part d'inlervenlion proportionnée a I'im-
porlance de la Religion.
Voila ce que disaient les libéraux tin an et
demi avant la mise en vigueur de la loi a
laquelle Ie libéralisme actuel, qui n'a rien de
libéral, qui n'esl que la libre-pensée, fait une
guerre a outrance.
Mais nous en sommes certains, ni le mi
nistère, ni la majorité qui le pousse a abolir
la loi dont les heureux résullats sonl incon-
(estables, n'ont pas sonde ni penséa sonder
les consequences de cette mesure anti-sociale
et anli-nalionale. Quelques-uns de leurs or-
ganes les onl cependant averlis: Nous en-
irons dans une lulte, a écrit I'Indépenilan-
ce, dont nous voyons les commencements,
mais dont nous ne pouvons voir ni les dé-
veloppements ni la fin. 11 faudra subir de
lerribles assauts. Et \'Echo du Parle
ment disait: II ne sert a rien de se dissi-
inuler les difücultés de la liche qui incom-
be a I'opiuion libérale. Elle n'en aura peul-
èlre jamais de plusardue. On n'a pu I'en-
treprendre ni en 1847, ni en 1857, ni en
1804. L'opinion libérale étail pourtant
bien forte a ces époques.
Et nous ajoulons, nous: Si vous I'enlre-
prenez en 1878 ou en 1879, vous échouerez
misérabiement, après avoir lancé rle pays
dans une commotion qui ébranlera ses bases
mèmes.
La conservation de la Religion en mes
dils Pays-Bas, éerivait Marie-Thérèse a
celui qu'elle chargeait de gouverner la Bel-
giqueenson notn, doit étre la première el
la dernière de vos affaires. De ce
même précepte le clergé tout entierdu
sommel a la base, est profondément pénétré,
et jamais, mais au grand jamais, vous ne le
ferez dévier ni de son devoir ni de sa mis
sion. Ce que des géants comme Napoléon lr
n'ont pu faire, vous ne Ie ferez pas, nains
gueux, qui avez escalade le pouvoir en vous
aidant des échelles de la tricherie.
En effet, nous supposons l'enseignement
primaire livré a la libre pensée, les écoles
dominéés par le laïcisme gueux; eh bien, le
clergé chassé de la, trouvera Irés-aisémenl,
dans toules les localitésdu pays, des locaux
oil il usera et de son droit et de la liberlé.
Dans presque tous les villages (et il y en a
prés de 2500 sur environ 2600), l'inslilu-
teur suivra le clergé, car s'opposer a lui
serail dépeupler son école et se vouer a la
misère. II en sera de même dai s les deux
tiers des villes, el malgré le ministère, mal-
gré ses subsides, malgré la corruption qu'il
pourra tenter, ses écoles seronl désertes
non-seulemenl elles seronl désertes mais
elles manqueront d'instituteurs.
Certes, de grands sacrifices pécuniaires
seronl indispensables pour soutenir la guerre
contre le gouvernementmais on a trouvé
a Lille plus de 6 millions pour fonder 1'uni-
versité catbolique une seule personne (et
ce n'esl pas la première) vient de douner
cent mille francs aux mèmes fins eh bien,
les calholiques beiges ne seronl pas moins
géDéreux que leurs fréres de France, et notre
modeste Denier des Ecoles devienara un
gros budget.
Voila nn cölédela perspective qui s'ouvre
devant Ie ministère des sept fraucs-macons.
Nous ne parlons pas aujourd'hui de la demo
ralisation qu'une guerre si acharnée va cau
ser au pays, ni de la recrudescence qu'elle
donnera aux passions politiques: nous pré-
sentons seulement, au point de vue matériel,
une esquisse très-incompléte de la situation
que Ie ministère prépare a la Belgique. Dieu
merci, la plupart de nos villages connaissent
peu ou point les luttes qui sévissent dans les
villes lors des crisesèleclorales; mais la gtieu-
serie lient a les implanter, non pas d'une
manière passagére, mais permanente, car
1'inslruction est une affaire de tous les jours.
