I En 1385, ful érigèe a Mons, par les soins du chanoine De Buisseret el des magistrals de iadile ville, une école dominicale oil I on enseignuil la doctrine chrétienne, la lecture el Pécrilure. Cetle institution ful gralifiée de nombreuses libéralités. Dans la suite, sous Ie gouvernement fran cais, un arrèté en date du 23 floréal an X remit au bureau de bienfaisance de Mons la gestion des biens de ladile école alïec- lés par fondalion a Pinstruction el au soula- geinent des pauvres, selon les lertnes de l'arrêt. Ce commencement de détournement vient d'etre consommé par notre gouvernement gueux. Un arrèté royal du 3 Novernbre 1878approuve les deliberations par lesquel- les le bureau de bienfaisance et le conseil communal de Mons décidenl de partager les Liens de ladite institution sur le pied de deux tiers pour Padminislration des pauvres. Ainsi cetle fondation instituée dans un but clatr et précis, I'eutrelieu d'une école domi- nicale oü I'ou enseignera la doctrine chré tienne, sera désormais consacrée a servir d'arme conlre cettc méme doctrine chré tienne, contre l'Eglise et I'enseignemenl reli- gieux. II y a, en Angleterre, des écoles telles que nos gueux veulent que soient toules nos écoles prtmaires, c'est a-dire des écoles sans aucun enseignement religieux. Or. voulez-vous savotr ce que deviennent les malheuretix enfanls qui fréquentent ces anlres de perdition? Le correspondant an glais du Journal de Druxelles va nous I'ap- prendre, dans sa lettre de Londres du 4 courant. Nous cilons: M. Sewell, dans son rapport sur les éco les de Nottingham, appelle Pattention sur le fait suivanl, consigne dans le journal offieiel du maitre d'une école dirigée par le bureau scolaire, et dans laquelle, par conséquent, on nedonne aucun enseignement religieux: J'ai été profondémenl indigné a la vue d'u ne dizaine d'enfants qui, a génoux, paro- dtaienl POraison dommicale, le Symbole des apölres et aulres formules religieuses. Dés qu'ils in'aperqurent ils s'enfuirent pour évi- ter d'èire reconnus, en chantant des chan sons obscènes el en proférant d'odieux blas- phèmes. Voila d'aimables pelits gredins dont il doit èlre fort agréable d'etre le pére! Et ce que eet enseignement prod uit en Angleterre, il lepródnira en Pelgique. Calais. Tous ceux qui s'occupent des grauds intéréts de la religion viendront, si cela leur est possible, s'édifier et s'instruire et instruire et édifier les autres, en ces assises du eatholicisme dans la province ecclésiastique de Cambrai. Le Congrés de 1S7S sera tout spécialemeut utile et intéressantil sera présidé par un prélat qui est l'une des lumières et des gloires de l'EgliseMgr Mermillod l'éloquent vicaire apostolique de Genève. M. Baudon, le président général de la Société de Saint-Vincent de Paul, M. le sénateur Lucien Brun, M. de Melun, M. Chesnelong, M. Harrnel y assisteront ainsi que beaucoup d'autres catholiques connus par leurs oeuvres. Les organisateurs du Congres nous ont prié de faire sa voir a nos lecteurs qu'ils seraient heureux de voir le plus grand nombre possible d'ecclé- siastiques assister a ces séances et y apporter le prócieux concours de leurs lumières et de leur expérience. Ils recommandent le Congrès aux prières de toutes les ames pieuses. Extrait de la Semaine religieuse du diocêse de Cambrai). ACTES DU GOUVERNEMENT. Circulaire a MM. les gouverneurs 'provinciaux. Bruxelles, le 9 Novembre 1878. Monsieur le gouverneur, Jeremarque que desfabriques d'église et des administrations communales, méconuaissant les prescriptions du décret du 30 Décembre 1809 et l'arrêté royal du 10 Aoüt 1824, se permettent de faire exécuter saus autorisation des travaux de construction, de