GOEDEREN AFVAL VAN B00MEN EENEN KOÖRNWINDMÖLEN, WrtONlIDIS, SCBCOR, WAGEIOT, MEUBELSLANDSALM De longues acclamations suivirent ce toast. Monsieur le Sénateur Surmont de Vols- berghe porta le toast au Roi: Toute la salie retentit des cris de Vive le Roi! et d'applaudissements prolongés. Monsieur Struye, Membre de la Chambre des Représentants, proposa ensuite la san té de Sa Grandeur l'Evêque de Bruges: Messieurs, De vifs applaudissements confirmèrent cette énergique profession de foi et de dé vouement catholique. Monsieur Napoléon Meersseman, Vice- Président de l'Association, but ensuite la santé de Monsieur Verriest. Principal du Collége et Président d'honneur de l'Asso ciation. II rappela aussi la mémoire bénie de tous ces hommes de mérite et de dévoue ment qui occupèrent successivement le poste si délicat et si important du Princi- palat, de MM. Denys, Nounckele Ostyn, Vanderhougstraeten, Ilouttave. Ces pages del'histoire du Collége furent souvent inter- rompues par les marques d'assentiment données par les témoins et les bénéficiaires de la sage et paternelle administration de ces hommes de bien et de talent, Monsieur Verriest remercia, tant en son nom qu'au nom de ses prédécesseurs. Son coeur de père s'est révélé tout entier dans cette réponse éloquente et émue. Mon sieur Verriest aime paternellement, chré- tiennement ia jeunesse; il a l'enthousiasme de ia Familie; il a conscience de la plénitu- de de la substitution paternelle et maternel- le dont il est investi par les Parents et par l'Eglise. Elever, l'intelligence, le coeur, la volonté du jeune homme aussi haut que Dieu l'appelle et que ses parents et le jeune homme peuvent et doivent le désirer; prési- der saintement au développement complet de ses facultés physiques et morales; en faire un homme accompli et un chrétien parfait, telle est sa mission et telle il ia comprend admirablement. Ce qu'on com- prend si bien, ce qu'on sent si vivement, se pratique aisément. Le langage autant que les antécédents pédagogiques de Monsieur Verriest commandent la confiance la plus absolue. Confiant en Dieu et en l'esprit chré tien de la population, le nouveau Principal espère répondre pleinement it la confiance et aux voeux des Parents. Après Dieu il compte sur la sagesse et le dévouement éprouvés de sou corps professoral, aussi sur l'appui et le concours de l'Association des anciens Elèves et Professeurs, et il boit ii la prospérité de cette grande oeuvre d'Enseignement catholique qu'il salue toute pleine de vie, d'énergie et d'espérances! Cet apercu tronqué et incolore ne don- ne qu'une idéé très-imparfaite des nobles paroles qui charmèrent et enthousiasmèrent l'assistance. Monsieur Biebuyck, Conseillet' provin cial, but aux Lauréats du Collége et de l'Uni- versité et fit vibrer les fibres les plus géné- reuses et les plus chrétiennes d'une Jeunes se pleine d'honneur et de foi. Monsieur Arthur Poupart, docteur en droit, but le toast de la reconnaissance aux Professeurs du Collége, auxquels il associa ses excellents Professeurs de l'Almn Mater. Monsieur Jules Antony but avec une cordialité entrainante ii la prospérité du Cercle catholique et de toutes les Ecoles catholiques de la ville d'Ypres. Monsieur le Baron Surmont de Vols- berghe répondit avec une grande distinc tion et une grande élévation de pensées et de sentiments it ce double toast. II paria le langage du Législateur chrétien qui com prend son temps, les besoius de son pays et les devoirs des Catholiques dans la vie publique aussi bien que dans la vie privée. Le Banquet fut terminé par les Graces, comme il avait été commencé par le Bene- dicite. Les conversations les plus amicales se conlinuèrent encore longiemps; on ne se quittait qu'it regret, en se promettant de se revoir. Belle fête, féconde réunion, oü l'a- mitié et la reconnaissance portent it l'ac- complissement du bien et au culte de toutes les vertus privées et publiques! Nous serions injuste envers Mon sieur Cuvelie-Pauwelyn, si nous ne