Le Roi Guillaume voulait forcer les calho
liques beiges a aller étudier a son collége
philosophique de Louvain il proscrivait
tous ceux qui s'expatriaient pour faire leurs
études a l'étranger; il les déclarail incapables
a occuper dans le pays n'importe quelle
fonction, civile, militaire, judiciaire ou ecclé-
siaslique. Et le Roi Guillaume, un
autre gaillard que M. Frére a piteusemenl
échoué. Nos petits hommes échoueront, car
nous, calholiques, nous disons de la Belgique
avec les archiducs Albert et Isabelle ces
Estats ne vauldroient rien sans la Religion.
QU'ON LE DISE A NOS CHERS PAUVRES.
Dans un discours en faveur des pauvres
catholiques d'Irlande, Mgr Dupanloup rap-
portail les deux traits suivanls:
Voici, Messieurs, d'une Irlandaise dont
je dirai Ie nom, Brigitte Prunty, une pa-
role sublime que je livre a ('admiration
de tous les hommes fibres de tous les
pays; son mari, intimidé, allail sacrifiera
l'avenir de ses enfanls, ses droits el ses de-
voirs: Non lui dit sa femme sou-
viens toi de ton ame el de ta liberlé, Re-
member your soul and liberty!
«Je n'ai pu lire sansune profonde émo-
lion de mon ame une autre parole échap-
pée a la foi sincére d'un pauvre Irlandais:
Ou medemanda dil-il dans une déposi-
lion juridique si je voulais envoyer mes
enfants a cette école. Je répondis non.
Qnelque temps après, je recus sommation
de quitter ma ferme. Alors j'envoyai mes
enfants a l'école, mais je les en retirai
bien tót. Je ne pouvats plus manger un
morceau qui me profildt. Je sentais que
j'avais agi contre ma conscience et contre
Dieu.
Quelle oppression révéle cette parole
dans l'ame d'un pauvre père poussé par la
faim a une faiblesse qu'il ne peut se par-
douner!... il lui fallait mourir de faim ou
de remords; il choisit la faim pour lui el
ses enfants. Du moins, si les corps meu-
rent, les ames vivront!
MORALITÉ GUEUSE.
Quand les gueux se voilent la face, en
pariant d'immoraliié et des droits de la mo
rale, ce n'esl que farce el plaisanterie.
Eux, les chevaliers de la moralilé?
Allons, done!
Lecteurs, allez a Bruxelles. El regardez!
Ou plutöt détournez les yeux du fumier
infect, qu'avec la tolerance de la police, les
gueux talent aux vitrines d'une foute de...
négociants en corruption.
Ce ne sonl partout qu'images et tableaux
obscènes. Et dans ces infamies, le róle im
moral est atlribué aux religieux.
II suffil qu'un adolescent laisse son regard
s'arréler une fois sur ces choses sans nom
pour que sa v^rlu soit souillée el son ima
gination a jamais perdue.
Que disons-nous?
A la gare, on charge des enfanls, des pe-
titesfilles, d'offrir en vente aux passanis, des
écrits qui n'ont pour but que de corrompre
les mceurs. Des ouvrages dont le litre seul
est un attentat a la morale publique!
Et par les 'mains de ces enfanls, transfer
més en commis-voyageurs de la dèbauche et
de la revolution, on dislribue les prospectus
de livres qui onl eu Chonneur d'etre pros-
crits par le gouvernement allemanddes
livres, qui juslifient el élèvent aux nues
I'immcrtelle Commune de 1871: I'assas-
sinat et Ie pétrole!
Et pour couronner tout, voyez a ces éta
lages, ou se coudoienl toules les pourritures,
voyez la nation elle-mème outragée dans ses
institutions, dans sa dynastie, dans son hon-
neur!
A cóté du Saint-Pontife de Rome, livré en
risée a la canaille, voici le Comte de Flandre,
le fits de notre premier Roi, le frére de notre
souverain, peut-êlre un jour l'hérilier du
tróue.
