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on s'abonne au bureau du journal.
HUIS
DEUX MAISONS
MOBILIER
T'YPItE.
OPEXBAAULIJK TB VERKOOPEM.
TRÉS-BEAUX ORMES
A COMES,
BELLE WUli A HOLES.
PEUPLLERS Dü CANADA,
KOORN EN OLIE WINDMOLEN,
HOFSTEDEKENS,
Le discours du Tröne produira dans le
piys tine vive impression.
Le lemps nous manque poor développer
|eS reflexions qu'il suggère. Notons seule-
nienl que Ie Libéralisme vient de faire con-
oaiire son programme.
|1 se résumé en deux mots: Le Clèrïcalis-
me eest Cennemi. Cette declaration de haine
et de guerre le Gouvernement l'a mise dans
la Louche de celui qui a déclaré vouloir êlre
Ie Roi de lous les Beiges.
Quelqu'enivré de pouvoir que puisse
êire le ministère Frère Rolin Bara, il se
irotnpe s'il croit que pareille politique ne
soulèvera pas dans le pays une reaction pro-
fonde.
Les elections communales, dont les résul-
tats sonl incontestablement favorables aux
calboliques, prouvent que le pays ne veut
pasd'un régime de violence et de tyrannie.
Cette reaction s'accenluera et bieniót on
réclatnera au pouvoir des homines decides a
faire régner le calme et la paix.
Ypres, 8 Novembre 1878.
A Monsieur CEdileur du Journal d Ypres.
Monsieur l'Editeur,
Je vous prie de vouloir iusérer, dans votre
proehain numéro, la leltre suivante, que je
viens d'adresser au journal le Progrès. Je
vous en remercie d'avance.
Recevez, Monsieur l'Edileur, l'assurance
de ma considération distinguée.
Euc. Struyf..
LES GUEUX A MENIN
Onécrit de'Menin au Courrter de Courtrui:
Les gueux Tont einporté de 24 voix; on
sail a l'aide de quels moyens.
A peine le résultal du serutin fut-il connu
que l'ancien règne libéral nous revinl dans
loulesa laideur. La place élait littéralement
remplie de voyous, hommes el femines, avec
lesquels nos gueux exécuiérent une saraban
de, chanlanl et hurlant. Les femmes élaient
poriées en triomphe; quelques jeunes dé-
braillés libéraux eurent le même honneur.
Le quart de monde devait èlre Ia au complet.
Une lenanle de cafe-chanlanl criait, saoüle
com me une élue du Paradis des Hanai/ues,
pour employer ['expression de la Constitu
tionde Courtrai, ei une buse sur l'épaule
C'esl maintènant que nous pourrons lenir
autanl de servmtes que nous voudrons
Dans ccriaine maison, que nous ne nom-
merons pas aulremenl, on faisait un vacarme
(ïenferl'endroit élait bien choisi. Toules
les dix minutes, cinq ou six drölesses se
monlraienl a la porie, vociferanl I'ongedierl
et morilranl les pomgs aux maisons calboli
ques d'en face.
Lorsque M. le bourgmeslre el M. C. Van-
daele quilièrenl 1 'Etoile, ils furenl liués,
sifflés, cousptiés par une bande de sepl a buil
cents polissons ei polissonnes. Toules les
personnes, a leu is pories, élaient (ellement
mdignées qu'elles avaienl les larm.es aux
yeux en saluant ces honorables caiholi(|ues.
On leur jelail loules sortes d'immondices. et
la police el la gendarmerie avaienl beaucoup
de peine a mail riser la canaille.
Quand la musique gueuse, suivie de tons
les libéraux, a i r a versé la place, beaucoup
de gueux faisaient, en passant devanl ÏEtoi-
ledes gestes ignobles. En somme, les calbo
liques out été traqués commé des bèles fau-
ves; après le serutin, ils s'eslimaiënt lieu-
reux, lorsqu'ils pouvaienl sans accident re-
gagner leur demeure. Tel était le lumulle
dans la rue, qu'a qualre beures el demie
plusieurs maisons termèrent leurs voleis.
Des libéraux exécutaicnt des evolutions en-
diablées au milieu de la Grand'Place, faisant
d'alï'reuscs grimaces aux calboliques qui
osaient se montrer aux fenèlres de YEtoile.