restauration ou d'ornementation aux édilices du culte. C'est la un grave abus contre lequel il convient de réagir. Jevousprie, en conséquence, M. le gouver neur, de veiller attentiveinent a ce qu'on ne niet te pas la main a l'ceuvre avant d'en avoir obtenu la permission de l'autoritó supérieure. Les dépenses qui seraient ordonnées sans que les formalités lógales aient été remplies préala- blement devraient ötre rejetées des budgets et des comptes. Le Ministre de la justice, Jules Bara. COMITÉS CATHOLIQUES du Nord et du Pas-de-Calais. Dans la lettre du 20 Septembre 1878, le Souve- rain-Pontife Léon XIII déclare qu'en présence de la situation générale feite a l'Eglise. non- seulement il approuve la convocation des Con grès catholiques régionaux, mais il la recom- mande hauteinent a ceux qui sont appelés a en faire partie. Ces paroles peuvent s'appliquer a la France: les assemblees régionales des Comités catholiques rendent les plus utiles services a l'Eglise ainsi que le dit le Saint-Père, elles aplanissent la voie, excitent les ames d Paction et les réveillent de leur inertie. Ces paroles du Pére commun de tous les fidèles contribueront puissamment a appeler sur les Congrès catholiques i'égionaux l'attention de tous les membres du clergé et des laics qui s'occupent des oeuvres. Le programme, que nous reproduisons aujourd'huidonnera uue idéé de l'importauce et de la multiplicité des questions qui serout traitées dans le Congrès des Comités catholiques du Nord et du Pas-de- NÉCROLOG1E. Le vendredi 8 novembre est décédée a l'hospice de Lichiervekie, la rév. sreur Alde- gonde, a l'age de 27 ans, après deux ans de profession religieuse. C'était one de ces admirables servantes des pauvres, récemment diiïamées par le sieur Gabmcau, dans un article de la Revue de Belgitjue,qui présenlait les Soeurs de la ferme- hospice de Lichterveide comme n'ayant que les semblants de la charité, comme «abri- t'int leur paresse a l'hospice. C'est au chevel des typhoïdes que Ia Soeur Aldegonde s'est senlie alteinle de la maladie, qui l'a einportée après quinze jours de cruel- les souiïrances. Elle est morle dans son asile de bien-ètre, pour nous servir du laugage du susdit Gabineau, regrellèe et bénie de tous ceux qui l'ont connue, vielime de son dévouement et de sa charité. sont furibondes. S d lient a cc que nous suc- combions sous le poids de 1'mdignalion pu- blique, (comme dtl Ie Progrès), qu'il cite au iiioius un de nos propos orduriers, line de nos calomnies abjectes, ramassées dans la boue des ruisseauxqu'il reproduise uue ligne au tnoiiis dans laquelle noas avons attaque uue femme et volé l'honneur de qui que ce soil. Un paucopiü di luce! S nou le voleur cfhonneur, le Tartulfe el le lache, c'est vcus, Monsieur le correspondant, a moins que vous ne préféricz ètre pris pour un sot. Ce que nous concedons volouliers. Clit'oiitqtic tncalc. DE QUI SE MOQUE-T ON 1CI? Le Progrès gratifie son public d'une boer de plus grotesque sinon plus plaisarite que jamais. Voici done ce qu'on lui écril de Wer- vieq a noire sujet, elce qu'il déclare insérer avec empressement Le Journal d'Ypres et ses rédacteurs, de- puis le 29 Oclobre, se roulenl littéralement a dans la fange. II n'est propos ordurier, de- vant lequel ils reculent, calomnie abjecte qu'ils ne se plaisenl d ramasser dans la boue des ruisseaux, et tout cela... etc. (Laissons ici lemalheureux blasphemer seul.) Suivent quelques injures ignobles contre le Clergé. Quant aux rédacteurs de ce Journaldéfenseurs autorisés des petits frères et des abbés en rupture de vceux, ils voient partout, chez les aulres, les vices qui rongent leur propre cceur. Avec l'aménité, etc., qui distinguent ces