Notre plume se refuse a décrire ce que de
viant le Comte de Flandre sous le pinceau
ignoble de la libre-pensée.
Et lout cela a Bruxelles?
Ou la gueuserie régne, absolue el puis-
sanle!
Oil M. Anspach est bourgmestre, M. Ans-
pach si fier d'ètre bien en cour!
A Bruxelles, que l'on proclame une des
premières capilales du monde!
El qui n'a plus rien a envier a Sodome!
Est-ce la ce qu'on appelle la liberlé?
Non, mille fois non! c'est le paganisme au
jour de ses plus honteuses décadences. C'est
le retour de la barbaric prédite par Leopold
le Sage.
ASSEMBLÉE GÉNERALE DES CATHOLIQUES
DU NORD ET DU l'AS DE CALAIS.
Dans nos deux derniers numéros nous
avons fait connailre le bul el les travaux
qu'oulen vue les comités organisaleurs. Nous
croyons unie de reproduire ici f/to faire de
ces interessanles assises.
BULLETIN POLITIQUE.
Décrète
AVIS.
Caisse des Propr iét aires.
Agent a Ypres
M. oiicSi-C/léitient^ Banquier,
rue de l'Etoile, N° 4.
police d'exiradition, ful ecroué la prjSot)
des Petits Cannes de Bruxelles, ce fut, peri
dant les premiers mois, un sujet dobserva"
tions ratlleuses ou de coinmentaires irriiés
de la part des bourgeois de Bruxelles,
vo r, deux fois par jour, un chasseur, ridj.
ciilemenl chamarre d'or, partir du sestaU-
rant du café Riche porlanl dans de vastes
corbeilles le dejeuner et Ie diner du prison-
mer. Les journaux en glosaienl, avec des
critiques plus ou moins acerbes. On voyaq
dans cette ostentation de paniers chargés dg
primeurs, de volailles (mes el de vins vieux
dans cette exhibition de livrées d'un g0^|
éclatant, mais mauvais, une msulte faite aux
pauvres diables d'actionnaires de la Banque
de Belgique, qui en élaient peul-èlre réduiis
a se serrer le venire, tandis tjue leur larron
se nourrissait si bien.
Les plus indulgenis cherchaient a explj.
quer la chose. C'est Constant, disaient-i|s,
Ie propriétaire du café Riche, qui ouvre mi
crédit a son si bon cliënt de naguères 0j
L,jen C'est Lolo, par reconnaissance.
Eh bien non, ce n'éiaient ni Constant,
ni Lolo, c'éiaient ces mèmes pauvres diables
d'actionnaires qui payaienl les feslins cellu-
laires de leur filou. La Banquede Belgique,
dés Ie retour deT'Kinl, avail voté un crédit
de 40,000 fr. pour i'enlrelien de T'Kint et
pour sa défense
Dans les fastcs jodiciaires, a l on jamais
rien vu de pareil
Quand, sur une interpellation du minis
tère public, M. Sabalier a révélé ce fait, dont
il n'avait élé fait aucune mention, ni dans
l'acte d'accusalion, ni dans les interrogator
res, ca élé dans l'audiloire un murmure in-
volonlaire mais général de prolestation.
Comment on leur avait enlevé 23 mil
lions de francs, on les a"ait compromis,
ridiciilisés, et ils ont trouvé que ce n'était
pas assez, qu'ils n'étaient ni assez dupés, ni
assez bafoués. et ils ont voté en conseii qu'ils
ajouteraient au déficit créé par T'Kint un
nouveau déficit de 40,000 fr., pour que le
voleur pul manger dans sa prison des petits
pois au beurre et des fraises au kirsch
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
Le correspondanl beige du Figaro écril a
propos du procés T Kim
C'est de plus en plus, a ne pas croire.