De rares drapeaux, une Irés-maigre illu
mination, rien que des gueux plusou moins
ivresdans les rues, voila la physionomie de
Menin dans la soiirée du 29 Octobre.
Pendant la nuit, le vacarme fut épouvan-
table; les maisons de plusieurs candidals ca
lboliques furenl l'objel d'une ovation de la
crapule. Les libéraux criaieni les propos les
plus révollants. Encore aujourd'hui, un
clerical nepeuisoriir de chez lui sans
lisquer d'etre insulté.
Le lëndemain des electionsquelques
gueux de Courtrai élaient restés a Menin. Ils
ont promené par la ville le drapcau bleu qui
ii'osail plus, el pour de bonnes raisons, se
moulrer dans leur ville. Vaincre ou courir
est la devise des libéraux de Courtrai; ils
n'avaienl poiul vuincu, ei ils élaient accou-
rus a Mentu. Purtanl leur grande loque, ils
se sonl mis devant la musique catholique,
qui allail donner une serenade a M. I'écbevin
Joseph Ghesquière. Le règne liberal recom
mence. Dés le premier jour, nos adversaires
ont moniré ce a quoi nous devons nous al-
lendre.
SOCIETE DE LA CONCORDE.
Programme des morceaux qui seronl exécu-
les le Jeudi, 14 Novembre 1878, a 7
beures el demie du soir, par la musique
du ltr régiment de ligne, sous la direc
tion de lil. Ch. Simar.
La Bohémienne, ouverture, (Balfe).
Don Pasquale, fanlaisie avec solo de tuba,
exécuté par M. Bodarl, (arr. Vancalck),
Gavollede Louis XIII. Faniaisie pastorale
pour saxophone, exéculée par M. Vercam-
men, (Singelée). Grande faniaisie sur
l'opéra Nabuciiodonosor, avee solos de pis
ton el trombone, exécutés par MM. Vande
Wiele el Sonnevile-, (arr. Rosar). Genlil-
lesse, polka. (Gobaerls).
A V 1 s
Caisse des Propriétaires.
Agent a Ypres
M. A» VoiicJi-Cféiuent, Banquier,
rue de l'Etpile, N" 4.
Verpacht acn sieur Charles Segers,
ten pryze van 264 fr. 's jaers.
2" koop. Een HUIS en Erve getee-
kend n° 5.
Bewoond door Moerman, aen 81/2
francs te niaende.
Neêrstraet.
3" koop. Een onlangs herbouwd
HUIS met Erve, n° 5.
Gebruikt door Cherchié, aen 17 fr.
te maende.
Langs den steenweg leidende van
de stad naer den Kalfvaerd.
Dry nieuwgebouwde HUIZEN, zeer
kloek en wel gemaekt, met mede-
gaende Erve, gctcekend nl" 33, 31 en
30, bewoond door llenri Ameloot, aen
12 francs, Adolf Tourlouse en zusters,
aen 13 francs en llenri lloste, ook aen
•13 francs, al te maende. Verdeeld
in 3 koopen,
De Notaris LAftlBiN is gelast met de
veiling.
FAITS DIVERS.
11Y STERFGEVAL.
Openbare Verkooping
HJSTEL met premie, DONDERDAG
14 NOVEMBER 1878, ten 2 1/2 uren,
in 't Brouwershuis, t'Ypre, van
Doorgangstract.
1" koop. Een HUIS met Poerden-,
Koeien- en Zwynensi,allen groolen
Haelput, verdere gerieflykheden en
medegaende Erve, geteekend n° 7.
STUDIE
van den Notaris VETS,
le Vlamerllnghe.
Genaamden Notaris zal overgaan
op DONDERDAG 14 NOVEMBER 1878,
om 12 ure's middags, ter hofstede
gebruikt door Leonard Wittouck, ge
legen Ie Vlamcrtinghe, bij de plaats,
tot de verkooping van
zware Ie,pen\ Abeeleü,
Eiken, Esschen en Populieren
130 OMEN.
ten dienste van BAKKERIJ
Een HUIS, ten dienste van bakkerij,
aan de oostzijde der Hondstraat, n°53,
binnen Ypre.