vachers de I'intelligence et de la plume, ils ne craignent pas de s'attaquer it tout ce que tout homme bien élevê (mettons le corres- pondant de NVervicq) respectela femme. (Un pleur, S. V. P.) Puis il pa rait que nous avons terni une répulalion sans tacbe, que nous avons volé l'honneur (de qui? Grand Dien!) que nous avons souci de seiner la dissension dans les families. D'ailieurs, Basiles et Tartuffes a la fois, nous sommes encore des assassins, des Mes sieurs du stylet, dit l'bonnète correspondant, et pour couronner le lont, des laches. Voila done un acte d'accusation bien gar ni; nous voila executes bel et hou. Au reste nul fait précis n'est porté a noire charge rien que des gros mots et dés phrases crcu- ses eu ce requisiloire fulminant. Mais, diront nos lecteurs, que peut-il avoir commis, noire Journal, ces jours derniers? Sa polemique nous a paru si calme, si èlran- gére a loule personnalité offeu»ante. li est fou, ce Wervioquois, ou il ètait pris de bois- sou lorsqu'il a dccliargé ainsi son cceur daus le sein du Progrès. Le Progrès, lui non plus, semble-t-ii, ne setait douté de rien a noire sujet, il i e soupconnait guére les hor- ripilariles revelations qui lui sont couimuni- quèes, mais tout iieureux de se reconiiaitre dans le style de son correspondant, s'em- presse-t-il de lui ouvnr ses colonnes. C'est done a Wervicq qu'on a dècouvert ces horreurs, et l'on espère a Ypresq ie le perspicace correspondant n'en restera pus a iiii-chemin. Pour èire cru, ce n'est pas assez de lancer a la téte d'un homme toute une série d'im- putalions injuneuses. II serail utile a la ihe se du Wervicquois qu'il établisse un pen plus claireiuent son acte d'accusation. Nous n'a- vons rien écril ni public qui ne soit du do- maiue de la pubheité. Les allegations de nolre accnsaleur sont aussi vagues qu'elles On nous écrit pe Warnèton Monsieur le Directeur, Vous avez donnè le résultat du ballollage qui a eu lieu a Warnèton entre MM. Breytte el Lepoutre, catholiques, el les deux candi- dals gueux, Desimpel elBicquier. Le Progrès, en avouanl la défaite de ses amis, l'aUribue naturellemeut a la pression mcroyable exercée sur le corps électoral. Ainsi* Monsieur B., remetianl une detle de 80 fr. a un électeur s'il volait pour les gueux; Monsieur B., iulimaui 1 ordre a un locataire de rester chez lui; Monsieur T., en menacanl un autre de le mettre a le porie; Monsieur D., ineoacaut de retirer tout tra vail; Monsieur D., se faisant payer dans les 24 heures si l'electeur ne votait pas pour Desimpel et Ricquier, sont d'après le Pro grès, des catholiques exercant une pression incroyable sur les électeur»!! Les Warnèton- nois sa vent d'oü est venue la pression incroya ble dont paQe le Progrès, qui ferait chose prudente de ne pas parler de cordes dans la maison d'uu pendu. Le Progrès irouve qu'il y a eu 7 bulletins barrés. Comme les membres du bureau et les lérnoins sont liés par le sermeut, on a lout lieu de croire que ces billets se seraient chan ges en bulletins catholiques sans Cincroyable pression de la gueuserie. Est-ce uu calholi- quequi a dit: St nous perdons, la première viclime sera Monsieur V.? Nos gueux, il est vrat, se croyaient cer tains du Iriotnphe, el Laurent Saute-Ruis- seuu se disaii deja secretaire communal. Ils sont trop verts, iiion petit ami! Enfin, ajoute Ie Progrès, li cize ont donné des bulletins portanl a la fois une croix dans la case qui est placee au-dessus des noms des ciindidats el dan's celle qui se Irouve en re gard des mèmes noms. C'est, a notre avis, un cas de uullitè. Li raison eu est, ajou te-t-il, que cette redondance ne peut ser vir qu'a marquer des bulletins. Nous serious vraiment curieux