IXCT 1 gares'les 'oullks Codepénalart. 208: La liberie dds culles -est garantie, sauf aux minislres des é"'les' La liberté d'exprimer ses opinions en loule matière est garantie sauf aux mini?"es ^es cu lies. Sauf la repression des délits prop' es nux seuls ministres des cultes. Comme Ie dit Ie Court ier de Brux'lles< ce qui est permis aux journaux, aux mi"islres' aux députés, aux fonctionnaires, aux btslil»- teurs, aux professeurs d'Univer?'1® Gand!), aux simples ciloyens, aux n'!iscara" des, aux émeutiers, cela esl défen1'11 aux prètres. Le prèlre hors la loi! A tout ciloyen le droit de critiqutf1*' "al taquer les lois, les actes de 1'aulorité. Au prèlre défense de parler sou? Peine d'amende el de prison. Vive la liberté!!! Eh bien, nous en sommes sürs. Qlie 'es gueux enrichissent encore leur arsena' P®na|' quand nos prètres nos pères et 0°s ?l" des s'y croiront obliges ils saurort1 se le' ver et parler. La loi n'a jamais enchainé le devoir- GUEUX ET SOCIALISTE. Dans sa lellre du 3 Juillet, adre^0 au prince Caraman de Chimay, M. Rol1"' ml" nistre de ('intérieur s'exprime en ces tcru)€S: Les circonstances exceptionnello* dans lesquelles le parti liberal esl arrivé 3" P0"' voir obligeaienl le cabinet acluü',a ,se considérer comme inoesli dune ft,ssl0/> de défense nationale contra les f''e!l'n' tions inconslitutionnetles de la fMtwn ultramontaine. En suivant cette ligne de conduite 'e ininislre de l'iniérieur s'esl pénélréexacle" ment des idéés que suggérait Eugé"e®ue' dans ses Lettres sur la question rei'HitUse en 1868 et dans lesquelles nous reins1"1!"0113 le passage suivant: Agiter l'opinion publique a ce s"jel Par la presse, par des brochures, par desd|SCUS" sions et fmalernent adresser une péli,'ooau pouvoir législatif, le tout afin dWoul.u' mer ('opinion publique a envisager 'rêso!u' ment le fond en ce qui louche l'ur-^®®® e' la fermetédes mesures a prendre, aii'1^"^ poser une digue inoincible au dét)oAm?nl de la faction cléricale. On le voit, les deux iüées sont les fiièrnes: la mission de défense nationale co11"^3 'es prélentions inconstitutionnelles d11 la t3Ct'on ultramontaine et l'opposition d'unedlSue invincible au débordeirienl de la facl'°n c^" ricale, sont identiques. Et les moyens que M. Rolin eornple era' ployer sont-ils les mèmes que ceti"^^* Sue?... 11 le faut bien, puisqu'il ad°VIe 'es prémisses de l'écrivam dévergondé, iiaCCort' en ceci aveo la majorité du parti libéi18'' T" veut arracher les ames a l'Eglise. Sue trace la voie qui a été suivie par "os ad" versaires en écrivant: Nous avons mission de raliona!'ser 'es peuples, niais nous devons tenir co^Ple I inexorable loi des transitions. II sef8'1 im" possible d'espérer que les masses, telft®» 'ie.' las! que l'ignorance les a faites, pIoi»isees a cette heure dans les obscurs bas-liifll's da calholicisme pussent de prime sautc'S3!,s transition aucune s'élever soudai" j|is' qu'au rationalisme. Done, a mon sens, les hommes ijc liber té, les radicaux, les rationalistes ont inopportunément attaqué Ie proiest#'Silï?' sorte de religion transitoire..., de pélib ie puis m'exprimer ainsi, et a l'aide dm|uel uU doil arriver assurément au rationalist P."r' tout en subissanl cette fatale nêcess^^an culte auquel la masse de la popufe'®0 "e saurait encore renoucer. II faut done cesser toule attaque^'S1* contre le protestantisme. II y auran tótë>ral1/ ce profonde ou notoire ingratitude n'°" connailre, le protestantisme a puissai,,Ioenl servi la cause de la liberie. En ma ni MaPe< il mait implicilement le Bot; Luther.e" sa" pant I autel, ébranlait les trönes.... Quant a la religion catholique, fis ^ai- mes de liberté doivent se montrer quents avee leurs idees en signali# saB3 paixui trêve, le parti du prètre l'ennemi. Les libéraux en Belgique out yaM**; ment suivi cette ligue de conduite onl-ils oblenii souvent des résuliatsex#^ ilsont souvent soustraila la funeste °^Jur" gation cléricale, une notable masselpruie" taire. I! faut combattrc I'inoculation v'riïS catholique qui prend une nouvelle etredoo- lable extension par le fait des envahispei)ts continuels de Céduculion (dile) relifuse' tmposéeaux élablissemonts laïques. L' instruction morale des en fur" r^üd être co/nplèlement en dehors et distil "e Cinstruction religieuss et donnée pr Ungues seulscar le catéchisine cai!