leurs droits, et M. Rolin a comnois un odieux
abus de pouvoir.
La Patrie assure que, malgré la suspen
sion et I'annulalion officielles, aucnne per-
sonne ne professanl pas le oulte catholique,
ne sera enterrée dans la terre bénite du ci-
metière de Ruddervoorde: l'énergie de Tad-
ministration communale, son respect pour
la liberté des cultes et pour la loi, permetlent
d'afSrmer que procureur et minislre en se-
ront pour leurs peines et leurs tracasseries.
Bravo! Si lous les calholiques déploient
autant de courage que M. VanOutryved'Yde-
walle, bourgmeslre de Ruddervoorde, M.
Rolin pourrait bien voir sous peu que le
relèvemenl b des lois ne lui réussil pas
mieux que celui des gouverneurs.
ÉLECTIONS COMMUNALES.
La province de la Flandre occidentale a
coinbaltu le bon combat, el le a fièrement
tenu lête au ministère qui veut la livrera la
libre pensée, a celle barbarie moderne qu'ab-
horrait Léopold I. Bruges a défait le gou
vernement el son procureur sur le terrain
politique elle a chassé le reste de la coterie
de 1 hötel-de-ville et annulé le mandal de
sénaleur que M. Boyaval s'est atlribué. Ma-
gnifique résullat qui fail grincer des dents
ininistres, gueux et candidats évincés
Dans les autres villes de la province, saof
Menin, Ie drapeau catholique a élé vaillam-
ment maintenu sur le faiie de Thölel-de-ville.
Nos adversaires onl essayé de Ie contester,
mais quoique les chiffres les aient déja con-
fondus, nous voulons récapituler ici les ré-
sultals fournis par le scrulin dans les diver-
ses villes de Ia Flandre occidentale.
Succés des Cathouques.
Bi uges. calholiques el 7 libéraux
élaient sujets a reelection: 14 calholiques
onl été élus avee 140 voix de majorilé.
Cour Ir ai. Les conseillers sonants élaient
lous calholiques ils onl été réélus a 73 voix
de majorité.
heg hern. Les calholiques onl élé réélus
a 197 voix de majorilé.
Poperinghe. Les calholiques onl été
reelus a 213 voix de majorilé.
Boulers. Les membres sorlants étaieril
lous calholiques: ils onl élé réélus par 269
voix de majorilé.
Thielt. Calholiques sortanls: calholi
ques élus a 255 voix de majorilé.
Thour out. Ici les conseillers sorlants
appartenaienl lous au libéralisme; ils onl élé
evincés et remplacés par des calholiques, qui
ont obtenu 85 voix de majorilé.
Les calholiques sorlanls onl
élé réélus par 103 voix de majorilé.
11 arnélon. Calholiques sortanls el
réélus a 10 voix de majorité sauf 2 qui
entrés en ballottage ont éle élus depuis.
Succés des Libéraux.
Dtxmude. - Les libéraux ont maintenu
leur position a 30 voix de majorilé.
Menin. Les calholiques onl été vaincus
el leurs adversaires élus a 30 voix de ma
jorité.
lYieuport. Les libéraux ont Iriomphé a
41 voix de majorilé.
Ypres. Les libéraux out maintenu leur
position a 292 voix de majorité.
Succés Libéraux kégatifs.
hurnes. Les libéraux out élé réélus
sans opposition.
Ostende. Même résultal.
Ainsi les calholiques triomphent dansneuf
villes de la province, el leurs adversaires
dans quatre. Les premiers obtiennent en
semble 1,374 voix de majorité, les seconds
n'en réunissenl que 393.
Yoila par noms el par chiffres le résullat
de la journée du 29 octobre en ce qui con-
cerne les villes de la Flandre occidentale.
Ces chiffres nous dispensent de tout com-
menlaire ullérieur.
ABAISSEMENT DE
L'LDUCATION RELIGIEUSE EN ALLEMAGNE
ET EFFORT DE L'AUTORITÉ
SUPÉRIEURE POUR LA RELEVER.
