurs ressources; se mettre en rapport
avec eux, apprendre le motif de leur fuite et les
causes qui les empêchent de rentrer dans leurs
foyers.
II fut convenu que, ne pouvant interroger les
réfugiés au hasard, ceux-ci choisiraient des délé-
gués pour chaque village; que ces délégués se
réuniraient par groupes appartenant au même
casa et désigneraient celui d'entre eux qui serait
chargé de prendre la parole, les commissaires
se reservaat toutefois le droit d'interroger qui
bon leur semblerait. Dés le début, M. Basili, le
délégué russe, déelara que la commission per-
drait son temps en prêtant l'oreille aux accusa
tions portées contre l'armée russe, accusations
suivant lui, mensongères et calomnieuses. Ce-
pendant le mandat des commissaires était for-
mel: rechercher les causes de l'insurrection et
les motifs de sa prolongation. On ne put done
accéderau désir deM. Basili et l'on passa outre.
La commission visita successivement les ter-
ritoires de Xantbi, de Ghumeldjina, de Kirkova,
de Mustanly, de Kerjally, de Grabova, de Kass-
keuï et de Ostokeuï; elle y trouva environ 150,000
émigrés, et encore, dans ce nombre, ne ligurent
que ceux qui sont secourus: 7,000 dans le casa de
Xanthi, 62,000 dans celui de Ghumeldjina, 10,000
a Kerjally, autant A Mustanly; le reste dans les
montagnes du Rhodope, entre Demotica et Ne-
vrecope, et vivant la sous la protection de ce
qu'ils appellent l'armée nationale.
Toute la masse qui constitue eet effroyable
exode vient des territoires occupés militaire-
ment aujourd'hui par les troupes russes en Bul-
garie et en Roumélie. Ils fuyaient, ont-ils dit
tous, devant les excès commis par les troupes
russes, violant, tuant, incendiant tout sur leur
passage ils fuyaient, victimes des méfaits com
mis, sous le coup de la terreur répandue dans
le pays tout entier. En rapprochant les deposi
tions faites par des milliers d'individus venus
de localités éloignées, on pourrait arriver a
croire qu'il y avait comme un plan de campagne
arrêté a l'avance chasser devant soi cette foule
atl'olée qui cherchait A gagner les montagnes,
foule composée de plusieurs centaines de mille
malheureux, femmes, enfants, vieillards pour la
plupart les aceuier du cótó d'Hermanli, dans
une sorte d'impasse, ayantados la Maritza et
l'Ourloudéré, et IA, les mitrailler et les repousser
dans la rivière. C'est par milliers, ont dit cer-
tainesdépositions, quo les mères ont jeté leurs
enfants dans la rivièrele cours de l'Ourloudéré
a été obstrué un instant par l'entassement des
cadavres, on dit qu'il y a quelques rares survi-
vants.
Les commissaires n'ont appris ces horreurs,
il est vrai, que par le récit des victimes qui n'ont
pu y échapperils n'ont pas vu les cadavres, ils
ont toutefois rencontré d'innombrables tertres,
de sinistres tumules. Combien de milliers de
rnorts recouvraient-ils? Bien plus, pendant de
longues heures, ils ont suivi un chemin ou A
chaque pas ilsfoulaient aux piedsdes débris de
vêtements de femmes ou d'enfants,
Et quels épisodes Voici un Itomme de Tatar
Bazardjik; il dit qu'il a vu cinquante malheureux
qu'on a massacrés après leur avoir mis un cha-
peau sur la tête (1); le groupe d'Eski-Sagra de
clare que quinze cents femmes ont été tuées en
douze jours; celui de Loftclia, que vingt-quatre
malheureux ont eu les mains coupées et ont été
précipités ensuite d'une hauteur escarpée; que
la moitié de la population a été mitraillée a Her-
manli; a Démotika, des malheureux qu'emme-
naient 65 chariots, 5 seulement vivent encore A
Kezanlik, 99 hommes ont été coupés comme de
la salade,dit une femme; A Gelgiter, une femme
enceinte est prise par des soldats; une discussion
s'engage sur le sexe de l'enfant, la femme est
éventrée, et le cadavre de l'enfant promené sur
une baïonnette. Combien d'autres horreurs se-
raient encore a citer
Est-il admissible que tóutes ces effroyables
allégations soient mensongères? Bien des femmes
ont déclaré qu'elles avaient eu le bonheur d'é-
cbapper aux violences. Pourquoi les autres au-
raient-elles menti oil les déclarations peuvent
s'écarter de la vérité, c'est quand elles attribuent
tous les méfaits aux Russes seuls. Ces malheu
reux ne se plaignent en rien des Bulgares la
commission a rencontré, il est vrai, de nombretix
villages exciusivemant bulgares, et qu'entourent
des milliers de réfugiés. L'accord le plus parfait
règne entre eux; mais ces victimes ne peuvent-
elles pas confondre les Bulgares enrégimentés
avec des Russes N'y a-t-il pas un certain Petko
qui tient la campagne avec une bande nombreuse?