>ü'"!uê Q-' conlient qu'un lissn d'idolalries el de niensonges, chaos d'imposlures incompré- '^'isibles a lout Ie monde, incompréhensi- '-'s surlout a l'esprit des enfanls qui se ro,ivc ainsi trouble, faussé, perverti a ja mais. Nesl-ce pas mot par mot, demande la Pwrte, le programme du libéralisme beige, ce.ui que le ministère veut metlre en prali ne? Ce langagedu socialism Sueest-il autre celui que lient tons les jours la presse gueuse. L'essai de proieslaniiser fait a Sarl- Datne- Avelines a procédé rabolitioii de la loi de 1842. 11 n'y a pas mèmejusqu'a I'Ongediert dont e ministère a décoré l'écrivassier, qui ne so,l emprunté par nos libéraux a Eug. Sue. loutes ces citations ne prouvent-elles pas a ïnité qui existe enlrc nos gueux moder ne* et le grand partisan du socialisme? Le Uistére ne fail done qu'exéciiter le plan liacé pareet écrivain qui, de l'aveu de lous, a h*il tanl de mal a la sociélé. LA BELLE BRUXELLES. G est a la correspondence bruxelloise du Pfécurseur que nous empruntons les ligties suiv antes. Elles ont leur eloquence: X Bruxelles, la crise commerciale et in- anstrielle persisle avee une intensité déses- perame. Le commerce de luxe est le plus r!.te'nl lous' esl dans un étal de souf- irauce dont on ne se fait pas d'idèe. Si la cri se que nous traversons se prolonge, il y aura bien (jes désasires. C'est miracle qu'il n'y en :lit cléja pas eu davanlage. Du cöte du gou- ve'Heinent, il n'y a pas a cramdre une aug- inentaiion d'impöts. L'équilibre du budget se rétablira par d'autres moyens que la eieutiun de ressources nouvelles. A la ri gueur, s'il le faut absolumenl, on ra'entira un peu l'exécution de ceux des travaux pu blics qui sont les moins urgents. l'aveu d'un adversaire, Bruxelles est "ao® le pétrin, malgré toules les fètes qui y otH eu beu: le 30 juin, 8,000 gueux out env<*bi la capitale, ont payé un banquet qui 'te Iqut a pas élé servi el se sont rejetés sur les restaurants de la capitale. A partir du 22 aoiu, i| y a eu huil jours de fètes, a l'occa- siotJ des noces d'argeut de LL. MM.; les jouriièes de seplembre ont été célébrées im- médiatemenl aprés, et une grandeexposition de beaux-arts vient d'èlre clólurée dans la capitale. Or, tout cela n'empêcbe pas que Bruxelles soil dans la débme, que les la ill nes dans presque toutes les branches de l'industrie et du commerce s'y multiplienl, et que de plus grauüs desastres v soul éminents Gependant, aprés le 11 juin, loule la libó- taierie criail que le pays était sauvé •^lais comment le gouvernement fera-t-il ace aux dépenses énormes que nécessiteront a ci cation d'uue réserve militaire l'armemenl e garde civique, l'extension a donner a 1 oseignemem otliciel Ou il faut que le min store renonce a tous ces projets, ou il bul une aggravation d'impöts. Nous l'atleu- ous a l'ceuvre; en attendant, la belle Bru- xelu s se tlans les angoisses d'une giande géne, que la liquidation de la fin de I aim.ee, reudra plus douloureuse encore. - est vrai que, dans cel étal de soulïrance, 'es ««iministrés de M. Anspach, les electeurs de XIMGraux, Van Huiiibeeck, Jotlratid, ansoii et O ont la faculié de crier A has rt ru uttel el de chanter ["Ongediert. Mais 1 0|t nous èire promis de douter que ce 0 p.aisir leur epargc.e les proiéts el les laillU-es. CA ET LA. L titerininable procés T Kinl Banque de e gt ;rle 5'esl 0liverl (jgva„i les assises. I •guère la presse liberale s'acharnait con- e Lmgrandistes: eile est anjourd'iiui i une prudence de... serpent. 