Lorsque T Krnt, ramené d'Anglelerre par la
Ai-faire Flaits. La cour d'appel de Bru
xelles a rendu un arrèl qui, réformant Ie
jugernent du tribunal de Charleroi, éléve la
peine a deux années d'etnprisonnemenl au
lieu d'un an, pour faire droit a l'appela
minima du procureur général el au réquisi-
toire de M. I'avocat général Van Schoor.
L'appel du prévenu est mis a néanl et la cour
le condamne, en outre, aux frais el dépens
des deux instances. Cet arrêt a fait quelque
sensation au palais.
NÉCROLOGIE.
Une erreur s'est glissée en noire article
nérrologique annoncanl la mort de M. Xavier
Vandenpeereboom-Sancy. On nous a fail
dire que sa familie appartenait a lavillede
Bruges, c'est a lavitle d'Ypres qu'il fallait
lire. Le défunl était le troisiéme fils de M.
Augusie Vandenpeereboom-Macquart, si ho-
norablement connu a Ypres, cl qui habile
depuis plusieurs années St-Omer.
SAINTE CÉCILE.
Nous apprenons avec plaisir que les Fan
fares calholiques, a l'occasion de lafètede
Sainte-Cécile, se feronl entendre, Dimanche
24 Novembre, a la Messe de 11 heures et
demie, en l'église de Si-Martin.
Cercle Musical.
Dimenche, 24 courant, aura lieu, au local
dn Cercle Musical, un souper offert par les
Membres honoraires du Cercle aux Membres
exéculants de la Symphome et de la Section
chorale.
Fanfares.
Lundi. 25 Novembre, un souper sera éga-
lement offert, dans leur local, aux Membres
des Fanfares.
CHRONIQUE RELIG1EUSE.
BURGERSTAND VAN YPEREN,
Mannelijk geslacht 5. Vrouwelijk id. 7.
huwelijken.
l'ois inopinément les conditions qu'on lui a don-
nées par la disposition expórimentale, en accu
sant dïnattendues, sa révélant en un mot sous la
dlversité d'effets qui signale les appareils dont
le principe d'action n'est pas nettement connu.
L'avenir dégagera ces inconnues et donnera aux
physiciens une possession plus compléte du
microphone, considéré aujourd'hui comme capri
cieuxmot boudeur qui déverse sur l'appareil
le dépit de notre insuflisance provisoire.
Les applications du téléphone, dans lequel les
esprits légers ne voient qu'un amusement frivole
ou un prétexte a incursions piquantes dans
l'avenir, sout déja nombreuses. Le remplace
ment des communications par letélégraphe dans
les établissements privós ou publics, dans les
hotels, les ministères, les usines, par le télé
phone, est ou sera bientót un progrès réalisé, et
il aura sur les tubes acoustiques eux-mêmes
l'avantage d'une installation beaueoup moins
dispendieuse. D'un autre cótéla tóléphonie
prend déja place pour les communications a
distance, a cóté ou plutöt au-dessous de la télé-
graphie; l'art militaire pressent le parti qu'il en
tirera pour les communications des troupes iso-
lées les unes des autres, la transmission des
ordres, l'échange de correspondances avec des
ballons captifs surveillant les mouvements de
l'ennemi; la marine elle-mème a, dans le télé
phone, comme l'a montró M. Trève, un inoyen
de maintenir en communication des navires qui
naviguent de conserveet l'adaption d'un
téléphone aux casques des scaphandriers leur
permet de causer du fond de l'eau avec les gens
de l'extérieur qui sont associés a leurs travaux;
les galeries de mine sont déja, dans certaines
localités, mises téléphoniquement en communi
cation les unes avec les autres, et le bruit trans
mis par un téléphone placé auprès d'une roue
mise en mouvement par l'air introduit dans les
galeries par la ventilation permet a l'ingénieur,
du fond de son cabinet, de s'assurer en perma
nence que la ventilation rnarche d'une manière
réguliere. Et, a cóté de ces rósultats directement
utiles, il faut placer aussi les applications pure-
ment scientifiques du téléphone son emploi
comme galvanoscope d'une extréme sensibilité,
comme moyen de calculer la vitesse des projec
tiles. Nous avons déja indiqué les tentatives, peu
fructueuses il est vrai, mais non sans avenir, qui
ont été faites pour appliquer le microphone a
l'ampliflcation des sons normaux ou anormaux
qui se passent dans l'organisme. Nous ne croyons
pas qu'on soit fondó a se décourager par ces
premiers essais.