Bewoond door sieur Vandewynckel-
Duyck, met recht van pacht tot 1"
Januari 1880, aan 462 fr. bij de jare,
boven de belastingen.
Ingesteld 8,125 francs.
Bi&SSf «l&WKSlSIiALCS
WOENSDAG 20 NOVEMBER 1878, om
3 uren namiddag, ter estaminet de
Getemde Leeuwen, op de. Botermarkt,
binnen Ypre, door het ambt van de
Notarissen vabderikeersch en LAfdBiN
te Ypre resideerende.
WEIDE, ZAAILAND
K M IJ 11 'Sa .V
TE VERKOOPEN BINNEN YPRE,
in ééne Zitting.
BEVEREN, by Rousbrugge.
leD Koop. Een schoon en goede
WEIDE, groot 97 aren 90 centiaren,
te Beveren, bij het Dorp van Rous
brugge, langs de Sl Thomas of Clytte-
straat.
Gebruikt, zonder pacht, door de
weduwe van sieur Charles Desmedt,
aan 140 francs bij jare' boven do
belastingen.
ROUSBRUGGE-I1ARINGHE.
2" Koop. Eene partie ZAAILAND,
groot 63 aren 90 centiaren, te Ua-
ringhc, oost van liet dorp van Rous
brugge, langs de booidreve.
Gebruikt door sieur Marinas Lief-
ooghe, lot 1" October 1882, aan 100
francs bij jare, boven de belastingen.
POPERING11E.
3" Koop. Een HOFSTEDEKEN, groot
2 hectaren 5 aren 79 centiaren, te
Poperingbe, in den llarahoek, weinig
oost van de S' Sixstraat.
Gebruikt door sieur Ozeel-lluseyne,
tot 1" October 1882, aan 225 francs
bij jare, boven de belastingen.
4" Koop. Een HOFSTEDEKEN, groot
2 hectaren 87 aren 56 centiaren, te
Poperingbe, in den llelhoek, weinig
noord van den steenweg naar den
Abeelc, langs de Casseidreve.
Gebruikt door sieur Pieter Ler-
my tie, tot 1" October 1882, aan 275
francs bij jare, boven de belastingen.
STAD YPRE.
5" Koop. Een HUIS, ten dienste van
Winkel, aan de zuidzijde der Groote
Markt, n° 31.
Bewoond door sieur Alphonse De-
hem-Weeksteen, met recht tot 1" Ee-
bruarij 1885, aan 400 francs bij jare,
boven de belastingen.
6" Koop, Een HUIS aan de noord
zijde der Lentemarkt, n° 53.
Bewoond door de dochter Mortier,
zonder pacht, aan 18 francs te maan
de, vrij van grondlasten.
ZITTING.
Deze verkooping zal geschieden in
ééne Zitting, vastgesteld op MAANDAG
25 NOVEMBER 1878, om 1 uur na
middag, ler estaminet de Getemde
Leeuwen, op de Botermarkt, binnen
Ypre, ingevolge de voorwaarden be
rustende ten kantoore van den No
taris VANDERMEERSCH, te Ypre resi
deerende.
ÉTUDE
de Me L ANNOY, Notaire
A. LUNDI 2 DÉCEMBRE 1878,
a midi, a la ferme occupée par M.
Emile Glorieux, a la Haute-Croix, a
Wervicq,
Vciite iiidiliqne
propres a la charpente et au cltarronnage.
B. JEUDI 5 DÉCEMBRE 1878,
a 3 heures de relevée, au cabaret la
Station, a Comines,
ADJUDICATION
DE FONDS ET TER RE
occupées par la vcuve Vandewalle et
Léon Dcmeyere, a 22 francs par mois.
c. LUNDI 9 DÉCEMBRE 1878,
a 9 heures du matin, a la maison
Moreau-Leroy, a Comines,
Vente jiuhliqiic
Etude du Notaire D E Y O S,
Vente puliliquc
4 3 9
3 Ormes
ET 5 BOIS-BLANCS
LE LUNDI 2 DÉCEMBRE 1878,
a 1 heure précisc de relevée,
A COMINES-TENBRIELEN,
1" Sur une paturc occupée par
Jean-Rle Mahicu-Verstraetesection
de la Chapclled'Epincs, tont prés du
cherain de Gheluvelt. Et 2° Sur un
pré cxploité par ledit Mahicu-Ver-
straete, a proximité du clicmin de
Kruiseecke et de l'occupation Pierre
Doolaeghe.