II a un permis de circulation sur les chemins de
fer et est revêtu d'un uniforme qui lui donne
l'aspect d'un officier du Czar. N'e peut-il pas y
avoir IA l'origine d'une cruelle méprise qu'il est
de l'honneur et de l'intérêt de l'armée russe de
faire cesser N'est-ce pas une légion bulgare de
formation toute récente qui commet les excès
dans la Roumélie oriëntale, et qu'est venu signa-
Ier le consul de Philippopoli
La commission a pénétré dans le Rhodope;
elle a vu cette population dont les hommes
constituent ce quo les uns appellent l'armée
nationale, ce que d'autres traitent d'insurgés.
Insurgés, contre qui Elle n'a vu la que des gens
déterminós A protéger leur existence et celle
des misérables qui ont cherché un asile dans ces
montagnes. Elle a rencontré la des gens discipli-
nés, respectant leurs prisonniers, et desquels
les villages bulgares compris dans leurs lignes
n'ont eu rien a souffrir. Ces lignes s'étendent de
quatre A cinq heitres de Demotika jusqu a Ker-
jalli. C'est un vaste espace. Des anglais, M. Sin
clair entre autres, bien connu ici, des Polonais
commandant ces hommes, 30,000 environ, et
contre lesquels ils n'ont jamais a sévir.
Quelle est ia conclusion des recherches et de
l'examen de la commission C'est que, si ce ne
sont pas les Russes qui violent dans cette région
ravagée les lois de l'humanité dont ils se sont
proclamés si liautement les dófenseurs, ils lais-
sent agir les Bulgares; les villages bulgares sont
intacts;.ceux des musulmans, leurs fermes iso-
Jées, sont rasés, anéantis, et cela depuis peu; ce
n'est done pas l'armée de Suleyman qui a tout
détruit en se retirant. Elle a cherché en vain,
eette commission, les garanties réelles offertes
aux malheureux qui se risquaient a rentrer chez
eux; combien de retour avec un permis russe,
ont été dépouillés de ce qui leur restait ou mas
sacrés
Faire revenir ces innombrables réfugiés ne
suffit pas, il faut leur assurer les moyens de
vivre; or, ils ne retrouvent ici ni maisons, ni
meubles, ni récoltes ni troupeaux. Reconstrui-
re les maisons, c'est, suivant l'estimation des
commissairesune dépense de 500 francs
environ pour chacune. 11 n'y a que la cliarité de
l'Europe qui serait capable de réparer un si
colossal désastre; mais n'est-elle pas épuisée?
Des banques agricoles, il est vrai, pourraient
tenter IA une opération qui ne manquerait pas
d'étre lucrative après un certain temps; mais il
leur faudrait comme garantie Tentente des
puissances européennes. Or, oil existe cette
entente! Avaient-ils raison, ceux qui au début
de cette crise effroyable prédisaient l'extermina-
tion d'uue race tout entière? Ce sera la conclu
sion. Sinistra contradiction pour un temps oil
l'abolition de la peine de inort est A l'ordre du
jour! Ubi solitudinem faciunt, pacem appel
lant!
LA FAMINE EN CHINE.
Une famine telle qu'il y en a heureusement peu
d'exemples sévit actuellement, et depuis de longs
mois, en Chine. De tristes détails extraits de
lettres adressóes au marquis de Salisbury sont
fournis a ce sujet A la presse anglaise par le
Foreign-Office.
- Je regrette, écrivait-on de Pékin, en date du
10 mai, de ne pouvoir vous donner des détails
absolument dignes de conliance sur la condition
dans laquelle se trouvent en ce moment les pro
vinces de Sltansi et d'Honan, mais il parait cer
tain que la calamité sous laquelle cette partie du
pays se débat depuis si longtemps ne s'est pas
encore détournée. J'ai appris hier, sur une bonne
autorité, que la famine aurait déjA fait, dans
cette région sept millions de victimes. La
province de Shansi, A elle seule, a perdu cinq
millions de ses habitants l'hiver dernier, et si la
famine continue, el'e sera entièrement dépeu-
plée. Le gouvernement fait bien ce qu'il peut
pour soulager ces souffrances, mais tout ce qu'il
peut fournir de vivres n'équivaut guère A plus
de l'alimentation d'un jour sur trente.
En date du 25 mai, le mêmè correspondant
ajoutait
H est enfin tombé un peu de pluie dans les
provinces désolées par la famine, mais on n'a
guère pu faire que le tiers des semailles ordi-
naires, en sorte qu'on a tout sujet de craindre, A
quelque espórance qu'on s'abandonne concernant
les provinces de Shansi et d'Honan, quo le fléau
1 ne s'y prolonge encore pendant une année.
Cette lettre renferme en outre d'horribles
détails, d'oit il résulte que, dans les districts oft
la famine est la plus compléte, les populations
s'entredévorent comme des bétes, et que dans
des centaines, voire même des milliers de villa
ges, la population a déja été réduite de sept
dixièmes.