La parole transmiseamplifléeétait déja
quelque chose; mais la phonographic, c'est-a-
dire la parole se lixant, se matéralisant, s'éori-
vant elle-mème, devait étre le complément de
cette série de faits mémorab'es qui captivent au
même degré, depuis quelques mois, l'attention
du. public et celle des académies. M. Edison,
iuventeur du phonographe, a fait ressortir, dés
le début de sa découverte, les applications prin.
cipales dont elle est susceptiblela parole s'éri-
vant elle-même avec une vitesse que la stóno-
graphie n'a jamais rèvée; des aveugles écrivant
des lettres avec leur larynxdes illettrés
correspondant avec la l'acilité de gens sachant
écrire; des lettres parlées et des copies instan-
tanées; le compositeur d'imprimerie écoutant et
ne lisant plusla lecture d'un livre enregistré
phonographiquement et se reproduisant pour un
aveugle un malade une personne qui veut
simultanément donner a ses yeux une autre
occupationla conservation dans des écrits
phonographiques du son de la voix, des into
nations, une yéi^table> photographie de la parole,
etc. Que de choses merveilleuses aceomplies ou
pressenties, et quel grand siècle serait celui-ci,
si le progrès moral y marchait du même grand
pas que le progrès scientiütjue
A O 1/9 hpilRP5! ,T
Séance générale sous la prósidence de IS-
S.S. les Evéques.
Après la séance, Salut et Bénédiction du 1 .-&•
Sacrement.
—o
Toutes les Séances des Commissions se
dront au Gercle catholique, rae Marais, i
Séances du soir, au Gercle Saint-August
rue de Voltaire, 11 D).
La Séance générale du Dimanche 1'Decenün»
aura lieu chez les Kréresdes Lcoles chret
dans la grande salie de 1 hotel Notr ue
de la Monnaie, 39. C'est aussi dans ia Gnapeii
de eet établissement que se donnera le saiui.
Un bureau permanent sera établi, rue Marais,
18, a partir du Mercredi matin, pour dpnnerau.
membres du Congres tous les renseignements
qui leur seront nécessaires. On y déhvre
cartes pour assister aux Seances, moyennant une
cotisation de 5 fr. destinée a cofLVllf.ff o\cm-
des frais du Congres et donnant droit a un exem
plaire du compte-rendu.
Le Cercle catholique met ses salons a la dispo
sition des membres des Conntes, pour toute
durée du Congres.
o—
Depuis le Jeudi matin j-usqu'au Dimanché a
midi, le T.-S. Sacrement sera Af
Chapelle du Cercle catholique, rue Marais, i»,
ou des adorateurs se reléveront dhmre en
heure, pour appeler les bénédictionsdu Dieu
de VEucharistie sur l'Eglise. sur le Souva
Pontife, sur la France et sur les travaux au
Congrés.
—o
INSTAURARE OMNIA IN CHRISTO.
Mercredi 27 Novembre,
A 3 heures, réunious préparatoires pour l'or-
ganisatiou des Commissions, au Cercle catholique
i ne Marais, 18.
Le soir, a 7 t/2 heures, Salut solennel, dans la
Chapelle du Cercle Saint-Augustin, rue Saint-
Audré, 31.
A 8 heures, dans la grande salie de ce Cercle,
première séance générale. Le discours d'ouver-
ture sera prononeó par Mgr Mermii.lod.
Jeudi 28,
A 7 1/2 heures, Messe, dans la Chapelle du
Cercle catholique, rue Marais, 18, pour appeler
les bénédictions de Dieu sur les travaux du
Congrés.