de savoir comment le Progrès s'y prendrail |iour re- connatlre 13 billets par les croix. Aussi M. Pirmez, dans sou rapport sur le code élec toral, dit: II est possible de faire des een- taines de croix dilTerentes, et c'est juslement paree qu'eiles peuvent étre si varices dans icurs formes, qu'il n'est guére possible d'nd- meltre qu'un dessin particulier puisse rèuinr utilenierit les conditions d'un billet marqué. Quant a la redundance inerimiiiée, voioi ce que dn l'exposè dos motifs de la loi de 1878: On a validé, en général, les bulle tins sur lesquels l'electeur a marqué une cioix dans chacune des cases qui suivent les noms; el, en elïel. eu prooèdaui ainsi, ('élec teur a temoigtié deux fois la méme inten tion. MM. Balisaux el d'Anethan, ayanl combat- tu cette opinion, le ministre de rmtèrteur répondit: Je pense que le gouvernement s'élant expliqué dans l'Exposèdes motifs,c'est par 1 Expose des motifs qu'il faul interpreter ia loi. Aucun ineinbre, ni a droite ui a gauche, u'iusista, davantage, ei ainsi cette determination fut acceptee par la Chambre. II est done évident que le bureau,-ayanl valide des billets seinblabies, ne sera démen ti ni par la Deputation permanente, ni ail- leurs. Voila a quoi seréduisenl toules les fanfa- ronnades de nos gueux au petit pied, qui prétendent faire cuirer au Conseil communal celui que les éleoleurs out deux fois repous se. Leurs réclamalions ont aulantde valeur que l'affirnialioii de ce barbier célèbre, qui se fit accompagiier dans le couloir paree que sa main tremblait. LE CHIFFRE DE LA POPULATION ET LES MENSONGES DU PROGRÈS. Nous ne croyons pas que jamais journal ait fait preuve, plus que le Progrès, de mau- vaise foi et de dèloyaulè! Mcnsonges sur uiensouges, injures sur injures, défaites sur défaites, sophisuies sur sophismes, voila la polénnque du Progrès. Cesl écceurant; et c'est honleux de se defeudre ou de se laisser défendre d'une si inavouable facon. Tout dénalurer, lout travesiir, c'est au reste la seule ressource des dele rise urs d'une mau- vaise cause. Malgré tout, le public intelligent sail a quoi s'cn temr sur le chiffre de la Population d'Ypres,qui, de l'aveu indirect et involontaire du Progies, n'était plus le 31 Décembre 1876 que de 13,313 habitants! el qui, d'après les chifïve» méme du Progrès, était diminuée de- pui s le 31 Décembre 1866 de neuf cent vingt- muf habitants!! La diminution de la popula tion, qui eta it un odieux mensonge avant les elections, est done deveflue aujourd hui one indeniable realné. Mais a en croire Ie Pro grès, line diinmiilioii de 16 °/ode la popuLi lion esl un Mgne éclalanl de prospér lie beau- coup plus que de decadence!!..- 11 a P's a refiner. Dièu nous préserve toutefois de i celle pro>pénié continue el nous garde de ces progrès qui n.éiienl droit au néani. Mais quimporte! nos péres consents n'en sont (tas moms in fa i 111 bles et tous ceux qui ne les admirent pas, eux et leurs ceuvres, a lout prendre ne sont que des sots, des imbe ciles des ignorantsdes rnenleursdes four bes, en un iriot des jésuites! Foi el style de Progrès! Un cchanlillon de la polémique du Progrès, pris daus le las Monsieur Struye, dans la lettre qu'il a adressèe au Progrès el que nous avons pu- bliée dans notre deruier numéro, reconnait, au dire du Progrès,qu'on ne peut pas pren- dre, comme il l'a fait, (sic) pour base de comparaison, d'un cólé, un total de popu- lalion choisi parmi les plus élevés de la population de fait telle qu'elle résulte des registres, el d uu autre cólé, le clnfire le plus has de la population de droit fixé par le recensement. Or, M. Struye a préeisém nt démonlré qu'il i)'a absolument lieu fail de semblable il a pris