consta- tions qu'il a rempli sa tache de traiteur ii la satisfaction de tous les convives, qui du reste en grand nombre se souviennent tou jours de lui comme d'un excellent condisci- ple et d'un bon camarade. II est un point, a propos du banquet offert a M. le chevalier Ruzette, sur lequel nous n'avons pas insislé et qu'il convientcependant de mettreen relief, ne li'u ce que pour dé- rnonlrer aux Carlonneux d'Ypres que leur puissance dans cel arrondissement n'est plus ce qu'elle étail jadis ainsi, sur les 42 villes et communes dont le district d'Ypres est compose, prés de la rnoiliè étail representee au banquet, les unes, comme Ypres par une deputation de 45 personnes, plus les 45 mu- siciens, les autres comme Wervicq par une deputation de 24, d'aulres encore comme Rousbrugglie-Haringhe, par une deputation de 5 personnes, Warnêlon, 4, Comines, 3, etc., etc., sans y comprendre tous les con- seillers provinciaux catholiques de ('arron dissement qui s'étaient einpressés d'adhérer et d'assisier a la manifestation. II nous semble assez utile de signaler celle situation pour que les sortes de demi-dieux de carlon-pierre ou de carton cuir qui jadis étaienl pris au sériei.x a Ypres sachent bien que le temps est arrivé ou les geus sont de- venus sérieux et ne se laissent plusséduire, soil par des airs courroucés, .•■oit par des vi sages sourianls. Pararrété royal en date du 26 Septembre M. J. Valcke, capilaine commandant le corps des Sapeurs-Pompiers de cette ville, est norn- rné Chevalier de l'Ordre de Leopold. AVIS. Caisse des Propriétaires. Agent a Ypres M. A. ¥t>iick-i1!éincn^ Banquier, rue de l'Etoile, N° 4. KANTOOR va sa sJcsa SjÏjSE. OP VRIJDAG 4 OCTOBER 1878, om 3 uren precies namiddag, te Watou, nabij de Vuile Seuleter hofstede gebruikt door sieur Désiré Van Cayzeele-Demol, SCHOONE VENDIÏIE als Kroonen, Spaanders, Iloutbundels, Kesten, 4 gevelde. Wilgen, enz., ver deeld in 7U koopen. Op gewoone voorwaarden en tijd van betaling. QNBOEREKDE TE VERKOOPEN SB 2 M i^r 15 2B M 15 in ééne Zitting. ^eaaseeaate MtNsasaasL'S. 1" Koop. i hectare 41 aren 90 centiaren Weide en Zaailand, zuid west van degroote Vierstraat. Gebruikt door d'lieer Pietcr Van- denbrouckc. €«es#iieeaate ItAestoaats'e. 2" Koop. 1 hectare 33 aren 60 cent. Zaailand en deelken Meersch, bij de herberg iiet IIazekasteel. Gebruikt door sieur Charles-Louis Schrevel. 3n Koop. 36 aren 40 centiaren Zaailand, langs den steenweg naar Locre, bij de herberg den Volksvriend. Gebruikt door sieur Edouard Knoc- kaert. ÊresaacesïSt; Wyfseliiïete. 4" en 5" Koop. t hectare 63 aren 05 centiaren Zaailand met vloogsken, oost bij den keiweg naar de Vier straat. Gebruikt door de gebroeders Meers seman. 6" Koop. Eene schoone en goede Vette Weide, groot 2 hectaren 63 aren 80 centiaren, weinig zuid-west van den steenweg naar Comeh. Gebruikt door d'lieer Polydoro Dejaeghere. Stasa Apre, Rijsselstraat. 7" Koop. Een Huis aan de oost- zyde der Rijsselstraat, Nr 151. Laast bewoond door Jufv. Isabcllc Decneuvel. 8" Koop. Een ander Huis, Nr J49, nevens het voorgaande, met berg plaats en uilgang in het Beurze- straatje. Bewoond door Achilie Delfossc. ^aade-Ifösatï&sa.s- 9" Koop. Een Huis en Erve, aan de noordzijde der Oude-IIoutmarkt- slraat, Nr 23. Bewoond door sieur Richard Con- taer. 10" Koop. Een ander Huis, Nr 25, nevens liet laatstvoorgaendc. Bewoond door sieur Louis Monnió. ZITTING. Deze verkooping zal geschieden in ééne Zitting, vastgesteld op MAAN DAG 21 OCTOBER 1878, om 2 uren namiddag, ter estaminet Antwerpen, binnen Ypre, ingevolge de voorwaar den, berustende len kantore van den Notaris VAIüDERKEEFlSGHte Ypre residerende. Ook inlichtingen te bekomen ten kantoore van den Notaris HOCKE, te Kortrijk. teiili ësa Notarissen YEYLSTEKE te Staden en BOEDTS te Eerneghem. OPEKSBARE VERKQOPitlS Koei- en Peerdenstal, EN MEERSCHEN, TE STADEN EN ZARREN, langs den steenweg van Ronsselaere naar Dixmude. De Notaris verblij vende te Staden, zal, met tusschcn- komst van den Notaris SSoetSt», te Eerneghem openbaarlijk te koop bieden de volgende onroerende goe deren GEMEENTE STADEN Koop 1. Een wel geklant KOORN- W1ND.V10LEN gerieflijk Woonhuis Schuur, Wagenkot, Koei- en Peerden- stal met 25 aren 50 centiaren Erf, onder bebouwden grond, boomgaard, tuin en land, sectie A, nrs 101, 102, 103, 104 en 105. Koopen 2 en 3. Partij LAND, Sc A, n' 112, groot 59 A. 60 C. Koop 4. 