't ce (]u on a vu jusqu'ici dans des cau ses de ce genre n'est que de la petire bière a (O e t.i, s fraudes el des crimes qui se dérou- II a "jourd'hui devant lesjurés. J cause a financiére se coitiplique d'une cause morale ou iinmorale. cel Ie-la pas un mot au procés? !'abit..de cependant, avant tout, Ie juge l" n'erche la kinine comme la police de '<nti eberebe la provocation. Cet te fois Ie parquet ne dit rie» de la fem- des°« fd'?11 ,!Ue L0l°' ses amies' '!es di'gies te> Uürg»cs. tout cela n'a jamais existè! uns %ra',r»C"l un bonheur poux qqelques Car les langues des Lolo sont bien pendues, el certains apótres se felicitenl d'èlre main- lenant a couvert d'indiscrétions malsaines. Le parquet a fait jetcr les ordures a l'écart. Les gueux de Louvain sont dépassés. Les gueux d'Alosl ont causé des dégats a 33 maisons catholiques, le soir du 29 Octo- bre. Heureusemeni la police les a pris chaque fois sur le fail. Elle a empoigné les manifes lanls qui n'onl pu que commencer les bau- les ceuvres, el elle les a envoyés au bac. Les gueux ont manifesté dimanclie a Mali nes. Les flols d'éloqueuce du bourgmestre se som uoyés dans des Hots de pluie et les heros s'en sont relournés croltés jusqu'a l'échine. lis disent que si ca n'a pas pris c'est la faule du mauvais temps!!! II n'y a pas eu de coup de poignard et la luue eachée derrière les nues n'a ad ministré aucun coup de soleil. Aux élections succédent les incendies. Voici les choses élranges qui viemienl de se passer a Nivelles. Le samedi, une meule apparlenant a M. Lerminiaux prend feu et est corisumée par les Hammes. Le dim uche une enquête est ou- verte. Mais a peine l'aulorilé a-t-elle quitté les lieux du sinistre, qu'elle est rappelée en loute bate: la seconde meule biïtiait. On éleint le feu. L'aulorilé s'éloignail de nouveau, quand le feu éciate dans une meule contigue 6 la grange. Et pendant que l'on travaillait a combattre relémeut deslructeur, voiia qu'uue lllamme apjiarail a ia partie supérieure de la grange, du cöté ou n elaienl pas les uieiïies. Tout est delruit. Ou croyait 1 mcendie lerminé; !a ferme élait sauvée. Mais... a six heures du soir le feu se mei a la maisou tl habitation. El bientöt la ferme n'esl plus qu'un amas de ruines. A peu prés au mèirie moment la grange et tieul meules, apparlenant a M. Depercenaire étaieut incendiées. La consternation est immense a Nivelles. Ou juge si les habitants des campagnes sont dans de mortelles inquietudes. Lst cc que M. Bara, qui a si vigoureuse- rnent mis la main aux instructions tlirigées contre les incondia.res de Si-Géuius, ne vien- dra pas au secuurs des campagnards de Ni velles si cruellemenl éprouvés? Qui vivra verra eljugera. On annonce un nou vei incendie a St-Ge- nois, allumé p3r ia malveillance. Une arresiation a été f.iiie. La gendarme rie eruit avoir trouve le pélroleur. II y a a Bruxelles o,000 gardes-civiques. Eu 1878, le Conseil de discipline a dej.i prononcé 3,000 condainnations. C'est du propre! Les libéraux ont éte batlus en Suisse dans les elections pour ie renouvelleinent integral du Couseil national, qui est la Chambre des Deputés de la Confederation, lis out perdu 2ó siéges, dont 10 out élé gagnés par les catholiques el lo par les conservateurs pro testants. Les libéraux ne conslituerunl plus guére que le tiers du couseil. Dans le canion deFribourg, les calboli- quesout oblenu 15,000 voix, et les radicaux seulemeiit 1,700. Decidément, Ie vent n'est pas au libéralis me. V Amsterdamse he Courantjournal libé- ral el protestant des Pays-Bas, condamne bautement les procédés de M. Rolin en ma- tiére de cimetières. Les mesures du minislre de l'iniérieur, dil-ii, n ont rien de commuri avec la vraie liberté, ni avec un libéralisme bonnète. Et il ajoule: Si les libéraux beiges se lais- saienl un peu moins dominer par leurs pas sions anli-religieuses, la cause de la liberté ne sen trouverait que inieux. En verjté, les arrétés royaux qui empè- chent les communes dejetieet de Rudder- vPorde d'établir des divisions dans leurs ci metières tendenl a imposer aux catholiques beiges un régime que dans aucun autre P'(\s du monde sauf dans quelques centres, comme Paris, Lyon et Francfort on n in flige