Après la Messe, déjeuner en commun, au
Cercle.
Séances des Commissions.
De 9 heures a li heures
(Euvres de foi et de prière. (Jiuvres sodales
et charitables. Parite B du programme (veuvres
ouvriêres).
De 2 heures a 4 heures
Enseignement, Propagande et Art chrétien
(Euvres sodales et charitables. Parties B et C
du programme (ceuvres oucriöres et ceüvres des
campagnes).
De 4 heures a 0 heures
(Euvres de foi et de prière. (Euvres sodales
et charitables. Par tie D du programme (ceuvres
militair es).
Le soir, a 8 heures, seance générale.
Vendredi 29,
A 7 1/2 heures, déjeuner en commun, au Cercle,
rue Marais, 18.
Séances des Commissions.
De 8 heures a 10 heures
Euvres de foi et de prière. (Euvres sodales
et charitables. Partie B du programme [ceuvres
ouvriêres).
A 10 1/2 heures, dans l'église de Notre-Dame
de-la-Treille, Messe de Requiem pour Sa Sainteté
Pie IX, célébrée par un de NN. SS. les Evéques
présents au Congrés. La inusique de cette Messe
a été composóe et otlèrte au Comité catlioliquö
de Lille, par M. Luigi Moroni, premier laurêat
des concours de 1877.
Séances des Commissions.
De 2 heures a 4 heures
Enseignement, Propagande el Art chrétien.—
Euvres sodales et charitables. Parties B et C
du programme [(.euvres ouvriêres et ceuvres des
campagnes),
De 4 heures a 0 heures
Euvres de foi et de prière. (Euvres sodales
et charitables. Partie D du programme (ceuvres
militair es).
Le soir, a 8 heures, séance générale.
Sarnedi 30,
A 7 1/2 heures, Messe, dans la Chapelle du
Cercle, rue Marais, 18, pour les Membres des
Comités catholiques et pour les Confrères dé-
funts.
Après la Messedéjeuner en commun au
Cercle.
Séances des Commissions.
De 9 heures a i i heures
(Euvres sodales et 'charitables. Deuxiéme par
tie du programme de la Section [ceuvres chari
tables).
De 2 heures a 4 heures
Enseignement, Propagande et Art chrétien
(Euvres sodales. Partie A du programme.
De 4 heures a heures
Reunion spéciale pour la Société de St- Vincent
de Paid, sous la présidence de M. IÏaudon.
Le soir, ii 8 heures, séance générale.
Dimanche lr Décembre,
A 8 heures, Messe célébrée par un de nos NN.
S.S. les Evéques présents au Congres, et Com
munion générale dans l'Eglise de Notre-Dame-
de-la-Treille, a l'intention du Souverain-Pontife
et de la France.
Après la Messe, déjeuner en commun, au
Cercle, rue Marais, 18.
A 10 heures
Commission des (Euvres sodales. Partie A
du programme.
Le 8 Décembre 1856, le Roi des deux-Sieiles,
Ferdinand II, passant une revue, un soldal nom-
mé Agésilas Jluano, inspire par les secies qui pie-
paraient les évéuemenis accomplis depuis lues,
s'éianea puur lui planter sa baïonnette dans la
poiinue. Le coup dévia, le sang royal coula, mais
légèremenl. Le régicide fut pemiu, toules les
cours félicitèrenl celui qu'on appelalt le Bour
bon, et les souverains eouvrirenl de déeoraüons
un général napohlaiu d'origine frangaise qui avail
coniribué a parer le coup; mais la presse révolu-
lionnaire de lout pays, nuamment du Piémonl,
pril fail el cause pour Agésilas Milano. Ou n élail
pas encoie blasé sur les légicides eelui-ci fut
iransforiné en héros.