56 A. 70 C. ZAAILAND, Sc A, nr141. Koop 5. 66 A. 70 C. ZAAILAND, SCE, nr 1365a. Koopen 6, en 7. 80 A. ZAAILAND Se E, n' 1411. Koopen 9, 10 en 11. 84 A. 10 C. ZAAILAND, Sc E, n' 1413'. Koop '12. 4 A. MEERSCH, S" E, m 1425'. Koop 13. 3 A. 10 C. MEERSCH, Sc E, nr 1425b. GEMEENTE ZARREN, Koop 14. 19 A. 30 C. MEERSCH, S" B, iv' 447" en 448". Koop 15. Partij MEERSCH groot 28 A. '10 C. S" B, n™ 447b en 4481'. In genottreding van de hierboven gemelde goederen met den dag der betaling. Instelpenningen te winnen. INSTEL, Maandag 7 October 1878, ter herberg den Engel, bewoond door Désiré Vaulieule, OVERSLAG, Maandag 21 October 1878, ter herberg la Belle Vee, be woond door Cii. De Kelelaere, beide te Staden en telkens om 3 uur na middag. Voor nadere inlichtingen men be- geve zieli ter studiën van de Nota rissen VUYLSTEKE en BOEDTS voor noemd. Den DONDERDAG 10 OCTOBER 1878, om 9 uren voormiddag, ten hove ge bruikt door Ambrosius Racquet, te Staden, wijk Mispelaar Eik, V E K D 3 T i 1 Pcerd, 3 Koeien en 22 Zwijns, De Notarissen WuyïsteBij;, te Sta den en te Eerneghem, zijn met deze venditie gelast. menient unis dans letirs conspirations contre glle. Leur but commun, its l'atfirment tous los jours, c'est de dctruire iTSglise, si c'était possible; c'est au moins de lui arracher les ames! Combattons done, MM., vaillamment et avec persévérance. Mais, que le drapeau de la foi catholique,sous lequel nous sommes enrölés.soit li-anclieinent arboré et déployé; appuyons-nous toujours et uniquement sur les seuls vrais prin cipes immuables et immortels, principes de vérité et de justice, enseignés et garantis par la Papauté infailuble, indéfectible comme l'Eglise elle-même. La victoire est a nous, MM., cette même foi qui triompha du monde dans tous les temps, nous fera triompher, en ces temps malheureux, des ennemis de Dieu, de l'Eglise et de la Société. La parole de Dieu est infaillible: Hoec est victoria quee vindt mundum fidesnostra (Joan- c. 5, v. 4). Buvons done, MM., a notre Saint Père le Pape Léon XIII; formons le voeu qu'il gouverne de longues années l'Eglise de Dieu, avec l'esprit de sagesse et de vigueur apostolique qui le caractérise; qu'il puisse voir, pendant son Ponti- ficat, l'aurore, au moins, du triomphe de l'Eglise; que cette céleste lumière qui semble être l'au- réole de son règne, rayonne par toute la terre; qu'a la lueur spécialement providentielle de ce céleste ilambeau les ennemis de Dieu et de l'Eglise reconnaissent et abjurent enfin leurs erreurs, brülent ce qu'ils ont adoré jusqu'a pré sent, embrassent la vérité si longtemps méconnue et persécutée, et rentrent dans le giron de l'Egli se, pour n'y former qu'un seul et même bercail, sous la houlette bénie de Léon XIII,l'unique Pas teur! A notre Saint Père Léon XIII; Ad muitos, ad plurimos annos Messieurs, Vous venez d'acclamer celui qui sur cette terre est la persomntication la plus élevée du principe d'autorité. Je viens a mon tour demander vos acclama tions pour eet autre homme qui porte aussi en lui ce principe sacré, pour celui qui dans l'ordre politique et civil est chargé de la grande mission de conduire une nation Vive le Roi Messieurs, quand nous poussons ce cri, ce n'est pas pour satisfaire a un usage devenu pres- que banal. Nous regardons plus haut. Pour nous, catholiques et tlamands, ce cri n'est pas seule- ment un élan de notre cosur. II renferme autre chose encore que l'expression de notre dóvoue- ment, il renferme des voeux et des voeux ardents pour celui a qui la Patrie a étó confiée. Que le Roi règne, qu'il aime la justice, qu'il défende le droit, qu'en un mot, il soit