Quaranle-deu.x missionnaircs espagno's de différents ordres sont partis récemment pour évangéliser les iles Philippines. Honneur a ces pionniers de la civilisation. Dien les pro tégé el leur accorde une riche inoisson d'a- mes! Attention! Apprenons aux popula tions rurates a, mépiuser i.es prètres, s'écrie la Flandre libérale. Ce sysléme n'esl pas nouveau. II est em ployé souvent; mais il a déja coülé prison el amendes a bien des folliculaires. L'tnfame métier de la diffamation n'est pas sans danger, taut qn'il y a des tribuftaux qui rendenl la justice. D'ailleurs Ie rural s'apercoit bien vile que cetix qui enseignent Ie mépris du prêlre sonl gensa ne mériler que mépris. N'est-ce pas étrange? Nos adversaires exigent a grands cris que les catholiques adorenl la Constitution, qu'ils professenl pour elle un fétichisme aveugle el qu'ils jurenl de ne jamais y toucher. D'un autre cóté, les gueux, qui traitenl noire charte de duperie, ne patronnenl que des candidats hostiles a la Constitution. Meetings etjournaux réclament la révision de notre pacie fondamenlal, pour en exclure les articles favorables aux catholiques. Voila une tartuferie et une déloyauté qui devrail ouvrir bien des yeux! II nous souvient d'avoir écrit il y quel- ques dix ans que Ie hbéralisme nous tnène- rait a la persécution et au vol des biens des églises. Les libéraux de l'époque criaient a la calomnie; et plus d'un calholique nous reprochait d'aller trop loin. Depuis lors Ie temps a marché el voici M. Washer, candidal dés Bruxellois a la Cfrm- bre, qui annonce dansun prochain avenir la suppression du budget des cultes, de co bud get qui n'est qu'une restitution des anciens biens ecclésiastiques confisqués par l'Etat. o Les prêtres, dit M, Washer, n'ont qu'a vivre de leur boutique! Ce n'est la a lout prendre qu'une consé- quence logiquedes principes libéraux. Quand Ie cabinet libéral faisait voter na- goére l'embastillement d'Anvers, il disait: Votez les fortifications d'Anvers et la défense nationale est assurée. Jamais on ne deman- dera ni un homme, ni une pierre, ni un sou de plus. Aujourd'hui Ie ministère oti l'on voit pour la derniére fois M. Fiéreva nous seriner: organisez la défense nationale; vo tez de nouveaux forts; créez de nouveaux soldats, une landwehr, sinon... les fortifi cations d'Anvers sont inutiles. Tont cela c'est une farce, mais une farce sinislre, contre laqueile Ie pays saura protes ter. On a trompé, la nation; la nation ne se laissera par leurrer deux fois. Nous avons confiance dans la droite par lementaire. Trop de concessions ont éle faites, il n'y a plus de faule a commetlre. Lebiez el Barré, les assasssins de la femme coupée en morceaux, ont payé leur dette a la justice humaine. A leur derniére heure la miséricorde infinie de l)ieu est descendue sur eux; Ie repentir est entré dans leurs ames; ils ont noblement désavoué les égare- menls de leur vie. Tous les deux, ils sont morts, avee Ie pardon de Dieu, dans les sen timents les plus chrétiens el avec une par- faile résignation. Spectacle bien fait pour consoler les gens de bien de tant de morts qui s'en vont de nos jours, en sacrifiant a la misérable idole qui s'appelle la Ld)re Pensee. Au moment oü nos gueux s'enhardissent dans la voie de l'iniquité, la période d'apai- sement confessionnel continue dans Ie can ton de Berne. Le gouvernement s'est décidé a proposer l'amnistie pour les 92 curés catho liques suspendus de leurs fonctions depuis 1873. Un gueux cléricophobe, ayant rrcu une commande de gateaux pour la pension des Dames dominicaines de la Chalre, n'a rien trouvé de mieux que de saupoudrer les brio ches d'arsenic, dans le hut de faire croire a une tentative d'empoisonnement desélèves par les religieuses. De quoi un gueux n'est-il point capable! L'enquète a prouvé la culpabililé du patis sier hbre-faiseur; le Procureur du Roi a requis un chatiment exemplaire. Le tribunal s'est borné a punir le gueux d'un rnois de prison. Jusqu'ici le ministère ne s'est occnpé que d'une chose: s'assurer les portefeuilles qui sont entre ses mains il n'a eu en vue que des intéréts de