Un des premiers acles de Garibaldi, enlré a
Naples avec l'appui du gouvernement piémonlais,
ful de glorifier la mémoire d'Agésilas Milano par
un décret dont voici la leneur
u halie et Viclor-Emmanuel
i> Le dictaleur de I'lialie méridionale, regar
dant comme sacrée pour le pays la mémoire d A-
gésilas Milano, qui, avec un héroïsme saus paretl,
s'esl immoié sur l'aulel de la patne pour la déli-
vrance du ivran qui i'opprimait.
Article 1. Une pension de 30 ducats par
ii muis est aeeordée, sa vie duranl, a Madeleine
ii Russo, mère de Milano, a daler du lr Octobre
ii prochain.
Art. 2. II est accordé a chacune des soeurs
ii du dit Milano une dot de 2,000 ducats. Celle
ii sommc sera versée dans les fonds publics ii litre
ii de dot inalienable et consignee au nom des dites
ii soeurs dans le courant d'üctobre prochain.
ii Art. 3. Le miuistre des finances est t-har-
ii gé de ('execution du présent arrêté.
ii J. GAKlBAI.ni.
ii Naples, 25 Septembre 1860.
Quelques jours après, Victor-Emmanuel faisait
son eritrée a Naples dans la même vuilure que soil
ami Garibaldi. Le décret qu'on vient de lire ful
mis en execution. Le gouvernement de Viclor-
Emmanuel paya les dots et la pension. Le gouver
nement dTiumbert pave encore.
Et l'on s'imagine que les princes, les gonverne-
menls et les peuples puissent éehapper aux suites
de ces précédenls! El l'on se persuadcrait que le
Rui d'ltatie est libre el irresponsable I...
I.e sort en est jelé l'Emir ayant laissé l'ulti-
matum de l'Anglelerre sans répunse, le cabinet
de lord Rcaconstield s'est vu dans la dure nécessilé
de transmettre télégraphiquement a l'arméeanglo-
indienne l'ordre de franchir la frontière faghane.
Cel ordrea été immédiatement exécuté, et c'est
avec une rapidité non uioius surprenante que nous
sommes informés du premier résuital de l'enlrée
des Anglais en campagne. Une dépêche publiée a
Bombay et expédiée de ïhull, annonce que les
troupes de 1'itnperalrice des linies out occupé le
fort Kapion saus combat, l'enrnmi s'étant retiré
devant elles.
Le plan du commandanten chef parail com-
prendre comme premières operations, ['occupa
tion des défilés du Kheber et du Kurum, auisi
que celle des terrii»iies méridionaux de l'Emir,
par le corps d'armée concentre a Qnetta.
-jvrvii-
La Caisse des Propriélaires émet des obligations
aux conditions suivanlcs
Obligations a 5 ans, intérêl 4 1|2 q
id. 10 n 4 8|4 °i
id.
a primes
1|2
équivalanl a 5 "pavee la prime de remboursement.
Pour obtenir les litres on avoir des renseigm-
menls s'adresser ii M. VONCK CLEMENT, seul
ugeni de la Société a Ypres.
Les obligations de la (.aisse des Propriélaires
out un double gage les hypolhèqiies qui garan-
tissent les piêts et le capital de la Société.
ÉGLISE DE SAINT MARTIN.
Apostolat de la prière en Vhonneur de N. D-
de Lour des pour la conversion des pécheurs.
Samedi, 30 Novembre, messe solennelle a
7 heures.
tan den 15 tot den 22 November 1878.
GEBOORTEN.
Kursten, Joannes, zonder beroep, en Regier
Josephina, kleêrmaakster. Collot, Aloysius
schrijver, en Vandenbussche, Glarinde, kleêr
maakster.
STERFGEVALLEN.
Erom, Maria, 57 jaren, werkvrouw, weduw
van Albertus Slosse, Meenenstraat. Vansteen
kiste, Amelia, 5i jaren, zonder beroep, ong«
liuwd, Rijsselstraat. Geerard, Petrus, 61 jarei
hovenier, echtgenoot van Maria Van Overbeke
Et-Jacobs nevens Yperen.
Kinderen beneden de 7 jaren.
Mannelijk geslacht 2. - Vrouwelijk id. 0,