6 mois de crédit movennant caution.
Uit de hand te pachten
EENEN
gcSa-jsifsi te Nlatlen,
zicli te begeven bij Ambrosias Packet,
wijk Cortemarck - elte.
IvSSIfiastB'iatadm KBaroiiéeiisie.
j)e ANNÉE d'existence.
Gp.avuhes. Une belle occasion, d'après
M. David. Col. Salon daBrux,e)les de 1878.
Recueillerrièni el dislraciion, d'apiés M.
L. I'assmi. La princesse Emma de Wal-
deek-Pyrmoiil, future reine des Pays-Bas.
Le craiére da vésuve dans son élal acluel.
Un cheirnn de Ier éioimsnt.
Texte. Nol re prime. Nos gra vures.
Clironique littéraire: France. Poésios pa-
Iriotnpies. Causerie. Tu, Toi. Quinze
mille francs de rente. Nouvelle. Chasseurs
digiles' d'encouragemenl. Fléonore de
Bonge-Cloiire. Roman. La boile aux jcux
d'esprii. Fnigme. Rebus N° 1.
oiido entier le prix que nous attachons a ce
nl .e et inestimable bienfait: un demi siècle de
"pa'ix et de libertó.
v'ous 'e voyez, messieurs, l'reuvre qui do it
i'objet de cette session sera dos plus vastes
des plus ardues. Mon gouvernement compte
pour l'accomplir sur votre loyal et patriotique
concours.
Ypres, 8 Novembre 1878.
A Monsieur l'Editeur du journal i.e Progrès
Ypres.
Monsieur l'Editeur,
Le Progrès du 27 Octobre dernier critique
vivement etcommente déloyalement les paroles
que j'ai prononcées le 20 Octobre 1878 a l'Associa-
tion catholique etconstitutionnelle d'Ypres.
Le Progrès du 7 Novembre s'occupe de nou
veau d'un passage du même discours, passage oil
il est question de la diminution subie par la po
pulation d'Ypres, au cours de ces dernières
années. LA le Progrès confond a plaisir ce que
le Journal d'Ypres a écrit A ce sujet et ce que
j'ai dit A l'Association. A chacun sa responsabilité.
J'abandonne done au Journal d'Ypres le soin de
répondre A ce qui le regarde et ne me regarde
pas.
Mon discours, pour ce qui concerne le chifTre
décroissant de notre populationporte cette
seule phrase
En dix ans environ, la ville d' Ypres a perdu
prés de deux mille habitants.
Je me bornerai A établir combien düment j'etais
autorisé a alléguer ce chiffre.
Voici la preuve qui m'en a étó servie par des
hommes quiont examine la question.
Dans le Rapport présenté par le Collége éche-
vinal, en date du 31 Octobre 1867, sur l'exercice
1865 et sur l'exercice I860, se trouve le paragra-
phe suivant: - Am 31 Décembre 1S66, la popula-
tion était de 17,424 ames.
Au Moniteur beige, 12 Aoüt 1877, on trouve:
la population d'Ypres est fixöe par lerecense-
inent général du 31 Décembre 1876 d 15,515
habitants.
La difl'érence qui résulte de la comparaison
des chifi'res ci-dessus accuse done une diminu
tion de 1909 habitants.
Mais le Progrès conteste les termes de la com
paraison. II notis reproche de prendre d'une part
la population telle qu'elle résulte du Registre de
Population et d'autre part celle lixée par le Re
censement général.
II est A observer, Monsieur, qu'après cliaque
Recensement général les Registres de Popula
tion doivent être mis d'accord avee le Recense
ment de la Population de droit-, ceci par les
soins dé rO'fflcier de l'Etat-Civil. Aussi trouvons-
nous, au Rapport sur l'exercice 1856, présenté
par le Collége óchevinal le 5 Octobre 1857, com-
.Tne chiffre de la Population d'Ypres, 16,517 habi
tants, et ce chiffre est bien celui de la Popula
tion de droit constatée par le Recensement gé
néral du 31 Décembre 1856 (voir Progrès du 7
Novembre 1878.) Dn mois plus tard le Conseil
communal inscrivit ce mémo chiffre en tête du
Budget de 1858.