a leurs coreligionnaires. Grace aux mesures dracomennes du satra- pe de l'iniérieur, ils en viendront a réclamer ia liberté comme en Turquie. S'il y a un Dieu, vient de blasphemer le ciloyen Janson a la Ligue. de L Ensenjne me ut. ce Dieu n'est pas celui du calholicisme (Applaudissements frénéliques). Voila done le programme de la Ligue et du Denier des écolos gueuses une fois do plus défini. Les bébés imilent les exemples des grands. Le Courrier de CEscaut rapporle que des vauriens s'amusent depuis quelque temps a lancer des pierres contre la maison d'école des Fcères. Vendredi, cinq gamins de l'A- tliénée officiel et laïque étaient encore occupés a ce jeu; surpris dans leur muvre libérale, ils s'eufuirent au galop. Un seul a élé reconnu, el c'est... le propre fils du com- missaire de police. Ce que deviennent les enfanls quand on remplace dans leur éduealion le catéchisine catholique par le catéchisme de la libre- pensée! La Cour d'assises de Gand vient decon- damner un jeune homme de 19 ans, recon nu coupable d'avoir assassiné sa inaitresse, agée de 17 ans. C'élait la morale indépendanle qui étail au banc des accusés. Deux prètres passaient devant uneécole laïque a Anvers. Uue troupe de gueusillons, sonant de cette école, ils avaient une dou- zaine d'années entourèrent les ecclésiasti- ques et leur lancérent lout le vocabulaire épicé des gueux. Et il y a des parents qui envoienl leurs enfanls dans un pared milieu! Que seront a vingt ans ces petits brigands? OEUVRE DE LA PRESSE. Le congrés catholique régionnal, récem- nient tenu a Bergame, en Lombardie, a adoplé, au sujet de la presse, les resolutions suivantes: I. Les catholiques lombards, réunisa Ber game en première assemblee régionale de l'ceuvre des congrés catholiques persuadés de la nécessité de s'opposer a la d.lïusiou de la presse irreligieuse et immorale et des l'euilles vulgaicement dites liberales, proposeul: 1" De piovoquer i institution de l'ceuvre de samt Boch contre la peste des lectures maiivaises el de s y inscire personnellement; 2° D eviter avec soiu, mémo s'ils sont due- ment mums d'une permission, de lire en public de mauvais journaux; 3 De ne pass adresser sans nécessite pour des annonces particuliéres aux feui 1 les sus- dites; 4° De se constiluer solidaires dans la dé- euseel dans les frais pour procéder par les moyens légaux contre les calumnies, les dif- famations, les injures, etc., que ces journaux publieul au dêinmeni des ministres et des institutions catholiques. On defendra ainsi ellicacement Ic principe nième de la foi ca tholique. II. Les calholiques lombards, réunis a Bergame en première assemblee régionnale de I oeuvre des congrés catholiques, persua des de la necessite d'encourager la presse cainolique se pi'oposent: 1° De sabonner personnellement ou col- ectivement, selon leurs ressources et leurs besoms, a un journal catholique, en donnant la piéference aux ieuilles locales; 2° De demander avec msislance dans les ,,o"ricsi"" 4- De communiquer aux journaux catho- hques, avec la sollicitude et Fexactiiude les plus grandes, les nouvelles des fails arrivés dans Ie lieu de leur demeure et qui seraient dun interél public. 1 seraient méine. la inémoire de Pilluslre secrói d'Etal dc Pie IX. ATTENTAT A LA VIE DU HOI D'lTALlE Nuns résumons ici les détails que contie, neut les derniéres dépêches recues sur événement, qui a trouble les rues de Napig- Dans la rue Carbonaro, pendant q„e sieurs personnes présenlaient des pétiti0n" au soiiveraiu, un individu, ouvranl un s leau, sesl vivemenl approclie du Hoi. L'assassin a rénssi a égratigner Ie R()j bras gauclie etblesser légèrement M.Cairf a la cuisse gauche. Sa Majeslé a alors dégainé son sabre ei avec le plus grand sang-froid, en a asséné m coup sur la lête du meurtrier au niem moment, M. Cairoli saisissait l'assassin pa les clieveux. Cel individu a été consieri( immédiatement au posle par un capiiain de cuirassiers. Tout cela a eu lieu en si peu de lomps, qU( les personnages qui occupaient