L education sabaisse en Allemagne par
suite du relachemenl qui se fait sentir de plus
en plus dans Tenseignement religieux: quoi
que cel enseignement soit loujours obligatoi
re dans les écoles primaires, il est néanmoins
cn décadence, eu égard a Tindifférenlisme,
qui se propage dans loutes les classes de la
sociélé et nolamment parmi les instituleurs,
surtout depuis Tabolition des Règulalif.s,
qui imposaient des devoirs trés-rigoureux
aux instituleurs comme aux éléves, et du
caractére facultatif donné aux institutions
prépuraloires a l'école normale, qui élaient
strictement confessionnelles. II est résulté de
celétatde choses un antagonisme de plus
en plus fréquer t enlre les parents qui tien-
nent a la religion chrétienne et les inslitu-
teurs qu'on regarde de plus en plus comme
rationalistes, surtout Tinfluence de Tensei
gnement supérieur. Ceux ci, de leur cöté, se
découragent par suite de Topposition crois-
sante qu'ils rencontrent dans la population,
désertent la carrière ou ne Tabordent beau-
coup plus qu'autrefois. Le déficit des inslilu-
tuteurs est devenu énorme en Prusse et ail-
leurs, grace a cesconflits et aussi en grande
parlie paree que leur rémunération est sou
vent insuffisante, ce qui provient égatement
de la repulsion dont ils sont Tobjet et qui
rend les communes de plus en plus indiffé-
rentes a leur égard el rnoins disposées a
leur accorder de gros traitements. De la une
pénurie d'instituteurs qui va en croissant,
malgré les efforts louables du gouvernement
pour en augmenler le nombre. De la aussi
une diminution progressive d'élèves, malgré
Tencombrement des classes, qui renferment
85 éléves en moyenne, comme nous Tavons
fait voir, en supposant que chaque classe ait
son instiluteur, ce qui est loin de répondre a
la réalité des fails. On compte 4,581 classes
en Prusse, qui sont en souffrance sous ce
rapport, d'après les derniers rapports.
Cette trisle situation faile a TAIIemagne
sous le régime de Tenseignement obligatoire,
explique Tabaissement de Téducation et la
dépravalion incessante de la jeunesse dont
on se plain généralemenl.
La statistique vient confirmer les résultats
désolants de Tinsuffisance du régime scolaire.
Ainsi les maisons de réclusion de la Prusse
renfermaient, en 1874, 23,599 prisonniers,
dont 248 avaient recti une instruction élé
mentaire compléte, 12,740 une instruction
incomplète, (mangel/tafie), dont 1,793 sa-
vaienl lire seulement et dont 3,592 élaient
dépourvus de loule instruction. On voil par
ces chiffres que les trois quarts des délenus
élaient complélement ou parliellemeDt illet-
trés, ce qui prouve a Tévidence que Tobli-
galion scolaire qu'on prétend appliquer a
lout le monde est loin d'avoir alleinl sou
but; et quant a Téducation, le syslème a élé
plus encore en défaut, surtout si Ton consi-
dère que ceux qui élaient imparfaitement
inslruits et dont le nombre s'est élevé a
12,740, avaient passé par l'école.
D'aulres statistiques font voir que parmi
les condamnés, il en est un grand nombre
qui appartiennent au parti loujours crois
sant du socialisme, dont les divers gouver-
nements de TAIIemagne s'inquiélent a bon
droit el contre lequel ils prennenl des «in
sures soit législatives, comme en Prusse, soit
disciplinaires et relatives aux écoles, comme
a Hesse-Cassel par exemple.
Dans ce duché, Tautorité supérieure a
compris que pour combattre le socialisme,
il ne suffit pas de porter des lois pour le
réprimer, mais qu'il faul aller au fond des
choses et rétablir Téducation religieuse dans
les écoles.