porti. II a convoqué une ses sion extraordinaire pour exclure des listes éleclorales plusieurs rnilliers de citoyens, par le seul motif qu'ils sont catholiques. A-t-il seulemenl songé a proposer quoi que ce soit en faveur des intéréts matériels du pays, en faveur de nos induslriels, de nos commercants et de nos ouvriers INTÉRIEUR. Les plaintes ridicules que font entendre en ce moment les organes du libéralisme paree que les membres du clergé que la récente loi éleclorale devait dépouiller de leurs droits poliliques se sont permis de faire des décla- rations supplémentaires sont appréciées en ces termes par la Palrie de Paris Dans tous les pays, les libéraux ou soi- disanl tels se ressemblent. C'est par cen- laines qu'en France se comptent aujourd'hui les faits d'intolérance et les abus de pouvoir des républicains; c'est bientöt par un nombre égal que se chifl'reronl en Belgique les actes de persécution souvent puérile et mesquine du parli libéral. Récemment le lecteur se le rappelle saus doule nous menlionnions une loi votée par le Parlement beige et aux termes de laqueile les curés desservants des paroisses de Belgique devaienl se trouver exemptés de l'impöt qui frappait sur eux du chef des loge- meuls dont ils avaient Foccupation gratuite. Mesure perfide disions-nous en signalant cette loi, dont i'unique bul est d'écarler les curés et desservants de l'enseinble du corps éleclora J, puisqu'il ne fa ul pas moins, ehez nos voisms, de 42 fr. 32 centimes de contri butions directes pour étre élecleur. Qu'ont fait alors, dans le but de conserver leurs anciens droits poliliques, les membres du clergé beige lis ont initiative parfaitement légale, d ailleurs remis aussitöt aux receveurs des contributions des décla rations tendanta porter I estimation de leur mobilier a sa juste valeur. L'imposition percue sur un mobilier de 3,000 frajoutée a la taxe payée pour une servanle, donne en cffet exactement lasomme nécessaire pour étre électeur aux Chambres. Mais, el c'est en cela que notre observation du début se juslifie, voici que loute la presse soi-disant libérale du royaume beige s'est insurgée contre cette inaniére d'agir des curés et dessei vants. Chaque jour, dans ses colonnes, on peut lire les plus violentes accusations el les plus inexplicables diatribes a l'adresse d'un clergé qui n'a cependant en vue que la conservation de ses droits et n aspire, dans la cireonslance, qu'a faire usage des prerogatives les plus légitimes du citoyen. Or, si cette presse élait vraiment animée des intentions libérales ([n'elle s'altribue, ne la verrait-on pas applaudir, au contraire, a de pareils efforts? Nous saurons dorénavant lecas exact qu'il convient de faire de sa sincérité et de sa bonne foi quand nous la verrons revendiquer comme elle s'y emploie du reste en ce moment l'extension en Belgique des fran chises électorales. Dans notre bonne ville de Bruxelles, oü les Sceurs Noires étaient naguére chassées de leur asile séculaire, en récompense des services rendus par elles a l'humanilé indi- gente et souifrante, il n'est pas inopportun de signaler les actes de dévouement accom- plis par d'autres religieuses a la Nouvelle- Orléans, désolée, comme on sail, par la fievre jaune. Aprés avoir tracé un émouvant tableau des ravages de l'épidémie, le Cotirrier des Elats-Unis met en reliefl'admirable conduite dessoeursde St-Vincent de Paul Jedois menlionner ici l'héroïsmedessoeurs de charité; leurs soins sont infatigables, leur douceur n'est jamais troublée par les mi ils passées saus sommeif el l'attention constante qu'elles apportent au.x demandes des malades et aux prières des agonisanls. J'ai vu les mè- ines sceurs continuant jour et nuilleur oeuvre. Elles portent les remédes sur elles, et, ne se contenlant pas de soigner les malades, elles désinfeclent les tnaisons. -J'ai vu également plusieurs ecclésiastiques donnanl des preuves du même dévouement, et l'un d'eux n'a pas quitté ses vêlements pendant trois jours. Voila un hommage que nos journaux gueux se garderont bien de reproduire il leur en coüterait trop d'enregistrer des fails et des