logiquemenl et légitimernent pour points de comparaison la Population d Ypres au 31 Décembre 1866 et la Population d'Y pres au 31 Decernbre 1876, deux dates de Recensement decenual, deux dales ou le chif fre du Registre de Population devait ètre mis d'accord avec Ie résultat du Recensement. II a cru ainsi de parfaile bonne foi et il a du croire que, couformémenl a la loi el a la pratique aulérieure du Collége échevinal d Y- pres, la population renseignée par Ic Rapport sur I'exercice 1866, renseignée le 31 Oclo bre 1867, comme défiiiitivenienl mscritesur le Registre de Population au 31 Décembre 1866, que cetle population était idenlique- ment la méme que la Population de droit constalèe le 31 Décembre par le Recensement général. La loi et les dispositions prises par Arrèiés royaux I'exigenl ainsi. Si I'Oflicier chargé de I'Etal-civil ne s'y est conformé, ni eo 1867 ni en 1877, nul ne devait ni ne pouvait le soupconner. L'arrêté royal du 81 Oclobre 1866 entre aulres porte en effet a Art. ler. A partir du lr Janvier 1867, le registre de population de chaque com- munesera tenu conforméinenl a la forinu- Ie annexée au présent arrèté (modéle N° 1). Arm. 2. Le Registre nouveau sera dressé d'après les déclarations des chefs de inéna- ge recueillis dans les bulletins de Recense- ment (modéle liltera A, annexé a nolre ar- rèlè du 31 Juillel dernier.) Ce qui devait se faire pour le Registre de population a partir du lr Janvier, comment pouvait-on croire que ce n'était pas encore fait le 31 Octobre suivant En présence de l'antécéderit du Rapport sur I'exercice 1856, constaté dans la lettre de M. Struye, et en présence du texte fortnel de la loi, il n'est pasétonnant que l'embar- ras du Progrès soit grand. Que répondre? Des injures ne suffisaient pas; il fallail aulrs chose. Le Progrès a cher- ché... mais il n'a trouvé, le pauvre liomme, que la miserable defaile que voici: A la date de la presentation des Rapports sur les exereices 1866 et 1876, les chil'fres du Recensement, dit-il, n'étaient pas encore officielleinenl publiés par l'aulorilé supérieu re. El la preuve? La preuve, dit le Progrès, c'est qu'au cours de 1867 le Rap port sur la situation administrative de la Province ne donnait pas le chiffre du recen sement de 1866 et c'est que le chiffre du recensement de 1876 u'a été publié au Mé- morial administratif que Ie 15 Juin 1878. Or, Ie Progrès sail pertinemment, puisque nous le lui avons expresséinenl renseignè, le Progrès sail de science certaine aussi bien que nous, que le Moniteur beige dans sa Partie oflicielle avail publié, bien anlérieure- menl a ces Recueils provinciaux, les étatsdu Recensement, et tl sail noiammenl que le Moniteur du 12 Aoüt 1877 avail public, done bien avant la presentation du Rapport sur I'exercice 1876, le Tableau de la Population de droit constalèe par le Recensement du 31 Décembre 1S76. Depuis quand le Moniteur beige ne fait-il plus autorité vis-a-vis de l'Adininislraii0ll communale d Ypre»?... Pauvres plaideurs! Apiés toutes ces jongleries et a cause{je toutes ces jongleries des avocats de l'Hölei. tie-Vilie et du Progrès, que reste-t-il acqUls au debat? 1" Que le Collége échevinal d'Ypres, au mépris de ses propres traditions el de la |0| a dissiinulé. dans un intérèl électoral et auSs'j longletnps que possible, le chiffre réel de |a population de 1866 el de 1876. 