Voici Tanalyse d'une instruction émanéea
ce sujet de Tadministralion Hessoise:
La parole de TEmpereur, qui tend a
baser la morale sur le sentiment vraiment
religieux, doit nous servir de régie. II ne
s'agit pas seulement ici d'enseignement de
la religion, mais de la conduite réellement
religieuse, qui doit èlre en harmonie avec
toute la vie de Tame, qui retrace foncière-
ment I'image divine dans Thomme et qui
doit se manifester chez CIrisliluteur, par la
parole et Texemple. Lorsque cette piété est
au fond du coeur de Tinstiuleur, on peut
compter aussi sur son patriolisme, dont le
systéme de la bourgeoisie internationale
a Tépoquede la promulgation de la Constitu
tion civile du clergé. Cette Constitution
schismatique finit parécbouercomplélement,
grace a la résislance du clergé el des fidéles,
appuyée par un certain nombre de munici-
palités. La Révolution en fut pour ses frais
de persécution, et le mépris des honnètes
gens, les flétrissures de Thistoire, sont de-
meurés a ses évêques et a ses curés jureurs
et constitutionnels.
Eh bien! nons osons direqu'en Belgique,
le clergé et les fidéles sont incontestablemenl
plus unis, plus fermes, plus militants qu'ils
Tétaicnt en Franceen 1791. De plus la posi
tion politique des calholiques beiges est
considérablement plus forte que celle de
leurs coreligionnaires francais, a cette épo
que. En revanche, la situation des libéraux
beiges ne vaul pas a beaucoup prés celle de
leurs devanciers de la Constitution. Nous
avons ainsi, au simple point de vue des pré-
visions humaines, les plus sérieuses chances
de succés.
Rcdisons, par conséquent, mais avec une
chrétienne gravité, cette belle parole que M,
Rolin-Jaequemyns profanait, il y a quelqnes
jours, a un souper de gardes civiques
Con/iance en Dieu et tenons noire poudre
sècheb Cest-a - direPréparons-nous
a une de ces resistances énergiques et obsli-
nées contre lesquelles le despotisme libéral
finit par s'émousser, paree qu'elles ont leurs
racines dans la conscience et qu'elles relrem-
pent incessamment leur ardeur dans la
Foi
Voici un entrefilet que nous trouvons dans
une feuille Irancaise du Nord el qui prouve
qu'on voit assez clair dans nos affaires a
Tétranger:
On parle beaucoup en Belgique d'un pro
jet de loi que le ministre de la guerre pré-
senterait aux Chambres au débul de la pro-
chaine session. Ce projet serait lout simple-
ment le service obligatoire déguisé; il ren-
contrera dans Topinion uue vive réprobation.
Le peuple beige est antipathique a tout ce
qui est charge militaire. Mais le cabinet, lié
par des promesses et des déclarations anté-
rieures, et poussé en haul lieu, ne peut se
refuser a présenter ce projel. II y a cent a
parier contre un qu'il lui coülera la vie.
La grande majorité de la législature
beige se refusera a la sanctionner. Des mem
bres de la droile il n'y a guère que le savant
juriste M. Thonissen qui soit mililariste a
outrance. Les inéchants rappellent a ce pro
pos que M. Thonissen n'a point d'enfants. b
Le gouvernement vient d* s'engager a
fournir un gros subside pour la statue ae
Marnix a Bruxelles. L'un des considérants
de cette libéralité scandaleuse sera criliqué
par les éléves de nos écoles primaires, car il
porte que Marnix Int Ie défenseur de sa
patrie. Or, les enfanls qui connaissenl les
cléments de iiotre histoire savent que Mar
nix, loin de defendre sa patrie, qui était
Bruxelles et la Belgique, Ta attaquée, trahie,
avec uneodieuse perseverance jusqu'a la fin
de sa trisle carrière. Rénégat religieux et
politique a la lois, il n'a droit qu a la recon
naissance des gueux assassins et pillards du
16e siècle dont il dirigea les exploitsau pro
fil de Tetranger.
Nous apprenons avec grand plaisir que
l'honorable bourgmeslre de Houthem (Fur-
nes) vient d'étre acquitté par la Cour d'appel
deGand d'une accusation que la haineetla
passion politique avaient forgee contre lui.