témoignages qui vont a l'encontre de leurs déclainalions quoitidiennes. Le Ilainaut constate que la traite des pau- vres se pratique de plus belle a Mons, oü les pourvoyeurs de Penseignement laïqtte ne laissenl aucun repos aux families indigentes. Vous retirerez vos enfants des écoles religieuses, leur dit-on, ou nous vous cou pons les vivres. Plus de secours du bureau de bienfaisance, en argent, en vêlements et même en médicamenls. Cboisissez Une personne honorable affirme qu'un agent de police a tenu ce langage cruel et barbare au domicile de plusieurs pauvres. Voila comment nos libéraux d'hötels de ville respectent la conscience de leurs admi- nistrés Voila comment ils observant la Con stitution et protégent les droits du citoyen, la liberté du pére de familie II est vrai qu'il ne s'agil pas des families aisées; a celles-ci la contrainte scolaire n'esl pas applicable et l'on y regardcrait a deux lois avant de proposer une loi qui souléve- rait de leur part de trop légitimes resistances. Du cóté du pauvre on n'a rien desembla- ble a craindre; on abuse de sa faiblesse pour l'opprimer et l'on s'arme contre lui des res sources léguées par des généralions catholi ques pour étre affectées au soulagement de ses misères. Vit-on jamais oppression plusodieuse, in justice plus revoltante La manifestation qui aura lieu a Bruges dimanche prochain crt Phonneur de M. le chevalier Ruzette, sera des plus imposantes: de fontcs parts el des localilés les plus éloi- gnées de Bruges arrivent des adbésions nom- breusesla noblesse, les représentan'ts, les sénaleurs, les couseillers provinciaux les cercles catholiques souscrivent a l'envi, et quoi qu'elle fasse, la commission organisa trice, vu que par suite des vacances, beau- coup de nos amis sont dispersés, sera obligée d'accepler les souscripteurs toule cette se- maine encore. (Patrie.) DEUX POIDS ET DEUX MESURES. L'Etoile appelle aujourd'hui l'attention du législateur sur un abus qui ne peut pas faire jurisprudence. II parait que lors de la derniére élection legislative qui a eu lieu a Bruxelles Ie scrutafeur chargé d'apposer le timbre sur les bulletins au moment oü le président les remet aux électeurs s'est trom pé de timbre et que tous les bulletins ainsi marqués ont été annulés lors du dépouille- meni. L'Etoile demande que la commission qui sera chargée par la Chambre de vérifier les operations de cette élection examine ee cas attcntivement. II n'esl pas admissible, dil- elle, qu'un seul bulletin puisse ê.tre annulé dans ces conditions, atteridu que l'électeur vole de bonne foi et n'a pas le temps de vérifier si Ie président ne lui a pas remis un bulletin non recevable. Nous ferons remarquer a la feuille libérale que les derméres élections d'Anvers out pré senté absolumenl le rnéme cas. A Anvers éga- lement des électecleurs ont volé de bonne loi et n'ont pas eu le temps de vér;fier si Ie président ne leur avail pas remis un bulle tin non-recevable. Or, 358 bulletins ont cependant elé annulés a cause de la couleur carmin employee pour cos bulletins. Flusde 500 Ioctguis ont ainsi vu leur suffrage an nulé, quolqu'ils eussenl voté de bonne foi et parce qu'ils n'avaienl pu vérifier si on ne leur avail pas remis un bulletin non-rece vable. C'est done a cette époque que YEtoUe aurait du combattre un abus qui ne pent pas faire jurisprudence. Ce qu'elle dit au- jourd hui nous I avons dil alors, mais cela n'a pas em pêché les libéraux du Sét at et de la Chambre d'approuver l'annulation de 585 bulletins, tout en déclarant parfaitement va lables les autres bulletins, qui .portaient eux aussi, la couleur carmin Ce jour-la nos ad- adversaiies ont prouvé qu'ils ne croyaient pas a Ia vérité du proverbe el que, pour eux, une porie pouvait tout a la fois étre ouvertè et fermée. La haine de nos gueux contre le clergé peul atteindre quelquefois un degré de fré- nésie incroyable, témoin les ligries suivantes qui forment la conclusion d'un article oü la Flandre libérale deraisonne a sa facon sur la vocation des prètres. Avis a nous, libéraux, qui voulons dê- triiire 1'omnipotencesacerdolale; arrachons