vraiment Roi, c'est-a-dire le ministre de Dieu pour le bien Après avoir acclamé si chaleureusement les toasts portés au Pape et au Roi, buvons la santé de notre Evêque. A notre Evêque, a Sa Grandeur Monseigneur Faict, au Père du Collége St-Vincent, au Père de tous ceux qui y ont donné ou qui y ont recu une éducation catholique, cette éducation catholique qui seule compléte l'homme et le chrétien Oui,tous nous regardons notre Evêque comme notre Père, paree que tous nous connaissons son coeur paternel, paree que tous nous lui recon- naissons l'autorité paternelle que Dieu et l'Eglise lui ont donnée Son enseignement est notre lumière, ses ordres et ses conseils sont notre direction. Respect, amour, fidélité, dévouement, telle est l'expression de nos sentiments et de nos devoirs envers notre Evêque. Nous sommes de vrais catholiquescatholiques avant tout! Quel que soit notre age, notre rang, notre posi tion, nous nous montrerons catholiques, au be- soin malgré tout. Etre catholique. Messieurs, c'est être uni a Dieu et a l'Eglise. Et c'est la, Messieurs, le secret de notre vie, le secret de notre force Or, com ment serions-nous unis a Dieu et a l'Eglise, sans être unis a notre Evéque Les Evêques sont le lien de l'Unité, le lien divin qui unit le Vicaire de Jésus-Christ au Peuple chrétien A notre Evêque done et avec Lui, a l'union catholique et 4 Paction catholique! Oui, a l'unité et k l'universalité de Paction catholique, qui seule peut sauver la Société, la Patrie, la Familie! A notre Evêque, et en même temps a ses excellents et vénérés Coopérateurs, que nous saluons et acclamons ici en la personne de Mon sieur le Doyen d'Ypres, le vénérable Chanoine Boone Ad muitos annos La Caisse des Propriétaires émet des obligations aux conditions suivanles Obligations a 5 ans, inlérêt 4 112 °|o id. 10 4 8|4 id. a primes 4 1|2 équivalant a 5 °|0 avec la prime de remboursement. Pour obtenir les litres on avoir des renseigne- ments s'adresser a M. VÜNCK CLEMKNT, seul agent de la Société a ïpres. Les obligations de la Caisse des Propriétaires ont on double gage les hvpothèipies qui garan- tissent les prêls et le capital de la Société. FRANCE. Le Constitution*esi:i. de Paris, journal non suspect de cléricalisme, comme on sail, commen ce ainsi Mn article intitule: ItELiGiiiUSES et laï- ques: II est de mode dans la presse jacobine de faire campagne contre la religion et les religicux. II est tel de nos confrères qui inange un prêtre chaque matin. Ces puérilités malséantes ne font du tort en somme qua ceux qui s'y laissent allerLa religion n'en souffre pas; el les prêtres étant sur la terre pour subir les épreuves que leur foi doil leur faire trouvrr légères, snDissent les attaques auxquelles ils sont en butle avec une sage résignation. Le public seul, nous parions du public sincere et sense, se lasse et s'irrite de ces croisades furieuses enlreprises contre des gens qui ne se défendent pas. Ce que nous écrivons la nous lavons enlendu dire, et non pas par des dévols. L'esprit le plus liberal Unit par se lé- voller de cette intoiérance de ceux qui ne croyanl ii rien, veulenl absolument stipprimer ceux qui croient il quelque chose. Renvoyéa la gueuserie beige, aux fins de mé- dilation. Banquets, toasts et programmes radicaux et communards se groupent en France autour de la fameuse harangue de M. Gambetla. L'anniver- sairedela proclamation de la tépublique a servi a souhait cette débauche révolulionnaire, oit les Louis Blanc, les Naquet, les Talandier, les Benja min Raspail se donnent carrière a qui mieux. Mais le moins enveloppé acoupsür est le citoven Gros, I orateor du banquet démocratique de Monlspuris. Celui-Ia boit sans biaiser a la Con vention nationale, a la grande Convention (jut a aboli la monarchie el proclamé la républi- que une et indivisible, a la Convention notre mère qui professait line telle horreur pour la tyrannic qu eile volait la peine de mort pour tout partisan d mie dictaliire, a la Convention qui élablït Ie tribunal