Mais encore restons nous dans l'étonne-
meut que deux communes voistnes, Alverin-
gbem et Houthem, aient vu appeleren Cour
d'appel chacune son bourgmeslre catholique,
prectsément la veilie des elections, el que
Tun el l'aulre soient acquittés au moment ou
le prononcé de justice ne pouvait plus dé-
truire le mauvais elï-t que Taccusation a
peut élre produil sur certains électeurs.
BULLETIN POLITIQUE.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
AVIS.
Caisse des Propriétaires.
Agent a Ypres
M. A. Vonck C'léuiciii, Banquier,
rue de l'Etoile, N° 4.
Cliroiii«iue locale.
UNE PAGE
ÉDITÉE AU CLUB DES VENTEERS.
On lil dans le Progrès le conté insipide
sot que voici:
La soirée de Mardi 29 Octobre a
trés-orageuse au Cercle catholique. p(
s'en est fallu qu'on se soit pris par les cl]
veux. Les nouveaux candidats reprochaie
b aux maladors de les avoir Irompés sur I
b chances de succés et les anciens s'inl
b geaient le reprochede s'élre muluelleme
b jelés par dessus bord, en ne recommanda
b que leur propre candidature. Et, au fa
b ces reproches sont fondés, nous somm
b en possession de bulletins sur lesqui
cerlains candidats cléricaux accolaient lei
b notn a celui de sept candidats libérau
c'est ce qu'on appelle jeler ses amisr
b dessus bord et poser un acle qui ne mér
b que le mépris de lous les partis, b
Nous reproduisons ici ce racuntar rtdici
afin de permettre une fois de plus a nos k
teurs de juger de quelles bourdes grossièt
la presse guense ernpiffre son public bér
vole. Inutile d'ajouter qu'il n'y a pas un tr
de vrai dans ce commérage inepte. Fidék
son systéme de plats mensonges, si fréqtiet
ment signalé par nous, et sans autre sot
que de dénigrer des adversaires poliliqn
le Progrès n'a rien trouvé de mieux que
leur altribuer les sentiments distingués et
jolies «ïaniéres des gueux de son entouraj
Personne n'ignore que les hommes hoi
rabies el dévoués qui composaient la li
catholique au 29 Octobre, sont incapable-
jouer le röle polisson que leurassignel
gane du Conseil communal.
Ils sont noblemenl enlrés en lice pou
defense des intérèis les plus respectables
leurs conciloyens et pour obéir a leurs p
pres convictions. lis peuvent porter la t
haute devanl les rigueurs du scrutin.
Ils ont usé de leurs droits constitution!)
avec dignité et avec moderation. Seu
plat valet de TAdministration libérale ou
cireur de holtes de quelque autocrate gue
pourrait trouver a redire a l'acle qu'ils
posé. Si la majorité du corps élecloral
point admis leurs candidatures, ils n'onl ri
perdu dans l'eslime générale et dans la co
sidération publique.
Comme nos candidats n'ont a rougir
rien, ils n'ont pas davantage des reprocl
muluels a se faire. Ils ont comballu eu frér
la main dans la main ils ont soulenu
loyal combat pour une cause sacrée et co
tnuue a lous, sans arriére-pensée aucu
d ambition, de rivalité ou d'intérèt persoun
Ce n'est pas dans notre camp qu'on pre
ses convenances personuelles pour leb
general.
Nous sommes vaincus, mais nous n'avc
potui fatblt! L'hoaneur est sauf et le drapf
catholique est toujours deboul!
LES AVEUX DU PROGRÈS.
Les affirmations produites par M. Stru
relativement a la situation de uolre ville
nenl visibiement le Progrès et ceux don
soulient la cause. A peine le discours
notre honorable réprésenlant ful-il pub
que l'organe libéral Taccueillit par une b(
dee d'tnjures. Menleur, jésuite, etc.
Ie vocabulaire gueux y passail.