aux prètres leur masque de vertu el de sainteté et apprenons a nos populations rurales a les mépriser en les leur monlrant leis qu'ils sont. Ce qui a pu se faire en France doit étre possible ehez nous. Ces lignes odieuses nous ont aussitöt rap- pelé les conseils de Mazzini aux Venles ita- liennes Notre but final, écrivait le sinistre conspirateur, est celui de Voltaire et de la Revolution francaise, l'anéantisse- ment a tout jamais du calholicisme et même de l'idée chrétienne, qui. restée debout sur les ruines de Rome, en serail la perpéluation plus tard. Dépopularisez la prèlraille par loute espéce de moyens. Faites au centre de la eatholicité ce que nous tous, individuellement ou en corps, nous faisons sur les ailes. Ne conspirons que contre Rome. Four cela, servons-nous do tous les incidents, meltons a profit tou- les les éventualités. Une bonne haine bien froide, bien calculée, bien profonde vaut mieux que tous les feux d'arlifice et loules les déclamalions de la tribune. II est impossible de ne pas étre frappé de cette similitude de procédés maconniques. Dépopularisez la prèlraille par toule espèce de moyens, s'écrie Ie révolutionnaire d'ltalie. Apprenons a nos populations rurales a, mé priser les prètres, rugissent les fanaliques sectaires des bords de la Lys, et ce qui les exalte et les enlraine tous, c'est I'espoir com- mun d'une compléte destruction du calholi cisme. Cent fois la Flandre libéralen prèché la guerre, une guerre implacable a I'Eghse. Ah vous prélendez arracher des masques et montrer les prètres tels qu'ils sontNe voyez-vous pas que voire hypocrite précau- tion est le plus bel hommage que vous pus- siez rendre au clergé beige, I'aveu le plus irrécusable de ccs vertus, de cette sainteté que vous niez en vain, et qui éclalent depuis des siécles dans ses oeuvres comme dans I'exemple de nos populations préservées Vous voulez exlirper la foi, et, pour cela, renverser le principal obstacle qui s'oppose a l'accomplissement de vos desseins. C'est très-facile a comprendre, et nous compren- drons. Nous saurons que, plus que jamais, il est juste et nécessaire d'aimer, de vénérer nos pasteurs, de nous serrer autour d'eux, et d'opposer aux rödeurs de la maConrierie la solide défense de cette unitéqui les déses- pére. On lit dans la Patrie: Le Journal de Bruges disait, ilyatrois jours que la Patrie* avail beau battre la grosse caisse, que les banqueteurs man- queraienlau banquet offert a M. Ruzette. Or, voici ce que l'officieux ministériel peut apprendre a ses patrons. La commission organisatrice ne pent plus, depuis Vendredi, accepter aucune souscrip- lionle nombre alleignanl pr és de sept cents, el les deruiers venus ne pouvaut s'en pren dre qu'a eux-mèmes si leur souseriptioii est refusee; Que dans cc nombre trés-respeclable, qui accourra, au milieu des vacances, pour pro tester contre l'arbitraire ministériel et no- lamment contre les procédés brutaux et dé goutants de M. Rolin Jaequemyns, figurenl une cinquantaine de couseillers provinciaux, une quarantaine de représentanls et deséna- teurs, tels que MM, Malou, de Lanlshcere, d'Anelhan, Kervyn deLellenhove, Wasseige, Solvyns, baron de Coninck, comte de Briey, conue de Limburg-Stirum, Leirens, baron Surmont de Volsberghe, Van Wambeke, De Clercq, d Ydewalle, comte Amédée Visart, comte Léon Visart, Casier, De Kopper, Mulle de Ter Schuereri, Cannart d'llamale, v'icomte de Kerckhove, Struye, Baron Osy de Wy- chen, Baron van Caloen de Gourcy, L. Van Ockerhoul, anciens sénaleurs, Delehaye, Kervyn de Volkaersbeke, baton Snoy, A. Si- monis, etc., etc., en outre, MM. le cotnle de Grunne, le prince Eug. de Caraman-Chimay, de Forlamps-de Loneux, Baron Léon Peers! les bourgmeslres et échevins des principals villes de la province, la grande majorité dn Conseil communai de Bruges, etc. etc.; de plus les delégués de presque tous les cer'cles catholujues fedérésdu pays. Voila comment les banqueteurs manque- ront au banquet;voila comment échoue- ra la manifestation Ruzette. Si le pro- cureur de la province n'a pas de meilleurs délaleurs que le Journal de Bruges et