Comment pourions-nous done supposor, Mon
sieur, qne, au Rapport sur l'exercice 1866 pré
senté dans los même's conditions qu'en 1856,
c'est-a-dire neut' mois après le Recensement gé
néral, la rectification, qui de par la loi devait
être faite, ne l'avait pas été; que le chiffre de
17,424 n'étaitpas le chiffre de la Population de
droit telle qu'elle avait été lixée par le Recense
ment du 31 Décembre 1866, alors surtout que
nous voyions encore ce même chiffre 17,424 porté
par le Conseil communal en tête du Budget de
1868?
Des negligences pareilles et si formellement
contraires A la loi et aux traditions administra-
tivcs ne se supposent pas. Quoi qu'il en soit,nous
ne les avions pas soupconnées, et, sans les bons
soms du Progrès, nous les ignororions encore.
Aujourd'hui eependant, graces A ces bons soins,
nousavons découvort que ce qui avait été négligé
au Rapport sur l'exercicel866 tut redressé au Rap
port sur l'exercice de 1867. LA nous trouvons en
effet que le chiffre de la Population de la ville au
31 Décembre 1866 a été enfin, conformément A la
loi, mis au niveau du chiffre de la Population i
de droit constatée par le Recensement général
du 31 Décembre 1866, c'est-A-dire arrété A 16,444
habitants. (Voir Progrès 7 Novembre 1878.)
D'oü il résulte.
1° Que si nous avons été induit en quelque
erreur, nous l'avous été par le fait de l'Adrai-
nistration communale;
2° Qu'après rectification de Terreur commise
par le Collége óchevinal, il subsiste néanmoins.
du 31 Décembre 1866 au 31 Décembre 1876, 'une
diminution effective de la Population d'Ypres,
diminution que tons les organes du parti libéral
out carrément démentie; diminution montant A
929 ames;
3° Qu'il est bien difficile de comprendre com
ment le Collége óchevinal a pu fixer. dans son
Rapport sur l'exercice 1876, présenté neuf 'mois
après le Recensement général, le 9 Septembre
1877, la Population de la ville au chiffre de
16,643 habitants; commentun mois et demi
après, le Conseil communal a pu inscrire en têle
du Budget de 1878 une population de 16,279 habi
tants; comment enfin i'autorité communale n'a
pas alors, conformément A la loi et aux précé-
dents, fixée la Population de la ville au chiffre de
la Population de droit constatée par le Recen
sement général du 31 Décembre 1876, c'est-A-dire
A 15,515 habitants. (Voir Progrès 7 Novembre
1878.)
Peut-être le Rapport sur l'exercice 1877,'par
respect pour les lois et les traditions, fera-t-il A
son tour cette rectification.
Je borne IA, Monsieur, mes observations. Aux
injures et aux mauvaises plaisanteries je n'é-
prouve nul besoin de répondre. Je passé sur
beaucoup d'allégations anssi inexactesque mal-
veillantes, paree que j'ai confiance dans la noto-
riété et dans l'honnêteté publique.
Je requiers toutefois, Monsieur, l'insertion,
dans votre proehain numéro, de l'intégralité de
mon discours, tel que vous le trouverez ci-annexé
dans le Journal d'Ypres du 23 Octobre 1878. Le
public sera ainsi mis A même de juger etinou
et votre commentaire.
Recevez, Monsieur, l'expression de mes civi-
lités.
Eug. Struye.
La Caisse des Propriétaires émel des obligations
aux conditions suivanlcs
Obligations a 5 ans, intérêl k 112 "|o
id. 10 ii O 4 3|4-,
id. a primes 4 1|2
équivalant a o°|„ avec la prime déremboursemént.
Pour obtenir les tilres on avoir des rens.figne-
inenis s'adiesser a M. VONCK CLEllLNT, seul
agent de la Société a X pres.