Nous croyons en presence de cette col
que M. Slruye a frappé jusle. Malheuren
ment tl y a tam de gens qui se laissenl
facilemeni aveugler et qui ne veulenl
voir
M. Carton lui-méme s'est mts de la paf
Dans un long discours que le Progrès a
produil il a cherché vainetrienl a répon*
aux fans allégués.
Les chiffres que nous avons publiés d
notre dernier numéro, et les comparais'
que nous avons élablies sont irréluiabl
La discussion sur Télection de M. de Cassagnac
il la Chambre des deputes de Versailles, a eu le
dénoueinent (ju on devait neeessairenient prévoir.
M. de Cassagnac a élé invalide.
L'Excuange Gazette de Saint-Pétershourg
trace mi tableau rffravant de l'élat financier de
la llussie.
II y a un fail incontestable, dit-elle, e'est que
nous aurons il consacrer par an 180,000,000
roubles e'est a-dire le tiers de notre revenu
complet au payement des intéréts de noire
dette nationale. Kt cette sonnne ne tend pas a
diminiirr; au contraire, elle va en grandissant.
Nous avons auginenté noire dette pendant les
deux dernières années, ii plusieurs reprises et
nous avons dés lors besoin de 70,000,000 roubles
de plus par au pour couvrir les intéréts, et cela
en dépit du déficit de 1876, avant que la guerre
fut commencée. II ne faudra pas une petite science
pour combattre les difficultés qui se dégagent de
cel élal de choses.
<i L'Exchange Gazette, fait observer le Times,
anrait pu ajouler que Tarmée et la flotte récla
mant annuelleinent, avant la guerre, au dela de
200,000,1)00 roubles, il s'en suit, que, la paix
(ut-elle rétabiie, plus des deux tiers de tous les
revenus seronl absoi bés par les départements de
la guerre et de la marine. Et encore cela ne dé-
montret il pas suffisammenl Tétendue du mal.
500,000.000 roubles de dette flottante ont élé
ajoutés pendant la guerre aux 700,000,000 rou
bles en papier en circulation avant que le premier
coup de fusil fiit liré, et des 1,200,000 roubles
constituent une dette additionnelle pour le peuple
et le gouvernement, dette qui par Télévation de
Tescompte cause une nouvelle perte pour le paie-
meut de 90,000,000 roubles a payer aux créan-
ciers étrang.-rs.
Le Ru-kj-Mir dit égaleraentNous nc par-
viendrons a joindre les deux bonts qu'au inoyen
des éconoinies. Notre pays est pauvre, notre popu
lation clairsemée, notre industrie et notre com
merce ne sont pas développés. II nous est impos
sible de supporter plus longlemps le fardeau
financier qui pèse sur nous. i>
Voila des arguments plus décisifs en faveur de
la paix que loutes les menaces possibles d une
action europérnne qui ne se produira qua la
longue.
A la rentree du Reichstag allemand le centre
déposera line proposition formelle tendant a I a-
brogation des lois de mai. On se souvient que.
quand une année se fut a peine éeoulée depuis le
vole de ces lois, le regretté M. de Mallinckroot
formula une motion analogue, qui fut repoussée.
Le sort de la nouvelle proposition n'est pas doii-
teux. mais elle restera comme line protestation et
elle portera des fruits.
Or celui-ci ne vent pas sérieusement retirer les
lois de mai. II a essayé de tromper le centre, mais
la manoeuvre n'ayant pas réussi, il s'obstinera
dans la voie fausse oil il est engage.
Quoi qu'il en soit, il n'est pas douteux que,
sans cede opposition du gouvernement, Tabroga-
tion du Kui/turkampf ne füt votéeavec enthou
siasme et a une immense majorité.
toujours instructive et intéressante, Con r
tous les huit jours, un véritable délasse
repose agréablement des questions
senient e
Affaire dü journal La Croix. Arrêt de
la Cour. La 4" chambre de la Cour d appel de
Bruxelles a prononeé il une heure.