2° Que malgré les dénégalions arité. rieures des organes de l'llótel de Ville, Progrès n'ose plus con tester que la popula- Iion de la ville a diminué, du 31 Décembre 1866 au 31 Decembre 1876, de keuf CElVr 3° Que FAdministration communale, pour masquer la decadence de la ville, n'a rien trouvé de rnieux a faire que d'inscrire en téte du Budget de 1878, au lieu de la Population de droit qui esl la population de residence habit'uelle, la seule qui en droit et de raison peul eutrer en ligne de compte la population de fait, constalèe par le Recen sement général du 31 Decembre 1876, popu. lalion d'une scule unit, oil se trouvent com- pris tous les étrangers alors aceidentellement de passage a Ypres du 31 Décembre au JanvierMais la première comprenail 764 ames de moins que la seconde, et voila pour- quoi, en dépit du bon sens el de la loi, uos babiles inserivirenl la première et négligé- rent la seconde.... 4° Enfin il est encore acquis au débat qu'en inscrivant comme authentique daus une pièceoffioielle, dans le Budget, le 23 Octobre 1877, le chiffre de la population de fait fourni par le Recensement général, I'Ad- ministration communale a reconnu, quoi que les avocals du Progrès en prétendent, l'aulhenticilé des résultats du Recensement et leur autorité avant leur publication au Mémorial administratif, publication qui comme le declare le Progrès, ne s'est faite que buit mois plus tard, e'est-a dire le 15 Juin 1878. Confusion de inenleurs. Pauvres plaideurs Trisle défaite! Nous nous arrêlons ici, préls a aller plus avant, si on le désire. LES ÉLECTIONS COMMUNALES ET LE PROGRÈS D'YPRES. La lecture des derniers numéros du Pro grès nous a procuré une bien douce salisfaC' lion nous le disotis sans détour. II est juste que nos lecteurs partagent nolre joie. Examinons done a nouveau le résultat des éleclions communales dans notre arrondisse ment. Des renseignements récents et Tissue du ballotage du 5 novembre nous permettent de compléter notre appreciation et d'ètre excessivemenl obligeanl pour notre com-1 missaire d'arrondissement. II n'est jamais! enlré dans notre pensee, quoi qu'en dise le Progrès, de vouloir désobliger eet excellent M. Carton. Si les airs rogues, la moustache hérisséeles tendances autoritaires et les allures cassanles de notre commissaire saluez s.v.p. n'onl plus sur le corps élec toral ce pouvoir charmant d'aulrefois, nous n'y pouvons rien. C'est tin fait que nous constatons en toute vérilé. Li bre au Progrès el a M. Carton de trouver la vérilé blessante et de se senlir alleinls. Inutile de remonter a tronie ans. En 1869 il y a dix ans M. Carton était un com- ble de la gloire; il régnait et gouvernait en maitre absolu.dirigeanl, nomnianl.déposant, règlant tout a sa guise el selon son bon plai- sir. Le parti liberal y voyail une de ses in carnations.... Faut-il continuer Nous ne Ie croyons pas. Sans craindre de se trompc- on peut dire aujourd'hui: Quantum mutatus.- O il sont le sénateur et les représeutants Dbé- raux Oü les conseil Iers provinciaux 0ü tous ces conseils communaux si dociles el si dévoués Et dans un autre sens, quel agré- menl les jeunes procurenl ils a M. Carton; lesjeunes,eet élément nouveau,consequence logique des [irincipes doctrinaires et libé- raux, qui devient chaque jour plus hard' et émet des pretentions plus vives. II faU' compter de ce cöté; la carte se solde cha que lois aux frais de ce bon M. Carton, tou- jours victime, hélas de ces affreux cléricauJ a ce que pretend le Progrès. Le Journal d'Ypres serail-il bien po"' quelque cbose dans ce changement C'es' peu flatteur pour lui, dit le Progrès. Perms' lez nous, confrère, de prendre le contrepi"" de vos paroles tl de les considérer com"1. P.G LIS BS F.T PRESBYTER ES. TRAVAUX EXÉCUTÈS SANS AUTORISATION. A SS F.MBLÉE GÉNÉRALE DES 27, 2S, 29, 30 NOVEMURE ET lr DeCEMERE 1878, sous la présidence de Mgr MERMILLOD, évêque d'Hébron, vicaire apostolique de Genève. n ViNGT NEUF HABITANTS

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2