Les obligations de la Caisse des Propriélaires
ont un double gage les hvpolhèques qui garan-
tissent les prêts et le capital de la Société.
La police de Berlin fait en ce moment un relevé
des logements établis dans les caves des maisons.
Sur les 24,000 maisons de Berlin, on en compte
12,000 qui hébergent une population d'environ
100,000 habitants, ce qui veut dire qu'un dixième
de la population de Berlin est logé dans des eaves.
La mortalité parmi cette population est énorme.
La lièvrejaune continuo A sévir dans toute
la vallée du Mississipi. Des milliers de personnes
sont dans un affreux dénüment. Les tribunaux
chöment par suite de l'impossibilité de trouver
des jurés. Les sociétés de secours sont A bout de
ressources, malgré les efforts de la libéralitó
publique. 11 est établi par les statistiques que
cos sociétés ont nourri en moyenne quiuze mille
personnes par jour depuis le commencement de
l'épidémie.
Pour donner une idéé des souffrances occa-
sionnées par la lièvrejaune, il suliit de mention-
ner uil rapport émané de Washington qui évalue
A plus d'uu milliard de francs les pertes résultant
de la disorganisation générale dans les districts
infectés. Presque toutes les families de la Nou
velle Orléans ont été atteintes par le fléau. A la
date du lr octobre, le chiffre des décès ollicielle-
ment constates atteignait 9,060 dont 3,173 A la
Nouvelle Orléans.
Le Nil a débordé a Alexandrie il eouvre
120 milles carrés et 20 villages de la province de
Uarbieh.
Environ 1000 personnes ont été noyées.
Les Fréres des Ecoles chrétiennes de Bel-
gique ont remporté, A l'Exposition de Paris, des
succès qui méritent d'etre signalés, car ils sont
réellemeut remarquables
lis ont d'abord pour l'ensemble de leurs
produits, méthodes d'enseignement et travaux
d'ólèves, un diplome équivalant a la médaille
d'or.
En outre, plusieurs recompenses de coopóra-
tions out été accordées A titre personnel, savoir
Une médaille de bronze au Frère Marianus
(M. Ahrens), de Namur, pour sss méthodes de
lecture, d"ócriture et de calcul, et pour son arith-
momètre, jugé le meilleur de toute l'Exposition;
Une médaille d'or au Frère Mémoire (M. Piron)
directeur de l'établissement de Malonne, pour sa
méthode de dessin et de projection mobiles
Au Frère Alexis-Marie (M.Gocbet), professeur
au pensionnat et A l'ócole normale de Carls-
bourg, une médaille d'or décernée A1'unanirnilé
des membres du jury, pour l'ensemble de ses
travaux de géograpbie, et notamment pour sa
méthode d'enseignement (classe VI);
Au même Frère Alexis-Marie, une médaille
d'argent a été, spécialement pour l'excellence
de ses reliefs et tie ses cartes hypsomótriques.
accordée par le jury de la classe XVI (géographie)
composó d'olliciers d'état-inajor.
Avouez que, pour des iynorantins, ce n'est
pas trop mal
Goinbien de leurs détracteurs mériteraiei.t
d'etre coiffés du bonnet d ane par ces humbles
religieux, ces modestes, zélés et dévoués éduca-
teurs du peuple
VAN
f-lO liWOQK'll
Stad YPRE. Hondstraat.
A COMINES.
DE
DE
avec 19 ares 85 centiares
PRÉS DE LA GARE,
DE
ET D'UNE
A WERVICQ.
o—
DE
WIJK DE YUFWEGEN,
TE CORTEMARCK,
2.65 francs franco par trimestre.
o—
Lq, seule publication illustrée beige parais-
sant toutes les semaines en S pages de texte
avec 4 ou 5 gravures sur bois.
—o—
Texte. Romans du plus grand intérêt. Nou-
velles. Causeries seiehtifiques. Chroniqncs
diverses. Art. Industrie. Découvertes, etc.
Gravures. Portraits des hommes luarquants
du jour. Actualités. Monuments. Paysa-
ges. Sites pittoresques du pays. Reproduc
tion des tableaux modernes les plus remarquables
SÖMMAIRE DU