La Cour, repoussant les divers movens de droit
invoqués par la defense de M. Derely et staluant
conformément aux conclusions du ministère public
représenté par M. Tavocat-général Van Schoor,
onfirme en principe le jugement dn tribunal
correctionnel de Bruxelles en date du 29 ma'
1878, en ce qu'il a décidé que le gérant M. Derely
s'élait illégalement et inconstitutionnellement abs-
tenu d'insérer dans son journal La Croix (ayant
cessé de paraitre) une lettre de M. Laurent en
l éponse a un article de cette feuille hebdomadaire
dans lequel le demandeur se trouvait désigné.
Mais Tarrét, accueillant le moyen subsidiaire
de la defense, accorde ce que le jugement de
le instance avail refusé le bénéfice des circon-
stances atlénuanles au prévenu, paree que celui ci
a pu se faire illusion sur la légitimilé des motifs
de sou refus d'insertion
La Cour decide que si la réponse de M. Laurent
était, d'après le prévenu, de nature a froisser ses
sentiments religieux, a outrager sa foi, a lui jour.
naliste catholique, et celle des lecteurs de sa publi
cation, il n'en devait pas moins obéir a la loi,
après la mise en demeure qui lui était faite en
verlu du droit de réponse.
L'arrêt cite ensuite 1'art. 18 de la Constitution
consacrant la liberté de la presse et la suppression
de la censure, ainsi que 1'art. 13 du décret du 20
juiliet 1831 élablissant le droit de réponse.
En ce qui concerne Ie disposilif du jugement,
Tarrét reconnait avec le ministère public que c'est
il lort que le jugement attaqué a prononcé une
série de 138 jours de retard dans la publication
de lii réponse de M. Laurent; que c'est également
a tort que ce jugement a prononcé les peines sub-
sidtail'es de 138 fois 8 jours de prison pour le
paiement des dites amendes; que le tribunal ne
pouvait, d'après la loi sur le cumul des peines et
d'aulres dispositions législatives visées dans Tarrét,
prononccr qu'une seule amende et au maximum
trois mois d'emprisounement subsidiaire ponr le
recouvrement de cette amende.
En conséquence et eu égard aux circonstances
atlénuanles que présente la cause, la Cour réforine
le disposilif du jugement et ne condamne le pré
venu qua une amende de 200 fr. pouvant étre
récupérée, a défaut de paiement, par un empri-
sonnement de deux mois; le condamn en outre,
aux frais des deux instances.
M. Derely se pourvoit en cassation.
La Caisse des Propriétaires émet des obligations
aux conditions suivantes:
Obligations a 5 ans, intérêt 4 1|2 »j
id. 10 4 3|4
id. a primes 4 112 "g
éqnivalant a 5 avec la prime de remboursement.
Pour obtenir les litres ou avoir des renseigne-
ments s'adresser a M. VONCK CLEMENT, seul
agent de la Société a Ypres.
Les obligations de la Caisse des Propriétaires
ont un double gage les hypothèques qui garan
lissent les prëts et le capital de la Société.
dont ses confrères quotidiens se font Tor^61
A l'approche des longues soirées d'hiver
vraiment une bonne fortune de pouvoir
curer pour la somme minime de lo franc-)P°
moins encore en s'assoeiant k quelques-uns?
lecture attrayanto et des gravures dun inun.'
réel. Nous sommes convaincus que ceux de
lecteurs qui ne sont pas encore abonnés n°i!l0:
LUSTRATION EUROPÉENNE, s'empresse L
de passer a notre bureau, oü nous prenons
sousoriptions A cette publication. s
(Voir aux annonces)
Pour les afïamés de la Chine et de la Mon»ni
M. Mme et Mu® S. fr °15"'
Nous saisissons Toccasion du renouvellement
de l'abonrement de l'ILLUSTRATION EURO-
PEENNE, qui commence sa 9° année d'existence,
pour recommander, une fois de plus, k nos lec
teurs, cette publication nationale qui a le rare
mérite de rallier les sympathies de tous les par
tis, puisqu'elle se contente d'étre littéraire et
artistique. Nous pouvons dire, que sa lecture,