révolulionnaire et le comité du salut public,a la puissanle Convention qui iuventa l'armée révolulionnaire a In Convention qui, a la Convention que.... A ces homines immenses qui ne reculèrent pas devant la mort pour fonder la République. A Danton, lTx-lribun aimé! A Robespierre, I'incorruplibleI ii A Saint-Just, Ie jeune homme severe i> A Marat, l ami do people! A Cambon, le merveilleux financier! A Camille Desmoulins, a Carnot, aux Monta- gnards et aux Girondins, brd, a la Convention passéeeta la Convention future. On se demande avec ellYoi ce qn'il doit advenir de celte demolition insensée, de ces bmlantes ex citations jetées au milieu des masses, pendant que les grands rhéteurs. baltan I la religion en hrèche, tra va il lent avee acliarnemcnt a leur enlever la setile force conservatrice qui pom-rail efficacement les préserver. LA 1IÈVRE JAUNE. Le R. P. Mignot, chanoine de la Nouvelle Or- léans, envoyé en Europe par Mgr Perché pour y trailer en sun nom d'importanles affaires diocésai- nes, adresse a la Defense les renseignements suivanls sur la fièvre janrie qui ravage la Louisia na, implorant en memo temps la charité pour les malheureux malades Le monde en lier est sous I emotion des noil- velles de plus en plus dé»astieiises qui nous arri- vent de la Loiiisiane. Les populations de Grenada, Memphis, Wicks burg, soul décimées. La mélropole du sud elle- même est atteinle de la fagon la plus terrible; le nombre des malades, smloiit panni les classes pauvres. a pris des proportions de plus en plus considerables. Voici les détails que le recois a ce smet A Wickbm-g, la situation est effrayante; il y a pins de deux mille malades. Six Seem s de clia- i'ité, ainsi que Mgr Elder, évêque de MaChcz, viennenl de succoiuber victinies de leur dévoue ment. A Memphis, non seuh mrnt, les cerctieils onl manque, mms aussi les bras. Un corps de trenle noirs organise par la société de secours ue pou- vant plus suffire a la besogne, on a cherché a en engager d'aulres: on u'a rencontré que des refits de la part de gens que la fruyeur égarail. n On a trouvé dans les maisons des corps qui v gisaientsans sésupulture et dont I'odeur enipois- sait fair. ii II me reste a Memphis que trois prêtres caiho- liques: tous les autres ont été frappés en prodi- guant aux lidèles les secours de la religion. ii A la Nouvelle-Orléans, même situation, les égliscs n'onl pas assez de prêtres; nombre de ma lades succoiubcnt sans secours ni divin, ni hn- main. La colonic frangaise est fortement éprouvée. Uri de ses nu-mbres les plus dislingués, M. T. R. Millet, vicaire général, désigné naguère pour être ie coadjuleur de Mgr Perché, vieut de suc- coinber Ou compte aussi panm les vicinnes truis prêtres Lazaristes, uu P. liédeinptorisle, M. le R. Foltier, curé de Saint Vincent-de-Paul, pltisieurs Soem s de charité. Rien ne peut faire prévoir a quel nu.rnent cc fléau cessera, mais. ce qu'il y a lie certain, c'est que. le iendemaiu du jour oü i. se sera retire, Ij plus époui'anlubie misère suicéderaa ia contagion. Pendant que les hommes de l'arl et les person nes de religion l ivaliseiil de dévouement. Indent sur place contre le mal, il est de noire devoir d'en altéuuer, autarit que nous le pourrons, les terri- bles conséquences. C'est dans ce bul, monsieur le rédacteur, que je viens réclamer avec confiance tout voire concours. Cerles, les ames compatissanles seront géné- reuses ii l'égard des malheureux alteinls de la contagion, et nos compatrioles prêteronl encore a Dieu en donnant aux malheureux; mais en mê me temps lisant ce qui précède, voyant les prêtres catholiques se dévouant jusqu'a la mort. ils fléli- ronl les misérables folliculaires libéraux qui ne cessent de diffamcr le elergé, faisant préuve d'un si admirable héroïsme. TS WATOU, van allerhande goed A £5 re e;a VAN DE a VC17Z in volle nyverheid, gelegen wijk Mispelaar Eik. langs den steenweg van R.ousselaere naar Dixmude. ZITDAGEN: van

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2