les voiiure. les plus rapprochées du carrosse oü élait Roi ne se sont apercus de rien. Une dépêche de Rome dit que c'est capilaine de l'escorte et non Ie roi, quj donné a l'assassin un coup de sabre. Le Roi a élé légèrement allemt a i epau|e gauche. CHRONIQUE JUDICIAIRE. ITALIË. La cour d'appel de Rome a rendu samedi son jugement dans I'alTaire Lamberlini-Anto- i<elh, jugetnem qui annule celui du tribunal; "adrnet Pas les preuves testimoniales de- mandees par la comtesse Lamberlini et con damne cetie dernière aux frais du procés. Ainsi tombe tout Ie scandale amassé auiotir du nom d Antonelli par les calomnies et les ^■nesdnhbérafisme.G'estia justice rom.ine, uspecte de cléricalisrne, qui venge, elle- NECROLOGIE. Une familie des plus honorables de ges vient d'èlre douloureusemenl éfiroij Par la mort de M. I'avocal Xavter Van 1 eereboom Saney. décédé a Gand, a I. de 28 ans, mum des derniers sacrementJ 1 Lgltse. Cette mort qui brise une union pleine t bonheur vraimenl chrétien atteiut aussti coup sensible la cause catholique, si ri mem éprouvée depuis quelque temps. Secrétaire adjoint de I 'Association con vatnee de Parrundissement de Gand, M v>er \an den Peerebooin avail rendul cette qualilé, de signalés services. Ej IX Ti COu. li L'aff.iire T'Kinl-l'ortumps se déroule I nilemeni très-leiiteineut, devant la cour d'assises du Bra bant. La lecture de i'acte d'aecusaliori a pris plusieur audiences. Uien de plus monotone; des ch-iffresi loujours des chiffres. L interrogaloiie de l'accus el du prévenu a présenté plus d'intérêt. II a ió( Ié des choses passableiuent curieuses. C'est aiit qu'on a appris que certain agent de change a to; ehé des courtages s'élevant a prés de deux million Au restt-, on u'cntend parler que de millions dan cette affaiie. C'est a en être entoiudi. L'audition des lémuins a commencé le 12 Quel dommage que Colo n'ait pas été citce! 0 raconte qu'elle aurait pu être ameuée a faire do i'éyëlatiöns gênantes pour certains personnage. des plus huppés... krgo.... TKint s'explique'avec une facililé et une pré- sence d esprit véritahlement étonriantes. Sa tentrt a I undit--uce est lort correcte. Quant a Forlanips tl a fair passablemeut ennuyé. On le serail moins. Avoir élé sénateur; au laite des honneur el se (rouver maiiiltnanl eu cour d'assises A supposcr, ce qui n'esl guère douleux, vu aveux de l'aceusé, que la réponse du jury soit lirmalive en ec qui Ie icoricerue,T'Kinl po rrra êlri coiiiiamné a une peine maxiinum de loannées réclusion. Cette peine sera d'ailleurs considérabli ment rédnjte a raron de ia délentiou préveniivt ment subie et par application de la ioi du 4 Mar 1S70 dimiriuaut la durée des pernes suhies prison cellulaire. Puur lortamps, sa condamnation, si condan natron il y a, ne dépassera certes pas deux ai nées d'emprisonnement. (.ornrne il fallail s y altendre, le dessin poli que s est euiparé du procés T'Kinl. Ou voit exposé depuis tri is ou quatre jon che/. un marchand de photographies des Galei' Sjini-lluhert, one caricature double. Sur i des cótés. figureTKint.il vient de descendre sou coupé qui s'éioigne; il va fraurhir le seuil palais de justice, ayant aux mains des ganli ci leur paille, sous le bras uu portefeuille richeni (t'lié. sur lequel on lit acte n'accusation. gendarme lui pré-tnie les amies et deux polirl Ie Lépt a la la main s'inclinent profondément son passage. Eii-dessous ces mots: Pour 2o al uions. La dl re cöté de la caricature représenle| gueux débraillé el hesogneux comme ceuxl Callot. 0n vient dc l'extraire du sinistre pai[ a salade et on le dirige vers la salie de la i lectionnelle. Au lieu de présenter les armes, don: lui bonrre le dos de coups de crosse de cl les poliriers le tirrnl par ies bras en loi ad nistraiii moult taloches. En guise de légende, mots: Pooit 2o francs. Leffct de celle antithése dessinéea la diahlij considerable. C'est une earicature très-réussij qui arrive a son heure.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1878 | | pagina 2