La pluie tombée dans certains cantons permet
d'espérer pour cette année, une moisson produc
tive, et les autorités chinoises, donnant en cela
du sein même de l'erreur un bon exemple a nos
libéraux, A maints croyants même, ont pres
ent par tout l'empire de solennelles actions de
graces envers la Providence.
II ne faudrait pas, toutefois, s'imaginer que la
pluie a sufli pour chasser partout la famine.
Cette pluie bienf'aisante n'est arrivée, en etfet,
que dans une partie des provinces ravagées par
le fléau, et n'y produira l'abondance que dans
plusieurs mois d'ici. En attendant que les grains
et le riz qu'elle a fait lever de terre soient par
venus A leur maturité pleine, la misère reste
dans ces provinces pour quelque temps encore
aussi afi'reuse que depuis deux anssauf qu'au
moins l'espérance y est revenue avec les ondées
du ciel.
Ces ondées, par malheur, ne sont pas tombées
partout: de vastes régions restent en proie A la
même désolation qu'auparavant, et l'on voit s'y-
continuer les mêmes scènes de misère alfreuse,
de désastres sans fin, d'antliropophagie et de
crimes atroces causés par la lièvre do la faim.
Dans ces circonstancos, la grande feuille an
glaise, le Times, attquel nous empruntons ces
détails, loin de cesser ses appels a la cliarité, les
renouvelle avec d'autant plus d'instances que
l'annonce de la fin du fléau aurait pu ralentir
l'élan des générosités.
Rendons eet honneur aux anglaisleur pro
testantisme a conserve bien plus de vertu chré-
tienne qu'il n'en reste au coeur de certains libé
raux prétenduement croyants ou catholiques.
Le total des dons recueillis par le seul Times
s'élève actuellement a 30,000 livres sterling, soit
750,000 fr.une seule société de Londres a fait
pareille récolte d'autres ont suivi et suivent
encore.
Les pays catholiques, dit la Gazette de Liége,
ne demeureront pas en arrtère, et la plupart des
journaux de notre opinion continuent de tenir
ouvertes leurs souscriptions. D'autres ont fait
mieux: la Cloche a ouvert un Bazar des uffamès
dans lequel sont regus, pour être vendu au profit
de l'oeuvre, tous les dons en nature, de n'importe
quel genre ou quelle valeur: livres, bijoux, arti
cles de ménage, ótoffes, lingeries, cigares, ete.
De généreuses anonymes lui ont adressé de véri-
tables lois de parures de pauvres sei vantes lui
ont fait parvenir de pauvres cadeaux, plus méri-
toires peut-ètre que ces riches collections de
bagues et de bracelets.
Les lecteurs de la Gazette de Liége lui ont
jusqu'A ce jour 'rèmis dans les dernióres semaines
et antérieurement, tout prés de dix milliers de
francs. A ceux qui ne pourraient nous apporter
leur offrande pécuniaire, a ceux qui voudraient
compléter cette offrande, nous signalons le bazar
de lacharité ouvert chaussée d'Ixelles par notre
confrère M. Lebrocquy. Les cireonstances de-
.meurent, quoi qu'on en ait dit, trop eruelles, les
misères auxquelles il s'agit de subvenir trop
poignantes pour que tous ne fassent pas un
dernier effort en vye de les alléger,
ReNINGHELST EN PopERINGIIE.
van
VAN
j
van
TE YPRE.
MET GEWIN VAN 1
TE WATOü.
Huis- en KerberggeriefStoelen, Tafels, Fles-
schen, Kaders, Spiegels, Qmnquet, üoter-
potten, Hespeketel, Alarabouts, veel Tin-
Koper- IJzel- en Gleiswerk, Commode,
Kleerkassen, Porte-parapluies, Slagliorlo-
gie met kas.
Banken, Pinteglazen, Vloerbollen, Vuur
potten.
Alaam: Spaden, Houwen, Di'ieTanden, Pikken,
Zeissens, Alelkkuip, Bascule, i groote
Wagen, breed beslag, 2 ordinaire Wagens,
2 Karren, i Strijkbai, Eegdeti, Sleentiout-
ten, I'loegs, Kegge, Rol, Raapmolen, 5
PaardeharnassureuZwinkels, Ketens,
Monture voor wagens.
Beestialen: Drie Koeibeesten en Paard.
Verders eene hoeveelheid Strooi;
EsCO.MPTE RECOUVitEMENTS.
Cohditiom avantagcuses.
a I'lioniieur d'inlormer srs nonibreux clients qu'il
continue, cotniuc par le passé, de se charger de
l atitat el de la venle de londs publics beiges et
etrangers.
Eli ce qui ronerrne les obligations a prime» et
autres, reuiboursables par la vote du sort, (ons
les renseiguettienls relatifs aux liiuges strunl
donnés graluitemeni,