autres Westolaming le rapport a M. Rolin donl il accouchera sera excessivement défec- lueux et gueux. BULLETIN POLITIQUE. Si quelqu'un avail pu croire que la paix de Berlin allail tout rèsoudre on du moins tout éclaircir, les événements le désabuse- raient aujourd'hui. Deux mois se sont éco,u- lés depuis la signature du traité que M. de Bismark, avec une hale qui paraissail si fié-, vreuse et une pressiou si vive, a fait conclure - a Berlin c'élail plus de temps qu'il n'en fallait aux puissances, si elles avaient été également sincèrcs el bien intenlionnées, pour dissiper les derméres iriqniéludes et rendre a l'Europe cette confiance dont elle a tant besoin. Eh bien loin de se simphfier, les questions se sont compliquées lom què les problémes soient moins nombreux et moins menacanls, ils le sont davantage. Ce n'est de toutes parts que doutes et mvsté'res. C'est la Gréce invoquarit la médiation des puissances et se préparanl a jeter en Thessalie l'élincelle d'un nouvel incendie; c'est l'Au- triche engagée dans un conllit sanglant qui en provoque on ne sait combien d'autres eest la lurquie devenue incapable de mail ri ser le fanatisme religieux et national de ses populations; c'est la Russie se plaignanl de Iexécution du traité el machinant des em- barras qui peuvent achever la ruine de l'Em- pire tnrc eest I Italië cherchant a l'horizon une compensation, soit du cóté de Trieste, soit ailleurs. L'mcertitude est done plus pro fonde et plus sombre que jamais. II parait que les nombreuses dénoncialions républicainement et libéralement dirigées contre le congrés des ceuvres ouvriéres 'ca tholiques, tenu a Chartres, pourraient bien trouver en France qnelque écho dans les régions du pouvoir. LeNationul qui est plus ou moins oiïicieux croit en efl'et le gouvernement francaisdéci.Ié a interdirea l'avenir lescóngrésdans le genre de celui que les catholiques ont tenu a Char- Ires. Le ministère considére ces réunions, comme dissimulant une association illégale', interdil par le droit public. L'empereur d'Allemagne, tout a fait remis depuis sa cure a Gastein, se dispose, au dire des informations du Journal de Francfort a reprendre trés prochainement les rênes du pouvoir impérial. II a complement relrouvé l'usage de la main droite et il écrit sans grande difficulté. Avant de retourner dans sa capitale, Guil- lautne P assistera, selon l'habiiude, aux ma- nmuvres mtlilaires a Cassel. Le bruit de la création d'un ministère spé cial de la police en Russie persisle a Sainl- Pélersbourg. AVIS. Caisse des Propriétaires. Agent a Ypres M. A. Voiick-Cléiucnt, Banquier, rue de l'Etoile, N° 4. Cliroiiiqiic locale. EAUX ALIMENTAIRES. Le Conseil communal, en séance du 7 Septembre, a cru avoir trouvé enfin la solu lion de l'importante question deseauxali. mentaires. Le Conseil a voté la conserva tion des deux étangs de Dickebusch et de Zillebeke. L'élang de Dickebusch alimen- terait toule la ville. Celui de Zillobeke, dont les eaux semblent moins bonnes, ne servi- rail que d'appoint, en cas d'insufilsance. Uu reservoir serait constri.it a l'usage des eaux des deux étangs; une conduite-syphon y menerait les eaux de l'élang de Dicke busch, soumises a un systéme de fill rage. L alimentation de la ville aurait lieu par un nouveau systéme de canalisation. On combinerail les travaux de maniére a ériger une ècole de natation. Enfin on assécherait les fosses qui entou- rent la ville. Nous n avons pas a nous prononcer ici, es elements nous font enliérement défaut sur les mérites du sysléme adoplé par nos édile>. romelois nqus nous demandorjs, avec La Caisse des Propriétaires émet des obligations aux conditions suivantes Obligations a 5 ans, intérêt 4 l\H q id. 10 4 g|4 q° id. a primes 4 ]|2 *i° équivalant a 5 °|0 avec la prime de remboursement. 1 our obtenir les litres ou avoir des renseipne- menis s'adresser a M. VONCK-CLEMENT, seul agent de la Sociétéa Ypres. Les obligations de la Caisse des Propriétaires out un double gage les hypolhèques qui paran- tissent les prêls et le capital de la Société.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2